Disclaimer : Warhammer ne m'appartient pas, à part pour ce qui est des figurines qui ont permis de faire cette bataille
Salut à tous mes lecteurs, s'il y en a qui me suivent activement ! Voilà enfin les OS que j'avais prévu depuis quelques mois pour fêter l'anniversaire de mon inscription sur le site, qui étaient en retard, il faut l'admettre (mais voilà, on change pas les bonnes vieilles habitudes).
Ici donc, on aura les récits de batailles Warhammer qui m'auront marqué, donc souvent un peu délirant (j'espère que ça se ressent dans le texte, c'est pas mon truc l'humour à l'écrit... malheureusement parce que je demande que ça).
En ce moment je suis un peu triste, je me dis que j'aurais dû arriver sur ce site au moins deux ans plus tôt, à l'époque où certaines fics géniales (et encore inachevées à ce jour) étaient actives, ne serait-ce que pour pouvoir en discuter avec leurs auteures, mais bon... on peut pas revenir en arrière. J'ai l'impression que, notamment sur les fandoms où je suis, j'ai atterri pendant une période creuse sur le site... et j'espère que ça reviendra comme c'était vers les 2013-2015. Mais bon, j'arrête de vous embêter avec ça et je vous laisse avec la première bataille.
Une petite review ? Quand je lis quelqu'un j'en mets toujours une, alors je vous incite à faire de même, de tout mon coeur !
Ripsnikk le Sauvage
Péripéties Flamboyantes des Hommes-rats : extrait 1
Les Péripéties Flamboyantes des Hommes-Rats(PFHR) sont des récits de bataille incluant notamment des skavens, écrits dans le but de décrire le caractère aléatoire de ces humanoïdes rabougris. Maintenant, vous saurez quand vous lirez un autre PFHR.
Cela faisait plus d'un mois que Ripsnikk et ses ravageurs traquaient ces hauts-elfes. Enfin, l'unité spéciale rassemblée par le chef de guerre avait atteint sa cible, qui campait au beau milieu d'une grande clairière, dans l'une des forêts d'Ulthuan. La petite armée d'elfes comprenait une trentaine de Gardes Maritimes de Lothern, des lanciers maîtrisant aussi le tir à l'arc, environ autant de Maîtres d'épée de Hoeth, et une quinzaine de cavaliers légers armés d'arcs, le tout pour escorter un archimage jusqu'à une ville proche.
Ripsnikk, lui, avait réuni un peu plus de cent rats des clans, vulgaire piétaille peu utile, et plusieurs canons à malefeu et mortiers à malepeste du clan Skryre, prêts à anéantir les forces elfes. Deux fois plus nombreux, il n'en fallait pas moins pour que Ripsnikk se considère à l'avance couronné de succès. Il estima la taille de la clairière, et remarqua que les hauts-elfes s'étaient installés précisément au centre de la trouée. Lui et ses ravageurs ne pouvaient pas les prendre par surprise, vu la taille de la clairière, et une charge inconsidérée ne ferait qu'essoufler les skavens avant de combattre ces saletés d'elfes. Le chef de guerre prit donc la décision de faire avancer ses troupes en ordre de guerre , en divisant les rats des clans en deux groupes sur les flancs et postant les armes de guerre des Skryre au centre avec lui. Ils avancèrent loin dans la clairière et furent repérés par les elfes qui se mirent en ordre de bataille, les presque quatre-vingt combattant rangés sur trois lignes.
Le chef de guerre skaven se hissa sur un rocher pointu tourné en direction de la rangée d'elfes, et se dressa de toute sa hauteur avant de se tourner vers ses hommes-rats. Il cria :
- Skavens-skavens ! Maintenant, nous pouvons tuer-brûler ces sales oreilles-pointues, qui...
Un rat du clan Verminus osa sortir du rang pour s'approcher, penaud, du seigneur de guerre, qui montra qu'il écoutait avec un air méprisant et un crachat. Le rat parla :
- Seigneur, les oreilles-pointues ont commencé à…
- Silence, vermine ! Vous êtes là pour les tuer-tuer, pas pour parler d'eux !
- Oui, mais, seigneur Ripsnikk...
Un autre crachat accueillit la remarque. Le rat savait qu'il allait sûrement mourir pour cette intervention, mais continua :
- Les oreilles-pointues sur leurs chevaux, ils courent-tirent !
Le skaven avait dit vrai, et le temps que le seigneur Ripsnikk se retourne, cinq flèches avaient perforé son corps et son armure de part en part. L'une dans son bras, une seconde dans la jambe gauche, la troisième avait perforé le ventre du grand skaven entre deux plaques d'armure, et les deux dernières flèches étaient respectivement plantées dans son oeil et sa gueule.
Presque cent cinquante hommes-rats avaient les yeux rivés sur leur chef de guerre, alors que celui-ci tombait, le corps désarticulé, après quelques secondes de battement. L'un de ceux que Ripsnikk avait estimé comme sachant se battre, par conséquent un officier, nota que les cavaliers longues-oreilles battaient en retraite et que leur rang avançait maintenant lentement. Le rat poussa un long cri suraigu, et toute la horde skaven fonça tête baissée pour venger son seigneur de guerre.
Voyant que la tactique avait fonctionné, l'archimage qui dirigeait la troupe d'elfes fit s'arrêter le rang, les lanciers formèrent un mur derrière lequel se positionnèrent les maîtres épéistes. Derrière eux, le mage envoya un premier rayon mortel qui pulvérisa deux hommes rats surexcités, donnant le signal aux Gardes Maritimes d'envoyer une volée de flèches avant de recevoir la charge des skavens. Une dizaine de rats supplémentaire tomba avant qu'ils atteignent la ligne d'Aelfs, qui avait repris leurs boucliers et encaissèrent le choc. La mêlée s'engagea, le nombre des rats compensant presque la maîtrise du combat des hauts-elfes.
Pendant que le combat faisait rage, les cavaliers aelfiques prirent l'initiative de contourner la mêlée tout en décochant des flèches meurtrières, dans le but de détruire les armes de siège des skavens, qui n'avaient pas pu suivre le rythme effréné de la charge des rats des clans. Alors qu'ils s'apprêtaient à charger violemment les canons à malefeu, des projectiles pestilentiels des mortiers à malepeste skavens, qui étaient un peu plus éloignés, s'abattirent sur la troupe de cavaliers, en emportant la moitié dans des gargouillis de souffrance. Les autres percutèrent les lance-flammes avant que ceux-ci aient pu armer leur tir, et détruisirent rapidement les trois armes meurtrières.
Dans la mêlée, la situation était tout aussi incertaine. Les maîtres d'épée de Hoeth avaient beau trancher des têtes encore et encore, les hommes rats les avaient encerclés et gagnaient du terrain. Les rayons meurtriers de l'archimage qui dirigeait les Aelfs s'étaient dirigés vers les mortiers skavens, qui avaient abattu les derniers cavaliers en mêlée. Alors que la défaite des hauts-elfes se profilait à l'horizon, presque deux tiers des combattants ayant péri ou étant trop blessés pour continuer le combat, que pour chaque homme rat tué ou presque, un autre prenait la fuite en hurlant. Ainsi, alors qu'il ne restait qu'une vingtaine d'elfes pour combattre, le nombre d'hommes-rats à combattre était passé de près de cent trente à trente. Comprenant cela, les derniers skavens eurent un dernier élan de combativité et se jetèrent sur les rangs aelfiques dans le but d'assassiner le sorcier qui donnait des ordres aux autres elfes… sans grand succès. Quelques-uns d'entre eux parvinrent à percer le rang des Gardes de Lothern, mais durent affronter, épuisés, un sorcier qui, même s'il n'était qu'un piètre combattant au corps à corps, était au sommet de sa forme.
Alors que les trois rats se battaient avec acharnement contre le mage elfe, les soldats se débarrassaient des autres skavens et en profitaient pour compter leurs morts. Il apparut qu'il ne restait que cinq ou six maîtres épéistes en état de se battre, et pas plus de Gardes de Lothern, et que tous les cavaliers avaient péri contre l'artillerie skaven.
Le mage abattit son bâton sur le dernier rat et porta un regard circulaire sur le champ de bataille, constatant la même chose que ses hommes. Il soupira et murmura, suffisamment bas pour que les autres ne l'entendent pas :
- Encore heureux que leur seigneur de guerre est mort dès le début… Je n'aurais pas donné cher de notre peau sinon.
Les soldats entreprirent de déterminer le nombre de morts exact, en relevant les blessés si possible, en les mettant à l'écart sinon. En réalité, ce n'était pas Ripsnikk qui avait fait toutes ces victimes, mais sa mort prématurée au cours de la bataille. S'il avait participé au combat et péri durant celui-ci, ses rats des clans auraient perdu toute combativité, alors que dans cette situation, ils s'étaient battus avec toute la férocité dont ils étaient capables. Enfin, on avait confié au mage la mission de se débarrasser de Ripsnikk, il l'avait fait.
