Meeting the Doctor n 2 : At the beginning

Disclaimer : Le Docteur et ses compagnons sont la propriété de la BBC, Steven Moffat et Russel T. Davies. Lyria, Léo, Cécile et Oriane sont des créations de l'auteur (en partie). Je ne touche pas d'argent pour mes écrits.

Genres : Adventure, Angst, Family, Friendship

Ships/Pairings : Un tout petit peu de Janto

Résumé : Lorsque le Docteur disparaît mystérieusement, ses compagnons se retrouvent plongés dans une aventure aux origines du Seigneur du Temps pour le sauver.

Prologue : Next stop everywhere

Le Tardis, cette machine un peu folle, prenant des formes infiniment simple tout en étant infiniment compliquée de l'intérieur. Time And Relative Dimmension In Space. Ca ne veut strictement rien dire, mais c'était impressionnant pour les chanceux qui entrait dans la grosse cabine téléphonique bleue, voguant ici et là, du passé au futur, de la Terre aux mondes parrallèles. Autour du long tube en verre, contenant l'étincelle de vie de cette incroyable machine, cinq personnes étaient assises, sur les sièges entourant la matrice de contrôle. L'un des leurs, plus grand et beaucoup plus vieux que tous réunis, ses cheveux bruns dans un méli-mélo complexe s'activait dans les raccordages de l'extrapolateur ultra-dimmentionnel. Les fils de différentes couleurs pendaient de partout, pendant dans son dos, se prolongeant autour de ses jambes.

Il s'appelait le Docteur, un extraterrestre de la race des Seigneurs du Temps, débarqué tout droit d'une grosse planète rouge appelée Gallifrey, « détruite » à la fin d'une longue et interminable guerre. La Guerre du Temps. La dernière Grande Guerre du Temps. Elle opposait deux grandes civilisations, engagées dans un combat à mort. Dans une de ces anciennes vies, oubliée, le Docteur a caché sa planète natale dans un univers de poche et les barrières de la réalité se sont refermées sur elle. Personne n'a gagné.

Je viens aussi de cette planète à deux soleils, avec ses immenses champs d'herbes rouges, au pied du Mont Perdition et des montagnes de la Tentation Sauvage. Je m'appelle Oriane, et, il y a quelques semaines de cela, avec mes amis, Léo et Lyria, nous sommes devenus les compagnons du Docteur, rejoignant Clara Oswald à l'assaut de l'univers. Aussi beau et intelligent soit-il, le Docteur avait décidemment beaucoup de mal à nous comprendre aujourd'hui.

Docteur : Vous voulez voir qui, encore ?

Moi : Matt Smith, pour la dixième fois au moins…

Docteur : Mais pourquoi ?!

Lyria : Parce qu'il s'en va à Noël et qu'on veut un autographe avant qu'il disparaisse.

Docteur : On devait pas aller aux Doctor Who Proms ?!

Clara : Il y est aux Proms, c'est pour ça qu'on veut y aller. Vous êtes vraiment lent aujourd'hui.

Docteur : Je ne vous comprend pas.

Moi : Et vous êtes censé être l'être le plus intelligent de l'univers…

Léo : Allez Docteur ! On va être en retard !

Docteur : Mais à quoi ça vous sert d'avoir une version humaine de moi-même ?

Lyria : A fantasmer pendant que vous dormez.

Le Docteur se leva, entraînant son tas de fils avec lui. Il actionna quelques manettes et le sol se mit à vibrer. La machine se mit à bouger, dans un bruit de machine à laver rouillée.

Docteur : Et elle habite où votre amie ?

Léo : Sur Terre.

Docteur : Oui, merci, je le savais déjà ça. Mais où sur Terre ?

Moi : Euh… Pas loin du lycée, vous avez qu'à la kidnapper un matin.

Léo : On ne kidnappe pas les gens, espèce de psychopathe.

Moi : Si on peut, le Docteur le fait bien !

Docteur : Ne me mêle pas à ça. Allons-y !

Le Seigneur du Temps se mit à tourner autour de la console, donnant des coups de pieds aux manettes trop lointaine tout en pressant divers boutons lui passant sous la main. La boîte bleue fut secouée quelques minutes avant de se stopper brutalement, nous envoyant pour un aller simple vers le sol. Le Docteur se précipita vers la porte, se prit les pieds dans les fils et s'étala de tout son long, se cognant violemment la tête contre les barrières en fer encadrant l'ouverture.

Clara : Docteur ?

Moi : Il s'est assomé tout seul cet idiot. J'avais bien dit que ça arriverait un jour.

Léo : Tant mieux, on est en vacances.

Tous : Léo !

Docteur : Grumph.

Le Seigneur du Temps se releva doucement, se frottant frénétiquement les tempes. Il allait avoir une sacré bosse à la vue de la teinte violacée que prenait son front. La porte s'ouvrit timidement sur une jeune femme brune, un peu plus grande que Lyria, impressionnée par l'intérieur. Elle était figée, laissant la porte se reclaquer derrière elle, la bouche dans un « O » caractéristique.

Moi : Clara, Docteur, je vous présente Cécile.

Clara : Coucou.

Cécile : C'est… C'est…

Lyria : Plus grand à l'intérieur, yep.

Cécile : Qu'est ce que vous faites ici ?

Moi : On va aux Proms, et toi aussi.

Cécile baissa les yeux en direction du Docteur, à moitié accroupi à ses pieds, tentant désesperement de décoincer les fils de la barre de fer. Elle haussa un sourcil.

Cécile : Il va bien ?

Lyria : Oh, il va s'en remettre.

Docteur : Merci de votre compassion, vous êtes toutes très gentilles aujourd'hui…

Léo : … Je suis pas une fille.

Docteur : Désolé.

Je me mis à titiller les manettes, impatiente. Le Tardis vrombit et démarra brutalement, réexpédiant le Docteur au tapis. Je tentai de stabiliser la machine mais je n'avais pas encore retrouvé tous mes repères, me contentant de la formation express du Docteur, qu'il m'avait balancé à la figure entre deux voyages. Etrangement, certaines manettes ne correspondait pas du tout à sa description. Quelle idée de demander à un Renégat qui n'a pas son permis de m'aider à conduire. Je grognai quand un jet d'étincelles me frôla le bras, me brûlant légèrement. Le Docteur tentait de se relever, s'accrochant aux barrières pour tenter de me rejoindre. La situation n'allait pas en s'arrangeant, nous nous retrouvâmes soudain la tête au plafond, pendus à ce que nous pouvions par les bras. Et, pour finir ce magnifique tableau, les lumières s'éteignirent, plongeant la salle de contrôle dans les ténèbres.

Moi : C'est pas de ma faute, j'ai rien touché !

Docteur : Je ne veux pas être alarmiste mais on va s'écraser !

Moi : J'avais remarqué ! C'est un peu dur de conduire à l'envers. Sexy ne répond plus et nous attire vers la Terre, et, visiblement, elle veut pas aller ailleurs ! Accrochez-vous !

La salle se mit à tanguer, puis à tourner, de plus en plus vite tandis que des hurlements résonnaient en écho. Nous comprenions maintenant aisément ce qu'il se passait dans une machine à laver. Des étincelles volaient de partout, des choses explosaient, la console semblait se désintégrer sous mes mains, des manettes tombant vers le sol. Ou le plafond, aucune idée. Le vaisseau atterit dans un grand fracas, au beau milieu de Cardiff, créant l'un des plus grands cratères que la ville n'ait jamais connu.

C'est ainsi que nous rencontrâmes le Capitaine Jack, Torchwood, mais surtout que nous avons fait face à une des plus grandes menaces de l'univers.