Youhou tout le monde ! J'ai enfin pondu une fiction sur FMA ! C'est pas trop tôt XD !

Sinon encore et toujours le bla bla obligatoire :

Ceci est une fiction YAOI, donc pour ceux qui n'aiment pas, cliquez sur la croix rouge en haut.

Disclamer : Les personnages d'Hiromu Arakawa ne m'appartiennent pas à part quelques persos inventés nottement les sœurs de Roy x) ! Ceux là j'ai eu un plaisir de les créer ! Et d'autres persos qui viendront de mon imagination tordue !

WARNING ! Cette fiction est un gros SPOIL pour ceux qui n'ont pas vu Conqueror of Shambala qui un film frustrant mais ô combien magnifique ! En gros, Ed est coincé en Allemagne avec le sosie de son frère qui s'appelle Alfons Heirerich.

Autre chose, cette histoire est purement inventée, la situation initiale commence au début du film de Conqueror of Shambala et le reste est complétement inventé ! Donc, non il n'y aura pas de méchante sorcière au nom imprononçable qui va envahir Amestris pour foutre une frayeur incroyable aux gamins sans défense, ni d'armure bizarres qui vont vouloir combattre Armstrong ( en fait si mais…Roh merde je m'embrouille ! ) Bref vous verrez !

OoOoOoOo

Chapitre 1 : Tu me manques

_Ed !

Ed se retourna pour voir la grande armure lui sauter dessus.

_Argh ! Al ! Mais merde tu me fais mal !

Pourtant l'immense armure ne le lâcha, trop heureuse qu'il soit en vie.

Il s'était réveillé dans l'hôpital avec plein de bandages et de blessures. Ed ne pensait pas qu'il rencontrerait les Homonculus en pleine mission et ces cicatrices étaient le fruit du combat avec Envy et Lust. Alphonse était parti à la bibliothèque pendant ce temps et il avait accouru dès qu'il avait entendu les explosions. Il avait trouvé son frère, évanoui dans une flaque de sang, Alphonse avait directement appelé une ambulance.

_C'était les Homonculus ? demanda Alphonse.

Ed acquiesça, leur ennemis devenaient de plus en plus en fort. Al prit les mains d'Ed.

_Al ?

Mais l'armure ne répondit, elle continuait de fixer son jeune frère.

_Al ? Y a un problème ?

_Nii-san …Je…

Alphonse pressa les mains d'Ed plus fort. Il grimaça.

_Al, tu me fais mal…

_Justement.

Ed ancra ses yeux dorés dans les orbites vides de l'armure.

_Je ne ressens rien dans cette armure Ed, je peux bien te faire du mal sans m'en rendre compte. Je…J'ai même oublié ton odeur Nii-san…

Ed sourit tristement.

_Al...un jour, je retrouverais ton corps, même si je dois donner ma vie pour ça, je retrouverais ton corps…

Ed passa sa main sur le visage en métal de son frère. Le reste du monde pouvait voir un casque inexpressif mais Ed lui seul pouvait voir un sourire, le sourire perdu de son jeune frère Alphonse.

Octobre 1923, Munich, Allemagne.

_Edward-san !

Edward sursauta, il pensait encore à son frère et aux moments passés avec lui, il y a longtemps. Alfons et lui avaient repérés une voiturette qui avait décidé de les transportés après que Ed eut quasiment détruit leur voiture.

_Vous aussi vous allez au carnaval ? demanda le chauffeur.

Alfons acquiesça et ils s'installèrent autour de bohémiennes. Alfons se demandait à quoi pensait Edward mais sa mine déconfis lui fit comprendre qu'il pensait encore à son jeune frère, dans l'autre monde.

Alfons soupira de lassitude. Ce monde imaginaire, il n'y croyait pas mais son colocataire s'accrochait tellement à ce rêve qu'il commençait à en douter.

Ils commencèrent une discussion avec les bohémiennes et elles s'approchèrent dangereusement d'Edward avec un sourire charmeur.

_On part au carnaval pour chanter et hum…pour une autre sorte de travail.

Edward avait rougi fortement, mal à l'aise. Alfons rougit aussi mais il commençait à sentir une boule au ventre. Il n'aimait pas que cette bohémienne soit trop proche d'Ed. Il se dit qu'il était peut-être tombé sous son charme, après tout elles avaient la beauté des Pharaons en elles.

_Et vous ?

Il s'était tourné vers la seule bohémienne qui n'essayait pas de draguer Ed, il la trouvait mélancolique mais également sympathique.

_C'est une diseuse de bonne aventure, expliqua une jeune femme, et elle a tout le temps raison. Tellement souvent que c'en ai…effrayant…ajouta-t-elle.

Edward se tourna vers elle. En ce moment, Alfons le trouva purement innocent et magnifique.

Une autre femme ajouta en riant :

_Elle peut vous dévoiler tout ce que vous cachez !

Edward parut fasciné par elle, Alfons fit le premier pas.

_J'ai envi d'essayer.

Edward se tourna vers lui en se moquant.

_Mais c'est du bidon monsieur le scientifique !

Alfons n'était pas de son avis, s'il était très rationnel, il n'aurait pas cru au monde fantastique d'Ed. Or, il y a crut. Il voulut ajouter quelque chose mais la jeune femme posa une main sur l'épaule d'Ed. Alfons reçut une pique dans son cœur.

Elle se replia aussi vite que possible comme si Edward brûlait.

_Tu es comme moi…Tu n'as plus de chez toi.

Edward parut extrêmement choqué par ce qu'elle avait dit. Alfons posa ses yeux sur son colocataire. Il avait l'air brisé, comme si des mauvais souvenirs jaillissaient dans sa mémoire. Alfons aurait tout donné pour le consoler et le prendre dans ses bras. Il approcha sa main de celle d'Ed quand quelqu'un cria.

_Voilà le carnaval !

Alfons posa discrètement sa main sur l'épaule d'Edward. Celui-ci ne le remarqua même pas et ce fut comme si Alfons était invisible pour lui. Il finit par retirer sa main et observa une dernière fois la diseuse de bonne aventure. Edward pensait à son frère, à Winry, à tous ses amis, mais surtout au monde qu'il avait laissé derrière lui.

A cet instant, les bohémiennes commencèrent à chanter.

Ils étaient en train de faire les derniers préparatifs pour faire décoller leur fusée.

_Et bien y'en a du monde ! remarqua Edward.

_Bien sûr ! Le livre du Docteur Oberth a fasciné tout le monde sur la fuséologie !

Edward lui passa un paquet, Alfons le prit et leur main s'effleurèrent. Alphons soupira en sentant la main gantée douce du blond.

_Merci.

En fait il le remerciait surtout pour ce frôlement qu'Edward lui avait offert inconsciemment.

Le jeune blond partit, Alfons entendit le signal d'appel pour qu'il démarre la fusée.

_Edward ?

_Je vais pas rester, mon cou me fait mal.

Edward franchit la barrière et s'en alla. Alfons eut de la peine.

_Mais tu ne vas pas regarder la fusée avec nous ? Insista Alfons.

Edward lui répondit d'un signe de la main et disparut dans la foule.

Leur ami, descendit de la tour et nota :

_C'est bizarre, c'était le plus enthousiaste quand aux recherches du docteur Oberth…

Alfons acquiesça. Edward l'inquiétait énormément. Il se rendait malade à force de penser à son frère et à l'autre monde.

_En même temps c'est pas de sa faute, je veux dire tu es trop imposant pour lui, le pauvre il doit avoir mal.

Alfons devint plus rouge qu'un régiment de tomates.

_Qu…quo…quoi ?!

_Hein ? Je veux dire que comme il est petit de taille, il doit tout le temps lever la tête alors que toi tu es grand et imposant donc il a mal au cou. A quoi tu pensais ?

_A rien…A rien…

Alfons se calma. Mais à quoi il pensait aussi ?!

En rentrant chez lui, il eut la surprise de voir qu'Edward avait ramené avec lui la bohémienne.

_Voici Noah, elle va rester un peu avec nous. Elle est en fuite.

Alfons acquiesça. Edward s'intéressait à elle ? De nouveau, Alfons sentit sa gorge se serrer.

Son colocataire sortit. Il eut le loisir de parler à leur nouvelle invitée.

_Edward est antisocial, il est tout le temps en train de penser à son autre monde. Je pense qu'il ne veut pas louer des relations avec les gens.

Même pas avec moi…pensa-t-il avec regret.

Alors qu'il mangeait, il se rendit compte qu'il n'avait fait que parler d'Edward durant tout le repas. Il rougit et se ressaisit.

_Mais je suis contente qu'il s'intéresse à une femme…

Pourquoi avait-t-il dit ça bon sang ?! Maintenant Noah va en profiter pour le séduire ! Mais à sa grande surprise, elle était perdue dans ses pensées et ne semblait même pas écouter la conversation. Alfons sourit en baissant la tête. Qu'il était bête. Il devait connaître Edward depuis le temps et savoir qu'il ne ramenait pas n'importe qui à la maison. Cette Noah devait vraiment être importante.

Il sortit travailler. La compagnie de ses compagnons lui arrachaient un sourire ou deux mais il pensait toujours à Edward. Il était jaloux car il avait passé toute la journée avec Noah. Qu'est ce qu'il donnerait pour ne passer qu'une heure seul avec lui !

Il rentra le soir. Noah avait préparé le repas. Il n'avait pas vu Ed de la journée et en passant près de sa chambre, il la trouva entrouverte. Il jeta un coup d'œil et vit quelques touffes de cheveux blonds dépasser de son oreiller.

_Noah ! Appela-t-il.

Elle lui répondit de la cuisine.

_Oui Alfons-sama ?

_Je n'ai pas très faim ce soir, je ne vais pas manger.

Car j'ai autre chose à faire, pensa-t-il.

Il ouvrit la porte de la chambre d'Edward et entra.

La chambre regorgeait de livres et de cartes mais aussi de prothèses de pieds et de bras. Edward dormait sur le ventre, les cheveux en bataille.

Alfons risqua de s'approcher de lui. Il effleura un cheveu de son cher Edward. Celui-ci ne réagit pas et continua de dormir. La seule consolation d'Alfons était que chaque nuit, il pouvait s'infiltrer dans la chambre de son colocataire et avoir des moments comme ceux là.

Alfons s'assit sur un tabouret et contempla Edward endormi. C'était son grand fantasme. Edward ressemblait à un ange dans ces moments-ci. Tellement paisible et serein. Puis Edward bougea un peu ce qui fit sursauter Alfons.

_Al…Al…

Alfons sourit tristement. Edward même endormi pensait à son frère. Il ne pourra jamais le remplacer, quoi qu'il fasse.

Alfons décida de ne pas troubler davantage le sommeil d'Edward et se leva. Sauf qu'en se levant, ses yeux croisèrent le visage innocent d'Edward. Il avait la bouche légèrement entrouverte. Alfons ne pouvait détourner les yeux de ces lèvres tentatrices. Edward murmura autre chose mais Alfons ne s'en préoccupa pas. Seule cette bouche délicieuse le quémandait. Il y eut une bagarre sans fin dans son esprit sur le fait qu'Alfons devait sortir de cette chambre devenue trop étroite mais sans espoir, il n'arrivait pas à détourner ces yeux de ce spectacle de luxure.

Ce fut en ce moment qu'Edward soupira en un mélange de plaisir et de frustration. La réaction du corps d'Alfons fut immédiate. Il étouffa un hoquet alors que son pantalon devenait trop serré pour lui. Ses joues brûlaient et il ne tenait plus en place. Il pria tout les cieux pour qu'Edward ne se réveille pas. Son visage s'approcha de celui de l'endormi et scruta ses traits. Il le trouva divin. Parfait, trop parfait.

Alfons posa enfin ses lèvres sur celles de son colocataire et se décolla en vitesse.

Le baiser flottant ne dura qu'un quart de seconde. Edward n'avait rien senti mais pour Alfons, ce fut comme si tout ses hormones se déchainaient. Il sortit en vitesse de la chambre et entra dans la salle de bain pour se laver le visage. Il était rouge écarlate. Il toucha ses lèvres ne croyant pas qu'elles eurent pu commettre un tel péché. Il avait embrassé Edward. Non, il avait voulu embrasser Edward. Il se regarda dans la glace. Il ne pouvait plus se mentir. Il le savait mais maintenant cette vérité prenait un tout autre sens à ses yeux.

Il était tombé amoureux d'Edward.

Le lendemain s'était déroulé normalement pour Alfons. Il était retourné dans l'usine et y avait travaillé. Il n'était pas spécialement concentré et Edward le remarqua.

_Un problème, Heiderich ?

_No..non..

Trop de questions lui traversaient l'esprit mais il était certain d'une seule chose : Edward ne sera jamais sien. C'était un amour à sens unique.

Il rentra chez lui. Bizarrement même la fuséologie lui paraissait veine. Tout son esprit était brisé. Cette vérité lui avait barré toute les routes et tous ces espoirs. Edward ressentait ça au quotidien alors ? se demanda Alfons. Il avait été séparé de son frère qu'il aimait plus que tout il y a deux ans, pas étonnant qu'il ne le considérait tout au plus qu'un simple colocataire.

Noah lui apprit qu'Ed était parti à l'Université de Munich pour chercher quelque chose.

Alfons acquiesça distraitement. Il aida Noah à préparer le diner.

Pendant ce temps Edward s'était échappé de la villa avec l'énorme armure. Ils s'assirent sur la pelouse près d'une rivière. Edward rayonnait de joie. Il avait enfin retrouvé son frère. Ils discutèrent puis l'armure d'Alphonse commença à bouger dangereusement.

_Nii-san…je dois partir.

_NON ! Alphonse s'il te plait reste !

Mais ce fut trop tard, la lueur des yeux de l'armure s'éteignit, signe qu'il avait rejoint l'autre monde. Ed regarda l'armure vide devant lui, les yeux écarquillés. Il murmura le nom de son frère une dernière fois avec une voix brisée.

Alfons mangeait quand soudain la porte s'ouvrit. Edward entra et enleva son manteau. Alfons écarquilla les yeux. Edward…souriait ? Alfons sentit son cœur s'envoler. Il ne voyait Ed sourire que très rarement et le trouvait encore plus beau comme ça. Seigneur était-ce possible d'être aussi beau ?

_Tu ne vas pas le croire Alfons mais j'ai rencontré mon frère.

Le sourire d'Alfons s'évanouit. Bien sûr, il aurait dû s'en douter. Un tel sourire, seul l'autre Alphonse y avait droit. Son visage se crispa encore plus quand Edward ajouta ces mots.

_Je retournerais bientôt là d'où je viens.

Le visage d'Alfons se décomposa. Non, pas lui. Il voulut tout casser et lui crier en face de ne pas y retourner.

_Enfin…si c'est possible bien sûr…, dit-il.

_Que veux-tu dire ? demanda Edward, les sourcils froncés.

_Edward, on sait tous que ce monde dont tu parles n'est que chimère.

Mais qu'est ce qu'il faisait bon sang ?! Alfons vit Edward frissonner comme s'il avait reçu une douche froide. Pourquoi lui avait-t-il dit ça voyons ?! Le sourire d'Edward s'était rapidement évaporé. Il fixait Alfons avec haine.

Ne me fixe pas avec ces yeux là…pensa Alfons.

_Amestris existe que tu le veuille ou non, je vais retrouvais mon frère Alphonse, annonça froidement.

Noah avait assisté à toute la conversation et préférait ne pas intervenir. Pourtant, elle ajouta avec une voix faible.

_Alfons-sama veut juste que vous restiez…dit-elle.

Edward parut subir un choc et cracha :

_Que je reste pour lui ?! Et puis quoi encore ?!

Ces paroles déchirèrent le cœur d'Alfons. Edward le détestait à ce point ?

_De toute façon, ça m'arrangerait que tu partes ! Tu m'énerve à tout le temps proliférer des mensonges sur un monde parallèle ! J'en ai constamment marre de vivre avec…avec un fou !

Alfons avait crié les dernières paroles et elles avaient profondément touché Edward. Même Noah frissonna. Edward parut décomposer. Alfons reprit son souffle et mit sa main sur sa bouche. Mais qu'est ce qui lui a pris de dire ça ?!

Edward baissa la tête et s'enferma dans sa chambre.

Trois heures passèrent et Edward n'était toujours pas sorti de sa chambre. Alfons s'inquiéta. Il s'en voulait à mort pour ses paroles et se traitaient mentalement de tout les mots possibles. Il était presque minuit. Noah partit dormir mais Alfons ne pouvait pas fermer l'œil de la nuit. Pas avant de voir Ed. Il savait que la porte de sa chambre ne possédait pas de verrou sauf qu'il n'osait tout simplement pas entrer.

Il prit son courage à deux mains et avec une assiette en main remplie de bonnes choses, il toqua.

_Edward-san ? Tu n'as pas encore diné…Je t'apporte juste une assiette et je partirais aussitôt.

Aucune réponse.

Il toqua une deuxième puis une troisième fois. Il décida d'entrer. Il ouvrit la porte prudemment et ce qu'il vit lui glaça le sang.

La chambre était en désordre, comme si un ouragan était passé par là. Les livres déchirés et une chaise cassée. Edward avait vraiment saccagé cette chambre. Alfons chercha des yeux le jeune blond et le trouva assis sur le bureau, des bouteilles d'alcool l'entourant. Elles étaient dangereusement vides. La tête d'Edward était allongée sur le bureau et ses cheveux dorés étaient éparpillés dessus. Il avait l'air endormi. Alfons posa son assiette près des bouteilles d'alcool et se figea, c'était vraiment de l'alcool très fort. Celle que Père buvait il y a longtemps. Edward ne montrait aucun signe de vie ce qui inquiéta Alfons au plus haut point. Il le secoua et la tête d'Edward retomba sur son bras en marmonnant quelque chose. Alfons fut rassuré et décida de soulever Edward pour le mettre dans son lit. Il constata avec stupeur que celui-ci était léger comme une plume. Sûrement à cause de ses membres bioniques, pensa Alfons. Il reposa en douceur Edward qui soupira d'aise. Alfons resta quelques minutes à observer son ange. Edward murmurait sans fin Al, Al, Al… Il avait l'air de faire un mauvais rêve. Alfons posa sa main sur la tête du blond pour le rassurer et celui-ci se détendit aussitôt.

Alfons sourit et se leva. Soudain une main lui prit le bras avec vigueur.

_Al ?

_Oui ?

_Al, c'est toi ?!

Alfons fut surpris de cette question. L'alcool jouait sur les sens d'Edward.

_Oui, c'est moi, Alfons Hei…

_AL !

Sans prévenir, Edward lui sauta dessus. Alfons fut déséquilibré et retomba sur lui au milieu du lit.

Edward le serrait à s'en étouffer, il criait des Al, Al, Al, désespérément. Alfons le serra aussi dans ses bras mais il avait compris qu'Edward le prenait pour son frère. L'autre Alphonse.

_Al…Tu es revenu, je suis si heureux.

Edward le regarda avec des yeux brillants. Alfons sourit. Tant pis, il n'avait qu'à offrir à Edward cette maigre consolation pour le faire pardonner de ses affreuses paroles.

Edward l'enlaça plus fort et se nicha dans le cou d'Alfons. Il sourit, Edward était si adorable.

Soudain Edward mit sa jambe dans l'entrejambe d'Alfons. Il rougit fortement.

_Ed mais qu'est ce que….

_Touche-moi, Al

Alfons émit un hoquet de surprise et plongea ses yeux dans ceux d'Ed. Edward souriait mais ses yeux étaient mouillés de larmes.

_Pitié, Al…Touche-moi, fais moi l'amour, Al…

Ed allia les gestes à la parole et se colla sensuellement à Al. Il s'accrocha désespérément à lui et murmura dans son oreille :

_Touche moi profondément Al…Prouve moi que tu existe…Souviens toi de mon odeur…

Il lécha l'oreille d'Al qui étouffa un gémissement. Il voulait le prendre là tout de suite mais il savait qu'il le regrettera plus tard.

Il voulait pleurer, c'était quoi ce supplice qu'il devait endurer ? Il résista en serrant les dents mais la tentation était plus grande. Il devait se battre contre la luxure. Sa conscience le tambourinait dans ses oreilles de dire une bonne fois pour toute à Ed qu'il se trompait de personne, que l'alcool influençait son jugement.

_Al…soupira Ed, ne me fais pas attendre, Al…

Ed frotta sa jambe dans son entrejambe, les nerfs d'Alfons étaient en feu et il commençait à ressentir une réaction désagréable dans son pantalon. Edward recommença à pleurer.

_Al…s'il te plait, ne me laisse pas tout seul, dis moi que ce n'est pas un rêve que je fais comme me l'as dit Alfons…Je t'aime mon frère, je ne veux plus que tu me laisse seul, Al, touche moi, sauve moi…

Al ne trouva rien à redire là-dessus et l'enlaça de toutes ses forces. Ed sourit et versa encore quelques larmes. Il était brûlant et ancra ses yeux dorés dans ceux d'Al.

_Je t'aime Alphonse.

Al sourit et versa quelques larmes, cette déclaration bien qu'à son nom ne lui était pas destiné, mais de toute façon Edward ne l'aimera jamais alors même si c'était immoral, il devait profiter de cette occasion unique.

Edward sourit offrit ses lèvres à Alfons, celui-ci, trop heureux, se jeta sur elles. Il embrassa Edward passionnément et lécha ses lèvres cerise. Edward ouvrit la bouche et Al fit pénétrer sa langue. Leur baiser enflammé ne dura que quelques minutes mais il coupa le souffle aux deux jeunes garçons.

_Ah…Alphonse…

Edward l'embrassa sur la joue et Alfons lui prit le menton et l'embrassa encore. Il était trop heureux. Même s'il regrettera ce geste demain, lui et Edward, Alfons savait que cette nuit restera dans sa mémoire et qu'il la chérira tout sa vie.

Ils se touchèrent et firent l'amour toute la nuit.

Alfons, tu t'es condamné…

Il le savait et pourtant il voulait seulement en profiter.

_A…Al, pl…plus vite Al !

Edward se cambra et jouit, il enlaça Alfons si fort que Al versa aussi une larme. Il avait remarqué qu'Ed n'avait pas cessé de pleurer durant tout l'acte. Alfons se demanda si par hasard Edward aurait été conscient que c'était lui et lui posa la question.

_Ed…Pourquoi tu pleure ? Est-ce que par hasard, tu…n'étais pas consentant ou…

_Non Al…C'est juste que je sais que tout ceci n'est qu'un rêve et que tu disparaîtras le matin, Alphonse, j'ai terriblement besoin de toi, ne me quitte pas…

Alfons fut tellement touché par ces paroles innocentes qu'il serra Edward encore plus dans ses bras et déposa un doux baiser dans ses lèvres.

_Nii-san…

Edward cambra son corps et se colla au corps de celui qu'il prenait pour son frère.

Ils s'endormirent l'un collé près de l'autre.

Le lendemain, Alfons se réveilla tôt, Edward ne l'avait pas lâché toute la nuit. Il se décolla de lui en grimaçant et se leva. Il prit ses vêtements et prit une douche rapide.

Il entendit le son d'un café qu'on versait dans une tasse et eût la surprise de voir Noah debout en train de préparer le petit déjeuner.

_Ah Maître Alfons, je vous ais réveillé…

_Non ne t'inquiète pas, mais dis moi, je ne savais pas que tu étais d'une nature matinal.

Noah sourit et servit le petit déjeuner à Alfons.

_Hier, alors que vous dormiez un certain Mabuse a voulu contacté Edward-sama, mais comme il s'était enfermé dans sa chambre, je ne voulais pas le déranger.

_Mabuse ?

Noah lui passa une feuille.

_Il m'a dit de dire à Edward-sama de le rejoindre dans cette adresse précise.

Alfons lit l'adresse en question. Il n'avait jamais entendu parler de ce Mabuse mais ce nom n'était pas Allemand. Le fait que Edward fréquente des Juifs faisait peur à Alfons, non pas qu'il méprisait les Juifs mais surtout parce qu'il savait que la guerre était proche et que l'armée n'hésiterait pas abattre Edward s'ils le surprenaient avec des Juifs.

_Merci Noah.

Il se leva et enfila son manteau.

_Quand Edward se réveillera dis-lui que je suis sorti à la bibliothèque.

Noah hocha la tête.

Pendant ce temps, Amestris, 1917

Alphonse préparait ses affaires, il était trop heureux car il avait enfin réussi à retrouver son frère, tout ce qui lui restait à faire c'était d'ouvrir la porte. Il ne savait pas comment mais il était déterminé.

Il sortit de sa chambre et croisa Winry, elle avait l'air surprise.

_Al tu es réveillé ?

Alphonse lui sauta au cou.

_Winry j'ai parlé avec Edward !

Winry écarquilla les yeux.

_Mais…

_Je vais le retrouver en ouvrant la porte et on serra de nouveau ensemble ! Winry je suis tellement heureux !

_Att..

_Je vais aller à la cité souterraine de Central et ouvrir le même cercle de transmutation que celui de Edward et lui aussi va le faire ! On va relier nos deux mondes et il va rentrer chez lui !

_Al, je…

_Winry je suis tellement heureux ! Je vais enfin le retrouver et on va vivre normalement comme avant et…

_SUFFIT !

Alphonse cessa de sautiller partout pour voir une Winry en colère.

_ Winry ?

_Je refuse que tu réutilise la même alchimie qu'Edward avait faite ! Je ne veux pas que tu ouvre la Porte !

_Mais Winry…

_Je ne veux pas que tu disparaisses comme lui ! Avalé par la porte ! Vous avez ouvert cette fichu porte ça fait deux fois et à chaque fois j'ai perdu l'un de vous ! Alors non ! Je …je refuse.

Des larmes faisaient place à la colère.

Alphonse remarqua que Winry avait employé Ed au passé.

_Winry, Edward n'est pas mort.

_C'est faux…

Alphonse prit le bras de Winry et commençait à crier.

_Nii-san n'est pas mort tu m'entends ! Je lui ais parlé et je vais le retrouver.

Winry n'arrivait plus à contrôler ses larmes. C'était devenu une femme mûre et très belle. Ses cheveux blonds lui arrivaient aux reins et ses yeux qui étaient avant d'un bleu pétillant étaient devenu ternes à force de pleurer. Bien sûr qu'elle voulait qu'Edward revienne, elle y avait cru pendant longtemps mais à chaque fois, son cœur se fendait en deux. Alors elle avait arrêté d'y croire et avait perdu espoir pour ne plus avoir à souffrir comme ça.

Winry posa un regard maternel sur Alphonse. Elle avait veillé sur lui et s'était occupé de lui-même après la mort de leur maître Izumi Curtis.

Elle posa sa main sur la joue d'Alphonse et la caressa, ses yeux cessèrent de pleurer et elle afficha un sourire.

_Alphonse, je ne veux pas te perdre toi aussi.

Alphonse soudain, ressentit toute la peine de Winry, elle qui avait attendu patiemment qu'il retrouve son corps pendant toute ces années puis qui avait perdu Edward après. Il n'était donc pas le seul chez qui la disparition d'Edward l'affectait le plus. Il sourit et se jeta sur Winry en la serrant très fort. Elle avait été son ancienne amie et maintenant c'était sa deuxième mère.

Winry déposa un doux baiser sur la tête brune d'Alphonse.

_Promet-moi de le ramener Alphonse et de revenir toi aussi.

_C'est promis Winry.

Il leva ses yeux vers ceux de Winry qui reprenait leur jolie couleur d'azur.

Alphonse sortit en courant. Il reconnut l'homonculus Wrath en bas qui examinait ses automails.

_Wrath ?! Mais qu'est ce que tu fais là ?!

Wrath se leva et posa ses yeux sombres sur ceux d'Alphonse.

_Je vais t'aider à retrouver ton frère.

Il paraissait sincère et Alphonse n'avait pas le temps aux explications, il le prit par la main en murmurant un vague 'Tu m'expliqueras en route' et sortirent de la maison.

Winry les accompagna jusqu'à la gare.

_Je vais d'abord saluer Madame Gracia et rendre visite à Schiezka puis on se retrouvera au jardin municipale de Central.

_D'accord.

Elle salua les deux garçons et le train démarra.

Nord d'Amestris, au même moment.

Roy Mustang avait été prévenu des agissements bizarres à Lior. Il sourit. Il connaissait une seule personne capable de créer de tel problèmes, son cœur se serra lorsqu'il prononça son nom : Fullmetal Alchemist.

Il reposa le combiné qui lui servait de téléphone et réfléchit. Il ne voulait pas recouvrir l'armée. Mais il devait aider Edward à retourner dans ce monde, il ne savait pas ce qui se trouvait derrière la porte mais il devait tirer Edward de là. Il avait aussi entendu parler des prouesses d'Alphonse, devenu un des alchimistes les plus brillants d'Amestris et fut extrêmement content qu'il n'ait pas passé l'examen d'entrée des Alchimistes. Alphonse méritait mieux et le sale travail de l'Etat le briserait. Mais il n'était pas dupe et savait que tôt ou tard après avoir retrouvé Fullmetal, Alphonse allait s'inscrire. Roy soupira et prit un bâton en fer pour faire bouger quelques buches qui brûlaient dans sa cheminée. Il n'utilisait plus l'Alchimie de Feu, quelques fois le doux crépitement dans ses doigts le manquer mais aussitôt il entendait les hurlements des victimes dans la guerre d'Ishbal et regrettait ses pensées.

Il se leva pour réchauffer de quoi manger dans son placard et prit des biscuits quand soudain sa porte éclata en mille morceaux. Une tornade blonde se jeta sur lui et l'embrassa.

_ Ronald Octave Yvain ! Je suis tellement heureuse de te voir !

_Argh ! Tu m'étrangle Anna !

La jeune fille se leva et lui sourit. Anna était une des sœurs de Roy. L'information lui arriva au cerveau.

_ET ARRETE DE M'APPELER PAR MON VRAI NOM !

Elle tira la langue et l'embrassa sur la joue.

_Désolé Roy !

Il sourit à son tour et demanda :

_Tu es venu toute seule ?

Soudain comme pour lui répondre une épée tranchante vint se positionner à quelques centimètres de la tête de Roy.

Il avala sa salive pour voir apparaitre une femme aux longs cheveux argentés portant un manteau de fourrure et un visage impassible.

_Roy, sale enculé de mes deux…

_Bon…bonsoir Aïcha…

La femme se jeta sur lui, une épée à la main et Roy esquiva difficilement.

_Depuis quand tu t'enferme dans ce trou perdu imbécile ? Dire que tu te trouvais tout près de moi et que je ne t'avais jamais vu !

Aïcha prit son épée et se positionna :

_Bat-toi si t'es un homme.

_Euh…on ne pourrait pas simplement s'asseoir et boire du thé ? proposa gentiment Anna en levant le doigt.

_En garde ! cria Roy, les yeux pétillants.

_Rhaaaaa !

_Rhaaaaa !

Anna soupira et s'assit sur une chaise en posant ses coudes sur la table et en observant les deux frères et sœurs se battre. Ils pouvaient ne pas agir comme une famille normale et discuter comme des gens civilisés ? Décidément, la famille Mustang était la famille la plus bizarre dans toute l'histoire d'Amestris. Elle soupira.

Et encore, y a que Aïcha, les autres filles ne sont pas là, pensa-t-elle.

Le combat dura trente minutes et les deux adversaires s'écroulèrent, fatigués.

_Rhaaaa ! Je suis fatigué, clama Roy.

_Moi qui voulait une deuxième manche, soupira Aïcha.

Roy rit et la frappa à l'épaule.

_Contente de te revoir petite sœur.

Elle sourit et s'affala par terre.

_Bon tu nous prépare à manger oui ?

Anna soupira, décidément Aïcha ne connaissait rien à la politesse.

Roy, heureux de retrouver ses deux sœurs adorés leur servit à boire et à manger.

_Alors, comment marche les affaires Anna ? Je n'ai pas eu le temps de voir ton dernier film mais je suis sûre qu'il doit être superbe.

Anna rougit sous le compliment.

Anna Mustang était une jeune actrice de 20 ans assez fleur bleue et timide. Elle tournait des films d'amour et de romance. Elle était très appréciée dans le milieu grâce à sa beauté. Elle avait de longs cheveux blonds et des yeux dorés, elle ressemblait étrangement aux frères Elric et bien sûr, elle était courtisée par presque tous les hommes de la région. Cependant, de nature timide, elle vénérait son frère et aucun homme ne pourrait le remplacer.

_Pfff, connerie.

Roy se tourna vers son autre sœur. Il en possédait cinq et chacune était différente de l'autre.

Aïcha était diplomate (même si elle pouvait bien provoquer une guerre à elle seule) et passait sa vie à essayer de pacifier les relations avec l'Empire de Drachma. Elle en était très fière et n'arrêtait pas de répéter à tout bout de champ que c'était grâce à elle que tout Amestris pouvait dormir sur ses deux oreilles. Roy sourit en pensant à la frustration qu'il lui avait procurée quand elle avait appris que son propre frère séjournait ici sans qu'elle soit au courant.

Il lui tapota l'épaule. Elle croisait les bras en boudant et ses yeux étaient tout le temps froncés.

_Pas la peine d'être fâché, ça fait même pas un mois que je suis là. Ce n'est pas si dramatique.

Elle se retourna vivement et ses cheveux presque blancs voltigèrent autour d'elle. Presque toutes les femmes la jalousaient mais aucune ne savait que ses cheveux, noirs à l'origine, avaient virés au blanc avec la neige.

_Bien sûr que c'est alarmant Roy ! Heureusement que ce n'était que toi mais imagine si c'était quelqu'un de Drachma ?! Il aurait pu s'infiltré à Amestris sous mon nez ! C'est primordial Roy ! Il faut que rien ne m'échappe dans ces terres glacées, que personne n'y rentre ou n'y sorte sans que je le sache !

Roy soupira. Anna avait décidé d'explorer la maison en entière.

_Euh…Royounet ? Tu ne te sens pas à l'étroit dans ce chalet ?

Roy baissa les yeux. Bien sûr qu'il se sentait à l'étroit mais il voulait assurer ses fonctions le plus loin possible de la civilisation.

_Roy…commença Aïcha d'une vois menaçante, j'ai appris que tu t'étais retiré de tes fonctions à l'armée…

Roy frissonna, quand Aïcha adoptait ce ton, cela ne laissait rien présager de bon.

_Euh en fait c'est pas vraiment comme tu l'as dit…

_J'AI PAS ENVIE DE LE SAVOIR ESPECE DE BON A RIEN ! C'EST COMME CA QUE TU COMPTES PROTEGER TON PAYS ? EN RESTANT CLOITRE DANS UN TROU DU MONDE A COMPTER LES LAPINS DE NEIGE ?!

_JE FAIS TRES BIEN MON TRAVAIL ICI ! T'AS RIEN A DIRE VIEILLE BIQUE !

_ESPECE DE XINGNOIS DE MES DEUX !

_SALE MEGERE EGOCENTRIQUE !

_ESPECE DE MARMOTTE DEPRESSIF !

_Hum hum, les gens…dit d'une toute voix Anna

_DE TOUTE FACON SI MOI JE SUIS DEPRESSIF ALORS TOI T'ES QU'UNE ASSOCIABLE FROIDE ET CASSE-PIEDS !

_MAIS AU MOINS MOI JE ME TERRE PAS AU FIN FOND DU MONDE POUR PLEURER COMME UNE GAMINE !

_JE TE RAPPELLE QUE TU VIS DANS CE BLED PAUME !

_MAIS AU MOINS MOI JE PLEURE PAS COMME UNE GAMINE !

_QUI EST-CE QUE TU TRAITE DE GAMINE ESPÈCE DE SAINTE-NITOUCHE ! T'AS PAS BAISER UNE FOIS DANS TA VIE EN 23 ANS !

_OUI MAIS MOI AU MOINS J'AI UNE RELATION EMOTIONNELLE FIXE ! ET NON PAS COMME MONSIEUR LE DRAGUEUR QUI BAISE TOUT CE QUI BOUGE !

_ESPECE DE FRUSTREE DE MES DEUX ! TU TE VENGE DE TON IMPOPULARITE SUR DRACHMA HEIN ?!

_BON CA SUFFIT MAINTENANT ! Cria une bonne fois pour toute Anna.

Aïcha et Roy se tournèrent vers elle. Elle était adorable, en colère et ses jolies mains sur les hanches. Elle faisait atrocement penser à Roy à un certain alchimiste au manteau rouge.

Roy s'affaissa sur la chaise. Tout son visage trahissait une profonde peine. Même Aïcha fut inquiète.

_Roy, que t'arrive-t-il ?

_Il me manque…

_Qui ? demanda Anna.

Roy reposa ses yeux sur ceux d'Anna et prononça.

_Dis Anna…Je peux te prendre dans les bras ?

Anna piqua un fard et cria :

_Kyaaaaa ! Roy veut me donner un câlin !

Elle courait comme une fan-girl dans tout les sens.

Aïcha, sur les nerfs lui adressa une brusque bourrade au dos.

_Baka ! C'est ton frère alors y a rien à quoi s'exciter !

Roy sourit d'un sourire triste et Aïcha le remarqua.

Anna s'avança en regardant le sol et Roy la serra très fort dans ses bras. Il caressa ses cheveux blonds et posa sa tête sur son cou.

_Pardonne-moi…Edo…

Anna écarquilla les yeux en sentant de l'eau dans son cou. Roy pleurait ?

Elle se décolla en vitesse mais constata que son visage affichait un air froid et insatiable.

_Tu sais, tu lui ressembles tellement…

_Mais qui bon sang ?! S'énerva Anna, qui était assez rare.

Même Aïcha commençait à s'inquiéter. Elle qui pensait que Roy avait seulement un coup de blues mais là, il était complètement brisé. Aïcha se tourna vers sa jeune sœur, elle avait 20 ans, les cheveux lisses blonds et les yeux dorés. Aïcha réfléchit sur les hommes dans l'entourage lui ressemblant. Non, pas Hugues, pas Breda, pas Havoc, pas Fuery, ni même Falman. Mais alors qui ? Peut-être la fameuse Riza Hawkeye…non il avait bien dit IL et non pas elle.

Aïcha soupira.

_Bon Roy, je me fiche de savoir qui est cette personne. Viens plutôt faire un câlin à ta sœur.

Roy se déforma. Plutôt mourir que faire un câlin à ce monstre d'adversité. Mais quelque chose dans le regard de sa petite sœur lui disait d'exécuter ses ordres. Il se leva d'un pas chancelant et il entoura Aïcha de ses bras.

Elle lui glissa quelques mots à l'oreille et il se figea.

Il se décolla doucement d'elle.

_C'est bien la première fois que je vous vois si complices ! s'exclama Anna si joyeuse.

Roy afficha un sourire forcé.

_Bon c'est pas tout mais j'ai du travail moi. Je me rends à la forteresse de Briggs. Anna je t'accompagne jusqu'à la gare, annonça Aïcha.

_Ok !

Elles sortirent du chalet.

Aussitôt Roy rangea ses affaires et prit le combiné du téléphone.

_Allo ?

_Ici, le QG de Central que puis-je pour vous ? annonça une secrétaire.

_Passez le lieutenant Hawkeye.

_Qui la demande ?

_Le Colonel Mustang et dites lui que c'est une urgence.

Roy et Riza discutèrent et le lieutenant s'exclama d'une voix joyeuse mais aussi ferme.

_Je vous envois le sergent Havoc et Breda pour qu'ils viennent vous chercher.

_Merci

Il voulut raccrocher mais Riza murmura avant :

_Contente de votre retour Colonel.

OOoOoOoO

Voilà ! Le chapitre 2 viendra bientôt ! En fait j'ai oublié de vous dire qu'il y avait un lemon dans ce chapitre XD, bon ben désolé hein !

Rewiew ?