Me voici pour une nouvelle fiction (plus longue même si les chapitres sont courts) que j'ai commencé il y a bien longtemps.

Tous les personnages tirés de Death Note appartiennent à Ohba et Obata sauf ceux que vous découvrirez qui m'appartiennent (comme Kuroo ou Yume)!

J'ai pour l'instant les deux premiers chapitres! Enjoy!


Le petit garçon, de six ou sept ans tout au plus, était accroupi sur les marches de l'escalier, dos à la grande porte de bois. Une fine neige recouvrait le sol de la cour de l'orphelinat. Le petit garçon était vêtu d'un simple pantalon et d'un gros pull à col roulé lui tombant sur les épaules. Ses yeux, d'un noir de jais, étaient fixés dans le vide, sous d'épaisses mèches de cheveux rebelles du même noir. Il ne bougeait pas. Soudain, les portes derrière lui s'ouvrirent et un flot d'enfants déferla dans la cour. Il ne bougea toujours pas. Ses yeux se mirent à fixer ses camarades qui riaient aux éclats, découvrant le léger tapis de neige du matin.

Les enfants jouaient, courraient, riaient fort. La neige volait dans le ciel gris comme des plumes. Il ne les rejoignit pas.

Cinq, dix, quinze minutes s'écoulèrent sans que le petit garçon ne bouge. Puis une sonnerie retentit et les autres enfants s'empressèrent de retourner dans l'orphelinat, riant toujours.

Le jeune garçon se leva enfin. Mais contrairement à ses camarades, il n'entra pas dans le bâtiment, il se dirigea vers les hauts murs de pierre, au fond de la cour. Il avançait d'un pas lent, mais décidé, les mains dans les poches. Cette attitude était tout à fait incroyable chez un enfant de cet âge et prouvait une maturité incontestable, mais étrange. Lorsqu'il en fut tout proche, il leva les yeux vers le haut du mur gris. Une petite fille, du même âge, y était assise. Ses jambes se balançait dans le vide. Comment avait-elle pu grimper si haut alors que je mur était tout à fait lisse. Elle regardait le petit garçon de ses yeux jaunes et allongés aux longs cils noirs. Des cheveux bleu électrique encadrant son visage pâle.

Ils se fixèrent quelques instants. Soudain, le petit garçon lança :

_Ben, t'es qui toi ?