Bonjour tout le monde, ici Kermadec. Je suis ENFIN de retour sur ce site, après une longue et impardonnable absence. Je démarre aujourd'hui (avec beaucoup d'appréhension) mon nouveau projet de fan-fiction. Préparez-vous à (re)découvrir beaucoup de personnages, d'intrigues amoureuses potentielles et de drames familiaux. Rien que ça.

ATTENTION / TRIGGER WARNING : cette fan-fiction abordera des thèmes sérieux, qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes. Dans ce premier chapitre, vous trouverez des allusions à la torture, la maltraitance, le viol, le suicide. Sans compter la vulgarité de certains propos.

DISCLAIMER : Les personnages d'Aventures (chaîne du Bazar du Grenier) sont la propriété de leurs joueurs respectifs, à savoir Mahyar, Fred et Seb du Grenier, Krayn et Bob Lennon. Les personnages de Seduce me : the Otome appartiennent à Michaela Laws, qui a scénarisé et réalisé le jeu.

Maintenant que les précautions d'usages ont été prises, je vous souhaite une bonne lecture. On se retrouve à la fin du chapitre ! ;-)


Aomaris était gravement blessé. Les sbires de son père l'avaient atteint aux côtes et aux jambes. Son corps nu était trempé de sueur et de sang. Les marques vertes qui parcouraient son torse, symboles de ses origines démoniaques, étaient tâchées de toutes parts par ces souvenirs du combat. Par chance, ses cornes, elles, étaient restées indemnes. Situées de part et d'autre de sa tête, au milieu d'un amas de cheveux bruns très désordonné, elles étaient témoins de la puissance d'Aomaris. Le jeune démon saignait abondamment, et son énergie diminuait à chacun de ses pas. Il peinait à suivre le rythme de course imposé par ses frères. Uzaeris prenait soin de rester à sa hauteur, prêt à le retenir s'il devait chuter, prêt à le porter, même, s'il le fallait. Aomaris détestait être ainsi dépendant de son frère, mais il n'avait plus le choix. Il avait pris les devants lors du combat avec les gardes du château. Sa rage l'avait aveuglé. Il avait éprouvé un désir de vengeance si intense qu'il avait reçu les coups sans les sentir. Ce n'est qu'après, entouré des corps sans vie de ses victimes, qu'il avait perçu la douleur. Vidé de son énergie et sali par le sang des soldats abattus, il avait rejoint ses frères, restés en arrière. La couleur de ses yeux oscillait encore entre le vert et l'or. La colère d'Aomaris n'était pas encore apaisée, mais la souffrance finirait bientôt par avoir raison de lui.

"… Foutons le camp d'ici."

Les cinq démons, les cinq frères allaient laisser derrière eux leurs mères, les cinq succubes qui avaient donné la vie à chacun d'entre eux. Ils allaient abandonner le château qui les avait vu grandir pendant leur centaine d'années d'enfance. Ils allaient quitter la tyrannie et la cruauté de leur père, le Prince Démon.

Ce monstre était à l'origine de leur projet de fuite. Ils y songeaient tous depuis des années. Ils rêvaient d'une vie sans peur, ils rêvaient de liberté. Raestrao, l'aîné, en avait parlé le premier, à mi-voix, lors d'un des rares moments durant lesquels les cinq frères parvenaient à se retrouver sans être vus. Au sein de la fratrie, Raestrao avait toujours été le plus sage. Il prenait au sérieux son rôle de grand frère, même si leur père détestait voir ses fils ensemble. La plupart du temps, le Prince Démon isolait son aîné, son futur héritier, afin qu'il étudie en paix les fondements d'un règne parfait. L'étude de la guerre, du combat, de la stratégie… Tel était le quotidien du jeune démon. Ce dernier n'y trouvait cependant aucun plaisir. Il n'avait pas hérité de la nature cruelle de son géniteur. Au contraire, il savait faire preuve de bonté dès que l'occasion lui était offerte. Cette douceur d'esprit se voyait sur ses traits. Raestrao affichait constamment un air à la fois sérieux et avenant, deux traits de caractère soutenus par ses iris dorés et ses courts cheveux noirs. Du reste, Raestrao ressemblait à ses frères, arborant une longue paire de cornes et des marques dorées complexes sur son torse toujours découvert. Il servait de repère, voire de modèle, à ses quatre frères. Ainsi, lorsqu'il avait pour la première fois évoqué l'idée d'une fugue, tous l'avaient écouté avec attention.

"Nous ne pouvons pas rester ici, et prendre le risque de devenir… comme lui.

- Et pour aller où? Pour faire quoi? On en a déjà parlé mille fois. On est coincés ici… dit Izroul

- Ne dis pas ça, petit frère, on finira bien par trouver un moyen ! Lança Zecaeru

- Nous n'avons pas d'autre choix. Annonça Raestrao

Ils en discutaient depuis des mois, mais s'étaient décidés le matin même. Leur père était entré dans une colère noire. Il venait d'apprendre que Zecaeru volait des provisions dans les cuisines du palais depuis plusieurs semaines pour les donner à Izroul. Des cinq frères, Izroul, le dernier né, était le seul dont la mère était une roturière. Enfant bâtard du Prince Démon, il avait grandi dans la misère, entouré pourtant par le luxe du château. Sa mère l'avait élevé discrètement, pour le protéger au mieux de la haine et de la violence du maître des lieux. Chaque jour, elle avait accepté les coups et la torture que le Prince voulait infliger à son enfant. Elle avait supporté son statut d'objet, de jouet sexuel privilégié du tyran, pendant presque un siècle, par amour pour son fils.

Quelques semaines plus tôt, le Prince avait une nouvelle fois abusé d'elle. Affaiblie, épuisée, elle avait retrouvé son fils, l'illégitime Izroul, dans le hall du palais. Elle pleurait et saignait. Lassée par ces années de souffrance, elle s'était réfugiée dans les bras de son enfant.

"Izroul… Je… Je suis désolée. Je ne… Je ne peux plus…

- Mère…

- Pardonne-moi… Mon fils."

Se dégageant de l'étreinte, la mère d'Izroul le fixa, les yeux embués de larmes. Une incantation sanglotée fit apparaître une dague dans sa main. Une dague qu'elle se planta en plein cœur. Elle n'entendit pas le hurlement de son fils.
Depuis ce jour, le Prince Démon projetait sa haine et sa rancœur sur son bâtard. Izroul avait perdu le peu de droits qu'il possédait jusqu'à présent. Lui qui passait d'ordinaire ses nuits sur les sols froids des couloirs du palais était désormais conduit de force, chaque soir, dans les geôles. Son père l'y rejoignait. Un fouet à la main. Chaque soir.

"A cause de toi !"

*Clac*

- Ta mère…"

*Clac*

- Ma putain préférée…"

*Clac*

- S'est tuée !"

*Clac*

- Je vais te le faire payer."

*Clac*

- Prépare-toi à souffrir !"

*Clac*

- Bâtard."

*Clac*

Le bâtard du Prince Démon avait hérité de sa mère en terme d'apparence et de caractère. Son visage fin encadré d'une chevelure rousse ainsi que ses grands yeux bleus donnaient à son visage une allure innocente. Izroul avait un regard d'enfant, et c'était là l'un des seuls indices qui pouvait trahir sa place dans la lignée. Ce fils mal aimé possédait lui aussi les attributs des démons. Ses cornes et ses tatouages étaient noirs. Ces détails étaient une preuve du lien filial qui l'unissait au Prince. Ce dernier haïssait cet enfant illégitime, qu'il appelait parfois "l'Erreur". Cette rage dévorante s'accentuait de jour en jour.
Depuis le suicide de sa mère, Izroul n'avait plus accès aux cuisines, aux lieux d'aisance. A rien. Voir ses frères lui était formellement défendu, et, chaque jour, il passait des heures enchaîné face aux murs du cachot, dans l'attente des coups de son père.
Ce matin-là, les cris de douleur du plus jeune frère avaient été plus intenses que jamais. Le Prince Démon savait désormais que ses autres fils aidaient le bâtard, le nourrissant et le protégeant parfois des attaques de ses sbires. Il laissait libre cours, ce matin-là, à une terrible vengeance. Les hurlements d'Izroul avaient résonné dans les couloirs du château jusqu'à la bibliothèque dans laquelle Raestrao étudiait. Ces sons lui glacèrent le sang. Hâtivement, il rassembla le reste de la fratrie, usant de son autorité d'aîné et d'héritier du trône pour s'assurer qu'aucune oreille indiscrète ne les espionne. C'en était trop. Ils devaient agir, immédiatement. Une fois leur père parti, les quatre incubes avaient rejoint Izroul, pour le sauver.
Le dos ensanglanté, couvert de plaies béantes, Izroul était au bord de l'évanouissement. Il parvint à peine à relever la tête lorsque ses frères pénétrèrent les lieux. Une fois libéré de ses chaînes, il leur tomba dans les bras, en pleurs.

"Il… Il m'a…

- Chut… Chut… On sait… Calme-toi, Izroul, on va… On t'emmène avec nous, ça va aller. On s'en va. Dit Zecaeru"

Zecaeru et Raestrao se chargèrent de soutenir leur frère, de part et d'autre, pour l'aider à marcher. Uzaeris et Aomaris prirent les devants et guidèrent le groupe vers le hall principal du château.

"Bon, c'est quoi, le plan? Demanda Zecaeru

- On dégage de là. Voilà le plan. Et si qui que ce soit nous barre la route, je m'en occupe. Je vais les dégommer. Répondit Aomaris"

Et c'est ce qu'il fit. Sur leur trajet vers l'extérieur, ils rencontrèrent quelques gardes. Leurs ordres étaient clairs : non seulement les fils du Prince n'avaient pas le droit de se rassembler, mais en plus ils n'avaient en aucun cas l'autorisation de quitter les lieux. Les combats furent brefs mais intenses. Aomaris, empli d'une rage meurtrière, avait mis à terre une dizaine de soldats à lui tout seul. Dans leur fratrie, lui seul utilisait véritablement la colère comme source d'énergie.
Ainsi, grâce à la rage d'Aomaris, les cinq incubes parvinrent à sortir du palais avant que leur père ne puisse être informé de leur tentative de fuite. Les trois membres indemnes de la fratrie avaient pris les commandes. Raestrao et Zecaeru portaient toujours leur plus jeune frère, à demi-inconscient. Uzaeris et Aomaris étaient en tête du groupe, chacun veillant sur l'autre, inquiets de la tournure de la situation.
Uzaeris était, de tous les frères, le seul qui se comportait véritablement comme un incube. Sa mère, la deuxième femme du Prince Démon, l'avait élevé dans ce sens. Grâce à elle, il avait appris à jouer de ses charmes pour obtenir ce qu'il désirait. Son principal atout était sa voix grave et sensuelle, dont il usait et abusait constamment. Il jouait aussi avec son regard, d'un violet pénétrant. Au fond, les seuls traits qu'il partageait avec ses frères étaient les marques de démon et les cornes, qui, dans son cas, étaient rouges, de même que sa chevelure.
Alors qu'il guidait ses frères, Uzaeris commença à s'inquiéter pour la suite de leur échappée. Où allaient-ils pouvoir se réfugier, maintenant qu'ils étaient parvenus à quitter la vigilance de leur père? L'aîné de la fratrie reprit l'initiative. Il avait longuement étudié la géographie du Cratère.

"Prenons à l'Est. Nous pourrons rester un moment dans la forêt qui s'y trouve. La priorité est de trouver un abri. Je sais qu'en poursuivant dans cette direction, nous atteindrons un village…"

Les incubes furent alors frappés par la folie de leur entreprise. Ils n'avaient aucun plan concret. Ils avançaient sans savoir ce qu'ils souhaitaient accomplir. Ils pensaient tous être en route vers leur liberté, mais étaient-ils prêts à affronter les conséquences de leur acte? Pour l'heure, leur seule priorité devait être la survie immédiate de chacun d'entre eux. Ils devaient fuir ou périr. Ensemble.
Malgré la rapidité folle permise par leurs pouvoirs démoniaques, les frères avançaient péniblement. Les deux blessés nécessitaient toute leur attention. Aussi, lorsqu'ils pénétrèrent enfin dans la forêt évoquée par l'aîné, ils commencèrent à entendre des grognements, derrière eux. Des gobelins au service du Prince étaient à leurs trousses. Les incubes ne se sentaient plus en mesure de se battre. Ils devaient à tout prix trouver un abri.

"Ils sont partis par là, je les sens ! Allez !"

La voix nasillarde des gobelins se rapprochait. Aomaris marmonnait des jurons, le visage marqué par la douleur. Tous n'attendaient plus qu'un miracle, un événement aléatoire qui viendrait les sauver. De manière assez ironique, les démons priaient pour que leurs vies soient épargnées, comme si leur destin se jouait en cet instant précis sur un jet de dés.
Soudain, leur vœu sembla être réalisé. Les ricanements de leurs poursuivants se transformèrent en grognements de douleur, en cris d'effroi. Izroul parvint à émettre un soupir amusé. Il entendait, au loin, les pensées des gobelins.

"Des tigres… Des tigres à dents de sapin."

L'improbabilité de la situation aurait pu faire rire les incubes, mais ils restèrent concentrés. Ils devaient d'abord assurer leur sécurité. Ils poursuivirent leur route un temps, avant de s'arrêter à quelques centaines de mètres du village dont parlait Raestrao. Ils préféraient, pour l'heure, rester loin de la population. Les frères s'assirent simplement aux pieds de grands arbres, éreintés. Raestrao retrouva alors sa place naturelle de leader, et prit la parole en premier.

"Nous avons réussi… Nous sommes partis. Enfin. Maintenant, il va falloir s'assurer qu'ils ne nous retrouvent pas. Vous pensez tous pouvoir vous transformer?"

Les frères hochèrent tous la tête, même Izroul. Ils utilisèrent le peu d'énergie qu'ils possédaient encore pour effacer leur traits distinctifs de démons au profit d'une apparence humaine classique. A l'origine, tous étaient nus. Ils portaient à présent des vêtements. A l'origine, tous portaient des marques colorées sur leurs corps. Désormais, leur peau était nette. A l'origine, tous arboraient une paire de cornes de forme et de couleur variées. Désormais, tous ressemblaient à des humains. Des humains las, blessés, mais discrets.

"Ça veut dire qu'on va utiliser nos noms d'humains, aussi? S'enquit Zecaeru avec enthousiasme

- Oui, ça me semble plus prudent."

Raestrao, Uzaeris, Aomaris, Zecaeru et Izroul… Tous rêvaient depuis des années de vivre libres, heureux, sans peur. Pour faire vivre ce fantasme, tous s'étaient attribués de faux noms, des noms d'humains auxquels ils s'accrochaient comme à une bouée de sauvetage dans les moments de doute. Des noms qu'ils n'utilisaient qu'en cachette jusqu'à présent. Désormais, ils pourraient être, au grand jour, James, Erik, Sam, Matthew et Damien.

"… O… Un… Ci…"

Une voix lointaine, caverneuse, tira soudain les incubes de leur réflexion. Surpris, tous regardèrent aux alentours avant d'identifier la source de ce son. Poussés par la curiosité autant que la fatalité, car au fond, ils n'avaient pas d'autre choix que d'avancer, ils suivirent le bruit qui se répétait, de plus en plus fort.

"Au… cours… Qu'un… Ici?… Est… Cés…"

C'était une voix d'homme, qui se réverbérait comme en écho. Plus ils progressaient, plus Damien s'agitait, porté par deux de ses frères. Son pouvoir de télépathie lui permit d'indiquer aux autres le chemin à suivre. Leur marche les amena vers une petite clairière, au centre de laquelle trônait un puits. Une louve gémissante était prostrée au pied de cet édifice. Lorsqu'elle aperçut les incubes, elle se redressa vivement et remua la queue, visiblement pleine d'espoir. Les cinq frères s'adressèrent un regard incrédule.

"Ho hé ! Au secours ! Est-ce qu'il y a quelqu'un par ici?"

Soudain, Matthew, suivant son instinct et sa curiosité naturelle, se dirigea vers le puits. Anciennement nommé Zecaeru, Matthew était le plus jeune fils légitime du Prince Démon. Cela lui jouait parfois des tours, car en apparence, il semblait encore plus jeune que Damien. Son air espiègle, appuyé par les boucles de cheveux noirs qui lui tombaient sur le visage, contribuait à cette réputation de "gamin" qu'il traînait depuis toujours. Au palais, il était identifié par tous les serviteurs comme un petit plaisantin au rire facile. Sa place dans la lignée lui avait permis d'échapper à toutes les obligations auxquelles ses aînés étaient soumis, mais Matthew avait toujours adoré la compagnie de ses frères. Cette fuite désespérée était un véritable bonheur pour lui. Il avait bien l'intention de faire ses preuves, dans le monde réel, et d'aider les autres dès qu'il le pourrait.
Matthew jeta un regard vers le fond du puits. Ce qu'il découvrit alors l'étonna. En bas, quatre hommes et un nain étaient agglutinés, collés les uns aux autres, le regard fixé vers le ciel.

"Vous, là-haut ! S'il vous plaît, ne partez pas, nous avons besoin d'aide ! Lança un grand homme vêtu de rouge

- Vous pouvez nous sortir de là, s'il vous plaît? On est coincés… sanglotta un homme au visage masqué

- Et comment vous êtes arrivés là-dedans? Demanda Matthew

- C'est une longue histoire… Quel est votre nom? Demanda l'homme en rouge

- Matthew. Je suis ici avec mes quatre frères. Je veux bien vous aider, mais qui me dit que vous n'êtes pas mal intentionnés?

- Matthew, écoutez-moi. Reprit l'homme en rouge. Je me nomme Balthazar Octavius Barnabé Lennon, mais vous pouvez appeler Bob. Je suis un puissant pyromage, et voici mes compagnons d'aventures et amis. L'ingénieur nain Grunlek von Krayn, l'archer demi-élémentaire Shinddha Kory, l'elfe Mani le Double et le paladin Théo Silverberg. Shin s'est approché trop près de ce puits et a chuté à l'intérieur. Nous avons voulu l'en sauver, mais un enchaînement de circonstances malheureuses nous a tous précipités à sa suite. Si vous nous tirez de cette situation, nous vous viendrons en aide à notre tour, quels que soient vos besoins.

- Quels que soient nos besoins? Vous voulez dire qu'on pourra vous demander n'importe quoi?

- Absolument, sans condition.

- Eh, nan, mais ça va pas la tête? Intervint un homme en armure, probablement le paladin nommé Théo

- Ecoute, je n'ai pas l'intention de rester coincé plus longtemps dans ce puits immonde. Je me répète : nous vous aiderons. Sans condition."

Matthew prit une seconde pour réfléchir avant de revenir vers ses frères pour leur expliquer la situation. Face à l'empressement du jeune incube à l'idée de venir en aide à ces inconnus, le reste de la fratrie n'eut pas d'autre alternative. Leur travail d'équipe fut efficace. Les aventuriers maladroits furent rapidement tirés d'affaire. Le nain Grunlek et l'archer Shin furent les premiers sortis, aidés par Matthew et James. Ils se répandirent en remerciements, mais parurent surpris de rencontrer un tel groupe. Tour à tour, les aventuriers furent tous sauvés. Sam, malgré ses blessures, se chargea de venir en aide au pyromage Bob Lennon. Lorsqu'il parvint à sa hauteur, le démon agrippa fermement la robe du mage, l'attira vers lui et lui parla avec une voix puissante.

"Toi. Tu vas me laisser t'embrasser."

Sam n'attendit pas de réponse. Il scella ses lèvres à celles du mage en poussant un profond soupir d'aise.


Oui. Ce chapitre s'arrête là-dessus. Oui. Vous avez le droit de m'en vouloir.
Je m'occupe de rédiger la suite de ce projet dingue au plus vite. D'ici là, n'hésitez pas à laisser une petite review si vous avez apprécié ce premier chapitre :)

A bientôt !

Kermadec