Voici ma nouvelle fic

Cette fois ci pour changer j'ai imaginé la vie de certains acteurs de la saga

J'espère que mon histoire vous plaira

Très bonne lecture à tous

Et n'oubliez pas….. un petit mot pour me donner vos impressions me comblera MERCI


Drôle de rencontre

Vous êtes vous déjà trouvées dans un endroit, une situation ou tout vous paraît familier, mais ou vous êtes sur de n'être jamais aller ?Je vais vous raconter mon histoire. Une histoire de fou, une histoire de rêve, une histoire d'amour.Je me réveillai et me redressai soudain en nage. La peau moite de sueur, les cheveux emmêlés et collés sur le visage, les yeux perdu dans le vague, les battements précipités de mon cœur résonnant dans le silence de ma petite chambre.

La première chose que je vis, était le poster grandeur nature de ma star préférée, scotché sur le mur en face de mon lit. Je me noyais dans ses grands yeux bleus, un long frisson me parcouru le dos. Les images de mon rêve me revinrent par vague et je sentis à nouveau sur ma peau, les mains douce et chaude de cet être inaccessible qui me faisait face.

Comment un rêve peut-il paraître si réel, si vrai.

Un rire sans joie résonna dans la pièce. Mon dieu, quelle conne j'étais. Même mes rêves m'emmenaient vers lui. J'adorais cet acteur pour son jeu, pour les expressions de son visage ou il savait si bien faire passer les émotions, pas pour l'homme qu'il était, encore moins pour son personnage. Je le trouvais fade dans ce rôle de vampire, sans profondeur, trop lisse, trop parfait. Bien des fans me tueraient pour avoir dit ça, mais c'est ce que je ressentais.
Mais à cause de lui, de son personnage, de la folie qui entourait ce maudit film, je vivais un enfer. Pff ! Depuis sa sortie c'était l'horreur. Plus personne ne me prenait au sérieux.

Mais aujourd'hui, j'allais, enfin je l'espérai, repartir à zéro, ailleurs, dans un autre pays.
J'avais réussi les épreuves éliminatoires et j'allais enfin faire ce que j'avais toujours rêvé. Ma valise était prête, là, sur ma chaise et le soleil était de la partie. C'était de bonne augure.
C'était enfin le grand jour. J'avais été prise pour aller dans cette fabuleuse école de Vancouver. " The international French School of Vancouver".

Quelle joie quand j'avais reçu la réponse positive et ma bourse prenait en charge également mon voyage jusque là bas.

Je me levais, en regardant ma chambrette d'un œil critique. Deux ans. Cela faisait deux longues années que je vivais ici, depuis le décès accidentel de ma mère. Deux ans de galère, dans cette institution ou on laisse les enfants orphelins et sans famille. Ma valise était prête depuis des jours, mon passeport aussi. Dans quelques heures, je prenais enfin l'avion pour le Canada.

Ma douche faite, ma valise bouclée, le taxi commandé pour dans une demi-heure, je filais faire mes adieux à la seule amie que j'avais ici.

- Angie !

- Alors ! Ça y est ! Tu es prête ? Lança une jolie petite brunette, les yeux pleins de larmes.

- Oui !

Je tendais mes bras pour l'enlacer.

- Oh ma Lizzie, que tu vas me manquer ! susurra Angie

- Oui ! A moi aussi tu vas me manquer ma belle ! Mais n'oublie pas, l'année prochaine c'est ton tour, et tu viendras me rejoindre ! Tu es ma seule amie, ma sœur de cœur !

Je la pressais contre mon cœur, elle avait été dans ma vie cauchemardesque, ma bouée de sauvetage, mon ange tombé du ciel. Nous-nous étions mutuellement portées secours, dans nos parcoures chaotiques si proche et si différent en même temps.

Un bruit de klaxon retentit dehors. Je poussais un soupir de frustration et laissais retomber mes bras.

- Je dois y aller, Angie ! Je te téléphone dès que je suis arrivée ! Promis !

- N'oublie pas de m'envoyer de tes nouvelles par mails ! Tu sais qu'ici on ne peut pas avoir trop de coup de fil !

- Oui ! Je t'écrirais toute ma vie heure par heure de là bas ! Je t'aime !

J'avais les larmes aux yeux, quand je quittai ma chambre. Le taxi m'attendait au bas de l'immeuble. Une dernière étreinte et je filais m'installer sur la banquette arrière.

- Aéroport Roissy s'il vous plait ?

- Bien Mademoiselle !

J'avais le cœur lourd de quitter Angie, les larmes me brouillaient la vue. Mais un avenir nouveau et que j'espérai joyeux, m'attendait, là bas, de l'autre coté de l'atlantique.

- A l'année prochaine Angie ! Criai-je par la fenêtre baissée, en regardant une dernière fois mon amie, la bas sur le trottoir.

Déjà, le taxi, s'enfilait dans la circulation dense de la ville.

Apres avoir parcouru la moitié du chemin, la voiture se mis à tanguer, le chauffeur dut s'arrêter sur le bas coté. Il sortit précipitamment et fit le tour du véhicule.

- Oh ! Excusez-moi, Mademoiselle, je viens de crever ! J'espère que vous avez assez d'avance pour prendre votre avion !

- Oui ! Mais faites vite quand même !

Eh ben ! Ça commençait bien... Dix minutes plus tard, la voiture filait à nouveau en direction de l'aéroport. Une fois à destination, il me restait encore trois quarts d'heure pour passer à l'enregistrement des bagages.
La file d'attente n'était pas trop longue, je pus passer rapidement. Une jeune femme à l'air pincée me toisa avec arrogance.

- Billet ! Passeport !

Je lui tendis le tout, m'attendant comme d'habitude au petit sourire agaçant, se former sur son visage. Mais se fut pire, elle appela une de ses collègues pour le lui montrer. La moutarde me monta au nez.

- Bon ! Quand vous aurez fini de vous marrer, je pourrai peut être récupérer mes papiers ? Crachai-je avec hargne.

Deux secondes plus tard, je me glissais dans la salle d'attente. L'embarquement se fit lentement et calmement. Je fus une des premières à monter dans l'avion, il était super confortable. Je pris place dans un fauteuil super moelleux, j'avais la place du coté de l'allée, dommage j'aurai préféré coté hublot. Enfin me voilà dans cet avion, j'avais tellement rêvé de ce voyage. J'avais gardé en bagage à main mon sac à dos ou j'avais mis quelque affaire pour me passer le temps.

Une fois installée confortablement, je posais mon pc sur la tablette devant moi. Je voulais vite envoyer à Angie un petit mot. J'allais l'ouvrir quand une voix étrangère m'interpella.

- Veuillez m'excuser Mademoiselle Mais j'ai la place aux cotés de vous please !

- Oui, Oui ! Faites donc ! Répondis-je.

Pouah ! Pensai-je un anglais, pas de chance alors, j'espère qu'il ne va pas vouloir parler avec moi pendant le voyage. J'ai trop envie d'être tranquille pour écrire à mon amie.
Sans relever la tête, je le laissais passer. Il s'installa rapidement et quand je tournais mon regard dans sa direction, l'homme était déjà assit, le visage tourné vers la fenêtre, la tête posée sur un coussin et son blouson remonté jusqu'au yeux, apparemment, il désirait être tranquille pour pouvoir dormir. Au moins, mon voisin ne me ferait pas la conversation, je n'allais pas me sentir obliger de lui répondre.

C'est avec un plaisir évident que j'ouvris mon pc. Le personnage de mon fond d'écran posa sur moi ses grands yeux bleus. Et toujours le même petit frisson glissa sur mon échine. Comment une simple photo pouvait me mettre dans un tel état ? C'était insensé !

C'est à cause du personnage qu'il incarnait à l'écran que je vivais un enfer. Oui ! Malheureusement pour moi, le personnage féminin du film, portait hélas le même nom que moi. Oui ! Isabella Swan...

Maudit film, pour moi, twilight était mon enfer, car je ne pouvais plus dire mon nom sans avoir des réflexions du genre « t'as perdu Edward ?... Comment va Cullen !...etc. » » Rrrrrr
Et dire que le deuxième film allait sortir en fin d'année, c'était reparti pour un tour. Bon, oublions tout ce qui n'est pas ma vie future.

Vancouver m'attendait maintenant, j'allais finir mes études là-bas, mon rêve. J'étais hyper douée pour tout ce qui touchait l'art. Le dessin, la peinture, le graphisme, bref, j'avais un don. Et la meilleure école m'ouvrait ses portes.

Je me branchais vite sur mon serveur pour envoyer à mon amie Angie un mail.

« « Coucou ma poule. Ça y est, je suis dans l'avion. Dommage je n'ai pas eut la place près du hublot, il y a un mec qui avait déjà réservé la place. Enfin je suis contente parce qu'il dort comme un bébé, je ne suis pas obligée d'écouter les inepties d'un étranger. C'est déjà ça. » »

Mon voisin s'agita sur son siège.

« « Oh! Devine un peu ! La nana de l'aéroport m'a refait un cinéma, elle est même allée chercher une de ses collègues pour lui montrer mon passeport. Quelle conne alors ! J'en ai marre de m'appeler Isabella Swan. » »

A coté de moi, l'homme éternua fortement.

« « Pff ! Mon voisin n'arrête pas de bouger, il me gonfle celui là, en plus il vient d'éternuer ! Il va me refiler sa crève, l'abrutit. Oh ! Dis, j'ai oublié de te dire ce matin. J'ai encore fais un rêve érotique avec Rob. J'en ai marre, je ne suis pourtant pas une de ces fans, malade d'amour pour un acteur. Ça me gonfle à la longue. Je l'aime en temps qu'acteur pas en temps que mec, putain. Remarque, il fait ça bien dans mes rêves, lol Bon ma poule je te laisse, bizzz ma belle je t'appelle ce soir quand je serai installée. » »

Je cliquais sur envoi et je refermais mon pc. Nous allions décoller.

L'avion a destination d'Ottawa décollait enfin. Je prenais l'avion pour la première fois et je quittais mon pays pour ma nouvelle vie.

Dix huit ans, 1,68 m, ni belle, ni moche, chevelure châtain foncé, yeux bleu vert, étudiante consciencieuse, moi, Lizzie, j'allais enfin vivre mon rêve.

J'attachais ma ceinture et je poussais un soupir de contentement. Il était dix sept heures vingt trois, nous voilà partis pour six heures d'avion avant de changer à Ottawa.
Le temps passa, mon voisin c'était endormi apparemment, assez rapidement, j'étais contente il me foutait la paix.

J'étais heureuse, mon rêve se réalisait, je partais faire les études la bas, j'en avais rêvé depuis ma petite enfance. Ma mère qui était médium, m'avait prédit un destin de rêve.
Elle m'avait dis « « Suis ton instinct Lizzie, n'écoute que ton cœur, ne laisse personne te détourner de ta route ma fille, ton bonheur se trouve là. Quand tu l'auras trouvé, tu le sauras. Par une nuit sans lune, le brouillard épais ne t'empêchera pas de voir ton étoile dans le ciel menant à l'occident. Suis la, ma fille et la vie te sourira. » »

Ma seule famille, ma mère tant aimée, m'avait quitté prématurément à cause d'un chauffard, j'avais vécu dans ce foyer les deux dernières années J'avais enfin dix huit ans, et je voulais voler de mes propres ailes. Même si ma mère ne m'avait pas laissé sans argent, il fallait quand même, que je trouve un petit boulot. Je ne voulais pas piocher dans la rente que me versait l'assurance, tant que ce n'était pas indispensable.

J'étais là perdu dans mes pensées, je voyageais entre mes souvenirs heureux et mes projets à venir, quant un peu plus tard, l'avion entra dans une zone de turbulence. Moi qui n'avais jamais pris l'avion, je fus prise de terreur. Je m'agrippais fortement aux accoudoirs, priant de tout mon cœur pour que nous puissions sortir vivant de cette épreuve. Une main chaude vint se poser sur la mienne, m'apportant par la même, un peu de réconfort.

Quand l'avion se stabilisa enfin, un voile de sueur froide couvrait mon visage, mon cœur battait la chamade et je respirais tellement vite, que j'avais l'impression d'avoir couru le marathon. Je m'astreignais au calme, me forçant à respirer doucement. La main chaude me relâcha et une voix douce s'éleva.

- Puis-je récupérer ma cuisse ! M'asséna la voix de l'Anglais, avec une pointe d'humour.

Je regardais ma main posée sur la jambe de l'homme. J'avais pris sa cuisse pour l'accoudoir au moment de ma grande terreur. C'est avec la plus grande confusion que je relevais ma main et le rose aux joues je m'excusais.

- Oh ! Mon dieu, je suis confuse ! Jetai-je en relevant les yeux vers mon voisin.

Et là ! Je restais figé comme une statue. Devant moi, un regard bleu délavé me contemplait.

Mon poster se trouvait devant moi en chair et en os.

- Oh veuillez m'excuser Mademoiselle, je ne voulais pas vous gêner !

- Je ... Non ... Mmmm ! Arête de bafouiller ma grande ! Dis-je tout haut. Oupsss

Mon poster parti d'un éclat de rire. Mes joues virèrent au rouge carmin.

- Bon ! Ben c'est raté pour faire bonne impression ! Marmonnai-je. Oh ! Moi et mes gaffes.

- Oh ! Mais je préfère milles fois votre entrée en matière, Mademoiselle ? Il s'interrompit attendant d'apprendre mon nom.

- Is... Heu ! Lizzie ! Dis-je en me reprenant de justesse.

Jamais il n'aurait cru que c'était mon vrai nom. Il aurait pris ça pour une approche de fan en chaleur. Ce qui était loin d'être mon cas.

- Enchanté Lizzie ! Moi c'est Robert ! Souligna-t-il en me tendant la main.

Non mais je rêvais ! Ce n'était pas possible ! Sa main prit la mienne, elle était chaude et douce. Des images de mon rêve érotique me revinrent en mémoire. Je déglutis avec difficulté en me forçant à garder mes idées claires.

- Oui ! Je... Je sais qui vous êtes ! On vous voit partout ces temps ci !

- Oui ! Je vis un rêve et un cauchemar en même temps ! Ajouta-t-il désabusé.

Je le regardais attentivement, il avait l'air sincère. Je voyais une facette de lui qui m'était étrangère. Rien à voir avec celle que les médias véhiculaient dans les magasines ou bien dans les émissions de télé.

- Ce n'est pas ce que vous souhaitiez ?

- Oh que si !

- Ben alors...

- J'ai rêvé de cette vie depuis ma plus tendre enfance et maintenant que je la vis, je n'aspire qu'a la tranquillité ! Je n'y ai plus droit. Si je veux la paix, il faut que je me cache ! Il y a toujours un paparazzi embusqué quelque part.

Il se stoppa d'un coup, puis un rire amusé le prit. Il me regardait avec des yeux pétillant. Mon cœur fit une embardée. Comment avais-je pu ne pas le trouver attirant en temps qu'homme ? Les photos ne lui rendaient pas justice. Ses yeux, son sourire étaient nettement plus séduisant en vrais. Ma bouche devint sèche, je déglutis avec difficulté. J'avais l'impression d'être devant une boutique de bombons et d'être au régime. Il fallait que je me reprenne, sinon il allait me prendre pour une fan énamourée.

- C'est bien la première fois que je déballe mes angoisses à une personne qui ne m'est pas proche ! Constata-t-il amusé.

- Ce n'est pas grave ! Ma mère me disait toujours que j'étais apaisante ! Soulignai-je

- Disait ? Fit-il interrogatif.

- Oui ! Je l'ai perdu, il y a deux ans, dans un accident de voiture !

- Oh ! Je suis désolé !

Il se tut un instant.

- Alors ! Quel est le but de ton voyage ?

Il était passé au tutoiement sans s'en rendre compte.

- Oh ! Moi aussi, je vais vivre mon rêve ! Je vais finir mes études d'art dans une école de Vancouver !

- Vancouver ? Mais alors, on va au même endroit !

Il paraissait enchanté de savoir qu'on allait tous les deux à Vancouver.

- Oui ! Le tournage d'éclipse a lieu la bas ! Poursuivi-t-il.

- Oui ! Je l'ai lu quelque part ! Mais jamais je n'aurai pensé, être dans le même avion que le grand Robert Pattison ! Lançai-je en riant. Et encore moins, assise à coté de lui !

Il me jeta un regard en biais, cherchant dans mon regard, quel effet ça me faisait.

- Tu n'as pas l'air de t'en faire une gloire ! Constata-t-il perplexe.

- Ben non, pourquoi ? C'est ce que tu attends des gens que tu côtoies ? Qu'ils se pâment devant toi ? Ce n'est pas mon genre ! Tu es mal tombé avec moi ! Répliquai-je avec agressivité en le tutoyant moi aussi.

- Oh ! Rentre tes griffes ! Non justement, ça me change agréablement de toutes ses filles qui défaillent devant moi ! Ajouta-t-il avec soulagement. Au début, c'était grisant, mais quand tu rentres à l'hôtel tranquillement après une journée de tournage et que tu trouves une nana à poil dans ton pieu qui t'attend ! Une fille que tu n'as jamais vue, ni d'Eve, ni d'Adam et qui t'insulte quand tu la fous dehors ! Ça fout les boules, crois-moi !

- Oh là ! Ça va jusque là ? M'exclamai-je ébahi.

- Oh oui ! Je souhaitais la célébrité et la gloire ! Ben je l'ai ! Mais j'ai aussi les tarées qui vont avec ! Et ça c'est beaucoup moins amusant !

Il tourna la tête vers le hublot et se perdit dans quelques pensées dérangeante, au vu du froncement de ses sourcils. Il soupira puis reprit son air amusé en posant son regard sur moi.

- Bon j'arrête de me plaindre !

- Nan ! Je peux comprendre ton point de vue ! D'autant plus que ta célébrité est venue d'un coup ! Il y a de quoi pété un câble !

Il me sourit en acquiesçant.

- Oui ! Mais j'ai toujours à l'esprit que je peux perdre tout ça tout aussi vite ! Et j'ai des parents et des amis qui me remettent les pieds sur terre, quand je dépasse les bornes ! Dit-il en riant. Et je les en remercie pour ça !

Nous discutâmes encore un long moment, de sa carrière, de ses projets futurs. Il était super gentil et super à l'écoute aussi. Il voulut tout savoir de moi, de ma vie « « insignifiante » » Je n'en revenais pas de voir à quel point il était sympa avec moi.

- Tu sais quoi ! Me dit-il tout d'un coup.

- Quoi ?

- J'ai l'impression bizarre de te connaître depuis toujours ! Je me sens tellement à l'aise avec toi ! Est-ce que tu aimerais venir voir le tournage ? Je peux t'y convier, si ça te dit !

- Tu.. tu... Tu veux m'inviter moi sur le tournage d'éclipse ?

- Oui !

- Non ! C'est une blague !

- Pas le moins du monde ! Je serai heureux de te montrer le monde dans lequel j'évolue !

J'étais sans voix, cette journée était vraiment très spéciale. Quelle surprise me réservait–elle encore.

- Ben... Oui ! Bien sur ! Je... Je serai enchanté de voir comment ça se passe ! Voir les décorateurs, la technique, voir les truquages, ça doit être super intéressant, c'est génial !

Il secoua la tête incrédule.

- Donc, si je comprends bien, ce ne sont pas les acteurs qui t'attirent ? Ce sont les décors ?

- Heu... Non.. Oui... ! J'étais gênée, il devait me prendre pour une folle.

Il éclata de rire, un son joyeux qui me fit monter le rouge aux joues et tellement sexy aussi, qu'un frisson me parcouru l'échine.

- T'es vraiment trop toi ! Lança-t-il en prenant mon visage entre ses mains et en déposant un baiser léger sur mes lèvres.

Ma main partie d'un coup et claqua sur sa joue avant que j'en prenne conscience.

- Non mais, pour qui tu te prends toi ! Crachai-je furieuse. Ai-je fais ou dis quelques chose qui te donne le droit de m'embrasser ? Je ne suis pas une de tes groupies, t'as compris ?

Là, s'en était fini de mon rêve, il allait lui aussi m'en foutre une. Ou alors il allait demander pour qu'on me change de place. Tanpis, je n'avais pas envie d'être une de ses poufs qu'il prend et qu'il rejette comme un vieux mouchoir, quant il en a fini avec elle. Je le toisais furieuse, attendant la sentence.


ALORS ? qu'en pensez vous?