Titre: Maison de redressement de Tokyo.

Auteur: Le père nowèl ^^. (comment ça il existe pas OO.)

Rating: M pour des lemons ^^.

Disclaimer: Les personnages de cette fiction ne sont pas à moi T.T. Heureusement d'ailleurs, surtout pour un certain petit baka qui sert à rien bwahahahaha (DarkJedusor comprendra)...

Genre: Humour, romance, lemon *.* et tout le tralala.

Couples: A découvrir tout au long de la fic, mais que du yaoi ^^.


Un prêtre. Un comptable. Un terroriste amateur. Un gardien. Un psychopathe. Un sadique. Un amnésique volontaire. Un guide. Un traumatisé. Tous différents, mais pourtant ils vont faire un bout de chemin ensemble...

Maison de redressement de Tokyo. Dans les hauts bureaux de la direction.

« -... plusieurs blessés. Aucun morts à signaler. Le coupable est en ce moment même conduit à la plus prestigieuse maison de redressement du pays, qui... »

Le doigt sur le bouton de la télécommande, la personne soupire avant de se prendre la tête entre les mains. Un léger sourire vient s'inscrire sur ses lèvres alors qu'il lit une partie du profil psychologique de son nouveau pensionnaire:

« ... passionné par ce qu'il appelle "l'art véritable", il a cependant toutes ses facultés intellectuelles et présente même une intelligence tout à fait exceptionnelle. Nous dirons que sa susceptibilité est un déclencheur de crise de colère et d'envie de tout détruire assez... Impressionnante. Nous l'avons donc mis sous traitement, mais cela n'a pas l'air de le calmer, au contraire. »

« -Hin hin... Bande de psychiatres dégénérés. Ce n'est pas comme ça qu'il faut traiter ce genre de personnages. Ce ne sont pas des médicaments qui vont le faire changer. Loin de là. Tsss... Des diplômes plein les poches et pourtant incapable d'agir comme des gens intelligents. »

Toc toc

« -Entrez.

-Monsieur le directeur, le prêtre que nous avons accueillit hier s'est de nouveau scarifié. Nous l'avons placé en salle d'isolement pour le moment mais je pense que le changer de service serait sûrement mieux pour lui et pour les autres.

-Oh. Et bien faites ce qu'il vous semble le mieux pour lui. Dans quel service proposez-vous de la placer?

-L'unité 81?

-Tiens? Et pourquoi celui-ci et pas un autre?

-Et bien... C'est certain qu'il serait beaucoup mieux dans un service de psychologie. Mais à l'unité 81 il y a les deux gardiens les plus patients et les plus performants.

-... Dans ce cas c'est d'accord. Préparez le transfert pour demain matin.

-Bien monsieur. Dois-je prévenir le service administratif?

-Non, laissez je dois m'y rendre de toutes manières.

-D'accord. Au revoir monsieur. »

La porte se renferme dans un sinistre grincement, les pas du jeune gardien s'éloignent et c'est de nouveau le silence. Un silence oppressant, qu'il n'apprécie pas du tout.

« -Bon. Et bien allons annoncer la nouvelle à notre cher comptable. »

Il se lève, prend sa veste et sa serviette et sort de cette pièce qu'il trouve étouffante. Le bureau du comptable ne se trouve qu'a quelques pas du sien, et malgré l'heure tardive de la lumière filtre sous sa porte. Un sourire goguenard sur son visage marqué par le temps, il entre et s'assoit directement en face de l'homme qui pense à son travail plus qu'a sa vie privée.

« -Alors Kakuzu, toujours en train de bosser?

-Je dois terminer avant l'arrivée du nouveau pensionnaire.

-Tu sais tu pourrais le faire pendant qu'il est là aussi hein...

-Je sais. Mais je préfère finir avant. C'est tout. »

Le-dit Kakuzu s'acharne à compléter une feuille déjà pleine de chiffres en tout genre, auquel notre directeur ne comprenait strictement rien. Il leva donc les yeux et regarda le visage de sa plus vieille connaissance.

Dès que vos yeux se posaient sur Kakuzu, plusieurs idées vous venaient en tête: la première était celle du respect. C'est le genre d'homme auquel vous n'essaieriez pas de chercher des noises.

La deuxième, plus généralement répandue, était de changer de trottoir ou de ne surtout pas croiser ses yeux (yeux qui, de plus, vous fichaient une peur bleue avec cette couleur verte et rouge assez angoissante).

La troisième était de le fixer, de chercher des réponses sur le pourquoi du comment ses immenses cicatrices qui couvraient presque tout son visage et ses bras étaient arrivées là. Cependant, vous détourneriez vite les yeux de peur qu'il sache que vous le fixiez comme une bête de foire. Vous n'êtes pas suicidaire, n'est ce pas?

« -Et pourquoi êtes-vous là Madara-sama?

-Oh, et bien... Tu sais le prêtre là...

-Hum?

-Et bien il faudrait le changer de service. Ses gardiens propose de le mettre à l'unité 81.

-... Tu sais combien de temps cala va me prendre pour faire tout ces papiers?

-Si tu utilisait l'ordinateur, cela irait beaucoup plus vite.

-Je n'aime pas ces machines. Tu le sais.

-Oui oui.. Enfin bref, j'y vais. Le transfert du prêtre se fera demain dans la matinée.

-Le nouveau arrive aussi dans la matinée. Et il n'y a qu'une chambre.

-Parfait, tu les mets dans la même.

-D'accord. A demain Madara-sama.

-A demain. »

Madara sort de la pièce et se dirige vers le parking. Une bonne vingtaine de marches, de portes sécurisées et de « bonsoir » aux gardiens de nuit, le voilà devant son bijuu (euh non, son bijou XD): une Mazda MX5 blanche.

C'est la seule chose qui le maintient à son poste actuel. Parce que franchement, passer sa vie dans un bureau à repousser une secrétaire débile qui tente de vous draguer, c'est pas une vie. Lui ce qu'il aime, c'est le terrain.

Il était gardien avant, et ça lui plaisait. C'est certain que quelque fois c'était dur avec les cas spéciaux qu'il avait. En plus, le salaire n'est pas franchement énorme. Alors quand on lui avait proposé ce poste de directeur, avec une paie de fin de mois 5 fois plus élevée de ce qu'il avait avant, il avait tout de suite accepté sans regarder les conséquences. Et il avait regretté.

Heureusement, lorsqu'il roulait à toue vitesse sur la route dans sa sublime voiture, il oubliait tout le reste. Heureusement.

Il soupira et alluma la radio. L'air de rock qu'il lui pétait les tympans lui faisait un bien fou. Et un sourire alluma son visage lorsqu'il pensa à la journée du lendemain, qui allait à coup sûr être très mouvementée...