Titre : La Paix
Auteur : Le Changenom
Disclamer : Je remercie les acteurs de Supernatural de prêter leur corps à mes fantasme, même s'ils ne savent pas vraiment à quoi ils s'exposent. Merci aussi aux scénaristes de la séries pour avoir créé les personnages ici utilisé. Ils ne m'appartiennent pas, mais le reste de l'intrigue est à moi.
Type : UA
RATING : M
Pairing : Destiel, principalement.
Hum, bonjour à tous. Ceci n'est pas vraiment ma première fic, ni même ma première fic sur Supernatural. Mais c'est la première que je publie, j'espère qu'elle vous plaira.
Bonne lecture à vous !
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Chapitre 1 : Le premier reste.
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Il ne faisait pas chaud, le soleil se levait à peine, perçant à travers les rideaux…
Quand Castiel se réveilla ce matin là à côté de l'homme qui lui avait fait perdre sa sobriété, son calme, sa soirée, et finalement sa virginité, il ne se doutait pas qu'il en tomberait amoureux.
Et pourtant, c'était bien ce qu'il était en train de faire, à le contempler dormir, illuminé par les rayons dorés, abandonné dans le sommeil. Cet homme était beau, c'était déjà cela.
Castiel n'était pas spécialement romantique pourtant.
Il était doux, joueur, incroyablement enquiquineur aussi. Quelqu'un de bien. Quelqu'un auprès de qui il pourrait peut-être oublier les horreurs de la guerre, et avoir la paix pour laquelle il avait tant combattu là bas.
Mais il semblait aussi être un homme qui n'a pas de domicile fixe, ses vêtements étaient usés, et il draguait comme on respire. Sans même y penser. Qui faisait l'amour comme un Dieu, mais là aussi, par habitude. La personne avec qu'il le faisait n'importait pas vraiment.
Castiel analysait tout cela avec pragmatisme, mais il savait que cet homme resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Il était celui à qui il s'était ouvert de ses douleurs avant de finalement lui céder son corps, jusque là vierge. Le sacrifice était important pour lui, mais il n'avait sûrement pas la même valeur pour… Il ne savait même pas son nom.
Une main glissa doucement le long de sa joue, il sortit de ses pensées.
-Salut petit ange… Bien dormis ?
Il se laissa tirer et rallonger dans les draps alors que son amant se hissait jusqu'à sa bouche.
Il ferma les yeux le temps du baiser.
-Je… Je peux te demander quelque chose ?
Le visage de l'homme blond se fit plus malicieux.
-Tu as droit à trois souhaits, petit ange, et c'est bien parce que c'est toi !
-… Vraiment, demanda Castiel sans y croire ?
L'autre craqua devant le regard remplit d'attentes du brun.
-Oui. Promis. Mais réfléchit bien, tu n'en a que trois.
-Reste avec moi.
Ils restèrent immobiles tous les deux, quelques minutes, Castiel choqué d'avoir osé le dire, et l'autre tout simplement ébahi qu'on lui demande ça.
-Euh…
-Tu ne peux pas exhausser un vœu comme ça, n'est-ce pas, demanda-t-il en détournant la tête.
-Si !
Il se retourna vers l'homme aux yeux verts, se retenant d'espérer.
-… Vraiment ?
-… Oui. Une promesse est une promesse. Tu souhaiteras le contraire bientôt, mais…
-Non. Je ne souhaiterais jamais que tu t'éloignes.
Son amant éclata de rire, renversant gracieusement sa tête en arrière.
-Parions. Cinq dollars que tu voudras que je me tire avant la fin de la semaine.
-Tenu.
-Bien ! Par contre, mettons les choses au clair tout de suite, je dois voyager beaucoup, à cause de mon travail, et il est hors de question que je t'embarque avec moi à chaque fois, okay ?
Castiel hocha sagement la tête.
-Je resterais ici à t'attendre.
-Ouai.
-… Tu reviendra, n'est ce pas ?
-J'ai promis.
Il retomba dans les oreillers et fut prit d'un fou rire.
-Qu'y a-t-il ?
-J'aurais jamais cru me lier d'une manière aussi originale ! Un vœu, soyons sérieux…
-Il m'en reste deux, rappela Castiel.
-Et je ne disparaîtrai pas avant de les avoir tous exhaussés !
-Pourquoi fais tu cela ?
-Parce que tu m'attendris, et que ça m'amuse ! Un soldat qui me demande de rester avec lui…
-Ex-soldat, corrigea Castiel.
-Mon père était soldat, lui sourit l'homme. Marine, pour être plus exact. Et on le reste toute sa vie, crois moi.
-Oh.
Il fixa son attention sur la peau bronzée de son génie. Il y avait des cicatrices, ça et là, mais lui aussi en avait. Il y avait ce tatouage au dessus de son cœur, un pentacle. Mais lui avait deux ailes d'encre sur les épaules.
-Si je te demande ton, nom, tu prendras ça pour un vœu ?
-Non, sourit l'homme, garde les vœux pour les choses vraiment importantes. Genre dévaliser une banque ou t'emmener sur une île déserte !
Il le taquinait sans répondre.
- Comment t'appelles-tu ?
-Dean. Dean Winchester. Et toi ?
-Castiel Novak.
Dean éclata de rire.
-Qu'y a-t-il, demanda le brun, légèrement perplexe ?
-Mon petit ange, sourit son amant en l'attirant dans ses bras. C'est à cause de ça qu'on t'as tatoué des ailes et pas le symbole de ta compagnie ?
-Oui.
Le tatoueur, un homme assez étrange, avait dit qu'un ange ne devrait jamais appartenir à l'armée. Il avait refusé de lui faire le tatouage classique, mais il lui avait fait ça.
-Ah ! Il faut que je te présente l'amour de ma vie, si on reste ensemble un moment.
Castiel se figea.
-Tu as quelqu'un ?
-Tu as une voiture, lui demanda Dean en retour ?
-Oui, une vieille citadine…
-Vieille comment ?
-Dix ans, avança le brun, peu sur ?
-J'imagine qu'elle n'a pas beaucoup servit pendant le temps ou tu était en Afghanistan, hein ?
-En effet…
-Hum. Tu n'as pas faim ?
-… Si, un peu.
Dean Winchester s'étira avec un gémissement lascif, attrapa son t-shirt qui reposait sur le tapis depuis la veille, et se leva.
-Je peux me servir de ta cuisine ?
-Bien sûr.
-C'est vrai que je vais vivre ici, maintenant, réfléchit l'autre. Je monterais quelques affaires tout à l'heure.
Castiel pencha la tête sur le côté, fasciné et indécis. Tout cela se faisait si vite, si fluidement… Alors qu'il venait tout juste d'annexer un être humain, il semblait que rien ne s'y oppose, qu'il soit totalement à sa disposition, sans famille, sans femme, ni enfant, ni maison, sans même un crédit en banque !
Ce pouvait-il que la vie de cet homme soit aussi vide que la sienne ?
Enfin, non, il ne pouvait pas dire que sa vie était un désert. Il avait une maison, une famille, une télé, et il avait postulé pour un emploi de comptable dans une société de la ville.
Il remarqua que Dean avait enfilé un pantalon et le regardait, amusé, appuyé dans l'encadrure de la porte, bras croisés.
-Qu'est ce qu'il y a ?
-Tu ressemble à un gamin le jour de noël, sourit plus largement l'homme.
-J'ai trente –et –un ans… Et nous sommes en juin…
Dean haussa les épaules et retourna dans la cuisine, adjacente à la chambre dans l'appartement. Une douce odeur de Bacon se répandit dans les lieux, et décida Castiel à se lever et à rejoindre son génie d'Aladin. Qui n'était ni bleu ni extravaguant, mais juste… Parfait.
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Il fallut deux jours à Castiel pour oser toucher Dean une nouvelle fois autrement que par accident. Celui-ci lui avait présenté la maîtresse de son cœur, une magnifique voiture noire de collection à la ligne élégante et avec laquelle sa pauvre bicoque ne pouvait pas rivaliser. Il avait monté un sac, qui ressemblait à un des ceux qu'ils avaient à l'armée. « Plus pratique quand on voyage beaucoup », lui avait souri Dean.
Il y avait deux brosses à dents dans la salle de bain, une serviette neuve s'était rajoutée à côté de la sienne, avec un double des clefs sur le meuble près de la porte d'entrée. On n'avait jamais reproché à Castiel d'être inefficace, et ç'aurait d'ailleurs été parfaitement injustifié. Mais Dean pensait à tout. Castiel refusa qu'ils partagent le loyer, il était propriétaire.
Dean cuisinait simplement, mais c'était divinement bon.
Il ne revenait toujours pas qu'un homme pareil ait accepté de vivre chez lui comme ça. Mais depuis que quelqu'un partageait son lit, il ne faisait plus de cauchemars, les remords reculaient, et le ciel était plus bleu.
Ce matin-là, Castiel avait eu sa sœur, Annael au téléphone. Elle se proposait de venir le voir, elle était de passage dans la ville avec Gabriel.
« Ouh, tu me présente déjà à ta famille, avait dit Dean en levant un sourcil ?
-Cela te dérange peut-être…
-… Non, Cas, ne prends pas cet air là… J'ai rien contre rencontrer ta famille, ça me fait même plaisir, du moment qu'ils ne cherchent pas à me bizuter ou à me noyer sous la guimauve… Non, Cas, c'est une image qui ne doit pas traverser ton esprit.
Le cadavre de Dean dans une piscine de Marshmalow… Castiel se sentait frustré. Frustré que Dean utilise des expressions aussi incohérentes à chacune de leurs conversations… Qu'elle était la dernière, déjà ? Ah oui. Le jus de chaussettes. Mais personne ne vendait du jus de chaussette ! Et personne ne pouvait se noyer dans du solide ! On ne pouvait même pas se blesser avec de la guimauve !
Dean riait franchement, à côté de lui, sur le lit, il lui sauta dessus pour se venger, le renversa, se retrouva piégé dans les bras musclés. Il n'eu pas de mal à se libérer. Ses muscles, quoique peu dessinés étaient réels et puissants. Son instinct de soldat reprit le dessus, mais sans être tinté de peur ou de peine. D'autorité, il maintint les poignets de Dean au-dessus de sa tête et lui ordonna d'être sage, un peu essoufflé.
-« Sage », frémit Dean avec un dégoût feint…Tu es sur que c'est ce que tu veux, Cas ?
-Ce n'est pas un vœu, je peux parfaitement t'y obliger…
-J'aimerais bien voir ça, mon petit ange…
Ni une ni deux, Castiel retira sa cravate et attacha les mains de Dean à la tête de lit.
-Tu doutes toujours de moi ?
-Héé ! … C'est injuste.
- Je ne te libérerais pas avant d'avoir entendu des excuses.
-Je ne sais pas ce que va dire ta famille en voyant un homme ligoté à ton lit ce soir…
Castiel tenta quelques secondes de se représenter la situation. Gabriel et Anna n'y verraient probablement rien d'étrange s'il leur expliquait. Mais cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus.
-Sinon, je vois bien un moyen de me faire pardonner, suggéra Dean, sensuellement. Si tu me détaches…
-Non. Je ne céderais pas au démon tentateur que tu es. Tu ne m'auras pas comme ça.
Il se leva et quitta la pièce. Et prit par les préparatifs, il oublia complètement Dean jusqu'à quatre heures de l'après-midi. Il ne s'en rappelant qu'en le voyant, étendu sur le ventre, bras croisé, la joue sur l'épaule droite, profondément endormit, et toujours attaché. Sans le réveiller, Castiel délia sa cravate et le libéra. Il avait les poignets légèrement rouges…
Il se rappela de la dernière personne qu'il avait attachée. Un Afghan ennemi, attrapé pour servir de monnaies d'échange contre un de leur camarade. L'ami qu'ils cherchaient à récupérer s'était fait exécuter devant leurs yeux, sans même que la peur des représailles n'effleure l'esprit des autres Afghans.
Rien n'est plus terrifiant qu'un homme déterminé a vous tuer et qui n'a pas peur de mourir pour sa cause.
Il se lova contre Dean pour chasser l'image du crâne explosé de son compagnon d'arme de sa tête. Les bras de Dean étaient chauds, confortables, rassurants presque. Normaux. Américains, purs et durs… Il n'était plus là-bas. Il n'entendait plus les bombes, ni les balles, il ne craignait plus pour sa vie. Il avait même quelqu'un, maintenant… Une caresse sur ses cheveux, un murmure doux à son oreille…
-Qu'est-ce qu'il y a, petit ange, tu repenses à la guerre ?
-Oui… Tu as fait le service militaire, Dean ?
-Non. Mon père est parti au Vietnam un an, il n'a pas voulu nous faire vivre ça, à moi et à mon petit frère. Et puis on n'aurait pas eu le temps de toute façon.
-Je ne savais pas que tu avais un petit frère.
-Il s'appelle Sam, sourit Dean. Il a repris ses études à Stanford mais il aide mon père de temps en temps. Il veut faire avocat.
La fierté perçait dans la voix de Dean.
-Que fais votre père ?
-Mécanicien, moi aussi d'ailleurs. Je vais essayer de trouver du travail pas trop loin demain.
-Avec une voiture comme la tienne, je suis sur que tu trouveras, avança Castiel.
-Possible, rit Dean. Non, je crois que je connais quelqu'un dans la région qui pourra m'aider.
-Quel age as-tu ?
-Trente et un, comme toi.
Castiel pencha la tête sur le drap.
-Tu es né quel mois ?
-Le 24 janvier et… je n'ai jamais su l'heure exacte, si tu veux tout savoir. Et toi mon ange ?
-Le six janvier, le jour des rois. Je ne sais pas exactement l'heure exacte non plus.
- Embrasse-moi.
-Que… Hein ?
- Embrasse-moi, Cass. Tu as fais bien pire que ça et ça ne t'as pas tué, non ?
Castiel se tendis.
-A quoi fais-tu allusion, demanda t-il, presque durement ?
-Tu tiens vraiment à ce que j'énumère tout ce que tu m'as fait il y a trois jours ? C'était quand même un peu plus poussé… Non ?
Il détourna la tête. Le regard de Dean lui brûlait les joues, et il avait honte d'avoir pensé qu'il puisse faire référence aux personnes qu'il avait tuées là-bas.
-Cas, Cass, regarde-moi… Voilà. Maintenant, embrasse-moi, s'il te plait.
Castiel mit quelques secondes à se décider à se pencher lentement, vers la bouche pleine et rouge de Dean, appel à elle seule à la luxure. Maladroitement, il effleura les lèvres chaudes et sèches des siennes.
Les mains de Dean glissèrent sur sa taille et il se retrouva allongé sur lui. Il retrouva plus d'assurance et s'y prit un peu mieux pour le baiser suivant.
Sous lui, le blond fermait les yeux pour en profiter un peu plus, et le chercha quand il se recula, avant de les rouvrir. Castiel le regardait, sourcils froncés, se demandant s'il pouvait lui demander pourquoi il avait choisi de l'exhausser et de vivre avec lui.
-Combien de temps avons-nous avant que ta famille n'arrive ?
-Une heure et demie, dit Castiel après un coup d'œil à sa montre.
Dean le renversa sur le lit et sortit sa chemise de son pantalon dans un même mouvement.
-D… Dean ? Qu'est-ce que… ?
-J'ai envie de toi. Et toi ?
Castiel rougit violemment et ouvrit deux fois la bouche sans pouvoir rien articuler.
-Je… Je ne sais pas, finit-il par chuchoter.
-Alors laisse-moi te donner envie, petit ange…
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Les mains chaudes, brulantes de Dean enflammaient sa peau et ses sens, le rendant sensible à la moindre caresse alors qu'il n'était même pas chatouilleux.
Chaque contact lui faisait oublier de respirer et bouillir son sang dans ses veines. Il sentait l'envie monter sans que Dean n'aie encore touché son entrejambe.
Son amant lui embrassa le cou, descendant doucement le long de ses clavicules sur sa poitrine.
« Si tu veux gémir, ne te gêne pas… »
Castiel avait eu des camarades homosexuels à l'armée, il avait même parfois assisté involontairement à leurs ébats, étant très mal placé dans la tante commune, mais cela se faisait dans le silence, là-bas. Et comme un enfant, Castiel répétait les attitudes qu'il avait vues.
Dean n'était pas quelqu'un de bruyant non plus. Passionné, et d'une sensualité à toute épreuve, mais lui aussi devait penser que les mots n'avait pas leur place dans les unions humaines. De toute façon, que dire ? « Oh oui » ? « Continue, vas-y plus fort » ?
Mais Dean lisait en lui comme dans un livre ouvert, anticipant ses moindres désirs, lui faisait découvrir des fantaisies qu'il n'aurait jamais imaginé, comme s'il connaissait son corps mieux que lui-même… Il n'avait rien à demander, il était comblé dès l'apparition du besoin.
Il avait eu besoin de sa présence à ses côtés, il s'était offert à lui sur un plateau d'argent, il avait eu besoin de réconfort, alors Dean lui faisait tout oublier. Etait-ce un cadeau de Dieu pour lui ?
Il ne l'avait pas mérité… Mais il en avait besoin, tellement besoin…
Il hoqueta de surprise et de plaisir quand Dean lécha son téton droit, et s'arqua légèrement par à-coup à chaque nouveau coup de langue, comme s'il se prenait de petites décharges électriques… Il serra les dents en sentant les lèvres de son amant se serrer autour de la petite boule de chair.
Son pantalon glissa de ses hanches et il releva les fesses pour que Dean puisse l'enlever complètement. La cuisse nue du blond appuya un peu contre son caleçon à la fin de cette opération et l'attention de Castiel se focalisa sur une nouvelle partie de lui. Il avait chaud, il était à l'étroit dans le vêtement… Toutes les attentions de Dean n'avaient eu pour seul but que ce résultat, et maintenant qu'il l'avait atteint, il pouvait sentir sa satisfaction.
Il soupira de bien être quand les mains de Dean commencèrent à le masturber alors que ses lèvres se promenaient sur sa gorge. Le plaisir l'envahissait lentement à chaque mouvement, le tenant en haleine, s'insinuant en lui comme un serpent soyeux, mordillant ses reins, diffusant son poison dans chacun de ses muscles.
Dean était plus qu'un amant doué, il en était sur. Il avait beau n'avoir aucun point de comparaison, Dean devait forcément être l'homme le plus apte à satisfaire qui que ce soit sexuellement parlant. Un amant parfait. Conciliant, intelligent, sensuel…
Il s'accrochait aux draps, soupirant et alanguit comme il ne l'avait plus été depuis des lustres. D'autres baisers, d'autres caresses, et l'implosion, toujours plus proche. Il se cambra une dernière fois et jouit dans les mains de Dean, sa bouche sur la sienne. Puis, essoufflé, il retomba dans le matelas. La tête lui tournait, le plaisir persistait encore, quelques secondes, et Dean l'embrassait avec douceur. Est-ce qu'il était retourné au ciel ?
Il était mort sur le champ de bataille et il était au ciel, c'était la seule explication possible. Il n'était pas vraiment là, ce n'était pas la réalité.
-A quoi tu penses ?
-Tout ça… ça ne peut pas être réel, n'est ce pas… C'est forcément un rêve.
Sans prévenir, Dean le mordit. Sans pitié, sans chercher à le ménager. Il le mordit dans le biceps jusqu'au sang. Et Castiel eut mal. Il poussa Dean, l'arrachant à sa chaire meurtrie, l'éjectant même du lit. Il le regretta instantanément, mais son amant sembla s'être bien réceptionné.
-C'est réel, Cas. Complètement réel. Crois moi. Et maintenant vient, je vais te désinfecter. Et tu vas regretter que ce le soit.
Le sourire légèrement sadique qui étirait les coins de la bouche de Dean captiva Castiel tout entier. Il se pencha dessus et soupira d'aise au baiser.
-Je ne peux pas te croire, peu importe à quel point tu me feras mal. C'est bien trop bien pour moi…
-Tant que tu passes du bon temps avec moi et que ça te rend un peu heureux, crois ce que tu veux, Cass…
Et il le traîna dans la salle de bain pour le laver, le soigner et faire encore durer le plaisir.
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Tbc...
Voilà. J'espère que ça vous aura plus, je pense publier la suite bientôt si vous le voulez. Me gratifieriez vous d'un avis ? C'est très simple, ça s'écrit dans le petit cadre en bas.
A bientôt : )
