En cette nuit étoilée, la Soul Society était en efferverence. Le Festival de la Lune Blanche était l'occasion d'un embrasement du ciel par une série de feux d'artifices et la permission pour toutes les garnisons de shimigamis de boire jusqu'à perdre toute mesure.

Ichigo partait au matin. Alors il ne voyait pas pourquoi il resterait sobre. Et ce n'est pas dans son monde qu'il pourrait se détendre sans retenu… mais il avait grandement surestimé sa résistance à l'alcool. Alors, d'une manière assez lamentable, il avançait tremblant et au hasard pour trouver un endroit ou reprendre ses esprits. Et comme un somnambule, il trouva miraculeusement une rue déserte et l'entrée d'un entrepôt lui aussi désert. Il s'effondra comme une masse sur un sac de sable. Et tout en sombrant dans le sommeille d'ivrogne, il entendit dans le lointain les bruits de la fête, mais aussi le bruit de la porte de l'entrepôt que l'on refermait… sans doute un coup de vent…

Byakuya marchait dans les rues, indiffèrent à l'agitation environnante. L'odeur de l'alcool le dégoutait, ainsi que les cris des uns et des autres. Il se dirigeait vers sa résidence pour trouver un peu de silence quand il reconnut la silhouette vacillante d'ichigo. Le jeune homme avait visiblement bu au-delà du raisonnable et cherchait un endroit pour cuver son vin.

Byakuya le suivit machinalement. Il n'était pas vraiment inquiet, juste curieux… Il le vit entrer dans un entrepôt vide et s'écrouler lamentablement sur des sacs éparpillés sur le sol. B eut un rictus méprisant. Il trouvait les soulards pathétiques. Il entra pour seulement un instant. Puis referma la porte derrière derrière lui…

Ichigo, dans un geste pour se libérer de la chaleur de l'alcool avait ouvert son large manteau puis la tunique unique qu'il portait au printemps. Il se retrouvait ainsi les bras en croix, nu, à l'exception d'un pagne ridiculement petit. Ses vêtements honteusement répandus sur le sol.

Byakuya observa le spectacle de son regard énigmatique… Puis il fut frappé par une évidence. Il comprit pourquoi le jeune homme était devenu un objet de convoitise de beaucoup d'officiers. Son corps même imbibé et puant l'alcool était parfait. Pas un poil, une musculature fine, une peau que l'on devinait veloutée.. et la certitude que personne n'avait jamais touché cette merveille qui promettait d'être douce.

Et Byakuya devint curieux.. il se demanda si cela n'était pas trompeur. Il fallait toucher pour savoir… Il s'approcha et se mit à genoux sur le côté. Il posa sa large paume sur le ventre du jeune homme et remonta lentement vers poitrine. Ichigo soupira vaguement… Il caressa les tétons ravissants jusqu'à les faire se dresser. Puis il se demanda si ils étaient délicieux au gout. Sa bouche goulue s'abattit sur l'un alors que sa main taquinait l'autre. Et le gout était suave. Il le suça comme un fruit gouteux. Le téton était désormais dure et il le devina douloureux.

Sa curiosité devenait plus vive…

Sa langue remonta jusqu'au cou. Il sentit le corps du jeune homme se cambrer. Ichigo soupirait les yeux fermait. Dans son demi-sommeil, il s'offrait… Byakuya ne pouvait laisser le jeune homme ainsi. Il devenait soulager le feu du jeune homme et le sien…

Alors qu'il mordillait le cou si lisse et le marqua de ses dents, sa main libérée de la caresse du téton descendit vers le cache sexe du jeune homme et sa main vigoureuse s'en empara. Il arracha le tissu de frustration. Il voulait sentir le contact interdit. Le sexe du jeune homme grandissait au fur et a mesure que ses caresses et ses vas et viens devenaient brutaux. Il abandonna le cou et observa la magnifique érection qu'il avait fait grandir. Il ignora la sienne qui commençait à se faire sentir douloureuse. Il avait assez de maitrise pour se consacrer au jeune homme avant de prendre son plaisir.

Il s'abaissa légèrement jusqu'à prendre le sexe tendu dans sa bouche. Comme attendu, le contact lui donna le sentiment que son cerveau explosait. Il suça avec ardeur ce merveilleux cadeau. Il alterna succions langoureuses et brutales et quand le sperme jaillit, il le goutta sans perdre une goutte. Il entendit les râles du jeune homme toujours semi endormi et se tordant de plaisir dans ce rêve parfaitement réelle.

Il se releva tout en essuyant tranquillement sa bouche. Maintenant, ce qui suivrait serait pour lui… tout pour lui. Il entrouvrit sa propre veste et découvrit son torse magnifique. Mais, c'était seulement pour défaire le cordon de son large pantalon et l'abaisser pour libérer sa propre érection puissante et dangereusement prometteuse pour la perte de virginité du jeune homme.

Byakuya écarta les jambes du jeune homme et se positionna entre elles. Il caressa l'intérieur de ses cuisses pour que le jeune homme se détende et puisse rendre la pénétration moins douloureuse. Il placa ses deux mains sous les fesses fermes du jeune homme qu'il souleva d'un mouvement puissant. Il ne put retenir un râle bestial. Il souleva les cuisses, les écarta pour découvrir un anus qu'il devinait étroit. A cette pensée et cette vision, son érection devient monstrueuse. Il rabattit les cuisses du jeune homme sur son ventre … cet anus réclamait visiblement un viol brutal.

D'une main, Byakuya maintint les cuisses ouvertes. De l'autre main, il dirigea son sexe vers cette entrée ouverte pour lui. Et comme attendu, la première sensation fut d'une étroitesse extrême. Byakuya ignora la douleur exquise de son sexe et les cris de plus en plus forts du jeune homme. Ses reins amorcèrent un mouvement de vas et vient de plus en plus puissant et régulier. Son sexe s'avança de plus en plus à l'intérieur du jeune homme. Et b eut la stupeur de gémir au même rythme que ses saccades. Son cerveau était en feu comme au milieu d'une bataille. Ses mouvements devenaient d'une violence animale, bestiale. Il retint autant qu'il put sa jouissance pour finir par exploser dans ce corps devenu son objet de plaisir.

Une fois sorti de lui, il ne chercha pas à s'éloigner. Il s'abattit sur lui de tout son poids. Il immobilisa le jeune homme et pris possession de sa bouche. Il goutta cette bouche offerte aussi profondément qu'il avait pénétré son corps.

Puis il se retira de nouveau. Il se releva et rajusta ses vêtements avec son calme habituel. Il jeta un regard nonchalant sur Ichigo. Une odeur de sexe émanait désormais de lui…. Il savait que le jeune homme entendait.

« Il sera intéressant de reprendre ses discussions à ton retour »

Puis il se retourna et quitta l'entrepôt… toujours aussi calme