Freya se tenait droite fixant l'horizon dont on commençait tout juste à apercevoir le port d'une des plus grandes villes de Norvège, Kattegat. Cette ville était dirigée par le vikings le plus célèbre de leur nation, Ragnar Lotbrock. Freya était trop jeune lorsqu'il avait lancé ses premières expéditions en Angleterre. Il avait réussi l'impossible. Traverser des eaux inconnues de tous pour ensuite aller coloniser ces terres. Aujourd'hui c'était au tour de son fils aîné, Bjorn Côte-de-Fer de partir à l'aventure. Mais cette fois-ci elle serait du voyage. C'était sa dernière chance et elle ne voulait surtout pas la gâcher. Freya venait d'un village de Norvège et la route avait été longue pour venir jusqu'ici. Elle avait dû batailler pour pouvoir entreprendre cette expédition elle avait également exigé de la part de son Jarl qu'elle serait la seule à partir avec Bjorn. C'était son voyage pas le sien. C'est pour cela qu'il y avait très peu d'hommes sur l'unique bateau. Lorsqu'ils furent près des côtes un des hommes sonna du cor pour avertir de son arrivée. Le temps qu'ils accostent plusieurs personnes c'étaient approchées du port, curieux de voir un seul navire arriver. Ils posèrent pieds à terre et aussitôt un homme de grande taille les cheveux rasés de près sauf au milieu du crâne où plusieurs tresses étaient rassemblées ensemble. Il avait des yeux bleus et une barbe lui mangeait une partie du visage. Il s'avança vers elle avec un sourire charmeur.
Bien le bonjour, demoiselle, lui dit-il. Puis-je savoir qui j'accueille dans ma ville ainsi que la raison de cette venue?
Je m'appelle Freya Strøm, je viens ici car j'ai entendu dire qu'un des fils de Ragnar Lotbrock s'apprêtait à partir pour une grande expédition et je veux en être.
L'homme laissa échapper un rire.
Je vous souhaite bien du courage. Mon frère n'a convié que les meilleurs guerriers à participer à cette expédition.
Qui vous dit que je n'en fait pas parti?, dit-elle avec un sourire moqueur sur les lèvres.
Le regard de l'homme changea et il se fit plus intense.
J'ignore si vous en faite partit mais une chose est sûre, je ne vous laisserais pas quitter Kattegat aussi facilement.
Personne ne me garde en cage, pas même un prince. D'ailleurs à qui ai-je à faire?
Je m'appelle Ubbe, fils de Ragnar et je vous souhaite la bienvenue à Kattegat, Freya, lui dit-il en portant sa main à ses lèvres.
Je vous remercie, Ubbe. Pourriez-vous me conduire à votre reine pour que je puisse lui présenter mes respects?
Belle et bien élevée, aurais-je la perle rare devant mes yeux?
Ne vous fiez pas à vos yeux, Ubbe.
Est-ce que c'est une menace?
Non juste un avertissement.
Il lui fit un sourire charmeur et il lui présenta son bras. Ils déambulèrent dans les rues de Kattegat. Freya était émerveillée de voir tous ses marchands s'afférer. Dans son village il y avait beaucoup moins d'agitation.
D'où venez-vous, Freya?
D'un petit village de Norvège qui ne compte pas plus qu'un petit millier d'habitants et pour la majorité ce sont des fermiers.
Des fermiers? Vous m'avez pourtant dit que vous faîtes partie des meilleurs guerriers.
J'ai aussi dit que la majorité était des fermiers.
Ubbe laissa échapper un rire.
Le moins que l'on puisse dire c'est que vous êtes intrigante, Freya. Mais vous êtes également chanceuse puisque Bjorn prend la mer dans deux jours les Jarls ne devraient plus tarder à être prêts. Mais n'ayez pas trop d'espoir, Bjorn tient énormément à cette expédition et je doute qu'il se fasse aussi facilement distraire que moi.
Je vous distrait, prince Ubbe? dit-elle charmeuse.
Vous n'avez pas encore idée.
Ils arrivèrent devant la grande Halle, l'endroit où la famille royale réside. Ubbe entra le premier dans la pièce. Une grande table se dressait au milieu de la pièce. La reine Aslaug se tenait nonchalamment dans son trône une coupe de vin à la main. Freya s'avança, tête haute vers la reine de Kattegat. Elle lâcha la main de Ubbe à sa grande surprise et s'avança seule. Ubbe fut ravi de voir qu'elle arborait un véritable port de reine.
Reine Aslaug, commença-t-elle en s'inclinant devant la reine, je viens à vous pour….
Abrégez, lui dit la reine, j'ai autre chose à faire que d'écouter une énième demoiselle avide de pouvoir qui roucoule au bras d'un de mes fils.
Je vous demande pardon? demanda Freya
Vous m'avez très bien entendu, dit-elle en lui faisant signe de prendre la porte.
Freya sentit la colère monter en elle.
Bien sûr votre altesse je ne voudrais pas interrompre votre tête à tête avec votre coupe. Sachez seulement que si vous souhaitez que l'on continue de vous adresser nos respects ayez au moins la décence de nous regarder dans les yeux car pour l'instant la seule personne à qui je souhaite les présenter c'est à cette coupe en or que vous buvez pour qui j'éprouve plus de respect qu'à la reine Aslaug de Kattegat. Je vous souhaite une bonne journée.
Freya tourna les talons et sortit de la Halle sans se retourner. Elle savait que Bjorn ne serait sans doute pas facile à convaincre mais de là à se faire humilier par la reine devant un des fils de Ragnar Lotbrock, il ne fallait pas abuser.
Ubbe était resté bouche bée. Personne n'osait parler ainsi à sa mère qui d'ailleurs n'avait pas apprécié le ton employé par cette fille.
Ubbe, dit-elle, peu m'importe ce que tu fais avec cette fille je ne veux plus qu'elle pose un pied dans cette demeure.
Je doute fort qu'elle n'obéisse.
Elle obéira où elle sera chassée de Kattegat.
Bien mère.
Ubbe sortit en espérant rattraper la furie qui avait réussi à déstabiliser sa mère. C'était une chose devenue très rare depuis que Harbard l'amant de sa mère était partit. Malheureusement pour lui il ne réussit pas à la retrouver. Il espérait tout de même qu'il la reverrait avant le départ de Bjorn. Il décida de rejoindre ses frères à l'entraînement.
Freya avait retrouvé ses hommes. Ils avaient dressé des tentes pour tout le monde dans la forêt.
Dame Freya, le Jarl nous a laissé que trois jours pour vous accompagner après nous devons reprendre la route.
Vous pouvez partir maintenant, c'est pas moi que ça va déranger.
Nous avons des ordres. Si Bjorn Côte-de-Fer refuse que vous l'accompagnez nous devons vous ramener.
Je sais très bien quels sont les ordres puisque c'est moi qui ait proposé cet accord, dit-elle avec hargne. Bjorn ne part pas avant deux jours, et je compte bien partir avec lui.
Vous savez qu'il préfèrerait que vous rentriez.
S'il veut que je sois à lui il doit me laisser faire ce dernier voyage. Maintenant laissez-moi tranquille. Je vais faire un tour dans la forêt et ramener de quoi manger.
Freya s'arma d'un arc et de flèches. Elle s'éloigna de son campement pour s'enfoncer dans la forêt. Tout était silencieux autour d'elle. C'est ce qu'elle aimait le plus lors de ses parties de chasse, la solitude et le silence. Elle avança et dégota trois petits lapins. Au bout d'une heure de marche elle aperçut une biche. Elle s'agroupit dans les herbes et visa la biche dans l'oeil. Elle s'apprêtait à lâcher sa corde mais des éclats de voix firent se redresser la biche. Freya tenta de tirer sa flèche mais la biche étant alertée par les voix se sauva rapidement. Freya grogna de frustration. Elle tenta de retrouver sa flèche dans les herbes mais au moment où elle se redressa une flèche vint se planter dans l'arbre juste à côté d'elle. Elle retira la flèche de l'arbre et avança furibonde vers la source du tir. Elle se retrouva dans une plaine où quatre garçons s'entraînaient aux armes.
Vous êtes complètement inconscients, dit-elle. Si vous vous entraîner au tir établissez au moins un périmètre de sécurité, ça évitera de confondre une biche avec ma tête! dit-elle en lança la flèche à celui qui était assis.
Freya? demanda un d'eux.
Freya se retourna et reconnut Ubbe.
Je vous ai cherché après votre rencontre avec ma mère.
Je ne souhaitais pas m'éterniser plus que nécessaire, si vous voyez ce que je veux.
Je comprends très bien, et je m'excuse de son comportement.
Ce n'est pas à vous de vous excusez Ubbe, vous n'êtes pas responsable des agissements et paroles de votre mère.
Dis Ubbe, tu nous présentes! s'exclama un des garçons en bousculant Ubbe.
Celui-là était blond avec un petit bouc blond qui commençait à pousser.
Freya je vous présente un de mes jeunes frères, Sigurd
Enchanté, demoiselle, dit-il en lui faisant un baise main.
Pousse-toi, Oeil-De-Serpent, dit un autre en le bousculant pour prendre sa place.
Le nouvel arrivant était un peu plus vieux que Sigurd mais plus jeune que Ubbe. Il avait des yeux bleus qui ne devait laisser aucune femme indifférente, des yeux qui brûlaient d'une fougue et d'un désir sans nom. Il semblait affamé. Freya devait dire qu'il ne la laissait pas indifférente non plus. Ces longs cheveux châtain était tressés soigneusement, il portait une jeune barbe châtain clair bien dessiner surmontée d'une légère moustache qui recouvrait des lèvres que n'importe quelle femme souhaiterait embrasser.
A qui ai-je l'honneur de parler? demanda Freya
A l'homme de ta vie, ou au moins à l'homme de ta nuit, dit-il en la dévorant des yeux.
Un sourire moqueur s'étira sur les lèvres de Freya. Il voulait jouer, il pouvait être deux dans ce cas-là.
Jamais entendu parler, dit-elle, peut-être parce que ce genre de phrase plaît plus à des pimbêches sans cervelle
Un éclat de rire fit se retourner Freya. Elle devina que ce devait être le dernier des fils de Ragnar Lotbrock, Ivar le Désossé. Il n'avait jamais pu marcher et au dire de beaucoup de monde il avait un sale caractère.
Ivar, je suppose, demanda-t-elle
C'est exact, Ivar le Désossé . Je vois que ma réputation de ver rampant à Kattegat a fait le tour de la Norvège.
Pas la réputation de ver rampant, juste celle de jeune homme capricieux avec un sale caractère.
Cette fois-ci ce sont ses frères qui riaient. Ivar c'était immédiatement renfrogné.
Je vous aimais bien, Freya, avant que vous n'ouvriez trop votre charmante petite bouche, dit-il
Oui on me l'a souvent dit, que voulez-vous? Je ne contrôle pas toujours ce que fait ma langue.
Je serais curieux de voir ce qu'elle est capable de faire cette langue, lui dit celui qu'elle avait deviné comme étant Hvitserk.
Elle fait des choses bien trop complexe pour un seul homme et bien plus que tu ne pourrais en supporter, dit-elle
On se tutoie maintenant? demande-t-il avec un sourire charmeur.
C'est toi qui a commencé.
Et c'est loin d'être terminé.
Je crois que tu te surestime légèrement Hvitserk.
Donc tu connais mon nom finalement, dit-il un sourire fier
Evidemment, je sais très bien qui vous êtes! Vous êtes les fils de Ragnar Lotbrock. Mais malheureusement pour toi ce n'est pas toi que je cherche.
Et qui cherches-tu ?
Bjorn Côte-de-Fer. Je veux partir avec lui en expédition.
Ils laissèrent échapper un rire.
Je doute fort que Bjorn, ne s'encombre d'une femme, lui dit Sigurd
Sauf peut-être pour le divertissement, lui dit Ivar
C'est ce que nous verrons lors du banquet de départ.
A propos de cela, lui dit Ubbe, ma mère refuse que vous mettiez les pieds dans la grande Halle.
Pourquoi? demanda Hvitserk déçu
Il faut croire qu'être reine n'empêche pas les remarques de l'atteindre. Mais peu importe j'irai au banquet avec ou sans son autorisation et au moins ça fera de l'animation.
Je serais curieux de voir ça, lui dit Hvitserk
J'ai fait un long voyage pour pouvoir monter dans ce bateau et j'ai dû sacrifier pas mal de chose. Donc peu importe ce qui risque de m'arriver j'irai au banquet. Je ne dois rien à la reine Aslaug La seule chose que je veux c'est rencontrer Bjorn Côte-de-Fer et le convaincre que je suis digne de faire parti de sa flotte. Sur cela Messieurs, j'ai était ravie de vous rencontrer.
Freya tourna finalement les talons. Les quatre garçons était bouche bée. Une chose était sûre elle savait ce qu'elle voulait.
Je la veux! leur dit Hvitserk
Sans blague! lui dit Sigurd en rigolant.
Attends ton tour mon frère! lui dit Ubbe. Je l'ai vu en premier.
Elle n'a pas froid aux yeux en tout cas! salua Ivar.
Je vous l'avez dit, leur dit Ubbe.
A votre avis Bjorn va accepter? demanda Sigurd
J'espère, dit Hvitserk
Pas besoin de se poser la question pourquoi, rigola Ubbe.
J'aurais peut être dû lui dire que je faisais parti du voyage, mais ça aurait été trop facile.
Tu penses sérieusement pouvoir l'avoir? demanda Sigurd
Je ne penses pas. Je l'aurais. J'ai toujours eu toutes les femmes que je voulais et celle-ci ne fera pas exception.
Hvitserk c'est une femme, pas une vache, lui dit Ubbe
Aucune ne s'est plainte jusqu'ici.
Si tu tiens vraiment à l'avoir, il faudrait déjà que mère accepte qu'elle passe la porte de la Halle, lui dit Ivar, avec un sourire moqueur.
Invitons-la à dîner, suggéra Hvitserk
Pardon?
Oui, si on fait en sorte que Mère l'apprécie un minimum elle la laissera entrer. Freya fait son petit numéro de charme à Bjorn. Tout le monde sait qu'il n'est jamais insensible à un joli minois. Il l'embarque avec nous et j'aurais tout le loisir de profiter de ses faveurs.
Je vois que rien ne t'échappe mon frère, lui dit Ubbe.
Alors vous en dîtes quoi? demanda Hvitserk
ça mettra un peu d'animation, lui dit Sigurd
Et pour une fois on entendra quelqu'un d'autre que Sigurd et Ivar se disputer, souligna Ubbe.
Pourquoi pas? dit Ivar. Voir mon cher frère se faire ridiculiser par une blondinette ne pourra que me mettre en joie.
La ferme Ivar.
Je suppose que tu te charge de Freya, dit Ubbe avec un sourire moqueur.
Et vous de mère.
Hvitserk part au pas de course pour rattraper la belle blonde aux yeux bleus et au caractère bien trempé. Il la rattrapa juste avant de quitter la forêt.
Freya attends.
Freya se retourna et leva les yeux au ciel en voyant Hvitserk courir vers elle.
Tu ne peux déjà plus te passer de moi, lui dit-elle un sourire moqueur.
Ne me tente pas sur ce terrain, j'essaie d'être sérieux .
En es-tu capable?
Pas devant ses yeux brûlant d'ardeur mais je vais essayer.
Que veux-tu Hvitserk? dit-elle en croisant les bras sur sa poitrine avec un sourire de défi.
Hvitserk avait la furieuse envie de répondre toi mais il réussi à tenir sa langue assez longtemps.
Mes frères et moi pensons que tu devrais avoir le droit de rentrer dans la Halle sans te faire jeter dehors. Pour cela nous avons pensé que tu pourrais te joindre à nous pour le dîner de ce soir dans le but de rattraper le coup avec notre mère.
Je n'ai rien à me reprocher par rapport à notre entrevue. Je suis venue lui présenter mes respects comme l'exige la coutume et tout ce qu'elle a trouvé à dire c'est que j'étais une énième demoiselle avide de pouvoir qui parade au bras d'un de ses fils. Donc merci mais non merci, je me débrouillerais seule.
Freya va pour se retourner mais Hvitserk lui attrape le bras pour la faire se retourner. Jusqu'ici il avait réussi à garder une distance raisonnable avec elle mais maintenant il était presque collé à elle. Il appréciait grandement de la voir lever la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Elle faisait au moins dix centimètres de moins que lui. Un sourire charmeur apparut sur le visage de Hvitserk. Freya tenta de lui montrer un masque d'indifférence malgré le fait que son coeur est eu quelque soubresaut en le voyant aussi près.
Tu trouverais pas ça dommage que je sois obligé de te mettre à la porte.
Pour ça faudrait-il que tu y arrives, dit-elle avec un sourire moqueur.
Viens, ce soir, dit-il en recouvrant son sérieux et en plongeant son regard intense dans le sien.
Même si j'acceptais, je n'ai absolument pas prévu de tenue pour ce genre de dîner.
Je te dirais bien, viens sans rien, mes frères et moi serions ravis mais je doute que notre mère soit de cette avis.
Hvitserk ! la réprimanda-t-elle
Je te ferais parvenir une robe, si c'est le seul problème. Mais pour ça il faudrait que j'en vois un peu plus… dit-il en essayant d'ouvrir le manteau de fourrure.
Bas les pattes, dit-elle en lui tapant sur les doigts.
Très bien je serais patient.
Tu es bien sûr de toi.
J'obtiens toujours ce que je désire, lui dit-il avec un regard intense.
Tu n'as pas pour habitude d'entendre non.
"Non" et "Impossible" ne font pas parti du vocabulaire d'un fils de Ragnar Lotbrock.
Désolée de te décevoir dans ce cas, car je ne suis pas prête de céder.
Mais ça ne veut pas dire que tu ne cèderas pas.
Comme je compte partir en mer pendant plusieurs mois et une fois revenue je repartirais chez moi, j'ai du mal à croire comment je pourrais me retrouver tenter.
Les Dieux te réserves peut-être des surprises.
Les Dieux m'ont abandonnés il y a longtemps déjà.
Je ne pense pas, la preuve ils t'ont mis sur mon chemin.
Freya laissa un rire s'échapper.
Alors tu acceptes? demanda-t-il en lui faisant un sourire en coin.
Très bien, j'accepte, mais si votre mère me jette encore ce genre de remarque je serais obligé d'y répondre.
Le contraire m'aurait étonné. Je te ferais parvenir une robe. Je compte sur toi Freya.
Tu changeras vite d'avis je pense.
Aucune chance. A ce soir.
C'est ça.
Elle tourna les talons. et repartit vers le campement. Elle ne jeta pas un seul regard vers le prince. Elle n'aimait pas ce côté fougueux et imprévisible qui pourrait aisément la faire dévier de son but. Une chose était sûre, une fois ce repas fait elle ne s'approcherait plus des fils de Ragnar Lotbrock et surtout d'un certain Hvitserk.
