Bonjour à tous ! Pour ceux qui découvrent cette fiction pour la première fois, je pense important de préciser qu'il s'agit en fait de la suite de ma fiction Devil may care. Cette première fiction était basée sur le Kol/Bonnie ainsi que sur le Enzo/Caroline/Klaus. Pour la faire courte, pour ceux qui ne veulent pas la lire mais qui veulent lire cette suite, Kol a fini avec Bonnie et Caroline a choisi Enzo, mais ce dernier vient de mourir. La fiction se situe deux ans plus tard que la première, donc deux cents ans après la série.

Voilà pour les informations à ce sujet. Et sans préambule, le premier chapitre !

Chapitre 1 - Devil's eyes

Le vent soufflait dans les branches des arbres du jardin voisin. Les volets claquaient sous sa puissance. Dans la petite chambre d'hôtel de la rue principale de la petite ville d'Harrison, une jeune fille blonde, seule dans son lit, se tournait et se retournait dans son sommeil. La tempête qui soufflait au dehors n'était rien comparée à celle qui soufflait dans son esprit.

« Enzo... » murmurait-elle.

Un cri, un souffle, une torture.

Tout avait été si beau, si bien. Elle avait été tellement heureuse. Lorsqu'ils s'étaient retrouvés tous les deux, elle n'avait pu s'empêcher de sourire comme une idiote. Bonnie et Kol avaient voulu partir de leur côté pour une sorte de lune de miel vampirique. Au début, Caroline s'était dit, un peu tristement, que c'était la vie, qu'il fallait qu'elle se fasse une raison. Puis, au fil des jours, elle avait compris que c'était son bonheur aussi. Ils avaient vu tant de paysage à couper le souffle, en tête à tête. Deux cents ans. Cela avait fait deux ans qu'ils avaient été ensemble. Enzo était devenu une partie d'elle. Et elle de lui.

Lorsqu'il avait voulu lui montrer les paysages hauts en relief des Appalaches, lorsqu'elle s'était retrouvé au beau milieu de cette forêt, avec lui, elle en avait même oublié que, peut-être c'était là que Tyler était allé lorsqu'il l'avait abandonnée, tant d'années auparavant. Elle ne s'était souvenue que vaguement de son visage. Tant de temps avait passé.

Soudain, les feuilles vertes et brunes tourbillonnèrent autour de Caroline et le ciel devint rouge. Un rouge ocre. Un rouge sang. Les grognements des loups se mêlèrent au souffle du vent dans une de leurs litanies mortuaires.

« Enzo... » murmura-t-elle à nouveau, la sueur perlant sur son front alors qu'elle se tournait encore une fois.

« Cours, » lui avait-il ordonné d'une voix paniqué. Elle entendait encore sa voix dans son esprit, clair comme du cristal. Cours... Un ordre. Une priorité.

« Non. » avait-elle répondu. Elle se souvenait vaguement d'avoir argumenté. Elle ne l'aurait jamais laissé seul là-bas. Elle ne pouvait pas. Elle ne voulait pas. Il avait insisté. Elle l'avait supplié. Il lui avait promis de revenir et, après un baiser qu'il lui rappelait douloureusement un adieu, elle était partie. Sauf que c'était Enzo. Et qu'elle s'était retournée. Juste assez pour voir son corps démembré par des crocs venimeux dans un cri d'agonie.

Caroline se réveilla en sursaut. Les draps miteux qui irritaient sa peau tombèrent autour de ses hanches. Sa vision était floue. Son esprit ne semblait apte à se concentrer que sur le cri qui résonnait encore dans ses oreilles. Un cri rauque. Un cri d'agonie. Un cri qu'elle n'aurait jamais souhaité entendre. Mais c'était trop tard. Trop tard. Il était mort. Et elle était seule.

« Enzo... » murmura-t-elle encore. La voix brisée par des larmes trop souvent versée.

La jeune fille, du moins jeune en apparence, releva ses genoux et y appuya sa tête avant de fondre une fois encore en sanglot.


Lorsque Caroline trouva enfin la force de relever la tête, le jour s'était levé. Elle regarda le soleil illuminer sa chambre sans vraiment le voir. Cela faisait deux mois. Deux mois qu'elle errait sans savoir où aller. Sans savoir qui elle était. Ce qu'elle allait devenir. Elle avait perdu beaucoup de gens qu'elle aimait. Beaucoup trop. Mais cette fois-ci, c'était encore différent. Un nouveau type de douleur. Encore plus inimaginable que les autres. Elle avait perdu sa mère, son père, le temps lui avait enlevé Matt. Et tant d'autres... Tellement d'autres... Mais malgré cela, elle avait toujours su qu'elle allait perdre ceux qu'elle avait perdus. Certes, la plupart beaucoup plus tôt que prévu. Mais le temps aurait inévitablement fait son œuvre. Enzo, en revanche. Enzo était censé être immortel. Elle n'avait jamais même ne serait-ce qu'envisagé son éternité sans lui. Séparés peut-être, mais pas par la mort. Et encore, rien que l'idée de ne plus être avec lui lui avait semblé parfaitement ridicule. Et pourtant...

La jeune fille se releva péniblement et alla se doucher. Sa condition de vampire était devenue une malédiction. Elle, à qui on avait si souvent reproché d'être trop humaine, sentait son humanité lui glisser entre les doigts à mesure que les cris résonnaient dans sa tête. Elle faisait de son mieux pour la conserver. Elle pensait à Bonnie, à Kol... Si elle avait su qu'un jour ce serait la pensée de Kol qui la maintiendrait humaine.

Caroline soupira. Son meilleur moyen de rester elle-même était de s'accrocher à ce qui faisait sa personnalité. Alors que l'eau coulait contre sa peau d'ivoire, elle tenta d'ignorer les cris et de se concentrer sur ce qu'elle avait été. Elle avait eu besoin de toujours tout planifier.

Il ne me reste plus qu'à planifier ma propre éternité seule, pensa-t-elle avec un détachement qui l'effraya.

Cependant, elle n'était pas seulement détachée. Et c'était surtout ça qui la terrifiait. La journée, la douleur et le chagrin s'écartaient pour laisser la place à l'orage. Un orage de violence. Son sang criait vengeance. Et son caractère faisait qu'elle ne pouvait s'empêcher de planifier sa vengeance.

Des loups-garous les avaient attaqués en plein jour. Des loups-garous. Pas des hybrides. Quelle qu'aient été leurs raisons et quels qu'aient été leurs moyens, un seul nom raisonnait dans la tête du vampire.

Klaus.

Il était le seul à pouvoir l'aider. Le seul à pouvoir fournir son sang pour la soigner si jamais un des animaux la mordait. Elle avait d'abord voulu se jeter dans la mêlée, mourir avec Enzo, sans réfléchir, juste pour ne plus souffrir. Elle ne l'avait pas fait. Il ne l'aurait pas voulu. Il l'aurait maudit. Et son sacrifice aurait été vain. Elle avait donc fui. Elle s'était forcée à prendre chaque inspiration, à boire chaque goutte de sang alors que son esprit devenait de plus en plus flou. Elle passait ses journées à penser à sa vengeance et ses nuits à pleurer ce qui était perdu à jamais.

Il fallait qu'elle trouve Klaus. Dans quelques jours, elle serait à la Nouvelle-Orléans.


Caroline entra dans un des nombreux magasins de sorcellerie du Vieux Carré, les sourcils froncés. Une jeune fille brune et voluptueuse attendait derrière le comptoir.

« Je cherche Klaus, l'hybride Originel. Il me faut un sort de localisation. » annonça-t-elle de but en blanc.

Elle ne savait pas ce qu'il s'était passé dans cette maudite ville durant les derniers siècles mais les demeures des Mikaelsons étaient vides. Et vu la poussière, ils avaient quitté les lieux depuis longtemps. Cependant, personne ne semblait savoir où. Elle avait interrogé des vampires du coin. Une bande de voyous sans bague de jour. Les seuls qui semblaient encore présent dans le vieux Carré. Personne ne connaissait de Klaus, d'Elijah ni même de Marcel... En dernier ressort, Caroline s'était tournée vers les sorcières. Jusque-là, aucune n'avait coopéré. Apparemment, le nom de Niklaus Mikaelson était redevenu tabou. Un mythe.

« L'hybride originel ? » demanda la gamine en retour. Elle retint un rire. « Je suis désolée mais je ne fais pas de sort pour repérer ce qui n'existe pas. »

Caroline soupira.

« Ecoute, je ne sais pas qui, je suis doucement en train de perdre le peu de compassion qui me reste pour les humains. Je me suis retenue toute la semaine mais si tu ne me réponds pas, je vais te tuer doucement et douloureusement. »

La gamine eut le mérite d'avoir l'air terrorisé. Vu l'état de décadence de la ville, elle n'avait pas dû voir un vampire plus vieux qu'une vingtaine d'année de toute sa vie. Pas plus qu'un en train de perdre petit à petit la flamme dans ses yeux qui le rendait si semblable à un humain.

« Si Klaus n'était pas un mythe, celui qui le rechercherait serait soit fou, soit idiot. » intervint une voix dans l'arrière-boutique avant que la situation ne dégénère.

Une vieille femme apparut dans l'encadrement de la porte, le visage ridé et ses cheveux gris tirés dans un chignon serré. Caroline pensa vaguement qu'elle avait dû être une femme magnifique.

« Je sais que Klaus existe. Et je ne parle pas d'une stupide croyance. Je connais Klaus. J'ai besoin de lui. »

La vampire blonde crut voir l'ombre d'un sourire sur le visage de la vieille inconnue.

« Leah, laisse nous. » ordonna-t-elle à l'adolescente avant de poser ses yeux verts sur la vampire en face d'elle. Une lueur d'inquiétude passa dans son regard. « Oui, Caroline Forbes, tu sembles vraiment avoir besoin de Klaus. Certaines choses ne changent pas, après tout. » marmonna-t-elle plus bas, comme si elle se parlait à elle-même.

L'interpellée fronça les sourcils. Comment savait-elle son nom ? Caroline tenta de se concentrer. De plonger dans ses souvenirs dont elle se souciait de moins en moins. Ils lui échappaient irrémédiablement, envahis par un cri guttural d'agonie. Ces yeux verts...

« Davina ? » demanda-t-elle, surprise malgré tout. Elle n'arrivait plus à se soucier du genre humain mais de voir ce que le monde avait fait de l'adolescente de son passé la laissait sans voix.

« C'est moi. » La matriarche sourit avant de reprendre son sérieux. « Que se passe-t-il Caroline ? » demanda-t-elle. Où est Enzo ? Ajouta-t-elle silencieusement.

Le silence lui répondit. Caroline ne pouvait pas le dire à haute voix. Impossible. Davina sembla comprendre néanmoins, une sagesse sans âge brillant dans ses yeux.

« Klaus est en Allemagne. » dit-elle en griffonnant une adresse sur un morceau de papier. « Il a quitté la ville après... » La vielle sorcière se tut, le deuil ancré dans ses traits tirés. Cependant, Caroline n'arrivait pas à s'en soucier. Les cris étaient trop forts dans son esprit. « Enfin, » reprit la sorcière en lui tendant l'adresse, « je suppose que tu ne ressentirais rien de toute façon. »

Caroline allait quitter la boutique lorsque Davina la saisit par le poignet. Elle se retint de lui sauter à la gorge. De justesse.

« Caroline, » murmura-t-elle, « Laisse Klaus prendre soin de toi et... » elle hésita, « ne laisse pas le monstre gagner. »

Et s'il avait déjà gagné ?


16 mai 2200

L'éternité est un temps affreusement long. Affreusement cruel aussi. J'ai vécu plus de mille ans et l'on pourrait croire que j'ai vécu tellement de choses qu'il ne reste plus rien à découvrir. Sauf que le temps est une entité bien cruelle. Tout disparaît et se mêlent à un torrent de souvenir qui deviennent indicibles les uns des autres. C'est là la raison de ce journal, je crois. Ma fille me traite de mégalomane qui rédige ces mémoires à la manière de Jules César, elle vient de voir ça en histoire (Hope, hybride de 200 ans a décidé d'aller à l'école juste pour m'énerver). Mais c'est parce qu'elle trop jeune. Elle n'a pas encore saisi toute la mesure de l'éternité. Toute sa terrifiante noirceur. La peur que l'on ressent lorsque l'on sait avoir vécu quelque chose mais que l'on est incapable de s'en rappeler. Par exemple, je serai désormais incapable de dessiner mon frère Henrik. Je ne sais même plus s'il était brun ou blond. La seule pensée m'a rendue insomniaque. Je considère donc cette modeste reliure de papier comme un remède à mes longues nuits d'insomnie. Une idée d'Elijah. Je le précise, histoire que, si cela ne marche pas, je me souvienne contre qui me retourner.

Je suppose que je devrais commencer cette tâche par parler du commencement. De ma naissance sous les pires hospices, de ma bâtardise… Mais je ne le ferai pas. J'aime à penser que j'ai eu la chance dans mon éternité de ne pas avoir eu une vie éternelle mais deux. Une avant et une après ma fille. Celle d'avant est un mélange de sang, de haine, de violence et de déception que je ne préfère pas aborder. Cependant, raconter, ne serait-ce qu'à moi-même, l'évolution de ma vie lorsque Hope est née en passant par ses biberons jusqu'à son nouveau petit ami, affreux et idiot, si je peux me permettre d'ajouter, comme ceux de sa tante, ne me semble pas une bonne occupation non plus, au risque de brûler ce livre au bout de deux jours.

Non, je pense que je devrais commencer par le commencement. Par la raison qui a fait que j'ai voulu commencer d'écrire mes souvenirs. Par le souvenir qui m'échappe et que je veux garder vivace quoiqu'il arrive. Caroline Forbes.

Ce bébé vampire est mon talon d'Achille. Et ce, depuis le jour où je l'ai rencontrée. On s'est servi d'elle contre moi, elle s'est servie de moi mais rien n'arrivait à changer mon… obsession. Et si j'écris ce journal pour pallier à ma terreur de l'oublier, force est d'admettre qu'elle est toujours autant ma faiblesse. Cependant, je ne peux pas et ne veux pas l'oublier. Elle a été la première pierre sur la route de mon changement. La première personne avec qui j'ai été, pour la première fois, purement altruiste.

Je suppose que je peux l'écrire ici, si quelqu'un le lit, je pourrais toujours le tuer. Je l'aimais. Pour la première fois de ma vie, j'aimais quelqu'un suffisamment pour faire passer ses besoins, aussi futiles qu'ils soient, avant les miens, aussi impérieux soient-ils. Je crois que je l'aime toujours et que je l'aimerai probablement toujours. C'est bien pour cela que je me refuse à n'oublier ne serait-ce qu'une chose sur elle.

Je me relis et je trouve que j'ai l'air d'un idiot. Je devrais engager un nègre. Peut-être que j'aurai l'air moins désespérant si je parlais de ma famille aussi ? Oui, sauf que, eux, ils sont là avec moi et que je ne risque pas de les oublier. Hope s'est trouvé une passion pour la musique. Pas la musique classique sur un piano à queue. Non, ce serait trop beau. La musique électronique qui fait trembler les murs et qui vous donne envie de commettre un meurtre. Rebekah dit qu'il faut que jeunesse se fasse. Mais elle va dormir à l'hôtel quand même, la maudite. Hayley, la mère de mon enfant, est toujours aussi amoureuse de mon frère. Ce qui est peut-être la raison de la nature incontrôlable de Hope. Non, je ne suis pas de mauvaise foi. Jamais. Hayley a tort sur ce point. Elijah aussi. Il peut se mettre sa morale et son attitude de 'gentleman' là où je pense.

Je m'égare. Où en étais-je ? A oui, ma famille. Et bien, il ne reste que Kol, toujours en vadrouille avec sa sorcière, devenue vampire mais toujours aussi sorcière. Cela fait quelques années qu'il ne voyage plus avec Caroline. Il ne s'est toujours pas lassé de m'envoyer des poupées gonflables des quatre coins du monde…

Bref, je ne veux pas parler de ma famille. Ils sont une épine dans mon pied. Chacun semble avoir dédié sa vie à faire de la mienne un enfer.

Nous sommes un bien terrible tableau. Nos deux parents, dédiant leur vie à finir la notre. Morts. Finn, dévoué à ma mère. Mort pour elle. Henrik. Mort trop jeune, trop tôt. Mais peut-être était-ce mieux ainsi. Il est mort avant l'enfer. Il n'aurait pas aimé. Ou peut-être que si… Je ne sais plus. Etait-il aussi doux que le peu dont je me souviens ? Peu importe, il est mort. Rebekah, toujours à chercher le grand amour sans comprendre que plus elle le cherchera, moins elle le trouvera. Elle me traite de rabat-joie lorsque je lui dis ça. C'est vrai pourtant. Et le fait que je n'ai « jamais été celui qui a la fille à la fin », comme elle dit, ne change rien. Mes dagues me manquent parfois… Elijah, comme je l'ai dit, couche joyeusement avec la mère de ma fille et cette dernière ne cesse de me rappeler à quel point elle préférerait Elijah comme père. Lui dire que si ça avait été le cas, elle aurait passé sa vie en smoking n'y change rien. Pourquoi personne ne m'écoute plus dans cette maison ? Kol est toujours en vadrouille et Marcel… Je ne veux pas parler de Marcel.

Cela fait plus d'un siècle que je n'ai pas vu Caroline. Elle me manque. J'aimais sa façon de me tenir tête. Elle avait souvent raison. Pas comme le lot d'imbécile avec qui je cohabite. Je me souviens de ses boucles blondes, de son sourire, de son feu intérieur…

Je dois arrêter d'écrire. Hope essaye de lire par-dessus mon épaule. Aucun respect. La digne fille de sa mère.

N.M.


A/N : Bonjour à tous ! J'espère vraiment retrouver mes anciens lecteurs sur cette fiction. Et peut-être quelques nouveaux aussi. J'espère aussi que l'idée de faire un journal pour Klaus vous plait. J'ai eu cette idée en lisant une fiction harry potter et, puisqu'il s'agit de The vampire DIARIES, je me suis dit, pourquoi pas le journal de Klaus ?

Comme prévu, cette fiction est un peu plus sombre que la précédente, et sera probablement plus courte aussi.

A propos des délais de publication, pour ceux qui ont lu Devil May Care, je m'excuse de mon retard par rapport à ce que j'avais prévu dans la publication mais cette fiction risque d'être publier de façon plus anarchique. J'ai de moins en moins de temps de libre et de plus en plus d'idée de fiction... Donc, pour éviter le bloquage, j'écris un peu tout ce qui me fait envie et je publie quand c'est prêt. Je ne pourrais donc pas promettre de publier tous les vendredis...

Bref, j'espère que ce premier chapitre vous a plu :)

A suivre : l'arrivée de Caroline auprès de Klaus.