Bon voilà une deuxième histoire
Ce coup ci c'est Beckett/OC
Rating T donc les moins de 13 ans, faut partir, hein, désolée mais c'est la vie... (elle est dure et tout... lol)
Aux autres, bonne lecture et puis...
bah rien... lol (- d-e arrête de raconter n'importe quoi , ok ?- Ah bon ? Pourquoi ? -Tu gênes... - Ah, désolée...)
Persos pas à moi ... (dommage) sauf la ptite Miss Carter qui sort de mon imagination ^^
Elle était parfaite, d'une beauté sans limite. Lord Cutler Beckett la fixa longuement. Son esprit embrumé par l'alcool ne distinguait plus vraiment le lieu où il était. Un bar, une taverne… Une taverne de Tortuga. Voilà. Et la jeune femme qui lui faisait face était extrêmement belle. Il ne connaissait rien d'elle, juste qu'elle lui avait si gentiment offert un peu de compagnie orale.
Quelques temps plus tôt
Le soleil venait de disparaître au loin, derrière les navires, derrière les bâtiments, derrière l'océan. Le lord avait passé une mauvaise journée. Tout le monde le croyait fou. Mais, il avait frôlé la mort, alors qui n'en gardait pas des séquelles ? Lorsque Jones était mort et que ce Turner avait pris le commandement du Hollandais Volant, tous ses projets avaient basculés. Basculés dans l'irréel, l'irréalisable. Lui, l'homme le plus affluant de la Compagnie des Indes, qui était presque le maître des océans, avait fini repêché comme un vulgaire poisson, transi de froid, déconnecté du monde des vivants, et inconscient. Les pirates avaient gagnés la guerre par abandon de son armada. Tous, alors l'avaient cru fou. Mais il ne l'était pas. Il n'avait juste plus la force de lutter, lutter pour obtenir le pouvoir absolu. Son époque était révolu, et il ne lui restait que très peu de temps. Très peu de temps pour refaire sa vie, reconstruire les ruines causées par le passé, boucher les trous de son existence. Très peu de temps avant de ne devenir vraiment fou. Pour ça, il lui fallait rencontrer quelqu'un. Une femme. Avec qui il serait prévenant, agréable. Il devait quitter ce masque de froideur avec au moins une personne, pour se prouver à lui-même qu'il savait être un être humain. Un être humain pourvu d'un cœur, d'une âme, de sentiments.
Lors d'une halte à Tortuga, il avait quitté l'Endeavour II et avait déambulé dans les rues de la ville. Les pirates le reconnaissait, il n'avait pas chercher à se masquer aux yeux des autres. Ils lui crachaient au visage, l'insultaient, ou lâchaient une série de commentaire peu plaisant suivie d'une moue dégoutée. Peu l'importait. Même dans les villes respectables, les gens pensaient de même, traduisant leur dégoût de manière plus subtile et polie.
Il avait donc marché sans cesse, voulant dérouiller chaque partie de son corps, voulant oublier son malheur dans la douleur de l'effort. Et ses pas l'avait conduit naturellement ici, devant cette taverne. Un écriteau décrépi indiquait « Au Compagnon d'Infortune ». Le destin se moquait de lui, lui aussi. Tant pis. Il poussa la porte et pénétra dans la pièce mal éclairée, où régnait une forte odeur de rhum, de poudre et de parfum donnant un mélange écœurant.
Il s'approcha du tavernier et lui réserva une chambre. L'Endeavour II avait besoin de réparation et resterait amarré au moins durant trois jours. Chose faite, il s'avança jusqu'à une table isolée et plongée dans l'ombre. Les autres clients le dévisageait méchamment. Il ne s'en soucia pas. Les reproches et les moqueries étaient devenus son lot quotidien.
Il commanda une chope de rhum. Il détestait ce breuvage, mais c'était le seul qui lui permettait en seulement quelques gorgées d'être complètement ivre. Et c'était ce qu'il voulait. Etre ivre, se réveiller le lendemain la tête lourde et pleine de maux. Pour s'endormir rapidement et ne rien se souvenir de la veille. Il avait bu le verre d'un trait, sentant à chaque goulée l'alcool brulant sa gorge, traçant un sillon douloureux dans son estomac. Il lui laissa un arrière goût désagréable mais déjà il ne s'en souciait pas, puisque le breuvage avait noyé son cerveau de ses volutes âcres. Il en voulait encore. Il commanda donc une deuxième choppe, puis une troisième. Lorsque la quatrième s'avança sur sa table, il s'en saisit et voulu la boire lorsqu'une main s'était posé sur la sienne. Le contact était incroyablement doux et chaud.
« Il ne faut pas boire comme cela, vous savez. Vous allez être malade.
Il reposa sa choppe et fut surpris lorsqu'enfin la voix parvint à son esprit alcoolisé. Une voix aigüe et chaleureuse. Une voix de femme.
- Ce ne sont pas vos affaires ! gronda Cutler. Si je veux être malade à en mourir, c'est mon problème.
- Oui, c'est cela. Allez donnez-moi ça.
Son ton était sans équivoque. La main de Beckett sans détacha non sans regret et la jeune femme se saisit du verre.
- Merci, sourit-elle. Elle s'assit en face du lord et posa la boisson près d'elle. Etirant ses coudes, elle renversa malencontreusement le liquide.
- Oh, ce que je suis maladroite… souffla-t-elle, un sourire sournois au lèvres.
- Cessez votre comédie… je n'y crois pas un instant…
- Très bien. Cela vaut mieux. Veuillez m'excusez Milord, mais cette boisson de vous convient nullement. »
Cutler releva plus largement le visage et dévisagea son interlocutrice. De jolis yeux aigue-marine, de long cheveux cendrés que le vent avait ébouriffés et une peau de pêche. Une silhouette élancée avec quelques rondeurs. Se dévisagea mutuellement, son flegme anglais reprit le dessus et il détourna son regard. La jeune femme eut un sourire qu'il ne vit pas. Il la trouva splendide. Comme si les éléments c'étaient concertés avant de donner naissance à pareil beauté. Elle était parfaite, d'une beauté sans limite. Lord Cutler Beckett la fixa longuement de nouveau. Son esprit embrumé par l'alcool ne distinguait plus vraiment le lieu où il était. Un bar, une taverne… Une taverne de Tortuga. Voilà. Et la jeune femme qui lui faisait face était extrêmement belle. Il ne connaissait rien d'elle, juste qu'elle lui avait si gentiment offert un peu de compagnie orale.
« Pouvez-vous me donner votre nom ?
- Cristal Carter.
Elle avait un joli accent français bien que son anglais fut irréprochable.
- Ce n'est guère un nom courant… Cristal, répéta-t-il avec douceur.
Une douceur qui fit rougir la jeune femme.
- Ma mère aime l'originalité, se justifia-t-elle. Mais puis-je connaître le votre ?
La question arracha un haussement de sourcil surprit au trentenaire. Elle ne le connaissait pas ? Mieux valait taire son identité.
- Euh… Norrington, James Norrington. »
Le nom de son ex-Amiral était le premier à lui être venu à l'esprit.
Elle lui sourit encore.
Un peu plus tard, après avoir devisé avec la jeune femme, Beckett se leva. Il chancela un instant, avant de s'effondrer sur la table.
« Désirez-vous de l'aide, Milord ? Je peux vous conduire jusqu'à votre chambre.
- Je… je veux bien.
Il ravala sa gêne. Il avait tant bu que le voilà obligé de se faire escorter d'une catin de six ans sa cadette jusqu'à sa chambre.
Voilà mon premier chapitre ^^
Voui, après Norrie je m'attaque à ce cher Cutler =)
Ah, ce que je les aime tout les deux ^^
Surtout qu'il n'y a pas beaucoup d'histoire sur eux... donc, j'ai le champ libre *w*
And... euh ... Reviews please... ^^
