Quel ennuie, non, vraiment…Un dimanche soir, à errer seul dans les bars, vous me diriez qu'il y a probablement mieux à faire pour s'occuper. Et pourtant, me voilà, le cul posé sur un tabouret devant un bar, les yeux plongé dans mon verre de vodka à moitié vide. Ou à moitié plein. Enfin, ça n'a pas grande importance, quand on sait que de toute façon, une fois vidé, un second encore plus remplit se trouvera déjà dans ma main. Une musique de jazz animait le bar dans lequel je me trouvais, les gens dansaient, riaient, enfin, ils s'amusaient quoi. Et moi, qu'est-ce que je faisais ? Je restais assis sur ce tabouret à broyer du noir.

Non, vraiment, regardez-le, ce pauvre type qui ne sait même plus ce qu'est la définition de « s'amuser ». Oui, c'est de toi que je parle, toi avec tes cernes aussi creusées qu'une mine, toi avec ton visage plus pâle que celui d'un mort et les yeux rougis par la fatigue. Et ouais, c'est ça de ne plus dormir pendant près d'une semaine ! Vraiment, tu serais resté chez toi à boire dans ton salon, ça serait revenu au même…

Et me voilà en train de m'auto-claché…Et bien…On peut dire que ça, c'est une soirée mouvementée ! Je lâcha mon centième soupire de la soirée, créant ainsi autour de moi une sorte d'allo sombre empêchant toute personne de me parler ou même de venir s'asseoir à côté de moi. C'est tant mieux je pense, de toute façon, je n'avais guère l'envie de parler à qui que ce soit, encore moins aujourd'hui, et surtout pas ce soir. C'est alors que j'enfuis mon visage dans mes bras que je venais de croiser sur le rebord en bois, fermant les yeux pendant un moment.

C'est alors qu'une voix me fit sortir de mes pensées les plus sombres. Cette voix, je l'aurais reconnue entre mille. Avec cet air tellement dur et pourtant si doux qui s'amuse à m'insulter à tout bout de champs et sans la moindre raison. Rouvrant les yeux, le regard brillant, je me mis à balayer les alentours du regard à la recherche de la source de cette voix. Voix, qui, n'ayant durée qu'une poignée de secondes, finit par s'estomper.
Encore une de ces stupidités sortie tout droit de mon imagination. Mon regard s'assombrit une seconde fois et je saisis ma tête entre mes mains en soupirant. Ce n'était pas la première fois que ce genre d'hallucinations se créait dans mon esprit. Elles étaient même de plus en plus courantes depuis que le sommeil me manquait…

Oh, qu'est-ce que tu peux me manquer foutu Marimo…


Oui, mes Fan Fic sont très courtes, mais je compte me mettre à en écrire une plus longue prochainement. :B

Merci de m'avoir lu, et j'espère que ça vous aura plut. ^-^