Coucou les gens ! J'espère que vous allez bien ! :)
On se retrouve aujourd'hui pour une nouvelle fanfiction : après avoir fini le tome 2 "d'une nouvelle vie ensemble" je me suis penchée sur un projet que j'avais en tête depuis longtemps, et je suis contente de vous le montrer ^^ j'espère qu'il vous plaira ! :)
Comme à mon habitude pour mes fanfictions précédentes, j'essayerais de publier un chapitre par semaine, de préférence le samedi !
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Cette fanfiction fera 20 chapitres, et le Pairing sera un Mathieu/OC ! Les douze premiers chapitres iront par paire avec chaque fois le PDV de Mathieu et celui d'Aidan. (OC)
Les personnages de cette fiction (tel que Mathieu Sommet et Antoine Daniel) ne m'appartiennent pas, et je m'engage à supprimer ces actions si les personnes cités dedans m'en font la demande. Les OC (tel que Anna et Aidan) en revanche sont mon unique propriété.
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Bonne Lecture !
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. ~ Une absence douloureuse ~ .
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Chapitre 1 :La belle inconnue qui faisait resurgir les souvenirs
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PDV Externe
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Le temps était gris et pluvieux. Le ciel était recouvert par de nombreux nuages, qui empêchaient le soleil d'arroser le monde de ses rayons. Le vent soufflait et venait chatouiller la nuque des passants de son souffle froid, faisant voler les feuilles mortes dans les aires.
Il n'était pas encore tout à fait midi, dans la grande ville de Nantes. Les gens allaient et venaient dans les rues, se rendant au travail, au magasin, faisant leur footing, une simple promenade, ou sortaient leurs chiens. Certains étaient heureux, d'autres non, certains fêtaient de bonnes nouvelles, d'autres de mauvaises. La vie suivait son cour, normalement.
Mathieu, assit sur un banc, les observait, tous ces gens, aussi nombreux et insignifiants que des grains de sables sur la plage. Tous uniques, avec leurs histoires, leurs aventures, et pourtant, il n'y avait personne pour s'en soucier. Ils n'étaient qu'une infime poussière dans l'immensité de l'univers.
Le jeune homme de 33 ans se leva du banc où il reposait depuis déjà plusieurs minutes dans la galerie marchande d'un centre commercial. Il venait de finir un sandwich au thon qui lui avait fait office de déjeuner, et comptait passer vite fait au super marché pour faire quelques courses.
Son fidèle chapeau vissé sur la tête, il avançait à pas rapides dans les galeries marchandes, entre les boutiques, les restaurants et autres fast-foods, souhaitant rapidement rentrer chez lui. Il n'avait jamais aimé les endroits blindés de monde. Il aimait la solitude, ou du moins, ne supportait pas la proximité avec les inconnus. Il se sentait compressé, étouffer à chaque fois.
Un sac de course à la main, Mathieu, regardait distraitement autours de lui, la tête dans les nuages. Il pensait à ce qu'il allait faire, plus tard dans la journée. Il pensait inviter Alex, ou Antoine à boire une bière. Il avait arrêté SLG depuis déjà cinq ans, et même s'il savait qu'il avait bien fait, il devait bien avouer que ses journées se faisaient parfois longues.
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PDV Mathieu
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Alors que je continuais à avancer, mon regard se perdit dans un petit restaurant. Cet endroit n'avait rien de vraiment intéressant, c'était un petit commerce banal. Non, la seule chose qui attirait mon attention, était une cliente en particulier. Dès que je la vis, je me figeais. Mes jambes refusaient de m'obéir, d'avancer, et mes bras lâchèrent le sachet de course que je tenais. Ça faisait longtemps, si longtemps que je ne l'avais pas vue.
Elle était là, ses longs cheveux noirs qui ondulaient reposaient sur ses épaules et ses beaux yeux bruns noisette étaient perdus entre les lignes d'un journal qu'elle regardait, sans pour autant sembler le lire. Malgré ces trois années passées, elle n'avait rien perdu de sa beauté.
Aidan.
Je ne pouvais plus détacher mon regard d'elle. On aurait dit un ange, mais à cet instant, j'avais plus l'impression de voir un fantôme, un mauvais souvenir. Je fus aussitôt assailli par une dizaine de sentiments. De l'amour, c'était indéniable, mais aussi de la tristesse, de la peur, de la honte, et beaucoup de culpabilité et de colère envers moi-même.
Mais c'était il y a tellement longtemps, je voulais me souvenir. Je devais me souvenir…
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. ~ Flashback ~ .
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PDV Externe
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C'était un mois d'août, il était tard. La lune éclairait la ville, grande, et haute dans le ciel. Les étoiles brillaient autours d'elle, comme des centaines de lanternes qui illuminaient l'univers. Il faisait chaud, et une légère brise venait parfois refroidir le monde des hommes.
Une petite maison dans la campagne, à 300 mètre de la ville, rayonnait de l'intérieur, par ses nombreuses pièces pleines de lumière et par les personnes qui s'y trouvaient. La musique résonnait, et faisait trembler les murs de la modeste habitation.
Il faisait nuit noir à l'extérieur, mais la fête battait son plein et aucun des nombreux jeunes qui se trouvaient là ne souhaitaient rentrer dans leurs maisons respectives. Certains d'eux étaient bourrés, d'autres non, certains étaient fatigués et dormaient déjà, d'autres dansaient encore au milieu du salon. Tous s'amusaient et étaient heureux.
C'était Antoine, qui avait organisé cette fête, alors que ses parents étaient absents. Il avait invité beaucoup de monde, beaucoup de personne de son entourage. Des amis, évidement, mais aussi des connaissances, ou d'autres personnes qu'il ne connaissait que de vu.
Assit dans le canapé, le maitre de maison discutait avec son meilleur ami. Il ne voulait être avec personne d'autre qu'avec lui.
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PDV Mathieu
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Je me souvenais de cette soirée, comme si c'était hier. Il faisait nuit, j'avais chaud et l'alcool me faisait tourner la tête, même si je n'avais pas beaucoup bu. J'étais assis dans le canapé, près de mon meilleur ami.
Même si mes souvenirs étaient vivaces, j'avais parfois du mal à me rappeler des mots exacts de notre conversation. Mais je me souvenais toujours de quoi nous étions en train de parler, je ne pouvais pas l'oublier.
J'étais jeune et con, à l'époque. Innocent aussi. Je devais avoir 20 ans, j'étais célibataire et avais arrêté mes études, par manque de motivation, d'intérêt, ou tout simplement par stupidité. Moi-même je ne le savais plus réellement. Je vivais aux crochets de ma mère, et m'amusais souvent à faire des vidéos ou autres gags comiques avec mes amis. J'avais même commencé à prendre des cours de théâtre, poussé par ma génitrice qui n'en pouvait plus de me voir glander toute la journée.
Je riais et discutais tranquillement avec Antoine, qui était visiblement ailleurs. Il regardait dans la direction d'un groupe de personne, et donnait l'impression de réfléchir à quelque chose. Ça semblait le tracasser, et je savais qu'il mourait d'envie de me dire ce qu'il avait en tête.
« Oh, tu m'écoutes ? » demandais-je au bout d'un moment, agacé par son inattention.
Il tourna la tête vers moi, et me regarda, surpris, comme si j'avais prononcé quelque chose qu'il ne fallait pas. Était-ce parce que je venais de couper le fil de ses pensées ? Quoi qu'il en soit, il secoua la tête, comme pour chasser les dernières idées qui s'y trouvaient, et me regarda, tout sourire.
« Oui, ne t'inquiète pas. » affirma-t-il.
Je poussais un faible soupire et secouais légèrement la tête avant de regarder de nouveau dans sa direction. Il regardait une jeune fille rousse, en souriant malicieusement, comme s'il préparait quelque chose, avant de lui lancer un petit clin d'œil.
Alors c'était donc ça ? La cause de son inattention était due à une fille ? Ce n'était sans doute pas sa petite amie. Il était célibataire, du moins c'était ce qu'il m'avait dit. Et puis, il m'en aurait parlé, si une fille lui plaisait. C'était évident, à cet instant, Antoine essayait tant bien que mal de draguer une fille.
« Elle te plait ? » questionnais-je, en désignant la rouquine d'un coup de tête.
Cette fois-ci, mon ami me regarda avec des yeux ronds. J'avais l'impression d'être un extra-terrestre, de venir d'une autre planète et de lui avoir parlé dans une langue étrangère à la sienne.
« Qui ça ? Anna ? Mais c'est ma cousine ! » s'était-il exclamé.
Cette fois-ci, ce fut à mon tour, de le regarder avec étonnement.
« Tu as une cousine ?
-Oui, je ne te l'avais jamais dit ?
-Non, pas à ce je sache. »
Il haussa les épaules, et but une gorgée de bière. Moi, je me contentais de jouer avec ma bouteille, observant mes chaussures.
« Tu la regardais bizarrement, alors je me suis dit que tu voulais la mettre dans ton lit. » expliquais-je.
Il pouffa.
« Non, c'est juste qu'elle et moi on a discuté, et on pensait que ce serait une bonne idée de te présenter à son amie. »
Je haussais un sourcil. Antoine avait déjà organisé des coups foireux pour me présenter des filles, et pour cause, je préférais ne plus trop lui faire confiance.
« Pourquoi ? Je fais tellement pitié que tu te sens obligé de me trouver une meuf ?
-C'est vrai que tu me fais pitié, mais ce n'est pas pour ça. J'ai déjà rencontré plusieurs fois cette fille, et je trouve que vous iriez bien ensemble.
-Ah bon ? Et c'est qui ? C'est la fille près de ta cousine ? »
Il hocha la tête, tandis que j'observais plus attentivement la fille en question. À côté de la cousine rousse d'Antoine, se trouvait une jeune femme aux cheveux noirs et aux yeux bruns noisette. Elle parlait et riait avec Anna, et il était vrai que je n'étais pas totalement insensible à son charme. Néanmoins, elle ne m'inspirait pas réellement confiance.
« Elle s'appelle Aidan. Elle a environ notre âge, je crois.
-C'est un prénom pour fille, ça, Aidan ?
-Non, mais ses parents pensaient qu'ils allaient avoir un garçon. À sa naissance, ils ont refusé de changer de prénom parce qu'ils trouvaient que ça lui allait bien.
-Ah bon. Elle est pas moche, hein, mais non merci. Elle a l'air vachement… superficiel. Elle me fait un peu penser aux connasses que j'avais dans ma classe, en terminal. »
J'étais plein de préjugés, à l'époque, et j'ai toujours été ennuyé et assez nerveux à l'idée de faire de nouvelles connaissances. Même quand il s'agissait d'éventuelle conquête.
Mon ami lâcha un soupire amusé et croisa ses bras derrière sa nuque avant de s'adosser plus confortablement dans son canapé.
Autour de nous, les invités de mon hôte s'éclataient, dansaient, buvaient. Il était 2h du matin passé, et la fatigue se faisait doucement ressentir.
« J'étais sûr que tu dirais ça. Tu as tort, elle est vraiment très gentille. Bon, elle est directe, hein, et elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, mais y'a pas plus adorable qu'elle comme nana. Et je suis sûr qu'elle est faite pour toi ! En plus, t'aime bien les filles avec du caractère, si je me trompe pas.»
Je soupirais d'agacement et sortais un paquet de cigarette de la poche de ma veste pour en prendre une et l'allumer. Je la mis ensuite aux coins de mes lèvres et inspirais une grande bouffée de tabac, pour me détendre. C'est marrant comme un truc qui vous nique les poumons peut vous faire autant de bien.
« Je t'aime bien mec, mais le prend pas mal si je ne veux pas la rencontrer. Je ne pense pas que ça en vaut le coup. Elle a juste l'air banale.
-Tu es vraiment têtu, toi. Allez, fais un petit effort. Parle-lui au moins un peu, histoire de faire connaissance. Je suis sûr que vous vous entendrez super bien. Et si ce n'est pas ton style de fille, ça te fera au moins une amie. »
Antoine n'était pas du genre à lâcher l'affaire, et je retenais un soupire en passant une main dans mes cheveux, les décoiffant plus qu'ils ne l'étaient déjà. Je tirais une latte pour ensuite recracher la fumée, tout en jetant un petit coup d'œil à la mystérieuse jeune fille. Je la vis se lever, pour aller se chercher une boisson à la cuisine.
« Comment tu as dit qu'elle s'appelait, déjà ?
-Aidan. »
Je hochais doucement la tête, et me levait pour me diriger vers la cuisine. Plus vite je commencerais, plus vite ce sera fini, pensais-je. Je n'avais pas plus envie que ça de rencontrer cette jeune femme, mais je voulais à tout prix qu'Antoine me foute la paix.
Arrivé dans la pièce, je me dirigeais vers le frigo devant lequel se trouvait Aidan. Ses cheveux noirs et ondulés lui tombaient dans le dos pour s'arrêter en dessous de ses épaules. Je laissais rapidement mes yeux voguer vers le bas de son corps et s'arrêter sur son cul. Et putain, quel cul ! Des fesses rebondit et ferme, ni trop grosses, ni trop petite.
Je me la serais bien tapée, mais ça n'était pas dans mes principes. Déjà, je n'étais pas trop fan des coups d'un soir -même s'il m'arrivait d'en avoir- et ensuite, je n'avais pas envie de coucher avec elle, juste pour coucher avec elle. Ce n'était pas mon style, et je ne voulais pas risquer de jouer avec elle et ses sentiments. Parfois, les gens s'attachent trop vite.
Je me concentrais ensuite de nouveau sur ma venue dans la cuisine, et me raclais la gorge pour prévenir la jeune femme de ma présence. Elle se retourna dans un léger sursaut, et se détendit en me voyant, souriant même légèrement.
Maintenant qu'elle était à un mètre de moi et non pas à l'autre bout de la pièce, je réalisais qu'elle était beaucoup plus belle que ce que j'avais pu penser. Elle était légèrement maquillée, et ses yeux bruns noisette ressortaient étrangement bien sur son teint de poupée de porcelaine. Elle portait une robe rouge parsemée de quelques fleurs blanches, lui arrivant à mi-cuisse, avec des talons hauts, rouges eux aussi. Les courbes de son corps étaient harmonieuses et le fait qu'elle n'ait pas énormément de poitrine ne faisait que me soumettre à l'idée qu'elle était définitivement bien foutue. Je n'aimais pas les grosses poitrines, ça ne m'attirait pas du tout. En revanche, je n'avais rien contre les petits seins. C'était ce que je préférais. Il faut de tout pour faire un monde, non ?
Je me sentais tout de suite honteux : j'étais face à une très belle femme, et moi, je n'avais fait aucun effort de présentation. J'avais mis un de mes t-shirt de geek, à l'effigie de Link et Zelda, un jeans troué, je n'étais ni coiffé, ni rasé -même si vu le peu de barbe que j'avais à l'époque, ça ne valait pas le coup- et de plus, mon front était dégoulinant de sueur à cause de la chaleur. Je n'étais pas grand, pas musclé, pas spécialement beau, et de toute manière, je n'avais jamais été un homme qui attirait les femmes. En bref, j'avais clairement une sale gueule.
« Salut, tu es Mathieu, non ? » me demanda-t-elle, en me sortant par la même occasion de ma torpeur.
Je hochais rapidement la tête, surpris qu'elle sache déjà mon prénom. D'un autre côté, étant donné qu'Antoine m'avait déjà parlé d'elle, il me semblait normal qu'Anna lui ait déjà parlé de moi.
« Ne te vexe pas, mais même si tu m'as l'air charmant, je n'ai aucune envie de te parler. C'est mon amie, qui veut absolument que je te parle. Elle cherche à tout prix à me caser avec quelqu'un pour je ne sais quelle raison. » m'expliqua-t-elle, en saisissant une bière dans le frigo pour ensuite le refermer.
Antoine ne m'avait pas menti, quand il m'avait dit qu'elle avait du caractère. Et il avait raison, j'adorais ça. Elle m'avait clairement dit dès le début ce qu'elle pensait, et ça m'avait beaucoup plu. Peut-être que finalement, je m'étais trompé sur cette fille.
« Si ça peut te rassurer, je n'avais pas non plus l'intention de te parler, au début. » l'informais-je.
Aidan s'adossa contre le plan de travail en buvant une gorgée de bière, pour ensuite me regarder en souriant malicieusement.
« Au début ?
-Oui, mais je suis quand même venu pour que mon pote me foute la paix. Il aurait insisté sinon, et ça m'aurait fait chier. Il m'a dit, je cite, "parle lui au moins pour faire connaissance". »
La jeune femme en face de moi lâcha un petit rire, ce qui me fit aussitôt sourire. Son rire était doux, mélodieux. Ça aussi, ça me plaisait.
« Anna m'a tenue exactement le même discours. » m'expliqua-t-elle.
Je lâchais à mon tour un petit rire, beaucoup moins beau que celui d'Aidan. Ça n'empêcha pourtant pas cette dernière de m'avouer :
« J'aime bien ton rire. »
Je rougissais un peu, ne pouvant m'empêcher de ricaner légèrement. Jamais personne ne me complimentait sur mon rire, et j'avais parfaitement conscience que c'était certainement dû au fait qu'il était ridicule. Il semblait pourtant plaire à cette jeune femme qui m'intriguait tant.
« J'aime aussi les hommes qui rougissent. C'est mignon, je trouve. » ajouta-t-elle.
Je rougissais encore plus, bien malgré moi, et ne répondit pas, ne sachant pas comment réagir face à cette femme qui me disait tout ce qu'elle pensait, sans la moindre gêne. Comme pour me déstabiliser encore plus, elle continua :
« J'aime bien les hommes petits. Et puis, tu es plutôt beau. »
Elle me lança un sourire charmeur avant de s'éloigner de moi pour se diriger vers la sortie de la cuisine. Dans ma tête, tout se bousculait, et je ne savais plus quoi penser de cette jeune femme qu'au début, je ne souhaitais pas rencontrer.
J'attrapais son poignet d'une main avant qu'elle ne puisse sortir de la pièce, et lui dis :
« Tu n'es pas mal, toi non plus. J'aime les filles directes. Ça te dirait, qu'on se revoit pour faire un peu plus connaissance ? »
Aidan tourna la tête vers moi, et m'offrit un sourire sincère. Un rayon de lune traversait la fenêtre pour venir éclairer son visage. Elle était plutôt jolie, comme ça.
« Si tu veux. Demandes mon numéro à Antoine, et contacte-moi quand tu voudras qu'on se voie. »
Je libérais son poignet de mon emprise et la regardais disparaître dans le salon au milieu de la foule, sans doute pour rejoindre Anna. Moi, je restais là, comme un con, à me demander si j'avais bien fait ou non de lui demander qu'on se revoie.
Je fini malgré tout par me décider de bouger, et allais rejoindre Antoine, toujours affalé dans son canapé, s'endormant presque. Je me laissais tomber près de lui, et laissait ma tête reposer contre son épaule.
« Alors ? » me demanda-t-il.
Je compris qu'il voulait savoir mon impression sur Aidan.
« Elle est sympa, mais je sais pas si ça pourrait marcher entre nous. Tu me passeras quand même son numéro, au cas où je souhaiterais la revoir.
-Je savais, qu'elle te plairait. » déclara-t-il, l'air triomphant, tout en s'étirant.
Je poussais un petit soupire, à la fois amusé et agacé par la situation. Je détestais qu'Antoine ait raison. Et ça ne servait à rien de me voiler la face : Aidan ne m'avait pas laissé indifférent.
C'était dans ces circonstances, que j'avais rencontré Aidan. Peut-être que je ne me souvenais pas des phrases qui avaient été prononcé au mot près, mais c'était tout comme. Je me souvenais de ce jour, car c'était le premier où je lui avais parlé. C'était un jour important. J'étais jeune et con, à l'époque, je ne savais pas vraiment ce que je faisais et j'avais une vision différente de la vie de ce que j'ai maintenant. Ce jour-là, impossible d'y attacher moins d'importance.
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. ~ Fin flashback ~ .
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PDV Mathieu
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Toujours figé comme au con au milieu des rues de la galerie marchande, je reprenais doucement mes esprits.
Oui, c'était comme ça que j'avais rencontré Aidan. Je ne m'étais plus rappelé de ce jour, comme aucuns des autres que j'avais passé avec elle depuis trois ans, comme pour mieux l'oublier. Mais maintenant, soutenue par une force que j'ignorais, je m'étais souvenu, et un tas de chose que j'avais souhaité enfouir au plus profond de ma mémoire était en train de resurgir. Resurgir, comme pour mieux me péter la gueule à grand coup de souvenir. C'était la belle inconnue qui avait fait resurgir ces souvenirs. Une inconnue pas si inconnue que ça.
Soudain, je réussis à bouger un doigt, puis ma main, mes membres, jusqu'à reprendre le contrôle de tout mon corps. Aussitôt, je ramassais mes affaires et partais en courant, aussi vite que je le pouvais. Les gens me regardaient bizarrement, j'avais sûrement l'air d'un fou, mais ça m'importait peu. Je voulais juste disparaître de cet endroit. Et puis, de toute manière, je crois bien que j'étais fou. Fou de cette fille, oui, fou d'elle. Aidan m'avait rendu fou.
J'étais resté immobile dans la galerie marchande durant plusieurs secondes qui m'avaient paru être des minutes. Ce court laps de temps avait-il suffit à Aidan de me voir ?
Je ne le souhaitais pas, car de nous deux, je me doutais très bien qui souffrirait le plus si nous venions à nous rencontrer de nouveau. Je ne pouvais m'en vouloir qu'à moi-même, évidement.
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Voilà, c'était le premier chapitre "d'une absence douloureuse" ! J'espère qu'il vous a plu ! :) On se retrouve normalement samedi prochain pour le chapitre 2 ! :D
En attendant passez une bonne semaine et au week-end prochain ! :D (Et passez de bons examens xD)
(Je vous donne une rapide info : je publierais demain un OS sur un Pairing Hippie/Patron pour ceux que ça intéresse ! le titre sera "Alcool amoureux")
Amour et licorne *-*
