Bonjour, je me doute que la plupart m'auront oublié, mais j'ai déjà écrit quelques histoires Naruto (que je vais effacer, je n'ai ni l'envie, ni le courage de les continuer), bref, ce n'est pas l'important pour le moment ici, je vous présente donc ma toute première fanfiction, Harry Potter: The Rise Of The Golden King.

Disclaimer: Je ne possède ni l'univers, ni les personnages d'Harry Potter, cette histoire pourrait aussi contenir quelques référence à d'autre livres et oeuvre, que je ne possèdes pas non plus.


Chapitre Un:

La Boucle des Mondes est un fait connu presque exclusivement du peuple des Fées, il s'agit d'un système, qui, en théorie, est tout ce qu'il y a de plus simple: Il n'y pas de réincarnation, ni même de Mort, quand un personne "meurt", elle entre en sommeil et est purgée de sa vie, ses souvenirs et ses expériences, n'en laissant que d'infimes traces. Les personnes, une fois purgées passent en "attente", de la "Fin du Monde", "l'Apocalypse", "Ragnarök" ou n'importe quel autre nom lui est choisi, après ce retour de toutes choses au néant, un nouveau Monde est créé et les personnes "en sommeil" reviennent simplement, à chacune des Boucles, des changements légers ont lieu, causés par les infimes traces laissées par leur vie précédente, aucun humain ne devrait garder de souvenirs clairs des Boucles antérieures…sauf une famille.

Les membres de cette famille gardaient toujours leurs souvenirs ainsi que ceux de tous les membres de leur famille dans la Boucle précédente, étrangement, ils avaient aussi des souvenirs d'événements ayant eut lieux à des endroits où ils n'étaient pas, cette famille était celle des Ollivander. Lors de la toute première Boucle, ils avaient été une famille simple et sans prétention, possédant des membres intelligents, avec de bonnes capacités magique et des durées de vie ridiculement énormes, mais ni plus ni moins. A la seconde Boucle, le premier Ollivander avait cru qu'il devenait fou, mais à la naissance de ses deux fils, découvrant qu'eux aussi ce souvenaient du Monde précédent, ils ont décidés de placer ça comme une magie familiale. Dans cette Boucle, ils avaient décidés d'aider les autres grâce à cette capacité, mais il était très rapidement venu à l'évidence qu'une famille avec des connaissances de l'avenir amenait plus de chaos qu'autre chose, finissant par apporter la disparition prématurée de la famille.

Apprenant de leur erreur, à la Boucle suivante, les Ollivander décidèrent de passer dans un état de neutralité, ne prenant partie ni pour le bien, ni pour le mal, restant de simple observateur, pourtant, finalement, les Ollivander ne pouvaient se résoudre à cela, même s'ils ne venaient pas en aide, ils voulaient pouvoir faire quelque chose, alors au cours de la troisième Boucle, le choix vint comme une évidence à un des membre de la famille: ils allaient devenir des fabricants de baguettes, là, ils ne prendraient pas partie, mais d'une certaine manière, ils participeraient tout de même à l'évolution du monde à leur propre façon. Au début, le plan, bien qu'efficace n'était pas le meilleur qu'il l'aurait pu, pas à cause de l'idée, mais à cause de la difficulté du métier lui-même et des compétences requises à l'effectuer.

L'artisanat des baguettes était un art si ardu, que, de la troisième Boucle jusqu'à la huitième, toutes les baguettes du Monde furent de qualité passables -pas qu'ils aient mieux pour comparés à l'époque-, mais au cours de la neuvième Boucle, après l'équivalent de millénaires et de millénaires d'entraînement, d'apprentissage, d'essais et d'échecs, les Ollivander formèrent des baguettes magnifiques, ils passèrent une partie de leurs secrets aux autres fabricants pour que tous aient au moins une baguette valable.

Au bout d'un temps, au fil des Boucles, les Ollivander en étaient venus à voir le Monde comme un feuilleton de moins en moins passionnant, mais à travers toute ces "histoires", une Boucle fut particulièrement intéressante, la soixante-troisième pour être précis.


Garrick Ollivander n'était actuellement pas un Ollivander particulièrement heureux, sa Boucle précédente était loin d'avoir été la meilleure possible, dans cette dernière Voldemort avait été à la fois plus intelligent et plus stupide que tous ses prédécesseurs: il avait été plus intelligent, parce qu'il fut le premier à l'enlever pour profiter du talent en fabrication des Ollivander, mais il était aussi le plus stupide parce que la raison première pour laquelle il l'avait enlevé, était une dont aucun autre n'avait eut besoin de lui, quand ils avaient vu que leur baguette n'était pas adaptée pour combattre celle de leur ennemi -qui n'était pas toujours Harry Potter-, ils en avaient tout simplement changés, mais non! Il fallait que ce Tom Jedusor ait perdu des neurones à un certain moment et à cause de ça, Garrick avait été torturé et la raison de son mécontentement était que la cause partielle de sa malchance antérieure allait venir dans peu de temps.

Le fabricant de baguette poussa un léger soupir, il savait bien que le jeune garçon Potter n'avait en aucun cas souhaité son malheur et s'il était honnête avec lui-même, Garrick aurait avoué que son état grincheux était surtout dû à l'ennui qu'il avait ressenti à la Boucle précédente. Le Harry Potter précédent était littéralement le pire de tous ceux qui n'étaient jamais entrés dans sa boutique. Il avait vu des Potter qui représentaient la perfection même des Serpentard, il en avait rencontré des si intelligents qu'ils avaient apportés l'adoration des Serdaigle à eux, il y en avait aussi eu des tellement travailleurs qu'ils avaient accomplis mille et une choses par le simple travail acharné, il en avait rencontré des si courageux que l'Epouvantard de leur troisième année n'était même pas sorti de l'armoire et il y en avait même eu deux qui avaient atteint un tel point que le jour du placement, le Choixpeau avait annoncé la création d'une cinquième maison représentant le summum des qualités de chacune des originales! Mais le précédent Harry Potter, s'il n'enrobait pas les choses dans du sucre, était plutôt fade, aucune ruse ou réel ambition, loin d'être la personne la plus sage ou spirituelle autour, cherchant à se dérober au travail quand il le pouvait et sincèrement plus tête-brulée que réellement courageux.

Même lors de la onzième Boucle ça avait été mieux, cet Harry Potter n'avait pas été très intelligent ou studieux, mais en échange il avait eut la force, le pouvoir et l'astuce, son noyaux magique était ridiculement gonflé, en réalité, la manière dont celui-ci en avait fini avec Voldemort et ses Mangemorts était une des préférées de Garrick. Cet version du jeune Harry avait condensé son astuce en un mouvement unique, il avait laissé couler l'information qu'il avait finalement pris peur et s'était enfui vers une île déserte dans les mers du Sud, la fierté de Voldemort lui refusant obstinément de laisser son Némésis en vie, il avait regroupé ses Mangemorts, ayant depuis un long moment compris qu'il devait remplacer la qualité, par la quantité pour vaincre "l'idiot suralimenté" comme ce "Garçon-trait-d'union-insérez-un-surnom" était surnommé, dire qu'ils avaient reçus une mauvaise surprise à leur arrivée serait un euphémisme. Après leur transplanage, les Mangemorts avaient découverts que l'île était placée sous un quartier Anti-Transplanage qui permettait l'entrée, mais pas la sortie. De son côté, Harry Potter avait flotté à une centaine de mètres au-dessus et purement et simplement désintégré l'île. Aucune finesse, aucune technique, juste la pure et simple puissance, en fait, il n'avait même pas lancé de sort, ça avait été une simple onde de choc magique surpuissante, malheureusement, sa fidèle baguette n'avait pas résistée à cette énorme quantité de magie, mais avec la disparition des Mangemorts, la recherche des Horcruxes avait été bien plus facile.

Garrick revint à sa ligne de pensées précédente, la comparaison entre le Potter de la dernière Boucle et ses prédécesseurs ayant tendance à le déprimer un peu. D'un point de vue "feuilleton", la vie d'Harry Potter de la soixante-deuxième Boucle était tout aussi triste, ce fut la seule où il colla autant avec Ronald Weasley, en général ils avaient même plutôt tendance à être en très mauvais terme, de même, les autres Harry ne s'étaient jamais permis de donner un tel crédit à Dumbledore, le considérant souvent comme un vieux manipulateur qui refusait de penser qu'il avait tort, ou le faisait trop tard.

En tant que spectateur de l'histoire, il avait aussi été très déçu du "couplage" de fin. Il avait vu certain couples amusants: la relation Nymphadora Tonks/Harry était juste hilarante à voir; d'autres étaient plus "magiques" -excusez le jeu de mots-: l'histoire de Fleur Delacour/Harry avait beaucoup tenue du conte de fée; d'autres qui paraissaient étrangement naturels, comme quand ça avait fini en Luna Lovegood/Harry, alors quand Harry avait demandé Ginny Weasley, de toutes les personnes, en mariage, Garrick pouvait avoué sans honte qu'il avait été dérouté et il avait littéralement eut envie de pleurer quand il avait entendu la chose la plus affreuse à laquelle il pourrait penser: Albus Severus Potter…sérieusement? Ollivander avait failli aller demander à Harry s'il détestait vraiment son fils tant que ça.

Alors sincèrement, il n'attendait pas grand-chose de ce soixante-troisième Harry Potter, le précédent n'ayant en vérité presque rien à apporter de bon. C'est donc avec une grande lassitude qu'il leva la tête en entendant la porte de sa boutique s'ouvrir. Pourtant, ce qu'il vit face à lui failli le laisser muet, accompagnant Rubeus Hagrid n'était en aucun cas ce qu'il attendait, il avait prévu quelque chose d'assez similaire à la dernière fois: un garçon qui voutait le dos, comme s'il essayait de se cacher, qui peinait à regarder quiconque droit dans les yeux sans détourner le regard presque immédiatement, il n'avait même pas le visage presque effrayé auquel le fabricant de baguette s'était attendu. Face à lui, Garrick observa un Harry Potter complètement différent, il se tenait le dos droit et fier, comme s'il tentait de dominer quiconque face à lui, son menton était haut, faisant clairement comprendre son intention de ne plier face à personne, même son physique différait un peu, sa chevelure noire d'encre était encore plus sauvage que ses "autres" lui, ses yeux d'un vert digne du sortilège de mort brulaient d'un feu similaire à celui de sa mère, celui de quelqu'un qui n'accepterait jamais de prendre les coups sans les rendre, mais il y avait aussi quelque chose de plus animal en eux, une sauvagerie bestiale maintenue et contrôlée, même avec ses vêtements, Ollivander pouvait discerner une certaine musculature sur les bras d'Harry et les épaules du garçon étaient assez larges pour permettre à sa fidèle Hedwige -même si elle ne devait pas encore avoir été nommée- de s'y reposer, ce dont elle semblait grandement profiter, contrairement à ses cages habituelles. Ollivander était pris dans une sincère incompréhension, pourquoi le jeune garçon apparaissait ainsi face à lui? Il ne se plaignait pas, mais qu'avait apporté le soixante-deuxième pour permettre cela? Pendant un instant, Garrick se demanda si James Potter était vraiment son père, il avait bien les preuves de son appartenance à sa famille paternelle, mais les traits du garçon étaient presque…aristocratique, moins comme un Potter que comme un-

Enfin Ollivander compris, la révélation le frappa comme un camion roulant à pleine vitesse, le précédent Harry Potter n'avait rien apporté à celui-ci, mais sa "faiblesse" comparativement à ses prédécesseurs avait aussi tout changée, le Harry Potter qui avait déçu Ollivander était plus faible émotionnellement que tous les autres, alors quand Sirius Black était apparu pour lui, il l'avait idéalisé, il avait déplacé tous le respect qu'il n'avait pas pu donner à ses parents à la personne en face de lui et Sirius Black avait inconsciemment fini par devenir son modèle, ça avait atteint un tel extrême que ça s'était répercuté lors de son réveil, le Harry Potter face à lui était autant un Evans et un Potter, qu'il était un Black.

Même si Sirius n'en avait pas fait preuve souvent, il restait un Black, il avait la fierté de la famille, il était un "chien fou" -pardonnez le calembour-, même si Dumbledore semblait penser qu'il avait le contrôle sur lui, au final, ce n'était que la célèbre illusion des Black, ils étaient tout en images pour cacher leur secrets: Narcissa Malfoy, née Black, laissait les gens penser qu'elle n'était rien de plus que la belle épouse de Lucius Malfoy, mais en vérité dès que vous vous sentiez en sécurité, ses crocs de pure Serpentard sortaient dans toute leur splendeur; Bellatrix Lestrange, née Black, même si sa folie était vraie, elle en faisant des démonstrations exagérées et au moment où vous pensiez que sa folie lui avait complètement retournée la tête, il était déjà trop tard pour regretter d'avoir pris de haut ses incroyables talents de duelliste; Andromeda Tonks, née Black, même dans les Boucles où elle était reniée ne loupait pas à la "tradition", elle laissait un affichage évident de son rôle de mère douce et aimable, mais au moment où elle se retrouvait à devoir plaider sa cause comme une avocate, elle ne reculerait devant rien et en général, les procès était déjà à mi-chemin gagné pour la personne qu'elle défendait; même Nymphadora Tonks, bien que n'étant pas née Black, affichait ces traits, autant dans son don de métamorphomage que dans son caractère, au premier abord elle apparaissait comme une jeune femme amusante et maladroite, mais Alastor Maugrey ne l'avait pas prise sous sa tutelle juste parce que sa tête lui plaisait, elle était vraiment tout d'une Auror talentueuse quand elle devenait sérieuse. Une expression plutôt sombre sur les Black disait: "La famille Black sert des mensonges au petit-déjeuner, des menaces au déjeuner et du chantage au dîner, le tout en gardant toujours un masque noble." pour avoir vu tant de gens et de choses à travers les Boucles, Garrick pouvait dire qu'il n'y avait que peu de comparaisons plus vraies. Et c'est pourquoi Harry paraissait si fièrement devant lui, les Potter, pour tous leurs statuts nobles, étaient des personnes plus souples sur les traditions, ils avaient toujours une légèreté qui cachait leurs liens à l'aristocratie, les Black, eux, étaient fiers de leur noblesse et même ceux mal-vu de la famille l'affichaient sans regret ou hésitation. Même à Poudlard, Sirius qui paraissait tant d'un farceur simple, avait une deuxième facette, dans l'ombre, quand personne n'avait à le voir, il devenait un parfait Black, nombre de maison avait vu leur réputation prendre un grand coup face aux chantages ou aux menaces anonymes de l'Animagus chien, la seule différence à la plupart des autres Black, fut qu'il utilisait son côté Black presque seulement contre les familles sombres. Ollivander pensait vraiment que si ça n'avait pas été pour s'opposer à sa famille, Sirius aurait été à Serpentard.

Sortant de ses pensées, Garrick reporta son attention le jeune garçon qui entrait dans sa boutique, une fois la porte fermée, le fabricant prit la parole, ignorant involontairement Hagrid suite à son choc:
"Oh! Bienvenue Mr. Potter, je vous attendais!" Prononça-t-il, avant d'hausser un sourcil au soupir qu'il reçut.
"Je me rends compte que cela va à l'opposé de la plupart des normes anglaises, mais auriez-vous l'amabilité de m'appeler Harry? Sinon je vous demanderais de m'appeler Mr. Potter-Black et même moi j'avoue que c'est un peu long." Souffla Harry, quand il reçut un haussement de sourcil interrogateur, il reprit. "Etonnamment j'ai quelque souvenirs qui sont restés de mes quinze premiers mois de vie et peu importe ce que les gens disent quand je me présente, Sirius est et restera toujours mon parrain et à Gringotts j'ai pu recevoir la confirmation d'un de mes souvenirs, Sirius a donné sa permission pour que j'utilise le nom de la maison des Black et je ne permettrais pas qu'il tombe dans l'oubli, même si la seule autre personne portant ce nom est en prison et est un soi-disant criminel." Termina-t-il, perdant presque son sang-froid à la fin.
"Je vois, encore une fois, l'importance que Sirius Black à eu sur le soixante-deuxième a laissée sa marque, même en tant que bambin, son esprit a voulu profiter au maximum de la présence de son "idole" et a forcé certains souvenirs à rester." Analysa mentalement Garrick. "Eh bien je n'ai pas vraiment de problème avec ça Harry." Répondit-il, avant de se lever en prenant son mètre à mesurer.

Ollivander effectua rapidement son petit speech habituel pour Harry tout en s'amusant à essayer de casser le "calme Black" du jeune garçon en prenant des mesures inutiles, mais ne reçu qu'une légère contraction du sourcil quand il mesura la taille de ses narines. Finalement, jugeant qu'il fallait devenir sérieux, il alla chercher une baguette:
"Essayez celle-ci Harry, bois de être et ventricule de dragon, vingt-deux centimètres, flexible et facile à prendre en mains." Proposa-t-il, sachant déjà quelle ne marcherait pas, même les Harry Potter les plus faibles ne pourraient pas coller avec une baguette ayant quelque chose d'au moins aussi fort qu'une plume de phénix et Harry Potter-Black était loin d'être faible en terme de réserve magique.
"Je ne tente pas de vous manquer de respect, mais j'ai l'impression de juste secouer un vulgaire bout de bois." Annonça le brun, après un léger moulinet de la baguette.
"Ne vous inquiétez pas Harry, nous n'y pouvons rien, c'est juste que ce n'est pas celle qui vous conviens." Calma Ollivander. "Bon alors et celle-là: bois d'érable et plume de phénix dix-sept centimètres et demi, très flexible, essayez je vous pris." Ajouta-t-il en tendant une nouvelle baguette.
"Hm non, j'en suis sûr." Souffla Harry ne prenant même pas la peine de la faire tournoyer.
"Dans ces cas-là, peut-être…hm. Bois d'ébène et crin de licorne, vingt-et-un centimètres quatre-vingt-quatre, très souple."

Harry pris la baguette mais il ne reçu toujours pas de réaction, la situation se répéta encore et encore, jusqu'à ce qu'il y ait un monceau de baguette posé sur le comptoir du magasin:
"Vous êtes un client difficile apparemment." S'exclama Garrick, dans une fausse joie parfaitement imitée, il avait effectué cette situation bien trop souvent pour être surpris de tous ces échecs. "Mais nous allons trouvez! Essayez avec elle, une conception originale, bois de houx et plume de phénix, vingt-sept centimètre cinq, facile à manier et très souple."

Le jeune garçon aux aspects nobles saisit la baguette effectua un léger mouvement et haussa un sourcil, avant de se tourner vers le marchand:
"C'est…étrange. J'ai senti un début de réaction, mais d'un seul coup la magie dans la baguette a simplement…disparue, comme si elle s'était évaporée."
"Oh, quel client plein de surprises." Annonça le vieux fabricant, cette fois vraiment étonné. "La baguette ressent un certain respect pour vous, mais elle a peur qu'elle ne ferait que vous retenir si vous deviez vous associer." Expliqua-t-il sincèrement, c'était une réaction rare. "Mais si même elle pense qu'elle va le retenir et de ce que j'ai vu de lui, il n'y en a qu'une qui ira."

Ollivander se leva rapidement et partit dans l'arrière-boutique faisant lever un sourcil à Harry qui se tourna vers Hagrid, curieux, mais ne reçut qu'un haussement d'épaules en réponse:
"Alors tentons notre chance avec celle-là si vous voulez bien." Dit le vieil homme en tendant une baguette de bois blanc portant des runes sur la longueur de la tige, le manche d'un ton un peu plus foncé était noueux, un peu comme la branche d'un très vieil arbre. "Ceci, Harry, est une baguette qui a été faite par mon ancêtre pour Merlin lui-même quand le bâton magique a commencé à être remplacé par la baguette. Il avait prévu de la faire passer à ses descendant, mais, leur magie étant trop faible, il l'a ramené à mon ancêtre à l'approche de sa mort pour qu'elle puisse être utilisée par quelqu'un qu'elle choisie réellement. Elle est faite à partir de bois de l'un des deux Arbres du Valinor, Telperion et contient un cœur multiple constitué de quelques gouttes de sang de licorne, volontairement données et d'une plume d'un griffon millénaire, elle mesure vingt-cinq centimètres quinze et a été bénie par Caelia, la reine des Fées. On dit que cette baguette crée un lien si fort avec le magicien qu'il peut entendre la voix de la Caelia à travers la baguette."

Une lueur d'intérêt brilla dans les yeux au couleur de l'Avada Kedavra du garçon, le jeune Potter se saisit l'outil magique avec une énorme quantité de respect, tant à cause de son histoire que des éléments qui la formaient et effectua un cercle fluide dans l'air et à ce moment, l'inattendu se passa…Ollivander la lui arracha des mains en souriant un peu:
"Je me doutais bien qu'elle ne vous irait pas." Lâcha l'homme, qui semblait se retenir de rire au masque calme de Harry qui commençait à s'effriter, révélant plusieurs tics aux coins de ses lèvres et à l'œil droit.
"Alors, pourquoi me l'avez-vous proposée?" Interrogea le jeune garçon, se retenant de toutes ses forces de s'énerver pour empêcher un épisode de magie accidentelle qui ferait exploser la boutique.
"Eh bien, sait-on jamais, il était possible que j'ai fait une erreur et qu'en réalité, elle soit la meilleure pour vous." Répondit le marchand, bien qu'en réalité, il prenait juste du plaisir à énerver la jeune Potter-Black…oui, c'était petit de se venger sur ce Harry pour ce que le précédent avait fait, mais c'était plus fort que lui.
"J-Je vois, il est vrai, que ça aurait été malheureux." Avoua difficilement le jeune héritier.

Le masque calme de Harry retomba immédiatement sur son visage, quand tout dans le comportement d'Ollivander redevint sérieux et un regard perçant prit place dans ses yeux gris. Le garçon regarda le marchand sortir une petite boite de sous le comptoir, pour poser une boite blanche mesurant un peu moins d'une trentaine de centimètres devant lui, le fabricant ouvrit la boite, révélant une baguette faite d'un bois d'une couleur presque or, elle avait une poignée bleu saphir et une fine flèche bleu roi qui montait sur un peu moins d'un quart de la tige:
"Merlin, pour toute sa puissance magique ne venait pas d'une famille noble, sa famille l'a été considérée ensuite grâce à ses réalisations, mais sa mère était une humaine tout ce qu'il y a de plus normale venant de la classe paysanne." Commença Ollivander, avec le plus grand sérieux. "Merlin peut aussi avoir été considéré comme le plus grand mage de l'histoire, mais ce que les gens, surtout les sorciers, oublies, c'est qu'avant tout, il était le conseiller d'Arthur. Il était quelqu'un d'assez solitaire, ses exploits l'ont rendus connu, mais lui-même, n'a jamais cherché à l'être." Continua-t-il, regardant Harry droit dans les yeux, semblant chercher au plus profond de son âme.
"Je connais les histoires, ma mère aimait me les raconter… En tant que née-moldu, elle le racontait d'une manière plus "réaliste", contrairement au sang-purs qui ont tendance à ne parler de lui comme une divinité pure et simple."
"Eh bien c'est pour ça que je savais que cette baguette ne vous irait pas." Répondit Garrick, ses yeux semblant briller. "Votre noyaux est fort, très fort même, mais vous portez aussi votre noblesse avec fierté, votre aura est celle d'un dirigeant, pas celle d'un conseiller, vous voulez être en première ligne et faire bouger les choses de ce qu'elles sont actuellement." Expliqua-t-il, avant de donner une petite poussée à la boite devant lui. "Alors essayez cette baguette: le bois utilisé est celui de Laurelin, le second Arbre du Valinor, encore une fois en miroir à la précédente, elle aussi a un cœur double, une perle contenant un peu des flammes dorées du Dragon-Roi remises en récompense à une quête donnée et une larme de phénix cristallisée, elle mesure vingt-huit centimètres six et a reçue la bénédiction d'une Fée puissante. Je me doute que vous l'aurez compris Harry, mais ces deux dernière baguettes sont les plus puissantes dans ma boutique, celle-ci a un peu moins de puissance magique, mais elle est aussi extrêmement puissante et à mon humble avis, conviendra bien mieux à vos traits que celle de Merlin ne le pourrait jamais. Pour l'information, elle est bien équilibrée pour tous les arts, mais comme ses cœurs le sous-entendent, elle est spécialement efficace pour toute magie en lien avec le feu ou la guérison et la vie."

Silencieusement, le jeune adolescent prit doucement la poignée bleu de la baguette et il n'eut même pas à faire de mouvement pour savoir que c'était celle qui lui convenait, il avait l'impression que sa magie vibrait et chantait, comme si elle avait toujours attendue que sa mains se pose sur cette baguette, pourtant, Harry décida de tout de même faire un moulinet de la baguette pour en tester le poids, n'ayant aucun doute que c'était cette baguette avec laquelle il sortirait de la boutique. A peine le jeune Potter eut fini son mouvement qu'une grande gerbe de flammes dorées sortie de la baguette, prenant la forme d'un petit dragon, qui, tout comme un Patronus, commença à se déplacer librement autour de la boutique, ne dégageant étonnamment aucune chaleur. Après deux tours rapides, il reprit la direction de son créateur, pour s'écraser contre sa poitrine, causant au garçon de se trouver couvert de flammes d'or qui prirent momentanément la forme d'une armure éthérée et qui, quand entrèrent en contact avec les pattes d'Hedwige, la couvrirent à son tour, lui donnant une forme ressemblant à un phénix. L'apparence de la paire resta ainsi pendant moins d'une seconde, avant que les flammes ne disparaissent, laissant les deux de retour à leur état précédent:
"Eh bien, Harry, je vous félicite, vous venez d'entrer en possession de la baguette magique créée pour l'héritier magique de la lignée Pendragon." Lâcha Ollivander, son amusement évident dans sa voix.
"Hein?!" S'étonna grandement le brun, son masque de calme complètement disparu en un instant, le laissant bouche-bée.
"Est-ce si étonnant? Morgana et Arthur possédaient tous les deux du sang de dragon par le côté de leur père après tout." Commenta joyeusement le fabricant prenant beaucoup de plaisir.
[Vous devriez fermer la bouche Milord je pense que cet homme prend surtout un grand plaisir à vous taquiner.] Commenta avec légèreté une voix résonnant de la tête d'Harry.
[Qui êtes-vous?!] Interrogea vivement l'adolescent, fermant tout de même la bouche et remettant son masque, jugeant que l'avis de la voix était surement juste.
[Oh! Vous avez raison Milord! Où sont mes manières? Je suis un écho de l'âme de la personne qui a bénie cette baguette, je pense que je pourrais donc utiliser le même nom, vous pouvez m'appeler Viviane.]
[Attendez! Si c'est la baguette des Pendragon et que la baguette a été bénie par une fée appelée Viviane, alors-]
[Tout à fait Milord, je suis un écho de La Dame du Lac.]
[Oh! Je sens que je vais avoir besoin d'une aspirine bientôt…]


Pour ceux que ça a gavé, ne vous inquiétez pas, le système des Boucles ne sera pas mentionné souvent, il était surtout là pour placer l'histoire. Bon c'était mon premier chapitre de cette nouvelle fic, j'espère qu'il vous aura plût, laisser un commentaire ou une remarque et si vous avez la moindre question, n'hésitez pas.

ATTENTION: TOUS FLAME SERA COMPLÈTEMENT IGNORE.