N/A : Un peu de Femslash avec cette fois-ci du Brittana. Histoire à situer dans le futur, où Santana et Brittany sont mamans de deux garçons. Je n'en dis pas plus, et je vous laisse lire, en espérant que vous aimerez. :3
Disclaimer : Glee et ses personnes ne m'appartiennent pas.
Il n'était pas rare qu'une dispute éclate chez les Lopez-Pierce. Et en général, c'était toujours pour les mêmes raisons …
- Je t'ai dit déjà un milliard de fois que cette fille était une pétasse, Madre de dios !
James, le fils aîné de la famille soupira. Nullement impressionné par sa mère biologique (après tout, n'était-ce pas elle qui lui avait appris à craindre personne ?), il répliqua :
- Je sors pas avec elle. On baise, c'est tout.
Santana lui lança un regard noir. Parfois, son fils lui faisait réellement pensé à une version plus jeune de Noah Puckerman. Ou à une version masculine d'elle-même à son âge … il fallait bien admettre qu'ils se ressemblaient beaucoup. La même couleur de peau, les mêmes cheveux, les mêmes yeux … et malheureusement, le même caractère.
- Tu finiras bien par en tomber amoureux amoureux, mon fils, affirma-t-elle avec le plus grand sérieux.
- Elle a raison, approuva Brittany, ouvrant la bouche pour la première fois depuis le début des hostilités. Nous aussi, nous ne faisions que faire l'amour ensemble moi et ta maman. (les joues de Santana prirent une jolie teinte rouge vif. Décidément, le sexe ne serait jamais un tabou pour Brittany S. Pierce …) Et maintenant, nous sommes mariées. Mais tout le monde n'a pas cette chance.
- Mouais …, grogna James. (Il tourna la tête vers son petit frère, Eddie.) Et toi, qu'est-ce t'en penses, minus ? Puisque la discussion se transforme en débat, n'hésites pas à donner ton avis, hein …
Eddie sembla soudain revenir sur terre. Visiblement, il n'avait pas écouter un traître mot de la conversation. Il cligna plusieurs des yeux (bleus, tout comme ceux de Brittany. Pour le coup, il ressemblait beaucoup plus à celle-ci. Ce qui n'était guère étonnant, puisqu'elle l'avait porté pendant neuf mois – ou presque. Il n'était pas blond, en revanche, mais brun. Sa mère disait d'ailleurs que c'était pour cette raison qu'il était un peu plus intelligent), puis répondit par un simple :
- Hein ?
Santana ricana, mais ne pu s'empêcher de se sentir coupable. Eddie était très discret, et parlais très peu. À tel point qu'elle oubliait parfois qu'il vivait lui aussi dans cette maison …
- On parlait de la nouvelle copine de ton frère, expliqua Brittany, un immense sourire aux lèvres.
- Ce n'est pas ma copine, protesta James entre ses dents.
- Qui ça ? Léa ?
- Nan, grogna Santana. C'est une autre, maintenant.
- T'as encore changé ? S'étonna Eddie en s'adressant cette fois-ci à son aîné. J'arrive plus à suivre, moi …
James soupira une deuxième fois.
- Laisse tomber. T'es encore jeune. Tu peux pas comprendre, déclara-t-il d'un ton solennel.
- T'as que deux ans de plus que moi, rétorqua le plus jeune. Et arrête de me prendre pour un idiot. C'est une insulte à mon intelligence.
- Ton intelligence ? Comment tu peux parler d'un truc dont tu ignores l'existence ?
- O.K., ça suffit ! Intervint Brittany.
Les deux jeunes hommes se foudroyèrent du regard, mais aucun n'osa protester sous peine de subir la colère de Santana.
- Je vais me coucher, lança finalement James.
- C'est une excellente idée, approuva Santana en hochant la tête.
Alors que James s'apprêtait à quitter la pièce, Brittany ajouta :
- N'oublies pas de bien cacher tes sous-vêtements. Les lutins voleurs de caleçons peuvent frapper à tout moment.
L'aîné préféra ne pas répondre, et monta les escaliers qui le menaient jusqu'à sa chambre. À son tour, Eddie se leva, et bredouilla quelque chose d'incompréhensible, lorsque Brittany lui demanda ce qu'il s'apprêtait à faire. Lorsque Santana constata qu'il était devenu aussi rouge que sa vielle robe de soirée, elle comprit.
- Alors j'avais raison ? Tu espionnes la fille des voisins ?
Eddie baissa honteusement la tête, et Brittany tapa joyeusement dans ses mains.
- J'en étais sûre ! C'est trop mignon !
- Non, ça n'a rien de mignon Britt', dit Santana en fronçant les sourcils. Espionner les gens, c'est mal. Mon fils n'est pas un pervers !
- Bien sûr que non ! S'exclama Eddie. Je l'observe, c'est tout … je fait rien de mal. C'est juste que j'ose tenter ma chance avec elle …
- Pourquoi ? Demandèrent Santana et Brittany à l'unisson.
- Parce qu'elle préfère James.
Après un instant de silence, Eddie ajouta :
- Je l'ai entendu parler avec une de ses copines l'autre jour.
- Ah, le charme latino …, marmonna Santana qui ne pouvait cependant pas s'empêcher de sourire. Je suis désolée, mais tu ne peux pas lutter contre ça. Personne ne peux y résister.
Eddie n'aurait pas eu l'air aussi déçu si on l'avait privé de Noël. Le cœur de Santana se serra dans sa poitrine. Même s'il n'était pas son fils biologique, elle l'aimait autant que James, et ne souhaitait pas le voir triste. Malheureusement, Eddie était trop sensible. Trop fragile.
- Je vais aller me coucher moi aussi, lança-t-il tristement avant de quitter la pièce à son tour.
Pendant quelques minutes, un silence total s'installa, jusqu'à ce que Brittany finisse par craquer.
- Ce me fait mal au cœur de le voir comme ça …
- Moi aussi, dit Santana. Moi qu'est-ce tu veux qu'on fasse ? On ne peux pas forcer une personne à en aimer une autre.
Puis elle grimaça, comme si elle était dégoûtée par ses propres paroles. Depuis quand s'exprimait-elle avait autant de … sentimentalisme ? Depuis son mariage avec Brittany, certainement.
- C'est vrai, mais ça me fait de la peine quand même, dit celle-ci.
Santana secoua doucement la tête. Décidément, être une maman n'était pas facile tous les jours.
- J'ai une idée. Toi, tu te débrouilles pour qu'Eddie se trouve une copine. Peut-être qui c'est tant que c'est une fille correcte. Et moi, je vais surveiller James de très près pour qu'il arrête de déconner. Il a besoin qu'on lui fasse comprendre qu'il ne faut pas défier une intelligence supérieure comme la mienne. O.K. ?
- D'accord.
Brittany avait retrouvée son sourire, et Santana se félicita mentalement pour cela. Peu importe à quel point leurs deux garnements pouvaient être insupportables, sa vie était parfaite.
