J'ai commencé cette fic il y a un bon moment déjà (il y a un an en fait), et je me suis aperçue que je ne l'avais pas postée ici.
Alors voilà, une nouvelle fiction avec notre Major préféré en vedette !


Prologue

Ses vacances forcées étaient finies. Adieu grasses matinées et après-midi de promenade dans le centre-ville, bonjour réunion en tout genre et check-up. Oui bon, il n'avait pas fait que ça, il avait même dû réintégrer une équipe au sein du SGC. Et il devait bien avouer que durant toutes ses semaines, Atlantis lui avait manqué. Il aimait bien l'ambiance là-bas, il avait construit une petite vie qu'il adorait, il avait fallu qu'il la quitte pour se rendre compte à quel point il y était attaché, à sa vie Atlante.

Mais bien sûr, il n'en oubliait pas pour autant sa terre patrie. Après tout, c'est sur Terre qu'il a vécu ses trente premières années, et il y avait sa famille et son passé. Sa mère, qu'il avait d'ailleurs revue il n'y a pas très longtemps, au cours d'une journée mère/fils dans laquelle ils avaient partagé pinceaux et potins (1). Il aimait beaucoup sa mère. C'était une des rares personnes qui lui manquaient dans sa vie sur Atlantis. Il lui manquait d'autres choses évidemment mais il faisait abstraction.

Evan soupira et rajusta son sac sur son épaule. Puis il enfouit ses mains dans les poches de sa veste et continua sa marche d'un pas léger. Il connaissait les couloirs du SGC comme sa poche mais il trouvait le chemin jusqu'à la salle d'embarquement toujours aussi long à emprunter. Il prit un autre tournant et distingua des pas devant lui. Une petite brune apparut devant lui. Le pas pressé, elle lui lança un petit sourire en hochant la tête en guise de bonjour. Evan y répondit – amusé par l'espèce de poupée en chiffon qu'elle tenait à la main – avant de froncer les sourcils.

Il s'arrêta net dans sa course, le cœur battant, et comprit au crissement de chaussure qu'il en était de même pour la brune. Ses yeux se mirent à lui picoter et il ferma les paupières pour ne pas que ses larmes franchissent ses barrières. La jeune femme posa une main sur son épaule – juste posée, sans doute pour empêcher le militaire de prendre la fuite ou pour s'assurer de ce qu'il se passait – et l'appela d'un « Evan ? » tremblant de surprise et surtout d'émotion.

(1) La maman d'Evan était prof d'art d'après ce que j'ai compris, mais comme il parle d'elle au passé, je sais pas trop si c'est parce qu'elle n'exerce plus ou parce qu'elle est morte...Comme j'ai pas envie de mettre du drame d'entrée, j'ai donc choisi la première solution ;)