*pose ça là et fuit*
-Pas corrigé-


La pluie martelait le sol, violemment. Les pas se pressent. Les nuages s'amoncelèrent encore, toujours plus noir les uns que les autres. Le tonnerre éclate. Un éclair pourfend le triste ciel. Puis un autre. Les gouttes s'écrasent en amas contre leurs cheveux, ils accélèrent encore. Une bourrasque, elle fouette leur visage comme une griffe pourrait leur rentrait dans la peau.

L'un glisse, l'autre le rattrape. Un éclat de rire, un coup de tonnerre, un sourire, la course reprends contre les éléments, contre le temps. Ils sont trempés mais s'en moquent, ils ne sont plus très loin de leur objectif.

Une voiture passe, les éclaboussent. Ils ne disent rien, ni une insulte, ni un geste. Leur main jointe se serre un peu plus l'une à l'autre. Plus qu'une centaine de mètres.

La tempête s'acharne de plus en plus, crescendo dans ses attaques. Bientôt, le vent fera craquer les branches, cassera les plus faibles et dévoilera les plus fortes par sa danse déchaîné.

La porte claque une fois, puis deux, rapidement. Le hurlement du typhon se glisse jusqu'à leurs oreilles malgré la maison totalement close, vide et sombre.

Ils se regardent enfin, trempés, essoufflés. Le roux est le premier à faire un geste, s'accrochant au pull mouillé, les lèvres trouvèrent rapidement leur jumelle, débutant un long baiser. Peut-être sous le coup de l'euphorie.

Les mains passe sous les vêtements, les corps se collent et les langues se rejoignent. Un ballet sensuel débute, en même temps que les vêtements se défont.

Les bouches s'éloignent, les cœurs cognent, l'oxygène atteint à nouveau leur poumon.

Des doigts s'égarent dans la chevelure brune, délogeant les gouttes d'eaux qui se glissent impunément sur le corps de son amant. Elle retrace les courbes, descendant toujours plus bas pour finir par mourir au sol.

Les yeux gourmands les suivent, avant que la langue ne les retrace.

- Takahiro.

Le prénom résonna étrangement fort dans l'entrée. Les deux paires d'yeux se fixèrent, joueurs, malicieux. Le sourire qui avait disparût entre temps revint à la charge.

Un éclair stoppa les corps pendant une demi-seconde, avant qu'une danse endiablé ne commence, bestial.

Les gestes jusque là doux et lent devinrent brusque, rapide, dur. Les baisers furent des batailles de dominance, les halètements et gémissements des défaites.

.

.

Matsukawa papillona des yeux. Un coup de tonnerre l'aida à les ouvrir complètement. Il s'asseya dans le lit ou ils avaient finalement terminé, son amant avait disparu.

Une main se posa sur son épaule sans préavis, le faisant sursauter.

- Tu veux un café ?

- S'il te plaît.

Un baiser sur sa joue et Makki partit vers la cuisine

Il tourna la tête en direction de la fenêtre, la pluie tombait toujours, mais plus douce, plus calme, comme apaisait.


Si quelqu'un à une idée de ce qu'est ce truc...
Cet O.S a été fait pendant la participation à la semaine de l'O.S lancé dans le forum d'Haikyuu.
Mais je ne sais toujours pas comment définir ce machin. *se pend*