Titre : Kiss Kiss .. Aïe !
Pairing : Hisagi & Renji
Rating : M
Disclaimer : Tite Kubo..
Note : Je sais pas pourquoi mais je suis un adepte du mélodrame, vous m'en voulez pas hein.. Prochaine fois je ferai quelque chose de plus cool. (Hé oui, on m'attend pour l'effet 69, mais fallait que je sorte cette histoire.. fallait. Au fait, je voulais faire quelque chose de court.. un chapitre quoi. Mais, ca prendra plutôt deux pages finalement. Bonne lecture !
- Non.. non, pas par là, s'il te plait.
Une frimousse brune se releva et son regard insondable se mélangea à celui de Renji, qui haletant, essayait tant bien que mal de reprendre ses esprits. Mais une main se baladait, insidieuse, cheminant vers ses hanches, le haut des cuisses musclées, puis sur une certaine bosse recouverte d'un tissu bien trop entravant pour Yumichika.
- Tu en es sûr... Renji... ? N'es-tu pas même curieux ? murmura--t-il d'une voix joueuse. Le concerné ferma les yeux pour espérer s'en sortir. Si le sol pouvait l'engouffrer, ce ne serait pas un mal sur ce plan là. Sous l'emprise enivrante du brun, ce dernier se crispa et ses deux mains vinrent faire barrage entre leur torse.
- Attends !... Tu vas bien trop loin, je...
" Pourtant, tu m'as dis vouloir essayer. Es-tu bien sûr de..." mais le jeune homme ne put finir sa phrase, au vue de sa surprise.
Il effleura quelque chose de plus doux que d'habitude, et son coeur se mit à s'accélérer d'un coup.. Renji réagissait à ses avances physiques mais alors pas qu'un peu. Yumi fondit sur lui, glissant l'une de ses cuisses vers l'intimité du rouge, qui lui soupirait et inspirait fortement, de peur que son coeur ne vienne à exploser. Évidemment, il réagissait, comment faire autrement lorsqu'il avait l'un des garçons les plus beaux de la fac avec lui, mais en plus de ça, bisexuel... alors que lui n'était qu'un hétéro. Il était perdu.
Et c'est pour cette raison même qu'il poussa définitivement Yumichika, créant ainsi un froid entre eux. Renji, presque essoufflé, serra des poings ainsi que des mâchoires, et fustigea du regard son vis-à-vis.
- Ecoute, je suis pas fait d'ce bois là. Tout à l'heure, j'ai dis que je voulais essayer juste pour te défier, mais je ne suis pas du tout prêt à ça !
Yumichika en revanche, n'était pas plus différent que ça, et ne se laissa pas démonter par ce rejet, renvoyant à l'aide de sa main, l'une de ses mèches en arrière :
- Je vois, je vois, mon petit Renji. Dans ce cas, tu devrais peut-être essayer d'apprendre à embrasser un mec, ça n'a rien à voir avec une fille, tu sais...
" Quoi ?! " s'indigna le tatoué, se pointant du doigt " Tu insinues que j'embrasse mal alors que..
- Houla, va falloir que je retourne en cours, tu m'excuses, je me sauve " coupa le beau brun d'un clin d'oeil, avant de disparaitre de la pièce, laissant un Renji dépité, la mâchoire s'apprêtant à lâcher.
Il laissa tomber son sac dans un bruit sourd sur la chaise en bois, et déambulait presque sans vie dans la pièce. Il ne déprimait pas, bien sur que non. En revanche, la plupart de ses potes s'essayaient à la bi sexualité comme s'il s'agissait d'une mode, et lui.. bah il était tel un intrus. D'abord, il ne craquait que pour les filles autant pour leur fragilité que pour leur signification, mais outre cela, il était totalement novice en matière de relations gays. Alors, que faire dans ces cas là ?
C'est alors que son meilleur ami, et colocataire se pointa comme par hasard, Hisagi Shuuhei. Il était depuis longtemps un complice, un grand frère, un pilier même, son cop' plutôt fier et réservé. Le brun portait un tatouage 69 au visage, dont la signification n'avait strictement rien à voir avec ce que vous pensez présentement. Le soixante neuf signifiant plutôt l'harmonie du mal et du bien. Hisagi avait une excellente réputation à la fac, au même titre que Yumichika, il attirait bon nombre de demoiselles et damoiseaux qui firent de lui l'un des plus sexy gentleman de l'établissement.
C'était bien beau surtout lorsqu'on apprenait que le brun était bi dans toute sa splendeur. En revanche, Renji, plus jeune, ne connaissait rien de ces frivolités passagères. Grâce au brun, il ne se sentait plus persécuté par les remarques de ses collègues, ou même par l'idée de se lancer dans cette "mode" qu'Hisagi gratifiait si gentiment de dégénérescence stupide et puérile. C'était pas une mode, putain...
Seulement, le plus jeune était curieux, c'était bien là le problème.
- Alors, ta journée ?
Un haussement d'épaule significatif rompit le cours des questions du brun à la voix diantesquement .. virile.
- Je vois. T'as fait le beau et tu t'es raté ?
" Rhaaa mais non ! " se défendit le rouge en haussant les épaules. " J'ai juste été tenté, me dis pas que tu es immunisé par les nouveautés ?
- Et de quelle nouveauté s'agit-il ? préservera le beau brun, loin d'être dérangé par l'agressivité dont faisait preuve son colocataire.
- Je.... j'me suis fait un mec !
- Ah vraiment...largua-t-il, naquois.
- J'allais me le faire ! corrigea-t-il soudain, sachant pertinemment qu'Hisagi se moquait de lui. " J'allais le faire mais.. mais... " soudain, l'idée de lui avouer la vérité quant à ses inquiétudes lui sembla ridicule. Mais le brun se rapprocha légèrement, interloqué.
- Je dois bien avouer que tu viens d'attiser ma curiosité. Tu vois.. pas immunisé ! renchérit-il en souriant doucement, ce qui eut pour effet d'encourager son vis-à-vis à parler :
- Bah.. c'est Yumichika. Il..
- Yumi ?! l'interrompit-il, presque outré par le choix de son ami. " Tu vas pas me dire que tu veux te le faire, ce n'est qu'un profiteur doublé d'un narcissique insolent. " et je te l'étriperai volontiers si j'en avais les moyens, aurait-il aimé rajouter à l'encontre de ce goujat, mais sa réserve l'en empêcha.
- Il.. il m'a dit que j'embrassais mal. Enfin, que je ne savais pas embrasser un garçon.
Hisagi s'assit sur le sofa et étrécit des yeux en observant l'homme au devant de lui. Il le voyait toujours aussi sensible et naïf, ce beau Renji, même s'il possédait une volonté hors norme qui dépassait celles des humains en général. Volonté de bien faire, d'être meilleur que les autres..et le pire, c'est qu'il y arrivait ce con. Quelques minutes passèrent, laissant le rouge se terrait dans un mutisme contagieux.
- Viens là..déclara enfin le brun en tapotant une place à coté de lui. Renji arqua un sourcil, n'aimant absolument pas qu'on lui donne des ordres... Il s'exécuta nonobstant la situation en voyant la mine sérieuse de son pote. Après tout, il devait vouloir le réconforter, ni plus ni moins. Lorsque finalement, il posa son séant sur le sofa en cuir (les gouts de luxe du brun), collant presque son voisin, ce dernier attendit la suite des évènements. Que voulait Hisagi ?
- Alors, on va dire que je suis un mannequin. Puis, ce n'est pas comme si j'étais un inconnu pour toi. Embrasse moi et je te dirai si t'es un pro.
- De quoi ?!? Hurla un Renji cramoisi, ratant sa prise, le faisant tomber par ce fait.
- T'es qu'un gonflé. Je vais te montrer, il n'y a rien de.. de terrible.
" Oh mais non, strictement rien, t'es juste mon meilleur pote, on a fait les 400 coups ensemble, tu es bi, je suis hétéro, et on va se rouler une pelle d'enfer, à part ça, la vie continue ..!." pensa-t-il alors qu'il se redressait pour se mettre debout. Hisagi se leva à son tour, et se rapprocha de son coloc.. son coeur sauta dans sa poitrine. Renji aurait voulu crier un 'non' mais la paralysie l'en empêcha. Se maudissant d'être aussi peu enclin à refuser, parce qu'il souhaitait s'assurer de deux choses, à savoir s'il embrassait bien lui, et aussi curieux de connaitre son pote un peu plus intimement, il chercha à canaliser ses émotions, à se calmer face à un brun bien trop entreprenant à son gout.
Ce dernier d'ailleurs posa délicatement la paume de sa main sur la joue de Renji, puis sourit, presque narquois. La situation était assez délirante pour lui, ne s'étant pas attendu qu'un soir, il irait embrasser un hétéro. Mais l'idée étant des plus amusantes, il se laissait dire que ça ne pouvait qu'améliorer les choses pour Renji. Alors, son visage approcha dangereusement celui d'un Renji rouge d'embarras, la teinte se confondant avec celle de ses cheveux éparses, et il s'arrêta dans sa progression au bout de quelques millimètres..mélangeant son souffle au sien...
Renji était déjà haletant, et terrifié par l'acte. Enfin, terrifié est un bien grand mot, il était tout bonnement pas rassuré, ni plus ni moins. Mais il concéda qu'un simple baiser avec un de ses potes l'aiderait à se dire qu'il embrassait bien. Malheureusement, tout en lui réagissait. Son coeur battait la chamade, si ce n'est qu'il tambourinait sa poitrine violemment, lui faisant biaisement mal.. de ce fait, l'air lui manquait, et son ventre se tortillait douloureusement. Il avait chaud... Accouplé à cela : l'appréhension. C'était horrible. Hisagi attendit quelques secondes, puis écrasa alors mollement ses lèvres sur ses consœurs, faisant directement rabaisser ses paupières. Le rouge - c'est le cas de le dire - contrairement à son ami, écarquilla les yeux, les battements affolés de son coeur l'empêchant de se concentrer ailleurs que sur ce baiser. Et alors qu'Hisagi rouvrait légèrement ses lèvres pour les refermer sur les siennes, l'invitant par ce biais à le suivre, et à mouvoir ses lèvres, sa vue se voila d'instinct, tandis que ses jambes devinrent d'un coup dolentes. Il déglutit sous la longueur du baiser, mais ne pouvait plus s'en détacher, et Hisagi non plus. Ce dernier appréciait fortement le gout de sa bouche, et enivré, il avait trouvé le moyen de glisser sa langue dans sa bouche, effleurant à peine celle de Renji, qui se mit à gémir doucement. Son sang bouillonnait et bourdonnait aux oreilles, plus rien ne comptait si ce n'est ce baiser sensuel, complètement différent de celui de Yumichika. Lorsque le brun resserra l'emprise de sa main sur sa joue, Renji accepta timidement la langue d'Hisagi. Elles s'entortillèrent et se séparèrent, avant que celle du brun revienne pour la lécher avec une langueur qui torturait Renji, ne pouvant s'interrompre de gémir. Seulement.. alors que ce baiser le transportait - haut la main je dirai -, il se rendit seulement compte que leur embrassade allait trop loin, et dût à contre coeur, repoussait ferment le brun qui s'était accroché à lui.
Les deux jeunes hommes tentèrent tant bien que mal de reprendre leur souffle. Le beau brun était gené d'avoir profité de la situation et d'avoir succombé aussi facilement à la tentation quand l'artifice capillaire rouge ambulant, pivoine et brulant, quitta la pièce, non sans se cogner plusieurs fois tellement il se sentait déboussolé.
Une semaine passa, sans que l'un ou l'autre n'ait cherché à se revoir, plus Renji qu'Hisagi. Comment dire.. L'image de leur seule étreinte hantait l'étudiant aux cheveux rouges. Plus encore, c'est au bout de quelques jours seulement qu'il nourrissait de drôles de sentiments à l'égard de son coloc. Même en cours, en fac de lettres (pour draguer les filles il n'y a pas mieux comme études. Si si.. ! ), le baiser revenait inlassablement, et devenait son obsession. Le soir, lorsqu'il rentrait, Hisagi était soit couché dans sa chambre, soit dehors avec ses amis. Ils avaient beau être les meilleurs potes du monde, ils ne partageaient pas forcément les mêmes amis.
Et ce fut donc au bout du septième jour qu'il rentrait, l'air maussade. Il ne s'aimait plus, se trouvait laid, et stupide. A peine arrivé dans sa chambre, il ôta le bandeau resserrant ses cheveux, et les laissa retomber, l'efféminant à son grand dam. Il savait pertinemment que la gente masculine et féminine craquait pour sa chevelure.
Si quelqu'un pouvait craquer pour autre chose que mes cheveux.. Après tout, il lui restait sa connerie. Enfin, la raison de sa jeune dépression n'était autre que cette incompréhension vis à vis de ce qui s'était passé il y a une semaine. Depuis le petit incident dirons nous sympathique avec son beau brun, il avait repoussé Yumichika de plus belle, pensant alors qu'il trahirait Hisagi. Pourtant, rien ne les unissait sinon leur amitié. Ensuite, il y avait les remarques qui fusent, disant qu'il était tête en l'air ces temps-ci, sinon rougissant lorsque son colocataire était dans les parages. C'était d'un ridicule...
- Que m'arrive-t-il bon sang, c'est quoi ces conneries...
La porte s'ouvrit, et un brun apparut dans l'embrasure de la porte. Ce même homme qui embrassait comme un dieu, qui était comme son grand frère.. qui était beau, accessoirement. Le gars en question le salua brièvement, avant de lui passer sous le nez de sa démarche féline. Le coeur du rouge s'était mis à cogner de manière assourdissante la cage thoracique alors qu'il déglutissait et le regardait sans mot dire. Il était complètement paralysé, et cela, Hisagi le remarqua. Après avoir passé le seuil de la porte de sa chambre, Renji put souffler quelque peu, inspirant profondément. Seulement, l'indifférence du brun le tuait à petit feu. Il ne le supportait plus. Alors, il frappa à sa porte, déterminé.
On lui ouvrit, de tout évidence.
- Hum ?
" Euh.. tu vas bien ? " C'était quoi cette question à deux ronds. Hisagi d'ailleurs haussa des épaules, avant de le délaisser, continuant à se déshabiller devant lui, dévoilant le jeu de ses muscles roulant sous les mouvements et ...enfin, c'est de l'appel au viol ce qu'il lui fait ! Il laissa derrière lui un Renji penaud. Finalement, il prit son courage à deux mains, et persévéra, amorçant un pas de plus dans l'antre de ...son colocataire.
- Pourquoi tu m'ignores ?
- C'est toi qui m'ignore, répondit-il du tac au tac, avant de renchérir. Tu m''ignores et tu m'as rejeté.
" Rejeté ? C'est un bien grand mot.
- Et donc ? Comment t'a-t-il trouvé pour ce coup ?
Le concerné fronça des sourcils, bien incapable de comprendre cette question. Quel coup, Qui a trouvé quoi ? Il fronça des sourcils, poussant le brun à développer :
- Yumichika... T'a-t-il trouvé bon cette fois-ci ?
Et merde, voilà que Renji ne s'était pas du tout attendu à cette question. Mais alors qu'il allait lui dire la vérité, une peur s'insinua en lui... Peur qu'Hisagi le traite une nouvelle fois de dégonflé....
- Qu'est-ce que tu crois... fit-il simplement en prenant faussement ses aises. D'ailleurs, cet air de désinvolture, outre sa longue chevelure rouge n'echappa pas à Hisagi, qui le gosier serré, répondit un léger :
- Tant mieux.
Les deux amis semblaient horriblement tristes et le pire était qu'ils ne savaient pas pourquoi. Le rouge pensa donc faire demi tour bien que l'envie de squatter le pieu de l'étudiant l'intéressait plus qu'autre chose.
- Bon.. à pl..
- J'ai oublié de te dire Renji, je serai absent pendant une semaine, je vais chez des amis.
Cette petite nouvelle qui avait eu le malheur de parvenir jusqu'à ses oreilles l'acheva définitivement. Un sourire faux mais bien peiné surmonta ses lèvres, quand il claqua finalement la porte. Seul refuge, sa chambre. Pourquoi le prenait-il comme ça.. ?
Toutes les nuits, il se mit à psychoter. Ou à jalouser l'entourage d'Hisagi. Après tout, il se pouvait qu'il ne s'agisse que d'un seul mec ou d'une fille, avec qui il couchait avec. Et contre toute attente, cette pensée le retournait. Plus les jours avançaient, et plus la réponse lui semblait fatidique. Un simple baiser, et il lui avait volé son âme...son coeur. Renji pensait continuellement au brun, à son ami de tous les jours, d'une manière tout à fait différente qu'auparavant. Lui-même n'en revenait pas de nourrir de tels sentiments mais depuis bientôt deux semaines, le besoin de connaitre les joies sexuelles avec une personne du même sexe lui devenait vital. L'unique à pouvoir lui offrir ce qu'il désirait se voyait être le brun.
La semaine se déroula lentement, affreusement lentement. Sans comprendre pourquoi, il évita les cours, demeurait chez lui dans son lit à rien foutre, si ce n'est à s'empêcher de pleurer. Depuis quand il se permettait de chialer pour un guy ! C'était vexant ! Pourtant, rien n'y faisait, il souffrait chez lui et se supportait de moins en moins. Pourquoi avoir mal au ventre quand il pensait à lui.. Son coeur saignait abondamment, comme pris de panique dans sa petite cage, et demandait à sortir.. Enfin, tu parles d'un coeur, il ne lui restait presque plus rien.
Vers le sixième jour, il eut la nausée toute la journée. Le simple fait de savoir qu'Hisagi allait enfin rentrer lui retournait l'estomac. Quelles étranges sensations pour son camarade. Au bout de longues heures, il pensa finalement lui soumettre un ultimatum. Après tout, il perdrait son meilleur pote ou plutôt celui qui faisait chavirer son cœur. Rien de plus, c'était pas grave. Après un appel, il était sûr de pouvoir dormir avec un ami ce soir. Il écrivit une petite lettre à l'encontre du grand voyageur qui rentrerait demain, dans les alentours de 20 h, comme toujours.. puis, il fit ses bagages.
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Le lendemain, 22 h, l'heure à laquelle il donna rendez vous à Hisagi, le rouge attendit contre un poteau dont la luminosité était fébrile. Pas mal de passants arpentèrent la ruelle dans laquelle il patientait, attendant de savoir si l'homme de ses rêves viendrait. Car oui, Renji savait maintenant qu'il était amoureux, grâce à un bête baiser échangé avec son colocataire, cette simple manœuvre avait réussi à lui subtiliser ce qui battait dans sa poitrine. Maintenant, il se disait que si Hisagi tenait un tant soit peu à lui, il daignerait bien venir. En revanche, s'il ne venait pas, cela voulait dire " plus de lien ". Peut-être que son brun ne supportait pas non plus le malaise qui s'était installé, et déciderait d'oublier jusqu'à leur lien d'amitié.
Le temps passe....
Il n'était non pas 22 h, ni 22 h 30 mais minuit 50 ! Et Renji demeurait toujours assis sur un pan du trottoir à l'attendre désespérément.. La réalité était néanmoins plus frappante. Comprenant finalement l'absence d'Hisagi, le jeune homme accusait en souffrant silencieusement cet amour unilatéral. Il n'avait plus la force de se redresser, et les maigres espoirs que l'autre s'annonce semblaient s'amenuiser, une fois encore... La pluie s'était mis à le bombarder, lui et les passants de nuits, depuis bien une heure maintenant. Trempé jusqu'à l'os, son regard ne quittait plus une flaque d'eau tandis que le froid s'insinuait en lui..
