J'ai toujours eu peur du touché ou de la proximité des autres.
Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours garder une distance entre moi et tout les autres. Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça depuis ma plus tendre enfance.
Que je me rappels bien, je n'ai jamais vécu d'événement traumatisant dans ma vie pour devenir ainsi.
Mais quand j'y repense, je ne me souviens pas non plus avoir connu mes parents.
Je ne sais même pas si j'ai au moins un frère ou une sœur, qu'ils soient plus petits ou plus grands que moi.
Je me rappels seulement qu'un homme aux longs cheveux brun m'a récupéré quand j'étais petit. Je n'ai jamais connu que lui comme famille. Il est très grand et ses cheveux donnent l'impression qu'il l'est encore plus. Il a un sourire qui fait peur, mais il est gentil. Tout le monde se trompe sur son compte quand il le voit, ils disent tous qu'il est méchant.
Mais il a toujours prit soin de moi. Il est toujours gentil avec moi. Tant que je ne fais pas de bêtise, il ne me gronde pas.
Il m'a élevé comme son fils, me répètent sans cesse que j'étais quelque chose de précieux. Que je lui étais précieux. Il me le dit encore d'ailleurs. Il me dit que je ne lui appartiens qu'à lui et à personne d'autre.
Il m'a toujours donné tout ce que je demandais, peu importe ce que c'était.
Pourtant je ne l'ai jamais appeler papa, ou père. Il ne m'a jamais dit que j'étais son fils, il m'a seulement dit que j'étais important pour lui et qu'il voulait me garder toujours auprès de lui.
J'ai prit l'habitude de l'appeler Nnoitora, tout simplement et, bien que je ne prononce pas son prénom souvent, à chaque fois que je le fais il sourit. Je crois que ça lui fait plaisir.
Il ne me laisse jamais seul, il y a toujours quelqu'un pour veiller sur moi. Pour aller à l'école, il me fait conduire par un chauffeur dans une voiture ou j'étais toujours accompagné de deux hommes. Et tout les soirs, les messieurs viennent me rechercher pour me ramener.
Mais il est jamais venu me chercher lui, il travaille trop.
Quand je fais une bêtise comme casser un verre ou autre, Nnoitora dispute et punit toujours quelqu'un d'autre à ma place.
Il m'a mit un chauffeur à disposition, je peux lui demander de m'emmener quelque part n'importe quand. Mon chauffeur est aussi celui qui se charge de venir me lever le matin, il me prépare à manger quand j'ai faim, le reste du temps ce sont les cuisiniers, il m'aide pour mes leçons, il m'entraîne au tir à l'arc et au judo. En simple, j'ai d'avantage un majordome plutôt qu'un chauffeur.
Nnoitora me dit toujours qu'Ulquiorra est un peu comme un ange gardien, il est là pour me protégé et faire ce que je lui demande.
Ulquiorra est un homme de petite taille, bon il est plus grand que moi. Mais par rapport aux autres, je trouve qu'il est petit. Il a les cheveux très noirs et de grands yeux verts. Il ne sourit jamais, il ne pleure jamais non plus.
Quand je le regarde, j'ai l'impression de voir une statue. Et sa peau ne fait rien pour améliorer ma vision des choses, il a une peau très très blanche.
On dirait qu'il est mort.
Ulquiorra est toujours très gentil avec moi. Et je peux lui dire des secrets en toutes sécurités.
Nnoitora m'a donner une chambre, elle est grande ! Et elle est belle en plus. Mais je n'y suis presque jamais.
Nnoitora dit qu'il préfère que je dorme avec lui plutôt que chacun dans nos lits. La plupart du temps, il me prend juste contre lui, et moi je ne bouge pas. Si je bouge, il me gronde et resserre sa poigne.
Mais des fois, il me touche, il me caresse ou il me fait des bisous. Parfois même, il me fait ce que je crois qu'on appelle "faire l'amour". Je déteste ses moments là, il me fait toujours mal. Il est brusque et le lendemain j'ai toujours des bleus partout sur le corps. Des fois il me tape, ou il me mords, ou il me tire les cheveux.
Mais après, il s'excuse toujours et il me dit qu'il m'aime, qu'il ne veut pas me perdre. Il arrive même des fois qu'il pleure en me serrant très fort dans ses bras alors qu'il me demande pardon. Il me dit qu'il ne va plus le faire.
Moi je lui pardonne toujours même si j'aime pas ça et que je sais que ça arrivera encore. Mais je sais qu'il ne le fais pas parce qu'il le veut. Je sais qu'il m'aime. Je peux pas lui en vouloir pour ça, il est toujours gentil avec moi.
Aujourd'hui Nnoitora m'a dit que je pouvais aller dormir dans ma chambre, que ce soir il avait des choses importantes à faire.
Il a fait poster deux homme tout en noir devant ma porte et il y en a plein qui patrouillent avec des chiens dans le jardin. Il y en a trois juste sous ma fenêtre.
Ce soir il fait chaud alors je suis allé sur le balcon. La nuit est claire, la lune est pleine. On voit presque comme en plein jour. J'aime beaucoup les nuits comme ça, je trouve ça beau. On peut voir les étoiles.
D'un seul coup je sursaute alors que j'entends les cloches sonner au loin.
Minuit.
J'entends ma porte s'ouvrir et se fermer. Je sais qui vient d'entrer. Nnoitora ne vient jamais dans ma chambre. Il préfère me faire appeler.
- Ichigo, rentre tu vas attraper froid. Me dit alors Ulquiorra de sa voix froide et neutre à laquelle j'ai toujours été habitué.
Je me retourne et le regarde quelques instants avant de m'exécuter.
- Viens, il est l'heure de te coucher.
Je me dirige vers lui et il commence à me déshabiller pour ensuite m'enfiler une chemise de nuit. Je suis un garçon mais je porte une chemise de nuit, Nnoitora et Ulquiorra disent que je suis plus mignon ainsi.
Il me fait asseoir sur mon lit et commence à me retirer mes guêtres, puis mes collant et mon pantalon.
Pour la première fois de la journée ma voix s'élève, ce qui semble le surprendre car il s'arrête un court instant.
- Pourquoi il y a autant de monde et pourquoi je ne dors pas avec Nnoitora cette nuit?
Ce n'est pas que l'idée de dormir seul m'effraie, mais c'est tellement inhabituel que ma curiosité dépasse tout le reste.
Il se reprend bien vite et continue à m'enlever mes chaussettes tout en répondant à ma question de sa voix toujours aussi froide.
- Cette nuit la sécurité a été améliorée car Nnoitora a reçu une lettre étrange.
- Une lettre?
- Oui, quelqu'un a écrit dedans qu'il viendrait voler le trésor du Boss. Donc reste bien sagement couché cette nuit, je viendrais te réveillé demain matin, d'accord? Me dit-il alors qu'il me couvrait convenablement et éteignait la lampe de chevet.
Je lui fais un signe de la tête pour lui dire que j'ai compris et il sort quelques minutes plus tard.
Alors que la porte se referme, plongeant la pièce dans une semi-obscurité tout juste éclairée par les quelques rayons de la pleine lune, je tourne la tête vers la fenêtre restée ouverte.
Je peux entendre les chiens et les hommes de mains de Nnoitora s'agiter dehors.
Malgré tout ça pour moi, cette nuit est étrangement calme.
Une douce brise, comme une caresse, vient frôler ma peau.
A travers les rideaux, je peux voir la lune, pâle mais si belle.
Je me demande depuis quand je suis devenu si calme?
Depuis quand j'apprécie autant être seul?
Depuis quand je préfère la lune au soleil?
Je continue à regardé la lune ainsi pendant quelques minutes. Elle est si belle, et semble si fragile.
Je sors lentement et calmement ma main des couvertures et la tends vers le ciel, de cette façon j'ai l'impression de pouvoir attraper l'astre nocturne.
Soudain je ne la vois plus, une ombre s'interpose entre elle et moi.
Une ombre noire, sinistre, je ramène ma main vers moi alors que je l'observe plus attentivement. Des iris dorées me scrutent à travers les rideaux et le noir de ma chambre.
Un démon...
Cet homme est un démon...
- Qui êtes-vous?
Il semble surprit de ma question, pourtant il ne bouge pas. Au dehors on peut entendre des cris des hommes et des chiens.
- Il doit déjà être ici faites attention, vérifiez la totalité des jardins et l'intérieur.
Pendant ce bref laps de temps, l'homme à ma fenêtre a tourné la tête vers l'extérieur.
Il retourne son visage vers moi et ses yeux me fixent de nouveau alors que ma voix résonne une deuxième fois dans le silence de la pièce.
- Vous êtes le voleur n'est-ce pas?
Alors que je pensais qu'il allait faire quelque chose pour me faire taire, il me pose une simple question.
- Je peux rentrer?
Sa voix est sombre, caverneuse, mais elle me fait tout de même frissonner. Quelle jolie voix.
- Oui, je vous en pris. Lui répondis-je calmement.
- Merci, tu n'as pas peur de moi?
Sa question me surprend quelque peu. Effectivement il est rentré dans ma chambre par la fenêtre sans permission, puis il a les yeux dorés. Alors qu'il avance calmement dans ma chambre, je vois que ses cheveux sont blanc eux, quelle drôle de couleur, un peu comme la mienne.
Ce type est bizarre. Je suppose que oui je devrais avoir peur.
- Non, je n'ai pas peur, vous ne m'avez rien fait, et puis je ne pense pas que vous soyez quelqu'un de méchant.
- Mais je suis un voleur tu le sais pourtant, pourquoi tu ne cris pas? Pourquoi n'appelle tu pas à l'aide?
- Je ne sais pas...
Il est debout au milieu de ma chambre, l'obscurité lui donne quelque chose de tragique, de triste, de terrifiant, mais aussi de magique et d'envoûtant.
Je tends la main que j'avais tendu vers la lune auparavant vers lui. Je vois ses yeux s'agrandir. Je l'ai surprit.
Je me demande depuis quand je n'ai plus peur de ce genre de situations.
- Vous pourriez m'aider à me redressé, s'il vous plait?
Sans dire un mot, il s'approche de moi.
Il me regarde, comme si il me jugeait. Puis je le vois s'accroupir et je sens une de ses mains passer sous ma tête alors que la deuxième se pose sur mon ventre doucement et m'aide à me redresser.
Ses mains sont chaudes et agréables.
- Merci. Soufflais-je doucement.
Il continu de me regarder calmement après avoir retirer ses mains.
- Vous pouvez vous asseoir si vous voulez.
Après lui avoir donner l'autorisation, il s'assoit sur le lit et tourne la partie supérieur de son corps vers moi.
Son visage est beau, je me sens bien avec lui. Pourtant je ne le connais pas.
- Votre nom...
Au moment même où les mots quittent ma bouche, je me dis que j'ai manqué de politesse, mais je le vois sourire. Un si beau sourire.
- Moi, c'est Shirosaki, et toi?
Sa voix me fait frissonner encore une fois, il semble le remarqué car son sourire s'élargit.
- Je m'appelle Ichigo.
- Oh, c'est un joli prénom. Il te va bien. Tu es très mignon. Me dit-il avec un grand sourire dévoilant ses dents blanches.
Je sens le rouge me monté aux joues.
- Je peux t'embrasser, Ichigo?
Sa question me surprend et je remonte mon regard vers lui rapidement.
Je n'aurais jamais imagine acquiescer à sa demande pourtant c'est ce que je fais semble-t-il.
Je le vois se pencher vers moi doucement comme pour ne pas me faire fuir puis nos lèvres se rencontrent un bref instant avant de s'écarter. Elles reviennent tout de suite après se toucher. Nous continuons comme ça encore et encore.
Ce baiser est le meilleur baiser de toute ma vie.
Je le sens posé une main sur ma joue, la chaleur qui s'en dégage est si apaisante.
Alors que nos bouches se quittent pour se rejoindre toujours aussi rapidement, je le sens me poussé délicatement avec sa deuxième main.
Quand nos bouches se quittent une nouvelle fois, il s'écarte un peu plus et me regarde avant de me murmurer quelque chose.
- Ichigo, qu'est-ce que tu m'as fait? Je suis venu pour prendre un des plus beaux joyaux qui existe et qui par chance se trouve dans cette maison, mais quand je te regarde, il n'a plus d'importance.
Je le regarde calmement, nos bouches sont séparer par quelques millimètres et je peux sentir sa respiration.
Je le laisse continuer, ne voulant pas rompre son flot de paroles.
- Qu'est-ce que tu m'as fait? Je ne comprends plus mes sentiments. Je comprends pas pourquoi mon cœur bats si vite, je comprends pas ce que signifie cette envie de te prendre dans mes bras, ni cette envie de t'emmener loin, de te voler à cette maison.
Alors qu'il parle, il a posé sa tête sur mon torse, à la naissance de mon cou.
Je ne dis rien, après tout moi aussi mon cœur bat la chamade. A la place je ramene ma main pour lui caresser les cheveux doucement.
Je l'entends soupirer à ce contacte et le sens se détendre.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes resté comme ça, mais il finit par relever la tête vers moi, passant de nouveau une main derrière ma nuque. Tout en se rapprochant de moi, il se redresse de façon à me surplombé de peu.
- Ichigo, toi aussi ton cœur bat à toute vitesse. Je l'ai entendu.
Son regard perçant me prend au palpitant qui semble s'accélérer encore d'avantage. Il semble chercher des réponses en moi.
- Laisse moi te voler cette nuit. Je t'emmènerais avec moi et prendrais soin de toi, alors s'il te plait, laisse moi t'avoir cette nuit.
Ses mots sonnent comme une supplication à mes oreilles. Il parait triste.
Je le regarde et lui souris, une fois encore ma réaction semble le surprendre, je remarque qu'il écarquille encore les yeux.
Il me sourit avant de m'embrasser une nouvelle fois. Pourtant cette fois si, ses baisers sont foncièrement différents. Ils sont plus poussés, nos lèvres restent plus longtemps scellées.
Je sens sa langue chaude et humide passer sur ma lèvre inférieur, et j'ouvre immédiatement la bouche pour qu'elle se glisse à l'intérieur.
Je libère ma deuxième main des couvertures pour les passer toutes les deux autour de son cou et ainsi le rapprocher de moi. Je le sens se coucher sur moi délicatement sans toute fois y mettre tout son poids.
Je le sens faire descendre la couverture et remonter ma robe de chambre. Sa main est froide, l'air est froid. Un frisson désagréable me parcoure.
- Désolée, je suis un peu froid.
- Continuez.
- Tutoie moi, Ichigo.
Sa bouche descend le long de mon corps traçant un fin sillon de chaleur et d'humidité. Je le sens laisser des marques ça et là.
Sa langue, ses lèvres, ses mains, elles me parcourent à la recherche de mes zones érogènes. Il fini par en trouver une juste sous les cotes, il s'amuse à la titillé.
- Ah... je...
- Chut, laisse toi faire. Fais moi confiance.
Sa voix me rassure, ses caresses me réchauffent, son regard me fait frémir. Tout en lui est fait pour me faire perdre la tête.
Soudain je sens quelque chose d'incroyablement agréable. Je me sens comme dans un cocon.
Je relève la tête avec difficulté pour voir Shirosaki au niveau de mon entre-jambe.
Quand est-il arrivé là?
Est-il possible d'être transporté à ce point?
Je le vois faire des vas et viens avec sa bouche le long de ma verge.
Bien sur ce n'est pas la première fois qu'on me fait ça, mais je n'avais jamais ressentis autant de plaisir auparavant. Tout ça n'a rien à voir avec les sensations que j'ai quand Nnoitora me fait tout ça.
Je tends les mains vers lui et prends délicatement son visage alors qu'il ouvre les yeux et fixe son regard au mien.
Je le ramène à ma bouche pour l'embrasser. Il comprend ce que je veux et je le vois se déshabiller au dessus de moi,
Pour la troisième fois de la soiré je tends la main devant moi, mais cette fois je peux toucher quelque chose de bien réel. Alors qu'elle se pose sur son torse je le regarde se lécher les lèvres.
Cet homme est un démon. Et il va me manger. Puis il capturera mon âme.
Je tends ma deuxième main face à moi tout en écartant légèrement les bras, l'invitant à venir se lover contre moi.
Il se recouche sur moi comme précédemment, cependant plus aucunes barrières de tissu n'empêchent nos peaux de se rencontrer. Son corps entier est chaud, sa peau est douce.
Je sens sa main descendre alors que moi je remonte ma jambe pour lui laisser la voix libre.
- Ne t'inquiète pas, je vais faire attention. Tu peux me faire confiance.
A ces mots, je sens un premier doigt me pénétrer doucement.
Je sens sa langue venir caresser la mienne, alors que ma bouche était resté ouverte.
Après des petits mouvements sans aucune douleur, je le sens introduire un deuxième doigt en moi.
Cette fois-ci non plus je ne souffre pas.
Il entame des mouvements de vas et viens de ciseaux sans me brusqué. Tout doucement.
C'est la première fois que je n'ai pas mal. Avec Nnoitora, j'ai l'habitude d'avoir mal, il me fait toujours mal quand il me prépare, les rares fois où c'est le cas.
Je me rends compte qu'il en a mit un troisième.
Quand l'a-t-il fait? Je ne l'ai même pas senti.
- Ichi...
Sa voix est suppliante, je peux sentir son envie contre ma jambe.
Il doit avoir mal.
Je souris une fois de plus, pour lui assurer que c'est bon.
- Je serais doux, je te le promets.
Je le sens entrer en moi, cependant cette fois encore, il n'y a aucune douleur. Il n'y a que du plaisir.
- Ichi...
J'ouvre les yeux pour le regarder.
J'avais fermer les yeux? Quand ça? Encore une fois je suis perdu.
Son regard est brillant, il est tellement beau comme ça. Je lui fais un signe de tête comme quoi il peut y allé.
Les vas et viens débutent lentement mais en profondeur. C'est une sensation agréable. Le sentir en moi de cette manière me réchauffe le cœur.
Soudain, mon corps s'arque à l'envers, je rejette ma tête en arrière, surélevant mon dos des draps.
- Héhé, trouvé.
J'entends à peine ce que dit Shirosaki. Je ne vois que du blanc partout autour de moi, je me sens comme sur un nuage. C'est la première fois que je ressens autant de plaisir et les gémissements à peine audible que je pousse pour la première fois quittent doucement ma bouche.
J'ai l'impression d'être dans un autre monde.
Est-il possible d'être transporté aussi loin ? De se sentir aussi bien?
- Ichi...
Je semble revenir à la réalité lorsque j'entends sa voix, visiblement j'ai déjà joui et lui ne semble plus en avoir pour très longtemps.
J'ouvre mes bras que j'avais reposé sur les draps, je ne m'étais même pas rendu conte que j'avais crispé mes mains sur les draps.
Mes mains viennent se lier derrière sa nuque une nouvelle fois, et l'instant d'après je le sens venir en moi.
Après ça, nous nous sommes rhabillé, le blandin m'aidant dans ma tache. Puis Shirosaki m'a prit dans ses bras et nous sommes sorti par la fenêtre.
Alors c'est ça un voleur? Il est capable de sauté d'une fenêtre à un arbre une dizaine de mètres plus loin?
Shirosaki me regarde. Ses yeux dorés au fond noir semblent luire dans la nuit. Cet homme qui est-il vraiment?
- Partons, Ichi. Ce soir je t'ai volé et à présent tu m'appartiens.
- Emmène moi, Shirosaki.
Mon regard quitte enfin le sien pour regarder une dernière fois cette maison dans laquelle j'avais toujours vécu et même si ces années n'étaient pas horrible, c'est sans tristesse que je tourne le dos à ceux qui étaient comme une famille.
Shirosaki, cet homme est un voleur.
Non. Cet homme est un démon.
Mon démon.
Il est celui qui a ravi mon cœur et ma vie.
