Le soleil dardait ses chauds rayons sur les vitres du train qui la menait de Paris à Londres, le paysage était magnifique, tout était majestueux de ce coté-ci de la manche. Le ciel s'assombrissait peu à peu, à mesure que le temps passait, le soleil descendait vers les montagnes au loin là-bas mais on ressentait encore sa chaleur. Le jour était tombé lorsque enfin elle mit pied à terre dans une des gares de Londres.

Elle chercha une chambre pas trop chère avant d'aller manger un morceau puis revint à celle-ci où elle s'installa dans son lit avec le dernier livre de Harry Potter parut à peine quelques jours plus tôt. Harry Potter et la coupe de feu fut vite expédier, elle avait déjà hâte en prochain tome mais elle savait qu'il ne sortirait qu'à la fin de l'été suivant car l'auteur avait prit l'habitude dans sortir un par année pour faire comme si elle contait l'année précédente du jeune sorcier. On était en 1995 et le dernier livre racontait la quatrième année du survivant se déroulant en 1994-1995.

La jeune fille se coucha après avoir décidée que le lendemain elle irait se promener dans les rues de Londres et en particulier sur Charing Cross Road qui avait inspirée Rowling dans ces livres.

Après un léger petit déjeuner, elle prit son sac dans lequel elle enfoui quelques petites choses dont des victuailles et sortit à l'extérieur. Le ciel était plus sombre que la veille mais il ne pleuvait pas et l'air était assez chaud, peu de gens circulait dans les rues sûrement du à la température. Elle n'eut pas de mal à trouver la rue quelque cherchait, l'aubergiste où elle logeait l'avait très bien renseigner. Charing Cross Road était immense et remplie de boutique de tout genre. Après plusieurs heures à déambuler dans la rue, elle passa devant un pub miteux qui ne donnait aucune envie d'y pénétrer, les quelques gens qui marchaient dans la rue ne semblaient même pas le remarquer. Ça lui fit penser au chaudron baveur, l'insigne où le nom du pub était inscrit était tellement vieux qu'on arrivait même pas à y lire le nom, c'était tellement semblable au livre qu'elle décida d'y entrer juste pour y jeter un coup d'œil.

Dès qu'elle posa sa main sur la poignée de la porte, une pensée surgit immédiatement dans sa tête, elle avait oubliée de fermer le rond du poêle. Une minute ! Comment aurait-elle pu oublier ça vu qu'elle n'était même pas chez elle. Etrange ! Bizarre ! Elle tourna la poignée et entra. Le pub était moins miteux que ce qu'il en avait l'air de l'extérieur mais il n'était tout de même pas dans un état neuf. Un vieil homme ridé et édenté s'avança près d'elle, il était probablement le patron du pub. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, il lui demanda :

Que puis-je vous servir ?

Elle n'eut pas le temps de lui répondre, deux hommes était apparus comme par magie à ses côtés. Ils la saisirent par les bras et disparurent aussi vite qu'ils étaient arrivés. La tête lui tournait, elle ne savait pas du tout où elle se trouvait n'y avec qui elle était, elle avait fermée les yeux lorsque son crâne s'était mit à lui faire mal, la douleur semblait se calmer et elle se risqua à entrouvrir les yeux. Ce qu'elle vit l'émerveilla et elle ne pu s'empêcher d'ouvrir grand les yeux. Elle était dans un grand hall, en face d'elle il y avait une magnifique statue couleur or ou peut-être était-elle vraiment en or. La statue représentait un homme et une femme tenant des baguettes, un centaure et deux créatures plus petites qui pouvaient ressembler à des hommes mais n'en étaient visiblement pas. Elle jeta un coup d'œil au restant de la pièce, sur ses flancs, il y avait plusieurs cheminées. Un des hommes qui la tenait prisonnière la fit sortir de ses pensées en lui ordonnant d'avancer. C'est ce qu'elle fit, ils se dirigeaient vers un petit couloir adjacent. Le fond du couloir était rempli de cage d'ascenseur. Ses geôliers la firent pénétrer dans une des cages et un d'eux appuya sur la touche du deuxième niveau. Arrivé au niveau deux, les portes de la cage d'ascenseur s'ouvrirent et les deux hommes traînèrent la jeune fille à l'extérieur, ils longèrent un couloir dans lequel des portes s'alignaient de chaque coté, au bout de ce couloir ils en empruntèrent un autre et rendu au bout de celui-ci ils rentrèrent dans une vaste salle divisée en box et fermer par une double porte de chêne. Prêt de la porte il y avait un écriteau qui indiquait : Quartier général des Aurors.

Elle regarda longuement la pancarte. Etais-ce possible ? Donc les deux hommes qui la traînaient depuis le début devaient forcément être des aurors mais alors pourquoi l'avoir arrêter. D'ailleurs les hommes en question s'étaient mit à la pousser vers un box qui semblait beaucoup plus grand que les autres. Derrière un bureau était assis un homme avec une épaisse chevelure châtaine parsemée de cheveux gris. Il était plus âgé que les hommes qui l'avaient amenés jusqu'ici mais il avait l'air bien plus imposant, plus fort comme si quelque chose en lui imposait au respect. Les deux hommes la laissèrent seule avec l'homme qui semblait être leur patron.

Comment avez-vous fait pour entrer au Chaudron baveur ? C'est impossible pour un moldu sauf si il se trouve avec un sorcier et vous vous étiez seule. A moins que vous possédiez des pouvoirs magiques, mais vous n'êtes nullement recenser dans nos listes et vous ne possédez pas de baguette.

La jeune fille le regarda bizarrement. Il cru alors qu'elle ne comprenait pas de quoi il parlait. N'ayant pas le temps de lui expliquer, après tout il était quand même chef des aurors, il décida alors que de lui faire subir un sortilège d'amnésie était le plus simple. Mais contrairement à ce qu'il avait cru la jeune fille avait très bien compris, tellement bien qu'elle savait ce qu'il s'apprêtait à faire. Elle ne lui laissa même pas le temps de pointer sa baguette sur elle et sortit en trompe du bureau, elle passa devant les deux hommes qui l'avaient amenés jusqu'ici, puis passa la double porte de chêne qui donnait entrée à la salle.

Sur le bord de la porte un balai était accoté au mur, la jeune fille ne prit pas le temps de réfléchir et empoigna le balai, avec tous ses sorciers elle n'aurait aucune chance de sans sortir juste en courant. Se servir d'un balai ne devait pas être très compliqué, J.K. Rowling avec écrit dans son premier tome qu'il suffisait d'enfourcher le balai et de taper un pied au sol. Le balai s'envola et elle eut beaucoup de difficulté à le garder droit après quelques instants elle avait choper le truc et le balai filait à une vitesse époustouflante.

Elle arriva rapidement devant les cages d'ascenseur, il y en avait justement une d'ouverte, elle se faufila rapidement à l'intérieur avant que cette dernière ne se ferme. De quel étage était-elle arrivée ? Elle se souvenait d'avoir monté plusieurs étages, au moins cinq peut-être plus. Elle regarda les niveaux, à coté du niveau huit une inscription indiquait Atrium. Elle était sur que c'était de là qu'elle était arrivée et elle appuya sur ce niveau. Il n'y avait personne dans l'ascenseur qu'elle avait prit mais des avions de papier volaient au-dessus de sa tête, elle ne les avait pas remarqué avant de descendre de son balai étant trop préoccupée à garder son équilibre.

Elle arriva enfin au niveau huit, personne ne semblait au courant de sa fuite, elle ré enfourcha le balai et partie en direction de où elle était arrivée. Comment faire pour sortir d'ici ? Il ne semblait pas avoir rien qui lui permette de s'enfuir. Il commençait à avoir beaucoup d'agitation derrière elle et la jeune fille entreprit de continuer son chemin, devant elle, il y avait une porte, s'était sa sortie, elle devait arriver à franchir cette porte avant que ses poursuivant la rattrape. Un sort la manqua de peu lorsqu'elle arriva enfin à franchir la porte.

Elle se trouvait dans un couloir sombre qui semblait descendre, elle continua à voler le plus rapidement possible, elle passa devant un escalier et continua son chemin, tout au bout du couloir il y avait une porte, elle entendait les pas précipités derrière elle et se dépêcha à passer la porte. Elle se trouvait maintenant dans une pièce circulaire avec une douzaine de porte. Lorsqu'elle referma la porte derrière elle, le mur de la pièce se mit à tourner sur lui-même quelque temps puis s'immobilisa. Par où devait-elle passée à présent ? Toutes les portes étaient pareilles.

Elle en prit une au hasard, la porte donnait sur une pièce remplie de pendules brillantes, certaines petites d'autres immenses. Il y en avait même une collection qui ressemblait à des colliers. La jeune fille en prit un dans ses mains. Etait-ce un retourneur de temps comme Hermione c'était servie durant sa troisième année ? La porte s'ouvrit alors à la volée, un sort fut lancé et la jeune fille perdu pied et tomber au sol la main tenant le bijou en premier pour éviter de se faire mal. Un grand CRACK ! surgit dans la salle, la jeune fille s'était cassée le poignet mais ce n'était pas la seule chose à s'être cassée. La breloque attachée à la chaîne s'était elle aussi brisée et répandait une fine poussière sur la jeune fille. Un instant plus tard, sa vue se brouilla et elle vu plein d'images passer devant ses yeux à une vitesse fulgurante. Un malaise la prit puis plus rien.

Elle sentait quelqu'un lui frapper la joue et ouvrit les yeux. Où était-elle ? La mémoire lui revint, elle n'était pas arrivée à s'enfuir. Des gens parlaient autour d'elle mais elle ne comprenait rien de ce qu'ils disaient leurs voix semblaient lointaine. Elle essaya de se redresser mais une main la repoussa au sol.

-Reste étendue encore un peu. Tu sembles avoir eu un grand choc, ça a fait trembler tout le département.

Pourquoi se montraient-ils si gentils tout d'un coup ? Ces eux qui l'avaient poursuivis jusqu'ici puis attaqués. Elle regarda le visage de l'homme qui était penché près d'elle, il avait un sourire bienveillant, elle ne se souvenait pas l'avoir vu avec les autres quand elle avait été attaquée, son regard se posa alors sur les deux autres personnes présentes dans la pièce, une femme et un homme assez âgés, ces deux-là non plus n'étaient pas là lors de son agression.

-Où sommes-nous ? demanda alors la jeune femme.

Les trois autres personnes se regardèrent étonnés. C'est la vieille femme qui lui répondit :

-Tu ne te souviens de rien ? Tu avais le poignet cassé lorsque nous t'avons trouvé.

-Je me souviens d'avoir été attaquée puis d'être tombée, puis d'une fine poussière s'envolant autour de moi, après plein d'images ont défilées devant moi puis plus rien. Répondit-elle.

Elle ouvrit sa main, le bijou y était toujours mais en mille morceaux. La vieille femme regarda la main de la jeune femme puis lui dit :

-Nous allons te conduire à la ministre, elle pourra sûrement répondre à tes questions.

La ministre ? Elle avait du se tromper, elle n'était pas dans le monde de Harry Potter comme elle l'avait crue. C'était Fudge le ministre de la magie pas une femme. Alors où se trouvait-elle ? Elle était forcément dans un monde magique, l'homme qu'elle avait vu au début lui en avait parlé et la vieille femme disait que lorsqu'ils l'avaient trouvés elle avait le poignet brisé mais là son poignet allait parfaitement bien, ça ne guérit pas comme ça un membre cassé. La femme la conduisit jusqu'au ascenseur avec un des deux hommes mais cette fois-ci ils ne s'arrêtèrent pas avant le niveau un.

C'était un vaste couloir, près de l'ascenseur il y avait un bureau et une femme qui semblait être une secrétaire.

Nous aimerions voir Mme Bagnold. Dit alors la vieille femme.

La femme les conduisit à une double porte un peu plus loin dans le couloir et après avoir annoncé leur arrivée à la ministre les fit rentrer dans le bureau. C'était un très grande pièce fait de marbre noir et de bois d'acajou, derrière le bureau une grande fenêtre donnait vu sur un lac et ses environs.

La vieille femme et l'homme discutèrent un long moment avec la ministre et laissèrent la jeune fille seule avec elle par la suite.

-Je suis Millicent Bagnold, la ministre. Savez-vous où vous êtes ? Demanda-t-elle d'un voix douce et chaleureuse.

-Si j'ai bien compris, je suis au ministère de la magie, enfin je crois. Répondit-elle.

-Exactement. De la façon dont me parlait mes collègues vous avez utilisé un retourneur de temps. Devant l'air incompris de la jeune fille elle rajouta : Sans le vouloir bien évidemment. Savez-vous en quelle année nous sommes ?

-En 1995. Répondit-elle sûr de sa réponse.

-Ce que je craignais est arrivé, vous n'êtes pas en 1995 mais bien le 27 août 1974, miss.

-Mais c'est impossible.

-J'ai bien peur que non. Je vais contacter immédiatement Dumbledore, si quelqu'un peu vous aidez c'est bien lui.

Dumbledore ? Albus Dumbledore ? Est-ce possible ? La jeune fille était perdue dans ses pensées, comment était-ce possible ? Etais-ce vrai ou rêvait-elle ? Une main tendue vers elle puis une phrase la sortie de ses pensées.

-Bonjour miss. Miss ? Demanda l'homme en face d'elle.

Elle l'avait toujours imaginée ainsi. Grand, élancé, avec ses cheveux longs et sa barbe toute aussi longue d'un gris argent, des yeux bleus pétillants. Si l'homme qu'elle avait rencontrée au début imposait le respect c'était encore plus évident chez celui-ci. Une force invisible se dégageait de cet homme quelque chose d'innommable, d'indescriptible. En sa présence on ne pouvait que se sentir en confiance et rassuré.

-Emmanuelle Kagan Wolfe, monsieur, mais tout le monde m'appelle Manu.

-Eh bien, miss Wolfe, ravi de faire votre connaissance.

-Moi aussi, professeur Dumbledore.

-Comment savez-vous que Dumbledore a été professeur ? Je ne vous en ai pas parlé et je croyais que vous étiez moldu. Demanda la ministre.

C'est vrai elle n'était pas sensé être au courant de chose comme ça.

-Eh bien ! C'est vous qui l'avez appeler ainsi lorsqu'il est arrivé.

-C'est possible, l'habitude j'imagine. Répondit la ministre.

Dumbledore regardait la jeune fille avec un regard malicieux, il savait que Mme Bagnold ne l'avait pas appelé ainsi. Le directeur se tourna vers la femme et lui dit :

-Je crois que la meilleur solution pour l'instant s'est d'emmener avec moi à Poudlard miss Wolfe, jusqu'à ce qu'on trouve la façon de la renvoyer à son époque.

-Mais Dumbledore croyez-vous que d'emmener une moldue à Poudlard soit une bonne idée.

-Personnellement je n'y vois aucun problème et je pourrai ainsi vérifier quelques petits soupçons que j'ai au sujet de miss Wolfe.

Manu regarda le sorcier étrangement, de quoi la soupçonnait-il ? Elle n'avait pourtant rien fait.

-De quels soupçons parlez-vous Dumbledore ? Demanda la ministre.

-Ce ne sont pas vraiment des soupçons mais plus des intuitions et j'aimerais mieux les garder pour moi tant qu'elles ne seront pas vérifiées.

-Bien, je vous fais confiance. Vous pouvez partir maintenant.

Le directeur fit signe à la jeune fille de le suivre et se dirigea vers la porte du bureau.

-Vous n'utilisez pas la cheminée ?

-Non madame la ministre. Vous pouvez en refermer l'accès. Au revoir.

Ils franchirent la porte du bureau et retournèrent à l'atrium. Le vieux sorcier se dirigea vers les cheminées, entraînant la jeune fille dans son sillage. Il lui expliqua comment marchait le réseau de cheminée puis ils prirent tout deux de la poudre de cheminette pour se rendre aux Trois Balais à Pré-au-Lard. Ils sortirent rapidement du pub puis empruntèrent en silence la route qui menait à Poudlard. Le vieil homme regardait la jeune fille avec insistance mais restait discret, il surveillait chacun de ses gestes, chacune de ses expressions. C'est lorsque l'émerveillement passa sur le visage de sa compagne que Dumbledore se décida à rompre le silence.

-Vous le voyez n'est-ce pas. C'était plus une affirmation qu'une question.

La jeune fille hocha la tête positivement. Le vieux sorcier ne pu s'empêcher de sourire, il avait eu raison encore une fois. Miss Wolfe ne pouvait être dépourvu de pouvoir magique parce qu'un simple moldu n'aurait vu que des ruines à l'emplacement où se trouvait le château de Poudlard. C'était la vieille magie des fondateurs qui avait doté l'école de cette protection anti-moldu.

Ils passèrent les grilles du château puis la porte et Dumbledore amena la jeune fille à son bureau. Après l'avoir inviter à s'asseoir et lui avoir offert une panoplie de sortes de bonbons dont les fameux bonbons au citron, il entreprit la conversation. Il lui parla du monde magique, de Poudlard et de son désir de la voir suivre ses études dans ce collège jusqu'à ce qu'il trouve une solution pour la ramener à son époque. Elle lui répondit qu'elle n'avait aucun pouvoir magique et qu'elle ne voyait pas vraiment comment il voulait qu'elle suive des cours de magie sans pouvoir. Il nia tout, lui affirmant qu'elle avait un pouvoir même un très grand pouvoir mais qu'il était dur à distinguer pour un sorcier ordinaire vu qu'il était encore à l'état brute et qu'à l'age qu'elle avait c'était quelque chose de peu normal. Lui avait tout de suite vu son potentiel magique.

La conversation dura un moment puis l'estomac de la jeune fille commença à crier famine, le vieux sorcier sourit devant l'air gêner de sa nouvelle étudiante puis il l'entraîna à nouveau dans les couloirs de Poudlard, jusqu'à la Grande Salle cette fois-ci. Il la présenta au corps enseignant qui était resté au collège pour l'été ou déjà revenu en vu de la prochaine année qui allait commencer. Ils continuèrent à parler durant le repas et une femme, Minerva McGonagall, se joignit à leur conversation. Il fut convenu que durant la journée du lendemain, le professeur de métamorphose accompagne Manu au chemin de traverse afin de lui procurer le nécessaire pour cette année à venir.

Après le repas, le vieux directeur amena la jeune fille dans des appartements situés au deuxième étage. Il lui fit visiter les lieux puis la salua avant de se diriger vers la sortie, juste avant de sortir, il tourna son regard vers elle et lui dit :

-Au fait comment étiez-vous au courant que j'étais professeur, mme la ministre ne m'a jamais appelé ainsi devant vous.

Elle sortit son livre d'Harry Potter de son sac et le montra au sorcier. Il fit un geste pour prendre le livre mais la jeune fille le ramena vers elle.

-Si j'ai appris votre nom dans ces livres, j'ai aussi appris de vous par ces livres qu'il n'était jamais bon de vouloir modifier le passé. Lui dit-elle en repensant au troisième tome d'Harry Potter.

Le vieux sorcier fit une moue boudeuse mais son regard brillant le trahissait. Il aurait aimé pouvoir lire ce livre mais il savait qu'il n'était jamais bon de connaître l'avenir surtout quand on ne devait rien faire pour le modifier.

-Vous avez bien raison miss Wolfe. Mais juste une autre question : Comment se fait-il que vous soyez en possession de ce livre si vous ne faisiez pas partie du monde magique à votre époque ?

-C'est simple, c'est un livre moldu et un des livres les plus vendus à travers le monde.

Dumbledore sembla réfléchir un moment. Comment un livre parlant de lui pouvait être vendu dans le monde moldu, à moins que l'auteur du livre soit lui-même un sorcier. Mais J.K. Rowling ça ne lui disait absolument rien. Bizarre ! Il faudrait qu'il éclaircisse ce point un jour ou l'autre mais pour le moment il devait laisser cette jeune fille dormir, elle avait vécu une dure journée et celle à venir ne s'annonçait pas moins exigeante. Il devrait lui apprendre les bases de la magie avant l'arrivée des autres étudiants qui était prévue dans huit jours. Il ouvrit la porte puis regarda à nouveau sa jeune étudiante :

-Bonne nuit miss Wolfe.

-Bonne nuit professeur Dumbledore.

La porte se referma sur le vieux sorcier et la jeune fille se dirigea vers la chambre à coucher où elle se laissa tomber sur son lit. Quelle aventure ! Et c'est sans compter celle qui l'attendait encore.