Accusé à tort
Prologue
« Les motifs sont les suivants, Mr. Malefoy. Votre famille a toujours fait partie du côté sombre et ses membres ont toujours été des partisans de Vol… demort. Vous êtes vous-même comme le restant de votre famille. Vous détestez les enfants de moldus et endurez tout juste les Sangs-Mêlés. Vos études à Poudlard ont été faite dans la maison de Serpentard, et, si nous ne comptons pas vos… fans d'une nuit, vous étiez craints donc respecté, n'ayant pas la réputation d'être quelqu'un d'agréable. Nous avons donc, en effet, tous les droits de penser que vous étiez un Mangemort. »
Le Ministre ferma ainsi ses paroles, accueillant par la suite un silence à couper au couteau. Un mutisme qui fut brisé quelques secondes plus tard par l'accusé, qui se mit à rire doucement, sous l'œil ébahit de Fudge.
« Pourrais-je savoir qu'est qui vous fais rire ainsi? »
Relavant la tête, les iris argentés plongèrent dans ceux du Ministre, qui se retient de justesse de ne pas déglutir face au regard perçant et froid qui lui fut dédié.
« Vos accusations. Vous n'avez aucunes preuves valables que j'ai fais partis de ces abrutis. Mais vous osez quand même m'arrêter. »
« Les crapules dans votre genre n'ont pas besoin de preuves valables, comme vous le dites, Mr. Malefoy. Vous avez même de la chance que nous daignons vous accordez un procès. Si cela ne tenait qu'à moi, vous seriez déjà enfermez à Askaban à perpétuité. »
Le blond renifla avec dédain, lançant un regard encore plus glacial sur le Ministre, qui dû user de toute sa force pour ne pas baisser la tête. Il avait longtemps été sous les ordres de Lucius Malefoy, et se retrouver devant son fils aujourd'hui le rendait franchement nerveux.
« Justement, cette décision ne tient pas qu'à vous. Heureusement, d'ailleurs. Le monde sorcier serait sans doute encore plus chaotique que pendant la guerre, dans le cas contraire. »
Cornélius Fudge se leva brusquement de son siège et plaqua avec force ses mains sur la surface froide qui lui servait de trône, oubliant sa crainte face au blond, après s'être dit qu'après tout, celui-ci était un prisonnier.
« À votre place, Mr. Malefoy, j'éviterais de faire de l'humour. Vous ne faites qu'empirer votre cas. »
« Il se trouve que vous n'êtes pas à ma place, Fudge. Et puis, je ne fais que dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. »
Le Ministre de la Magie, dans sa colère qui montait de plus en plus vis-à-vis de l'homme de dix-neuf ans, ne vit aucun des quelques sourires amusés qui étirèrent les lèvres des quelques personnes présentes.
« Cornélius, si vous pouviez en venir au fait, à présent. »
Aussitôt que celui-ci avait ouvert la bouche pour répliquer, Albus Dumbledore était venu se poster à côté de Draco Malefoy. Le blond eut un faible sourire, à peine visible, alors qu'il vit son ancien directeur venir prendre sa défense. Il serait éternellement reconnaissant au vieil homme de la confiance qu'il avait placé en lui, ainsi que l'aide et le soutien qu'il avait hérité pour se sortir du pétrin qu'avait failli être sa vie. Peut de personnes étaient au courant de la place qu'occupait Draco dans la guerre, pour ainsi le protéger contre les Mangemorts. Et donc, peut de personnes le croyait innocent.
« Bien. Votre procès aura lieu dans exactement une semaine. D'ici là, vous serez entre les mains d'un Auror qui aura tout pouvoir sur vous. »
Le blond haussa un sourcil, mais ne dit rien. Il s'avait que tout ce qu'il dirait ne servirait à rien, donc, il décida de se taire et abréger sa présence dans ce lieu sombre.
« Et qui est cet Auror? »
Un sourire peut rassurant vient prendre place sur le visage de Cornélius Fudge, alors que son regard se tournait vers le directeur de Poudlard.
« Nul autre que votre ancien petit protégé et ennemi de ce cher Mr. Malefoy. »
Si Albus Dumbledore fut surpris de cette réponse, il n'en laissa rien voir. Tout comme l'ancien Serpentard qui garda son masque impassible. Il regarda d'un œil indifférent Harry Potter s'approcher d'eux.
« Nous séjournerons dans mon appartement. Pour plus de sûreté, la magie de l'accusé sera temporairement retirée et il ne pourra sortir de mon appartement. Je resterais avec lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre, me retirant que pour des urgences. »
Sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, le blond se sentit soulager. Rien qu'avec les paroles du brun, Draco su que celui-ci ne le prenait pas pour un Mangemort. Ou bien, il n'était pas convaincu. Et pendant la semaine qui allait suivre, Malefoy junior se jura qu'il allait lui prouver qu'il n'avait jamais fait parti de ceux-ci. Une faible lueur déterminé apparut une seconde dans son regard, et malgré le peut de temps qu'elle resta dans ses prunelles glacées, Dumbledore l'aperçu. Tout comme Harry. L'ex Gryffondor fronça les sourcils, alors que le vieil homme eu un sourire et un regard pétillant de malice. Encore une fois, il perçu quelque chose que les autres ne voyaient pas.
Deux Aurors empoignèrent Draco. Ils le firent s'asseoir sur une chaise de métal, puis s'éloignèrent. La porte d'audience s'ouvrit, laissant place à un homme âgé et au dos courbé. Celui-ci avançait d'un pas rapide mais tremblant. Il stoppa finalement sa route devant le blond qui renifla avec mépris, alors que l'homme à la barbe grise et broussailleuse leva une baguette tremblante au-dessus de lui. Les personnes présentes regardaient la scène silencieusement, alors que l'homme et Draco fermèrent les yeux. Rien ne se produit pendant les trente premières secondes, avant un tremblement ne s'empare du corps du blond. Celui-ci pinça durement les lèvres et ferma durement ses poings, ne sentant même pas ses ongles transpercer sa peau pâle.
Il avait mal, terriblement mal. Mais il se forçait à rester stoïque. Il ne montrait pas sa douleur, souffrant en silence. La personne qui affirmerait que se faire ôter sa magie n'était pas douloureux était complètement folle. Draco avait l'impression de se faire arracher une partie de lui. Et d'une certaine façon, c'était ce qui était en train de se passer.
Harry vit bien que le blond souffrait, car il avait réagit pareillement, une fois, alors que la douleur ornait chaque parcelle de son corps. Et sans qu'il ne sache pourquoi, il eut mal pour sa Némésis et souhaita, pour lui, que tout cela cesse bientôt.
Merlin écouta sa demande, car quelques secondes plus tard, une bulle cristalline, barrée de rayons aux couleurs multiples apparut au bout de la baguette du vieil homme. Aussitôt que celle-ci fut apparut, Draco se détendit quelque peut. Il ouvrit lentement les yeux, et regarda la bulle qui contenait toute sa magie se faire enfermée dans un contenant avec son nom écrit dessus.
« Faites y attention. Sinon, vous la sentirez passée. »
Cornélius Fudge tourna un regard noir vers le blond, pensant que c'était lui qui avait lancé cette menace. Mais il fut surpris de voir que le regard de celui-ci était sur Harry Potter. C'était lui, qui avait prononcé d'une voix neutre. Secouant finalement la tête, il reprit place sur sa chaise.
« Maintenant que tout est fait, vous pouvez partir. À la semaine prochaine, Mr. Malefoy. Albus, Potter. »
Il salua d'un coup de tête, alors que les trois personnes concernées n'eurent d'autre choix que de partir. Draco chancela un peut quand il se leva, mais se reprit bien vite, ne laissant le temps à personne de voir son étourdissement.
À la sortie de la salle d'audience, le directeur se tourna vers ses deux anciens élèves.
« Je viendrais vous rendre une petite visite dans quelques jours. D'ici là, amusez-vous bien. »
Et avant que les deux jeunes hommes puissent réagir, il transplana. Le blond ouvrit la bouche, mais il fut devancé par Potter.
« Tu ne vas pas commencé à te plaindre, n'est-ce pas, Malefoy? La semaine n'est même pas encore commencée alors… »
« Oh, Potter! Ne me fais pas la morale, je suis sûr les nerfs, c'est tout! Je viens de me faire retirer ma magie et je suis accusé à tord, alors je t'en prie, n'en rajoute pas! Et je n'allais pas me plaindre, donc, ferme là! J'ai pas besoin que tu me juges sur toutes ces petites conneries, ok? »
Le brun tourna la tête, et acquiesça de la tête. Il tendit alors la main vers le blond, qui le regarda avec un sourcil arqué.
« Nous allons transplaner. Tu dois prendre ma main et me regarder dans les yeux. »
« Je sais comment transplaner, Potter! »
« Alors arrête de me regarder comme ça et fait ce que tu as à faire! »
Le blond poussa un soupir résigné, avant de s'emparer de la main chaude de son ennemi. Il plongea ses prunelles argentées dans celles vertes émeraude de sa Némésis. Ils frissonnèrent d'un même mouvement, mais n'en prirent pas compte. Une minute passa, une deuxième puis une troisième.
« Je commence à prendre racine, Potter. »
Cette simple phrase ramena brutalement le brun dans le présent. Sans qu'il ne s'en rendre compte, il avait plongé dans la contemplation des yeux argentés et glacés de Draco. Sans répondre, il les fit transplaner.
À suivre...
Et voilà! J'ai eu une idée comme ça, alors je vous donnes le premier chapitre, vous me dites ce que vous en pensez pendant que j'écris le premier chapitre, où que j'écris celui d'une de mes autres Fics, c'est à voir où j'ai de l'inspiration!
Ce premier chapitre est sombre, mais je vais mettre plus de joie dans les prochains chapitres. Donc, il y aura des bouts sombres et d'autres plus joyeux, peut-être même avec une pointe d'humour si je trouve une place où en mettre lol.
Sinon, cette Fic devrait contenir sept chapitres, avec le Prologue et Épilogue ça fera un total de neuf. Pour l'instant, c'est ce qui va avoir.
KiSs et oubliez pas, une petite (ou une grosse c'est au choix) n'a jamais tué personne!
