Un petit drabble sans grande importance sur les pensées d'Olivier, parce que ce lui et Edouard sont juste awesomes, même s'ils sont coincés comme personne~

Dans son lit, Olivier se tourna vers le mur. Enfin, son lit, c'était plutôt celui de son oncle, Édouard. Et il avait une bonne raison pour être ici... pour faire simple, oui, il avait tenté de se suicider. Et non, il ne voulait pas dire la raison de cela aux autres. C'était idiot… s'il avait fait ce geste c'était juste… parce qu'il était au sommet de sa plénitude, parce qu'il était plus heureux qu'il n'est possible de l'être. Et qu'il voulait quitter ce monde sans avoir à redescendre ensuite. Pour être heureux et mourir heureux, sans connaître le désespoir qui s'ensuit. Mais c'était stupide. pourtant il avaient été si heureux, à cette soirée, à ce banquet des Argonautes… il avait l'impression que plus rien ne pouvait l'atteindre, que l'alcool l'avait emmené dans un autre monde, et qu'Édouard était enfin à ses côtés, qu'il s'occupait vraiment de lui. Édouard… il ne voulait pas lui faire autant de mal en voulant se suicider… il avait été trop égoïste! Toujours. Il l'avait toujours trop été. Il avait voulu garder Bernard rien que pour lui, et maintenant il voulait garder Édouard rien que pour lui. Il avait été tellement jaloux… Lorsqu'il avait appris qu'Edouard avait emmené Bernard à Saas-Fée au lieu de l'emmener lui… est il était s'était laissé aller dans les bras de Passavant et s'était laissé influencé, le coeur brisé et l'esprit rempli de jalousie et de haine envers son ami. Encore quelque chose de stupide. Ne faisait-il donc que des idioties? Mais il n'arrivait jamais… à lui avouer son amour… et s'il le rejettait? S'il lui brisait le cœur, et s'il le disait à tous, qu'il se moquait de lui? S'il ne voulait pas de lui parce que… il était trop jeune? Non… il avait déjà remarqué ces regards qu'il lui lançait, ces sourires charmeurs presque séduisants, mais à la fois rempli d'embarras… ou alors c'était lui qui se les étaient imaginés. Cela ne l'étonnerait même pas. Il sentait ses joues s'enflammer de plus en plus, enfouissant sa tête sous les couvertures par réflèxe même s'il n'y avait personne dans la pièce. Il était un idiot, oui, il se détestait, mais il fera tout pour que Edouard ne soit que pour lui seul. Il se le jura.