Court OS sur un après-midi banal pour Jasper et Alice, mais que se passe-t-il quand cette dernière décide de sortir les magazines de mode ?
Confortablement installé dans un des fauteuils qui décorait la chambre que je partageais avec Alice, je relisais un livre que j'affectionnais beaucoup étant petit, que ma merveilleuse épouse avait retrouvé sur Internet pour mon dernier anniversaire. Exactement la même édition. Elle m'impressionnait encore plus de jours en jours.
En parlant d'elle, je la vis franchir la porte, les mains pleines de magazines divers. La pile dépassait presque sa tête. Je lui portai secours, et m'emparai de toute cette presse, que je devinais être des magazines de modes. Je les posai sur notre lit, elle m'embrassa sur la joue tout en me disant "Merci".
Elle se dirigea vers le bureau, et fouilla dans les tiroirs.
- Tu as besoin d'aide ?
- Je cherche juste les post-it.
- Je crois que tu les a prêtés à Rosalie, ma chérie.
Elle repartit, et revint environ dix secondes après, les précieux post-it dans les mains.
- Que comptes-tu faire avec ces post-it ?
- Ma nouvelle collection. Tu sais bien qu'en ce moment, je n'ai absolument plus rien à me mettre. C'est une catastrophe.
Euh ... A-t-on la même définition du mot "rien"? Visiblement, pour elle c'est avoir un immense dressing rempli de tous les vêtements possibles et inimaginables.
Je vins m'asseoir près d'elle, et l'observai commencer à tourner rapidement les pages. Puis elle me mit une pile de magazines dans les mains. Oh non !
- Bon je t'expliques. Les post-it roses sont pour ce que tu aimes, les jaunes pour quand tu hésites, et les noirs pour les pages qui ne sont pas intéressantes.
- Oui chef !
Elle rit et m'embrassa. Me voilà de corvée vêtements, mais c'est tout de même moins pire que d'aller passer des heures dans un centre commercial.
Une heure plus tard, Alice avait décidé de vérifier ce que j' avais choisi.
- Mon Dieu Jasper ! Tu ne trouves tout de même pas ça beau ?
Elle désignai un pantalon beige, qui n'avait rien de particulier. Je le trouvais mettable quand même.
- Bon, passons. on va juste remplacer le post-it. Il faut que je te surveilles un peu plus quant au choix de tes vêtements.
Elle fit la même réflexion au moins dix fois sur le même magazine.
Au bout des quatorze revues, j'entendis tous ce qui était possible pour décrire des horreurs.
- Mon pauvre Jazz, je crois que tu as besoin d'urgence de leçons d'habillage.
- Je veux bien, mais seulement si c'est toi le professeur !
Elle me sourit et m'embrassa passionnément. La première leçon commençait bien, mais je ne sais pas si pour l'instant, il était question d'habillage ...
FIN.
