Hypocrites
Je te regarde sur ton échafaud entouré par les villageois. Combien t'en veulent, combien te lancent des pierres ?
Hypocrites ; tous !
Et moi au milieu de cette foule en folie, qui n'ai qu'une envie : que tout finisse. Que ces gens partent, et qu'enfin je puisse te faire face. Connaître tes motivations.
A quoi bon, je les connais déjà. Mais eux n'en ont que faire. Ils crient, ils lapident mais n'entendent pas ses pleurs.
Hypocrites, vous qui ne souhaitiez que ça, vous voila à reprocher un acte que vous auriez aimer commettre. Mon sable s'agite, je voudrais les tuer tous, tous et pas que toi. Ils se prétendent mieux que toi, mieux que moi, mieux que tous, mais c'est eux qui l'ont abandonné, eux qui l'ont tué, sûrement plus que toi. Lentement, doucement, anéantir, détruire, garder seulement ce qu'ils aiment.
Hypocrites.
Êtes-vous si fou qu'il vous faille son cadavre pour vous calmer ? C'est drôle, et bien triste. La solitude, le désespoir, eux ne les ont jamais connus mais nous les font vivre.
Tu sais, je ne t'en veux plus. Maintenant toi aussi tu sais ce que ressent un homme rejeté, toi si souvent adulé. Tu comprends pleinement la souffrance des exclus. Je t'ai haïs vois-tu, haïs à en vouloir ta mort. Et je t'aurais tué si, lorsque son sang sur les mains je t'ai découvert, le tenant comme n fou, comme un noyé qui s'accroche à une bouée.
Je t'aurais tué, si l'ange ne m'avait sourit, ne m'avais choisi. Finalement, je ne vaux pas mieux, moi qui me réjouis que sa dernier parole me fut dédiée. "Pardonne lui, amour". La parole d'un ange ne peut être refusée n'est ce pas ?
Mais à quoi bon, il est trop tard, et tu seras le premier à le rejoindre. Ironie, moi qui n'ai jamais voulut vivre, toi qui voulait haïr. Te voila qui va mourir, me voila qui vais sombrer, sombrer dans la haine de ce village si pathétique.
Même pas, je n'en ai plus la force.
Et voila la foule qui cri, qui hurle, qui acclame. La corde s'est tendue, ta vie s'est rompue. Dis bonjour à Naruto pour moi, et sans rancune, car qui sait si, quand je vous rejoindrais, ce ne sera pas toi qu'il aimera, et moi le jaloux ?
Jaloux à l'en crever.
