My Drug, My heroin's dose.

Chapitre 1: Le choc.

La bande originale de Rocky se fit entendre dans ma chambre. Je me levai en remonté Shaolin' sur mon lit et, à ma plus grande surprise atterrissait sur mes fesses après un rebond phénoménal sur mon lit. J'augmentai le son de ma chaîne-hifi et commençai à sauter pour me réveiller. Imitant les gestes du boxeur Balboa, je marchais en chantonnant- ou plutôt en émettant des « tadadaaa, tadadaaa ! » insensés- vers la salle de bain de mon studio. Je me prenais quelques cartons pas encore déballés dans les genoux, mais sinon, je ne m'en sortais pas trop mal. Je menais une guerre acharnée avec mon dentifrice, qui refusait d'obéir à mes ordres. Une fois que la noisette de dentifrice osait se montrer, je me rendais compte que je devais relâcher le tube pour prendre ma brosse, la noisette repartait et ainsi de suite... Bref, aujourd'hui je suis très, très, très excitée. Je fourrai la brosse dans ma bouche et commençai à me nettoyer les dents tout en sprintant vers la cuisine. Un rapide coup d'œil à l'horloge de la télévision, j'étais en retard.

Pour changer. Grinça ironiquement la voix dans ma tête.

« Et chi tu pouvais fermer ta bouche de temps en temps ? Che cherait tellement bien, tu ne peux pas chavoir. » Me dis-je à moi-même.

Allant à l'évier, je crachai prestement, me rinçai la bouche et pris les restes de la pizza d'hier. Après avoir fini, je bus du jus de mangue à même le goulot – me rendant compte au passage que je m'étais brossé les dents avant de manger- et pris un chewing gum, par manque de temps. J'enfilai en sautillant un jogging gris clair avec un débardeur de sport. J'enfilai un gilet fuchsia et ma veste en jean. Je mis des Nike montantes noires et me coiffait mes cheveux. Les laissant détachés, et m'apercevant au passage que la masse au-dessus de ma tête pourrait accueillir une famille de mouettes, je branchais mon téléphone à mon casque et le mettait sur mes oreilles.

Hey! Hey! Hey!

I don't like walking around this old and empty house.

So hold my hand, I'll walk you through my dear…

Le temps de prendre mes affaires sur un air de Of Monsters And Men; j'étais en route vers le lycée de Vernon. Pour ma rentrée, à la fin du premier trimestre. Youpi.

Il faisait un temps de chien. Il ne pleuvait pas pour le moment, mais je sentais que ça n'allait pas trop tarder. Je devais prendre le bus scolaire pour aller en cours, il est censé passer à huit heures pile. Problème, il était huit heures deux. J'étais sous l'arrêt, attendait patiemment mais si je savais bien une chose c'était que les bus n'arrivait jamais au grand jamais en retard. Jamais. Même de deux secondes.

Tant pis, j'étais déjà assez en retard pour cela. Prenant les jambes à mon coup, je commençai à courir vers le lycée, mon sac frappant mon dos à chaque foulée, endolorissant mon épaule toutes les minutes. Je ne serais pas à l'heure, la sonnerie retentissait à huit heures et quart, le bus arrivait à destination, normalement, à huit heures dix. Je vais être en retard.

Comment faire une bonne impression pour son premier jour dans un nouveau lycée ? Pas comme ça.

Point de vue Alice Cullen.

« BELLA ! Criai-je, même si j'étais tout à fait sûre qu'elle m'aurait entendue dans un chuchotis.

- Hum, quoi ? elle avait une voix lassée, je devinais que je l'avais arrêtée dans ses ébats amoureux.

- Ramène tes fesses, TOUT DE SUITE ! On n'énerve pas Alice, ça non, alors BOUGE ! dis-je dans un grognement. »

Deux secondes plus tard, elle était sur le perron de ma porte, un sourire amusé sur ses lèvres.

Edward, tu n'es pas capable de garder quelque chose pour toi deux secondes. Grognai-je par la pensée.

Son rire cristallin se fit entendre, je lui répondis à voix haute.

« Dit au revoir à ta belle Volvo !

- NON ! »

Il se trouva devant moi en un instant. Je ne ferai jamais de mal à sa Volvo, je savais très bien ce qui m'en couterait. Un sourire machiavélique se fit sur son visage lorsque je fus prise d'une vision.

Ma vieille Porsche jaune canari, de quatre ans certes mais vieille, belle dans toute sa splendeur. Puis la vision prend un autre tournant et je vois des pièces détachés de moteurs, carrosseries, accessoires...Les restes de ma Porsche, reposant à côté de ceux de la Volvo d'Edward.

Je reviens à la réalité en retenant un cri.

Tu n'oserais pas...Menaçai-je par l'esprit.

« Oh que si. Me dit Edward, un sourire radieux et hypocrite- je pris bien le soin de souligner ce mot- sur le visage.

- Euh...quelqu'un peut bien m'expliquer là ? Peut-être que je ne lis pas dans les esprits (regard soutenu vers son mari) et que je ne vois pas le futur (je subis son regard) mais j'existe quand même ! se plaignit Bella.

- Alice a menacé de détruire ma voiture si je ne la laissais pas t'habiller pour la rentrée des classes. Je l'ai ensuite menacé de faire de même avec sa Porsche.

- S'il te plaît, Bella ! La rentrée dans un nouveau lycée, ce n'est pas tous les... Enfin, si mais ce n'est pas la question ! Une promesse est une promesse ! Je t'en prie... Je commençai à m'exciter dans la chambre.

- Alice... – Je lui fis mes plus beaux yeux de chien battu. Bon... Edward, va attendre en bas. Alice veut m'habiller.

- Elle veut, et elle va. Grogna mon hypocrite de frère. Pardon, mon aimant, beau et attentionné frère adoré.

- Je t'attends mon cœur. Dit Edward en embrassant ma sœur sur le front avant de me faire un sourire amusé et de se diriger vers les escaliers. »

Merci Edward. Pensai-je. On risquait d'être en retard si tu continuais ta comédie, toi et moi on sait très bien que tu adore mes relookings. Sur Bella en particulier.

Son rire se fit entendre, Bella me regarda, inquisitrice mais je l'ignorai.

« A ton tour maintenant. »

Point de vue Lily Whitlock.

ENFIN !

J'avais l'impression de cracher mes poumons, je venais d'arriver devant le lycée de Vernon, une sorte de bâtiment gigantesque qui contenait le plus grand complexe sportif qui ne m'ait jamais été donné de voir et beaucoup, beaucoup de verdure. Moi qui avais eu l'habitude de côtoyer les 260 élèves de mon lycée, il y en avait dix fois plus ici. Risquai-je de me perdre ?

Certainement.

Hors d'haleine, j'arrivai devant le parking les mains sur les genoux, ma respiration semblable à celle d'un détraqueur. Un air de Muse résonna dans mon casque, je jetai un coup d'œil à ma montre (essayant de ne pas faire gaffe au regard interrogateur des élèves). Je crois que j'avais réussi le meilleur temps de toute ma vie lorsque je vis que j'étais pile à l'heure. Dieu soit loué, avec un peu de motivation nous pouvons tous devenir des mini-Usain Bolt.

Je me relevai et rentrai dans un bâtiment en brique rouge qui devait être l'accueil. Je rentrai dans ce qui était, j'espère, la vie scolaire et – je n'avais toujours pas retrouvé mon souffle- vis une jeune femme de la quarantaine aux cheveux roux et aux lunettes pendantes me regarder avec un sourire aimable.

« Bonjour Mademoiselle. Me dit-elle d'une voix chaleureuse.

- Bon...jour (respire, respire), je suis Eileen Whitlock...la...commençai-je mais elle m'interrompit.

- L'une des nouveaux ?

- Euh...non, non, je veux dire...je suis seule...enfin aux dernières nouvelles.

- Vraiment ? Laissez-moi vérifier... Alors, Whitlock... avec un w ? (non avec un « u », imbécile)

- Oui.

- Pardonnez-moi, c'est que nous devons recevoir sept autres personnes, je suis désolée...

- Sept ? Demandai-je, choquée.

- Oui, sept. Bon, voilà votre emploi du temps, le plan du lycée, la liste des différentes options, des clubs... et, je pense que c'est bon. La sonnerie a retentit il y a...deux minutes, allez-y avant d'être plus en retard. Rajouta-t-elle.

- Merci beaucoup. »

Je pris les différentes paperasses et commençai à marcher. Alors j'avais cours dans le bâtiment B, salle 56 A numéro 3.

Super ! Je suis dans la merde jusqu'au cou.

J'enlevai le casque de mes oreilles et pu voir quelques retardataires se précipiter en cours.

« Excusez-moi ! »

Aucune réponse.

Je pris le plan et fit tomber le reste des papiers, après m'être penchée pour ramasser mes affaires je vis deux filles se diriger vers moi dans le couloir. Je fus tout de suite frappée par elles.

Leur peau pâle, leurs yeux noisette, les pommettes saillantes et les lèvres pleines et succulentes. Une grâce sans nom, un sourire merveilleux sur leur visage, leur peau craie. Leur peau de porcelaine si envieuse. Le mot beauté semblait être dérisoire à côté d'elles. Elles semblaient avoir été sculptées par Michel Ange dans la pierre. Elles avaient une physionomie parfaite, si parfaite que j'avais l'impression d'être un vieux chien mouillé à côté de ses déesses. Ces Aphrodites réelles.

L'une était petite, les cheveux noir jais qui pointaient en pic dans tous les sens. Son attitude joyeuse m'imposa l'image d'un petit lutin dans ma tête. Elle arborait un large sourire et semblait regarder dans ma direction tandis que l'autre avait des magnifiques cheveux bruns, une jeune fille d'à peu près la taille de son amie ou de sa sœur, je suppose mais elles se ressemblent un peu, le nez fin, les pommettes hautes et un petit air timide sur son visage (mais tout aussi magnifique) m'adressais un petit sourire. A moi ?

Arrête de déconner, derrière toi tu vas trouver deux footballeurs qui s'avère être en réalité leur petit-ami.

Je frissonnais à cette idée. Me retournant, je m'apercevais qu'il n'y avait personne. Outre le fait que j'avais quelques minutes de retard, il m'était devenu impossible de détacher mes yeux de ces...créatures mythiques (ouais pas des Cerberes mais plutôt des anges) qui se dirigeaient vers moi. Je ressentais, une sorte de lien, je ne sais pas pourquoi ni comment mais, voilà quoi.

Le lutin pressa soudain le pas et se mis devant moi. Je me rendis alors compte de la tronche que je devais avoir.

Attends, je vais te le dire moi. Les yeux en dehors de leurs orbites, les papiers parterre encore une fois, la main bloquée en suspens, la bouche grande ouverte. Je ne m'étonnerai d'ailleurs pas de voir un filet de bave couler le long d'elle.

Je la fermai immédiatement. La fille prit la parole, le son de sa voix me déstabilisant un peu.

Un peu beaucoup, oui.

Ce n'était pas ma faute si sa voix était aussi addictive qu'un chant d'Orphée ! Je sens que je commence à avoir des troubles émotionnels de la personnalité distinctifs.

« Salut ! Je m'appelle Alice ! Chantonna sa voix pendant qu'elle ajustait son sac au-dessus de son épaule. Et la fille qui arrive là – elle me montra la brune- c'est Bella !

- Euh...Coucou. Ma voix ressemblait à un croissement de crapaud maintenant. »

Son rire cristallin retentit dans le couloir. Plus deux minutes de retard. Elle semblait attendre que réponde.

« Eileen, repris-je, mais tout le monde m'appelle Lily. Lily Whitlock. »

Alors là, il me semblait que j'avais sorti la plus grosse connerie de la terre. Outre la petite brune nommée Alice qui avait agrandi son sourire, ce que je pensais impossible Bella, elle, avait l'impression de s'être pris un coup de poing dans la gueule.

« Whit...whi...Whitlock ? fit Bella, d'une très belle voix.

- Et oui ! Fit Alice d'un ton joyeux, on aurait dit qu'elle ouvrait ses cadeaux le jour de Noel. »

Peut-être qu'elle connaissait un certain Whitlock, même si c'était peu répandu dans la région. Je sentis mes joues brûler.

Change de sujet, change de sujet.

« Je...je suis nouvelle et je ne trouve pas ma salle...

- Tu es nouvelle toi aussi ! Ne t'inquiète pas ! On va la trouver ensemble notre salle. Me dit Alice avec excitation. Je laissais échapper un rire, cette fille était très attachante.

- Merci beaucoup Alice, Bella.

- De rien ! Me fit cette dernière, un sourire sur le visage. Elle semblait avoir finalement digéré une boule de poil. »

Pff... Tu peux arrêter de prendre ton chat comme source d'inspiration. Ton gros chat, le plus lourd et le plus feignant de la planète.

C'est décidé, je deviens folle. Alice pris les devants nous laissant Bella et moi, à l'arrière. Un silence gêné, bon je n'étais pas de nature prolixe mais là ça filait les extrêmes, s'installa. Je décidai de prendre la parole.

« Alors, vous...venez d'où ? Demandai-je pendant que nous marchions vers notre cours de mathématiques, en salle 56 A numéro 3 bâtiment B.

- Nous avons déménagé d'Alaska il y a une semaine. Me dit-elle, souriante.

- Alaska ? Wow, j'ai toujours rêvé d'aller en Alaska.

- Pourquoi ? Il fait froid, c'est tout blanc... Dit-elle alors que je laissai échapper un petit rire.

- Les ours blancs. Je ne sais pas pourquoi, mais les ours blancs m'ont toujours fascinée. »

Elle me regarda bizarrement, la petite teigne qui me servait de conscience reprit ses esprits.

Tu viens de passer pour une grosse malade zoophile.

N'importe quoi, tout le monde aime les ours. Ce n'est pas comme si ils risquaient de manger des randonneurs tous les jours et qu'ils constituaient un des prédateurs les plus dangereux pour l'homme.

« En fait, les ours polaires...Ils étaient le sujet d'étude de ma mère. Elle vivait en Alaska et j'ai toujours voulu suivre ces traces, un peu. » Je venais de lui tendre la perche pour lancer le sujet de conversation qui finissait toujours en pleurant aux toilettes.

Mais bizarrement, elle ne dit rien, elle se contenta d'hocher la tête et de se taire. Je ressentais tellement de gratitude envers cette personne que je connaissais depuis deux minutes maintenant.

Alice s'arrêta.

« On y est ! Salle 56...A, numéro 3 du bâtiment B. Un certain Barrow devrait nous ouvrir...maintenant. »

Putain la coordination de malade.

Pile quand elle prononça ces paroles, un homme petit qui puait, mais qui puait, habillé de la façon la plus crasseuse qui soit, les cheveux dans tous les sens et le visage rouge de colère (caractère qui disparut aussitôt qu'il eut vu le visage d'Alice) nous ouvrit.

Il se racla la gorge et nous fit signe d'entrer, le petit lutin, Bella et moi, à la fin. Lorsque nous rentrâmes, je pus voir trente paires d'yeux nous regarder.

Je déteste arriver en retard. Je déteste arriver en retard.

Pour cette raison. Enfin, là ce n'était pas exactement moi qu'ils regardaient, mais les deux filles à mes côtés.

Tu vois à quoi tu ressemblais tout à l'heure ? Railla ma conscience.

De la jalousie, de l'admiration, de l'envie, du choc, de l'amour même transparaissait de leurs visages. Le professeur, ce Mr. Barrow fit un sourire à Bella et Alice mais, dès qu'il me vit, son expression changea.

« Le casque ! Cria-t-il, propageant son haleine nauséabonde sur mon visage.

- Excusez-moi. Fis-je prestement, retirant mon casque et le fourrant dans mon cartable. »

Cet homme était-il masochiste au point d'aimer sa propre odeur ?

« Bon, donnez-moi vos noms, prénoms et lycée fréquenté. Etant donnez que vous avez...dix minutes de retard je ne devrais pas vous accepter en cours mais nous allons faire abstraction de cela. Dit-il de sa voix de canard laqué à la poubelle.

- Alice Cullen, lycée d'Onch en Alaska.

- Isabella Cullen, du même endroit. »

Donc elles sont sœurs.

«Euh...Eileen Whitlock, lycée Nelson Mandela de New York. »

Il hocha la tête, notant nos noms et nous indiqua des places, Alice et Bella se mirent au fond ensemble, tandis que je prenais timidement ma place devant le bureau du professeur.

Le cours se passa lentement, très lentement. Je comprenais des trucs par-ci par-là mais ne prêtai pas attention au cours. Cela faisait deux ans que j'avais cette habitude et ce n'était certainement pas maintenant que je comptais la changer.

« Eileen, pourriez-vous me répéter ce que je viens de dire à l'instant ? Me demanda la voix grinçante du prof.

- Non monsieur. Dis-je placide.

- Ecoutez, le truc de l'ado rebelle on ne me le fait pas moi. On reprend le cours, alors je disais que la transmission génétique... »

Ca commença doucement puis monta jusqu'à ce que je perde le contrôle. Je partais dans un rire guttural, ne pouvant pas m'arrêter.

Espèce d'idiote ! C'est ton premier jour.

D'où est-ce que je tenais cette foutue insolence ?

Je mettais ma tête dans mes bras tandis que mon fou-rire incontrôlable tentait en vain de s'apaiser. Mes épaules montaient et descendaient au rythme de mes rires. Ce professeur était tellement ignorant, une adolescente rebelle, moi ? Ce Mr. Barrow était le stéréotype du pervers qui se pensait « cool » mais qui avait juste besoin d'un trou pour s'y enterrer.

J'entendais des murmures et le sang afflua en masse sur mes joues.

« Mademoiselle Whitlock, vous avez un problème ? »

Je me raclai la gorge et relevai la tête, des larmes de rire sur mes joues.

Reprends-toi, tu as l'air d'une folle qui se parle toute seule.

Ce n'est pas ce que je faisais depuis ce matin ? Je réussis cependant à reprendre mon calme et m'adressait au professeur, un sourire débile indécollable de mon visage.

« Je...je crois que j'ai mal au ventre. »

Alors là, ce fut à la classe de rire bruyamment, je pouvais d'ailleurs différencier le carillon d'Alice et de Bella par-dessus les autres.

T'es vraiment conne des fois.

« Vous moqueriez vous de moi ? Demanda-t-il. »

Putain c'est ta première heure de ton premier jour dans ton nouveau lycée, Lily !

« Non...mais c'est vrai, j'ai vraiment mal ! »

Faux. Le mensonge transpirait à vue d'œil sur mon visage.

« Sortez du cours ! Immédiatement ! Je veux vous voir dans le bureau du principal avant le repas de midi ! »

C'est-à-dire après mon option danse. Lorsque je chelinguerai comme un porc.

« Mais...mais, s'il vous plait ! Plaidai-je.

- Pas de « M...mais », d'ailleurs laissez-moi votre carnet de correspondance. Je vais vous écrire un mot qui sera signé par vos parents pour mercredi. »

Les larmes me montèrent aux yeux alors que je me levai bruyamment, mon East-pack sur l'épaule.

« Je ne crois pas que ce soit possible. » Dis-je d'une voix cassée qui ressemblait à un couinement de souris.

« Il faut que je sorte maintenant. »Pensais-je très fort, peut-être même un peu trop car je vis les membres de ma classe me regarder avec des yeux globuleux.

C'est ça va chialer.

Sur ce, je sortis en courant et partis m'enfermer dans les toilettes vides.

Il était presque seulement dix-heures et je venais de foutre en l'air ma scolarité ici.

ooOoo

Voilà le premier Chapitre!

Pourquoi Lily a-t-elle pleurée? Je pense que nombreuses sont les lectrices qui l'ont trouvé.

Comment Jasper va réagir à cette nouvelle à votre avis?

N'oubliez pas de mettre une petite rewiew!

Vous savez ce qu'il vous reste à faire et je vous dit à très bientôt pour la suite!

Bises

xHasnaax