Titre: La pâleur de la mort
Rating: K
Disclaimer: utA et hati ne m'appartiennent pas, du moins pas encore (il ne ne seront jamais a moi de toute manière -_-' XD)
Note de l'auteur: c'est vraiment tout petit tout mini mais c'était histoire d'écrire sur les paroles sublime de cette chansons 3
utA X hati
Sur le sol recouvert de feuilles reposent deux corps. utA regarde son amant. Les yeux clos, le corps blanc comme la neige, ses cheveux noirs contrastant avec sa peau... hati ne bougeait plus, immobile dans le silence de ce jour, le monde venait d'arrêter de tourner sur son axe, les larmes de utA ne s'étaient pas mises à couler, et pourtant, au fond de son être, il sentait comme un sentiment ignoble lui serrer la poitrine... Il venait pourtant de lui promettre … de continuer à vivre, mais son cœur, à cet instant précis, lui indiquait le contraire. Joignant ses mains d'une manière pieuse, il ferma les yeux quelques minutes, le temps de se recueillir, de réciter sa dernière prière.
« Je cherche les mots à te dire alors que tu t'endors
Avec des ailes de verres, avec une voix déformée
Je t'ai promis, aussi faible que je suis, que je continuerai de vivre
Par une prière au lendemain qui jamais ne te parviendra. »
utA réunit dans cette prière, tout ses derniers souvenirs, bons ou mauvais, en remplissant son esprit. Le moindre détail envahissant sa mémoire, il ne pouvait plus revenir en arrière, c'était sûr désormais. Il n'y avait plus rien à réparer, juste, là, un corps vidé de son âme, allongé sur le sol froid, attendant qu'on l'emmène rejoindre sa tombe. utA s'approcha, observant le visage maintenant paisible de son amant perdu. Il déposa un baiser sur sa peau froide, à l'endroit même où quelques jours plus tôt des larmes avaient coulées, en son nom.
« A quel point avais tu peur alors que nous partions.
Le bout de mes doigts touche tes larmes. »
Alors que son amour était sans vie, et lui, beaucoup trop vivant à son goût, il aurait voulu pouvoir exprimer ses sentiments, ceux qu'il avait terré au fond de son cœur. Les mots n'ayant jamais su braver les combats, et franchir la barrière incassable de ses lèvres. Cet amour tut durant tant d'année serait tut à jamais, utA s'en voulait, utA en souffrait … Ronger par le regret, il chuchota à l'oreille éteinte d'hati ces quelques mots d'amour, certains « je t'aime » et autres mots doux qu'il trouvait bien mièvre jusque là. La mort lui avait définitivement arrachée son bien aimé, elle lui avait empêcher de lui crier ses sentiments de vive voix... Mais en réalité, l'aurait-il fait s'il n'était pas mort ? Aurait-il osé lui avouer ? Jamais il ne le saurait … Et c'était bien triste de se le dire. UtA s'allongea de nouveau, et glissa sa main dans celle statique d'hati.
« Nous avons cachés notre amour et nous nous sommes éloignés
Comme si de rien était, nous nous sommes retournés, et côte à côtes nous étions insatisfait.
J'ai ressenti ce que c'est d'avoir mal.
Depuis quand as-tu les mains aussi maigres? »
Contemplant le ciel d'une beauté impénétrable, et serrant la main inerte de son amant, utA attendit toute une nuit le passage du printemps, profitant un dernier instant de la présence d'hati. Quand il fut l'heure de se lever, il le fixa longuement, étendu sur ce lit d'herbe morte, aussi morte que lui. Il attendit que son amour se lève à son tour, seulement ce n'était plus possible pour lui de se remettre sur pied... Il ne se lèverait plus jamais. utA se retourna, et s'en alla … Il était temps que de nouveau souvenirs se créér.
« Le signe qui attend le printemps
Dans ce lit que tu ne sembles plus vouloir quitter,
Une fois de plus
La mémoire est née »
END
Ca vous a plus ?? ou pas ??
des BISOUS.
