Chapitre 1

POV Anubis

Tout se passe au Kingdom hospital, une bâtisse construite sur une ancienne fabrique de tissus. Maintenant, des fantômes hantent cet hôpital et j'en suis un. Je suis Antubis mais vous, vous devez me connaître sous le nom d'Anubis, celui qui tue mais aussi qui guéris. Si je te fais une fleur, tu me fais une fleur. C'est comme ça que ça marche !

Je suis toujours avec une petite fille du nom de Mary qui est elle aussi une fantôme d'ailleurs, c'est elle qui m'a surnommé Antubis.

Cet hôpital a de vastes sous-sols. Si tu t'y prends bien, tu te retrouvera dans l'espace Swedenborgien, l'endroit où traînent les morts avant de monter au ciel ou lorsqu'ils sont coincés. Mais fais attention car tu risque de rencontre Paul, un sale fantôme qui travail pour le Docteur Gottreich et qui cherche à faire du mal à Mary.

Là, je marche à la recherche de Mary. Paul l'a enlevé et j'ai peur qu'il lui face du mal car sans cette petite fille, l'hôpital n'est rien. Je parcours tout les sous-sols sans rien trouver. A vrai dire, même si je connais bien l'espace Swedenborgien, je ne sais pas où peut se cacher Paul.

Paul ! Je sais que tu te cache par ici ! Où as-tu emmené Mary ?

Pas une seule réponse… Pas un seul bruit… JE jure que s'il fait quelque chose a Mary, je le défonce !

POV Paul

Mary était ligotée, allongée contre son gré sur la table d'opération. Moi, je tourne tel un prédateur autour, terrorisant la jeune fille avec des bruits que je fais en frottant deux piques à glaces l'un contre l'autre. Je tiens la clochette dans ma main, et esquisse un sourire carnassier en entendant les gémissements de Mary.

Je sais parfaitement que l'autre éphémère va me trucider s'il apprends d'une manière ou d'une autre ce que je suis en train de lui faire.

-Eh bien... Je commence à m'ennuyer… Que me propose-tu de faire Mary ?

Evidement, elle me réponds pas. A sa grande horreur, j'approche mon visage du sien, ressentant donc de plein fouet la terreur qui en émane. Je souris à nouveau, et recommence à faire les cent pas devant la table d'opération.

Tout à coup, ca recommence. Une sorte de vague de chaleur provenant de la zone de mon estomac. Un peu d'humanité. Merde, je perds le contrôle. Afin de me ressaisir, je me terre dans un coin, tête entre les genoux, tenant mes tempes. Une affreuse migaine commence à germer dans ma cervelle.

La porte s'ouvre donc brusquement dans mon moment de faiblesse. Docteur Gottreich , un vieux monsieur ridé en tenue de docteur, entre. Il se contente de me fixer, un long moment. Je lève les yeux vers lui, curieux et défiant à la fois. Puis, il détourne ses yeux et ressort. Mary à coté à arreté de faire du bruit ; je ne lui prète plus attention. En fait, je me lève et va faire un tour dans les couloirs, l'abandonnant à son sort.