Bon ben voilà….je recommence !
Cette fois-ci, c'est une fiction sur l'acteur Robert Pattinson…
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Je tiens à préciser (même si vous vous en doutez ! lol) que cette histoire n'est qu'une fiction...Rien de tout ceci n'est réel ou ne fait partie de la vie réelle de Robert Pattinson et de son entourage…idem pour ces amis.
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J'espère que cette fiction vous plaira…et même si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à me le dire, je ne mords pas ! (je sais…trop facile ! lol)
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Voici le prologue de cette histoire…
Bonne lecture
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Un regard peut changer une vie
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Prologue
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Je ne savais plus où j'en étais. Plus j'essayais de réfléchir et plus j'étais perdue.
Cet aéroport rempli de monde avec ce brouhaha incessant n'était pas le lieu idéal pour ça.
Je rentrais chez-moi. Un chez-moi où personne ne m'attendait. J'avais hâte de revoir Paris. Pourtant…
Ces derniers mois avaient été les plus beaux de ma vie. Mais ce bonheur était anéanti. J'avais les mains moites et l'estomac noué. J'étais désespérée et je n'avais qu'une seule envie : m'enfuir. Partir loin. Partir de cette ville, de ce pays. Plus que tout, je voulais partir loin de lui.
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Sébastien m'avait accompagné à l'aéroport LAX de Los Angeles. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'était pas très heureux de mon départ. Mon meilleur ami savait à quel point je souffrais d'avoir pris cette décision mais il respectait mon silence car il ne parlait pas.
Je ne le regardais pas car je ne voulais pas recroiser ces yeux pleins de tristesse. Nous étions assis cote à cote et il avait passé son bras autour de mes épaules.
Je regardais les gens passer : les familles qui partaient en vacances, les enfants qui riaient en courant autour de leurs parents, les hommes d'affaires et les amoureux se disant « au revoir »… j'eu un bref sourire en imaginant les retrouvailles de ces derniers.
Je m'évadais au-delà des grandes baies vitrées par delà lesquelles des enfants observaient les avions parqués en attente de leur envol.
Il pleuvait. Comme si ce jour n'était pas le plus triste de ma vie, la pluie avait fait son apparition.
J'étais absorbé par mes pensées quand j'entendis l'appel d'une hôtesse.
« Mesdames, Messieurs, le vol n° 540 322 018 à destination de Paris aura 15 min de retard. Nous nous excusons de ce désagrément et vous remercions de votre compréhension ».
« On dirait que je ne suis pas le seul qui veuille que tu restes ! »
« Arrête tes bêtises Séb, tu sais que c'est mieux comme ça. J'ai besoin de me retrouver et tu le sais. »
« Oui, n'empêche que j'aurais préféré que tu te retrouves en restant ici… ».
Il m'avait répondu avec une telle tristesse dans sa voix que j'en eu les larmes aux yeux.
Je ne devais pas flancher. Pas maintenant.
« Tu es sûr de toi ? Sérieusement Chiara, reste ! »
« Je n'ai pas le choix. Je dois m'éloigner de lui. J'en payerai les conséquences et ce toute ma vie. » Ma réponse n'était pas aussi catégorique que je l'aurais souhaité.
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Il regarda à plusieurs reprises la grande horloge placée sur le mur au-dessus des guichets d'embarquements situés à notre gauche. Les minutes devaient autant lui peser qu'à moi.
Je n'étais pas doué pour les scènes d'adieu.
Refoulant une énième montée de larmes, je m'aperçus soudain de ma peur.
Peur. Le mot était faible. J'étais terrorisé, plus j'étais terrifié. Je ne savais pas ce qui m'attendait.
Je regardais au loin quand je fus attiré par une jeune fille qui s'assit en face de moi avec un magasine people dans les mains. Lorsqu'elle reprit sa lecture, je ne pu m'empêcher de voir la couverture de son magasine. Aussitôt un frisson me parcourra entièrement.
« Promets-moi de ne jamais trahir ta promesse ? Tu ne lui diras jamais ? »
Mon angoisse venait de resurgir et je ne pouvais pas m'empêcher de lui poser encore une fois la même question.
« C'est promis. Ça fait plus de 20 fois que je te l'ai promis. Compte sur moi. »
Il avait levé les yeux au ciel avec cet air exaspéré que je lui provoquais quand je doutais de lui. Pourtant je n'avais pas de raison de le faire, il ne m'avait jamais trahit et il était le gardien de beaucoup de mes secrets d'adolescence.
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« Mesdames, Messieurs, le vol n° 540 322 018 à destination de Paris embarquement immédiat porte n°7 ».
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Je sentis un vent de panique en moi qui me transperça le cœur. Je devais partir mais soudain le doute avait pris des proportions gigantesques. Hésitante, je me levais et Séb également.
« Voilà. C'est le moment. »
J'avais envie de vomir. L'idée de passer plus de 10 heures dans un avion n'était pourtant pas ce qui me rendait malade.
« Viens par là 2 minutes. »
Séb me serra alors contre lui de toutes ces forces comme pour me dire une dernière fois qu'il souhaitait que je reste. Fais un bon voyage et n'oublies pas de m'appeler dès que ton avion aura atterrit.
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J'avais eu beau résisté pour ne pas pleurer depuis notre arrivé ici, je sentis un torrent de larmes incontrôlable envahir mes yeux. Entre deux sanglots je réussissais toutefois à lui dire « C'est promis…prends soin de toi. Au revoir. »
« Ce n'est pas un adieu, ce n'est qu'un au revoir. - Il eu un sourire sans joie. - Je sais, je suis pathétique ! Mais tu me manques déjà. »
Sa remarque me fit sourire. En redressant la tête je m'aperçu qu'il avait les larmes aux yeux. Je me mis sur la pointe des pieds et je l'embrassais sur la joue.
« Toi aussi tu vas me manquer. »
Il m'aida à mettre mon sac à dos sur mon épaule et m'accompagna jusqu'au guichet où l'hôtesse pris mon billet et mes papiers d'identité. Après avoir inspecté que tout était en ordre elle me tendit mes papiers avec un « Bon voyage Mademoiselle ».
Je lui répondis par un léger sourire.
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Je sentis alors la main de Séb prendre la mienne. Je me détachais de lui sans un mot, sans un regard et j'avançais vers le couloir qui conduirait à la porte de l'avion.
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Voilà…J'espère que cela vous a plu….
Bon ou mauvais, laissez-moi un petit com'…..pensez au petit bouton vert !
Bisous !!!!!
