Bonjour à tous, chers (Futurs ?) lecteurs !
Je poste aujourd'hui ma première fanfiction, The W.A.Y. Tout d'abord, The W.A.Y, qu'est-ce que c'est ? Vous l'apprendrez bien assez tôt dans l'histoire, mais laissez moi vous donner une traduction. The Way peut être traduit en français par "la façon", "la voie", ou encore "le chemin". Et si je l'ai mis en majuscule, c'est pour en faire les initiales de We Are Young (Nous sommes jeunes.) Voilà pour la petite explication !
Disclaimer : Le contexte, et certains personnages comme les maraudeurs, Lily Evans, Severus Rogue, Dumbledore ou Mc Gonagall sont la propriété de J.K Rowling et issus de son oeuvre ; ) Mais la plupart des personnages (les OC) sont à moi, vous les reconnaîtrez : Angelica, Lucy, Thomas...
Rating : T
Genre : Romance, Friendship.
Je n'ai pas l'excuse d'être une débutante, puisque cela fait deux ans que j'écris. En revanche, c'est la première fanfiction que je publie ; ) Merci d'être respectueux de mon travail et de rester polis dans vos review (J'ose espérer qu'il y en aura :D).
Bisous et bonne lecture !
Parce que tout débute à King's Cross.
- Fais pas cette tête, Angèle, il va partir, ton train !
J'adressai un regard noir à Lucy, qui avait manifestement décidé de se moquer de moi aujourd'hui. C'était une de mes amies les plus proches, et elle savait déchiffrer mon impatience comme personne. Tous les signes étaient là : mes yeux qui détaillaient la gare dans l'attente d'un moindre mouvement, mes mains qui se tordaient et venaient sans cesse ébouriffer ma frange, mes jambes qui se croisaient, se décroisaient, et cachaient mal mon excitation. Je n'avais qu'une hâte : que le train démarre et commence son voyage vers les collines d'Ecosse.
Nous étions le jour de la rentrée. Sur le quai, les familles s'agitaient et s'étreignaient dans des « au revoir » maladroits. On reconnaissait facilement les élèves de première année, inquiets et hésitants à monter à bord dans le train, comme si celui-ci allait les aspirer et ne plus jamais les laisser sortir. Il y avait les deuxième années, qui retrouvaient leurs amis avec plaisir, et cherchaient un compartiment libre. Les plus grands, qui poussaient et chahutaient dans le couloir et criaient dans les compartiments.
Et il y avait moi, Angelica Tatcher, élève de cinquième année à Poudlard, certainement aussi impatiente de partir que les petits nouveaux.
- J'espère bien, marmonnais-je. Ne me dis pas que tu n'es pas contente d'y retourner ?
- Angie, il y a que toi qui es toujours aussi contente de reprendre les cours. Et de retrouver la gueule fripée de Rusard, la vieille McGo, les devoirs, les règles, et bien sûr, les examens.
Lucy est la pire râleuse du monde. Sans rire, elle mériterait une médaille. Elle trouve toujours une raison de grogner et de se plaindre.
- Peut-être, mais il y a aussi les potes, les batailles d'oreillers dans les dortoirs, les soirées improvisées dans les salles communes, les farces à répétition, les matches de Quidditch, les histoires de cœurs...
Elle esquissa un sourire et secoua la tête, ébrouant ses courts cheveux blonds. Lucy est une jolie fille au teint clair et au visage parsemé de tâche de rousseurs. Ses cheveux lisses sont coupés au carré et ses yeux bruns lui donnent l'air d'une gentille fille, mais elle a un sacré caractère. Je me souviendrais toujours de la claque monumentale qu'elle a donné à cette fille qui s'était moqué de ses rondeurs. Plus personne n'avait osé émettre un commentaire, et ce, depuis que nous sommes en première année.
Elle avait beau cacher son enthousiasme, je savais qu'elle était aussi enjouée que moi, au fond. Elle avait passé toutes ses vacances d'été en France, et mourrait d'envie de revoir son copain, en sixième année à Poudlard. Quant à moi, mes vacances n'avaient pas été aussi amusantes... Je les avais passées chez mes grands parents - qui habitaient dans un trou perdu au milieu de la campagne. Le cauchemar.
La porte du compartiment s'ouvrit vivement, révélant l'agitation du couloir. Une silhouette s'en extirpa et s'affala sur la banquette.
- Ahh, c'est le bordel dehors. J'vous raconte pas le temps que j'ai mis pour trouver le bon compartiment...
Le garçon qui venait d'entrer s'appelait Thomas. Il ne faisait pas partie de la même maison que Lucy et moi - à savoir Poufsouffle. En fait, je ne le connaissais uniquement parce qu'il était le capitaine de l'équipe de Quidditch des Serdaigles, et qu'on s'était déjà parlé plusieurs fois, à l'occasion des matches. Ah oui, c'est une chose que je n'ai pas dite : je fais partie de l'équipe de Poufsouffle en tant que poursuiveuse. Ça aurait dû me mettre en compétition avec Thomas, mais nous sommes rapidement devenus amis en découvrant nos points communs.
- T'arrives toujours à la bourre, se moqua Lucy. Laisse-moi deviner... tu n'as pas entendu ton réveil sonner ?
Thomas est issu d'une famille de sorcier, mais son père a une fascination particulière pour les objets moldus. Il ne pouvait s'empêcher d'en ramener chez lui dans l'espoir de faire partager sa passion à son fils (Ce qui n'est, à mon humble avis, absolument pas gagné).
- Tu parles, c'est vraiment nul ce truc, grogna t-il. J'ai jamais compris comment ça marchait.
Je levai les yeux au ciel tout en réprimant un sourire. Ça me faisait du bien de retrouver mes amis, avec lesquels j'allais entamer la nouvelle année scolaire. Elle va être géniale, j'en suis sûre.
La porte s'ouvrit à nouveau, laissant apparaître Lily Evans, accompagnée d'une de ses amies, qui nous demanda si elle pouvait s'installer ici. Nous ne la connaissions que vaguement, mais nous acceptâmes, sachant que trouver un compartiment libre s'avérait compliqué dans le Poudlard Express.
Bien sûr, j'aurais dû prévoir qu'à peine les élèves installés et le train démarré, nous recevrions la visite des maraudeurs. Car partout où va Lily Evans, elle est bien sûr suivie de James Potter. Oui oui, James Potter, le leader des rebelles, le rebelle des leaders, le plus insupportable (et le plus drôle) des Gryffondors, sans oublier le plus collé des élèves de Poudlard. Il mériterait d'être dans le livre des records, pour ce dernier titre. Il était bien évidemment accompagné des autres membres du groupe, j'ai nommé Sirius Black, Remus Lupin, et Peter Pettigrow.
James, comme à son habitude, s'assit près de Lily - celle-ci ayant l'air légèrement exaspérée. Il faut dire que le garçon lui courrait après depuis que nous sommes en première année. Je serais elle, je ne me plaindrais pas, tout de même. Bon, c'est vrai, il est lourd et arrogant, mais bon sang, qu'est-ce qu'il est canon !
Remus, plus discret, se glissa à côté de Lucy, dont les joues prirent une jolie teinte rosée (En fait, elle craquait sur lui jusqu'en troisième année. Après, elle a rencontré un autre gars, mais si vous voulez mon avis, elle est toujours amoureuse. On n'oublie pas comme un mec comme ça. Et surtout pas un maraudeur).
Et puis il y avait Sirius, qui m'adressa un regard hésitant. Je me sentis gênée et détourna les yeux. Il s'assit sur la banquette et me salua.
- Salut Gaby.
Sirius est mon meilleur ami. Du moins, il l'était. On se connaît depuis la petite enfance. Vous savez, l'âge où il suffit de partager son goûter pour devenir ami. Enfin, si vous voulez mon avis, notre rencontre ne tient pas vraiment du hasard. Les faits sont là : j'étais une rare sorcière parmi les autres enfants moldu du voisinage. Et les parents de Sirius ne supportent pas ces derniers... Sans oublier que nous vivions juste à côté, et que nos familles se connaissaient de longue date, les Black et les Tatcher étant de sang-pur. Il n'est donc pas impossible que j'aie quelques cousins éloignés dans la famille de Sirius.
Lui et moi étions inséparables, tout simplement. On ne partageait pas que de la complicité. Il y avait tellement de choses. Des secrets, des cauchemars, des choses que nous avons vu tous les deux, et que l'on ne pourrait jamais oublier. Des larmes, aussi. De la rancœur. Des moments de joie, de bonheur. C'était lorsqu'il n'y avait que Sirius et Angelica. Mais après, il y a eu Poudlard. Et tout a changé. Lorsque je dis « Poudlard », je n'évoque pas seulement l'école, mais aussi tout ce qu'il y a autour. Le fait de grandir. L'adolescence, les hormones, les premiers rendez-vous, les nouveaux amis. Allez, dites-moi, combien d'entre vous ont gardé contact avec vos amis d'enfance ? Combien d'entre vous croyez encore à ce serment enfantin : « On restera meilleurs amis pour toujours ». C'est toujours magique, mais ce n'est jamais vrai.
Sirius a été envoyé à Gryffondor. Angelica est partie à Poufsouffle. Cette différence fut la première barrière.
Puis, il s'est tout de suite révélé que nous n'étions pas pareils. Sirius est le genre de gars charismatique, envié de tous les autres mecs, poursuivi par toutes les filles. Il ne peut pas s'empêcher de draguer à droite à gauche. Il est comme ça. C'est un mec cool, propulsé au top, faisant toutes les conneries possibles et inimaginables avec ses autres amis, les fameux maraudeurs. Et là dedans, c'est difficile de trouver une place pour moi. Alors je me suis éloignée, peu à peu. J'ai arrêté de le voir aussi souvent que je le faisais. J'ai disparu en douceur, parce que je ne voulais pas que notre amitié se solde par une dispute mémorable. En troisième année, nous avons rompu tout contact. C'est étrange de penser que ce garçon qui se comporte comme un parfait inconnu, à quelques centimètres de moi, me connaît par cœur.
Cependant, lorsque je le vois me gratifier d'un sourire « d'avant », où l'entendre m'appeler Gabrielle, mon deuxième prénom – comme il l'a toujours fait, pour une raison totalement inconnue – ça me fait chaud au cœur, et j'ai l'impression, l'espace de quelques secondes, de revenir des années en arrière.
Oui, je m'appelle Angelica Gabrielle Tatcher. No comment sur le côté angélique, merci bien.
- Salut, répondais-je néanmoins. Dites, vous avez des projets pour cette année ?
Question stupide, je l'avoue. Ils ont TOUJOURS des projets. Des farces débiles à faire pour rendre les profs complètement dingue. Mais sans eux, les cours de Poudlard seraient bien moins amusants.
Ne vous méprenez pas, je ne suis pas une grande amie des maraudeurs. Ils forment, à eux quatre, un cercle très fermé. Ils sont généralement accompagnés d'une foule de groupie. Bon, j'exagère peut-être. Mais une chose est sûre, il n'y a pas une fille ici qui n'aimerait pas sortir avec l'un d'eux. Sauf peut-être Lily Evans, mais cette fille est un cas à part. Retenez donc bien que toute personne à Poudlard de nature plus ou moins féminine est physiquement attirée par un maraudeur – ou même par tous – et je ne fais pas exception à la règle.
Cependant, Sirius est le seul que je connais bien, malgré le fait que je ne traîne plus avec lui. Les autres restent des garçons inaccessibles, coqueluches de l'école, qui ne donnent pas leur attention à n'importe qui.
Aujourd'hui, cette joyeuse bande est assise dans mon compartiment (Enfin, j'y étais la première, quoi), alors figurez vous que je profite de la situation !
- Bien sûr ! s'exclame James. Mais chut, on reste silencieux pour l'instant, ce serait con de se faire prendre dès le départ…
- Depuis quand est-ce que tu t'inquiètes des représailles, Cornedrue ? plaisante Remus.
- D'accord, alors disons que l'on veut juste préserver la surprise, rectifie ledit Cornedrue.
Surtout, ne me demandez pas pourquoi James est surnommé ainsi. C'est un des chapitres mystérieux du manuel du Maraudeur : les surnoms. Remus est également appelé « Lunard », quant à Peter, il répond au très étrange nom de « Queudver », et Sirius est affublé du patronyme de « Patmol ». Pour ce dernier, j'ai ma petite idée. Il se trouve que Sirius Black est un animagus. Je me souviendrai toujours de cette année, du temps où il m'adressait encore la parole, où il est venu me voir pour me confier qu'il savait désormais se transformer en chien. Malheureusement, il n'a pas voulu m'avouer la raison de cette transformation. Je soupçonne ses amis d'y avoir une part de responsabilité. Mais, là encore, je ne peux rien assurer.
Outre les noms de maraudeurs, on peut s'amuser à décliner leurs prénoms de manière infinie. C'est ainsi que James est parfois appelé « Jamesie », « Jamie », où même « James-James » (Ce dernier est absolument impossible à prononcer). Remus a le droit à « Mumus », « Rem », « Remy », et ainsi de suite. On retrouve également « Pete » et « Péteur » (mais POURQUOI ? Non, tout compte fait, je n'ai pas envie de savoir…) dans le cas de Pettigrow, et « Sirusounet », « Siriuchou » et « Blacky », ces derniers étant inventés par la gent féminine. Pour ma part, le meilleur de tous reste « Seriously », qui m'a fait beaucoup rire.
James sortit sa baguette et décida de teindre les cheveux de Pettigrow pour égayer le voyage. Oui, ce garçon a des idées bizarres. M'enfin, qui suis-je pour juger… niark. Le pauvre Peter passait donc du blond platine au vert pomme, puis du vert pomme au rose bonbon, du rose au violet. Ils devirent même totalement noir, au bout d'un moment, ce qui lui donnait des airs très dark. Sirius s'en mêla, estimant que le bleu électrique lui allait mieux. Les cheveux du garçon étaient tantôt bleus, tantôt rouge, couleur de Gryffondor vaillamment défendue par James.
Leur désaccord s'accéléra, et les sorts lancés par les baguettes finirent par fusionner. Lorsque Pettigrow vit un jet de couleur non-identifié se diriger vers lui, il prit peur et se baissa. Le sort ricocha et atterrit sur… Lily Evans. Qui se retrouva avec de magnifiques mèches violette à la place de sa chevelure auburn.
Grand silence dans le wagon. Lily le rompit en poussant un cri d'effroi.
- Mais… Mon dieu… Qu'avez-vous fait…
Elle se retourna vers le coupable avec un regard noir. Si les yeux pouvaient tuer, alors James serait déjà avada-kedavrisé depuis longtemps.
- J'en ai marre de tes conneries Potter !
- Tu sais Lily-Jolie, cette couleur te va très bien au teint… dit James, qui tentait désespérément de sauver la situation.
- Remus ! Aide moi ! Tu es le plus censé des quatre !
- Euh… Que veux-tu que je fasse ? Je suis préfet, d'accord mais pas coiffeur, répond Remus, mal à l'aise.
Lily se leva avec un air furieux et se tourna progressivement vers James, Sirius, Peter et Remus.
- Ecoutez-moi bien, vous quatre. Vous n'avez pas intérêt à me pourrir mon année, c'est clair ? Je suis préfète, désormais, et je n'hésiterais pas à vous coller pour des journées entières ! J'ai bien voulu faire des efforts l'année dernière, mais vous n'en faites aucuns ! Alors, toi, Potter, ne t'avise pas de m'approcher à nouveau si tu veux être en état de monter sur un balai ! Et Remus, je t'en supplie, ne les laisse pas faire n'importe quoi !
Sa tirade nous avait tous calmé, d'un seul coup. En revanche, ses cheveux violets qui voletaient autour de son visage cassaient tout le sérieux de ses avertissements. Elle sortit du wagon en claquant la porte, immédiatement suivie de James Potter. Nous entendîmes un « Lily-Jolie, attends-moi ! » retentissant dans le couloir, puis un claquement sec, avant de voir revenir le garçon avec une splendide marque rouge sur la joue. Il se rassit piteusement.
« Quel caractère », plaisanta Sirius.
À vrai dire, j'avais un peu peur de Lily Evans. Cette fille, d'ordinaire si douce et si gentille, savait se transformer en véritable dragon lorsqu'elle se mettait en colère. Et dans ce genre de situation, il valait mieux s'éclipser discrètement. Oui oui, je parle aussi pour toi James. Cette fille est bien la seule qui n'est pas sensible à tes techniques de drague.
Enfin, bref.
Le reste du voyage ne se passa pas si mal, les garçons faisant un concours de blague pourries dont la plupart portait sur Severus Rogue. Mais si ! Vous savez, Rogue, ce garçon solitaire de Serpentard qui prend tout le monde de haut, ce bouc-émissaire des maraudeurs avec ses cheveux gras collés à son visage et son nez crochu plongé dans ses bouquins. Je ne le supporte pas. Il est énervant à traiter tout le monde avec mépris. Je sais que la vie est dure, et que la plupart des élèves se moquent de lui, mais ça lui arracherait la gueule de faire un sourire ? On a l'impression que c'est marqué « Victime » sur son front. J'ai renoncé à avoir pitié de lui le jour où il m'a dit que les poufsouffles ne servaient à rien. Depuis, je me fiche de lui autant que les autres. Et puis merde.
Tandis que Peter faisait une imitation très réussie de Servilus, que James se tordait de rire sous les regards indignés de Lily (Laquelle avait réussi à retrouver sa couleur rousse), je me rendis compte que Sirius m'observait. Enfin, plus précisément, il observait la bague que je portais à la main gauche et que, comme à mon habitude, je tournai à mon doigt sans m'en rendre compte. Petite, elle ne tenait qu'à l'annulaire. Assez fine, elle était noire et ornée de jade. Et gravée au nom des Black.
Venait il seulement de se rendre compte que je l'avais gardée ? Après tout, quand il me l'a donné, nous étions hauts comme trois pommes, et il ne savait pas que ce nom ne voudrait bientôt plus rien dire pour lui. Il n'avait dit qu'une seule chose « On sera toujours meilleurs amis, d'accord ? », auquel j'avais répondu par un fervent hochement de tête. Puis on avait craché par terre et « croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. »
Ces souvenirs me semblaient lointains, trop lointains, et même déplacés dans cette situation. J'enfouis ma main dans les pans de ma robe de sorcier et engageai la conversation avec Thomas. Je ne fis plus attention à Sirius, et il détourna le regard afin de parler avec Remus.
Quelques instants plus tard, le train s'immobilisa. Nous étions arrivés. J'allais entamer ma cinquième année à Poudlard, et je savais déjà que celle-ci ne s'annonçait pas de tout repos.
Merci d'avoir lu ; ) Une petite Review ?
Allez, bisous et rendez-vous au prochain chapitre !
