Eh bien, eh bien... Me revoilà les gens. J'suis même pas mouru (SURPRIIIIISE) (j'suis increvable de toutes façons)
Je sais, je n'ai pas été très présente ces derniers temps... (voire carrément méga absente). J'suis allée faire un tour du côté d'un trou noir, c'pour ça.
Ouais nan, okay, c'est pas ça. Vous vous en doutez je suppose, si je n'ai rien publié ou mis à jour depuis plus d'un an (... ouais, j'ai honte), ce n'est pas vraiment par choix. J'ai eut une année... relativement galère à gérer, disons. Ça n'a pas été simple tous les jours, loin de là. Bon, j'suis pas morte hein, et ça va mieux. Pis l'année scolaire qui arrive, ma troisième année de Licence, devrait se passer beaaaaucoup mieux.
Donc... yup, en théorie, c'est bon. Je reviens les gens.
Et pour ce retour, une pitite surprise!
Feu et Foudre revient, ne vous inquiétez pas, j'ai cinq chapitres de déjà écrit tout beaux tout chauds rien que pour vos beaux yeux, et je prévois de publier le prochain chapitre mercredi prochain, le 7 septembre du coup. Forcément, ça seras un peu rouillé tout ça mais promis, je fais de mon mieux. Et je suis loin d'abandonner mes deux petits vikings adorés. Elles ont encore un paquet de choses à faire avant de tirer leur révérence, ces deux gogoles.
Et du coup, j'en arrive à ma surprise!
Il se trouve qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire de quelqu'un, quelqu'un que j'aime énormément... Le quelqu'un en question m'a aidée comme vous n'avez pas idée, m'a permis de sourire même quand je me sentais au plus bas et de me dire que j'allais y arriver et que tout allait s'arranger. Elle m'a aidée à ouvrir les yeux, à voir la beauté autour de moi. Cette personne, elle me rend plus heureuse que je ne l'ai jamais été et plus heureuse que ce que je pensais jamais pouvoir être. Pour résumer, elle est l'étoile de ma vie et rend tout mon univers plus beau, plus grand, plus fort.
Cette personne, il se trouve que j'ai la chance incroyable de pouvoir dire qu'il s'agit de ma compagne, ma copine, ma petite amie, tout ce que vous voulez, c'est la femme que j'aime. Et je l'aime très, très fort.
Elle a vingt ans aujourd'hui, et si vous suivez ce que je publie, alors son pseudo vous est probablement familier, il s'agit de Zerikya. Et oui, je l'ai rencontrée sur ce site et oui, on est ensemble aujourd'hui.
Ainsi donc, ma Zeri... Parce que oui, quelque part, tu resteras toujours ma Zeri... joyeux anniversaire ma merveilleuse.
À la base, c'était supposé être un one-shot... Mais vous commencez à me connaître, faire court c'est pas mon truc (C'EST DANS MES GÊNES OKAY, J'Y PEUX RIEN) (on peut pas lutter contre la génétique). Du coup, comme c'était bien trop long pour un simple OS, je l'ai découpé en cinq parties, à peu près de taille égale (... ou presque). Et je ne me suis pas foulée pour les titres des chapitres, vous allez le voir très vite. Le rythme de publication va être simple, deux "chapitres" par semaine.
Pas besoin d'être à jour sur Feu et Foudre pour lire ce OS (... ouais, on va dire que c'est un OS, voualà), si c'est pas génial tout ça. C'est juste Beni et Tora, rien que pour vous. Je ne vous en dit pas plus, et je vous laisse découvrir tout ça!
Sinon... Un grand merci à ceux qui sont encore là malgré mon absence incroyablement longue. Je suis désolée, sincèrement. Croyez bien que si j'avais pu, j'aurais publié. Je m'en suis beaucoup voulu de ne pas pouvoir vous donner la suite de mon histoire d'ailleurs. Alors oui, merci. Merci de me lire, merci de suivre ce que je fais. Merci d'être là. J'vous aime les gens.
Et un merci particulièrement immense à Taraimpératrice (ton dernier message m'a fait beaucoup de bien, merci beaucoup) et à Plumel (je viens de voir - et donc de lire - ton MP et... J'SUIS ÉMUE LÀ OKAY, merci, merci du fond du cœur, merci beaucoup)
CÂLIN COLLECTIF BORDEL!
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Discalibur (PASSQUE FAUT PAS PERDRE LES BONNES HABITUDES): eh bien, eh bien, Bleach ne m'appartient toujours pas, c'est à Tite Kubo (MEC ON T'AIME OKAY)
1. Dawn
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– Eh Tora, tu sais qui tu vas inviter au Bal?
L'étudiante releva ses beaux yeux fins ourlés d'épais mais délicats cils noirs de son livre de potions.
– Quoi? grogna t-elle en fronçant rapidement son nez en une mimique vaguement animale.
Oui, la jeune fille n'appréciait que modérément que l'on vienne interrompre sa lecture, surtout lorsqu'elle était aussi posée que ça, pieds nus sur la petite table se réchauffant la plante avec les flammes dorées de l'âtre, un gros mug de café fumant et embaumant l'air de son odeur si caractéristique ainsi qu'un Paris-Brest déjà entamé d'un monstrueux coup de dents à portée de main. Elle était bien là, pépère, au calme, avec juste son manuel dans les mains, c'était trop demander qu'on lui foute la paix? Bon, okay, elle était dans la salle commune, fallait bien reconnaître que cela pouvait induire les autres élèves en erreur. C'est qu'il n'y avait pas de cheminée aussi large que celle-ci dans les dortoirs. Et puis merde, ce canapé au cuir sombre vieilli était bien trop confortable pour que cela soit tout à fait légal à son avis.
– Le Bal.
Tora haussa les épaules, l'air agacée.
– Oui, bon, eh bien quoi le Bal?
Mâchonnant le bout de sa plume d'un air absent, elle replongea ses yeux gris perle vers les lignes fines de son manuel. C'est qu'elle avait un devoir à rendre. Face à elle, son ami ne lâcha pas pour autant l'affaire.
– Le Bal de Noël, tu y vas avec quelqu'un?
L'air pas plus concernée que ça, la Serpentard haussa une nouvelle fois des épaules. Elle avait relâché sa cravate vert et argent – elle avait la plupart du temps du mal à se faire à l'idée que quelque chose, quoi que ce soit, enserrait son cou – et se trimballait pieds nus sur l'agréable parquet de cèdre noir de sa salle commune, le tout avec sa tronche du «j'ai rien contre toi mais tu m'approches j'te bouffe». Le message était plutôt clair.
– Tora, sérieux?
L'autre n'avait pas l'air de capter le message par contre. Pas non plus si étonnant que ça, songea l'adolescente à l'incroyable chevelure blanc-bleutée à laquelle les fenêtres teintées qui donnaient sur les fonds du lac semblaient procurer une allure encore plus féerique, voire vaguement inquiétante. Adrian Pucey, 1,80m, belle gueule, pas mal de biscotos un peu partout et surtout, trois neurones qui passaient leur temps à faire des concours de rot. Mais étonnamment, Tora l'aimait bien. La preuve, il était encore vivant et en un seul morceau.
Pas du tout décidé à se laisser convaincre par ce peu de réponse (voire quasi absence de à vrai dire), le jeune homme se laissa tomber d'un coup sec sur le canapé de cuir noir, juste à côté de l'adolescente qui lui jeta un regard noir. Regard noir qui n'eut strictement aucun effet sur lui. En fait, c'était assez bizarre, mais Adrian n'avait jamais vraiment eut peur de Tora. Pourtant, ça oui, elle pouvait faire peur. Agacée par une autre élève qui avait trouvé amusant de tirer ses cheveux en cours de potions, elle avait fait léviter l'armoire à chaudrons pour l'écraser dessous. En plein cours. Pile devant le prof. Et lors de la première semaine de sa première année. Bon, au final, elle n'avait que réussit à lui broyer une jambe mais pour elle, cela avait été parfaitement suffisant. Forcément, elle s'était tapé des mois de retenue à crever d'ennui à filer un coup de main à l'acariâtre et insupportable bibliothécaire de l'école. Mais elle n'avait jamais regretté. En deuxième année, elle avait enfoncé sa baguette dans l'œil d'un quatrième année qui avait eut le malheur de l'insulter à voix haute (malheureusement pour lui, Tora avait l'ouïe fine, vraiment fine). En troisième année, elle avait enchanté le lit d'une de ses voisines de dortoir pour lui apprendre à se foutre de sa gueule et à être, en général, une connasse finie afin que le lit la serre dans ses draps dont l'intérieur s'était transformé en marais gluant et puant (ceci dit au passage, l'adolescente continuait à en faire des cauchemars et elle n'avait plus jamais osé traiter qui que ce soit de Sang-de-Bourbe à portée de l'ouïe aiguisée de Tora).
Oui, Tora pouvait avoir sale caractère. En fait, elle faisait ce qu'elle avait envie, ce qu'elle estimait juste. Et tant pis si les gens avaient peur d'elle. Elle était qui elle était et putain, personne ne lui ferait se sentir mal dans sa peau juste parce qu'ils avaient un peu peur d'elle. Vous étiez un con raciste? Gare au coup de boule. Un enculé homophobe ou transphobe? Gare à l'éclatage de tronche dans les règles de l'art. Une remarque machiste ou misogyne et vous pouviez être sûr de vous retrouver avec des oreilles d'âne rose fluo pour les trois mois à suivre. Insulter la maison de Salazar Serpentard, c'était un aller direct pour les grands fonds du lac. Elle faisait ce qu'elle avait envie de faire. Qu'importe l'avis des autres. Si ils l'aimaient, tant mieux. Et si ils ne l'aimaient pas, eh bien, tant pis pour eux.
Adrian était un peu une exception. Malgré la réputation peu sympathique qu'elle se traînait – il faut dire qu'avec toutes ces heures passées en retenue dans la bibliothèque, elle avait eut le temps d'apprendre quelques sorts plutôt redoutables et l'adolescente était une grande adepte des sortilèges vicieux lancés dans le dos – il n'avait jamais vraiment eut d'hésitation et passait au final pas mal de temps à traîner avec elle malgré ce que pouvait bien en penser les autres. Il l'aimait bien, cette fille au regard malicieux et au visage si fort, si fier. Ouais, bien sûr, Tora était assez… particulière. Elle aimait être tranquille, seule et au calme, elle avait un vocabulaire plutôt imagé et cette façon de sourire qui disait clairement «je vais t'enfoncer la tête dans les cuvettes puis décorer la Grande Salle avec tes tripes en guise de guirlandes. Connard.» Elle avait une sorte de grâce meurtrière et de noblesse inhérente à ses traits et à son port altier et dans le même temps, il la savait capable de la plus grande tendresse. C'était Tora et Tora était sa pote et puis voilà.
– Adrian. lâcha t-elle en souriant.
Elle referma son épais manuel d'un coup sec.
– J'vais t'bouffer.
Pour toute réponse, le jeune homme rigola un bref coup, toujours pas impressionné le moins du monde.
– Boarf. fit-il en tendant la main vers un des Paris-Brest de l'adolescente.
– Touche à un seul de ces Paris-Brest et je te fusionne la tronche avec le cul d'un troll des cavernes. grogna t-elle aussitôt.
Pas fou, l'adolescent ramena aussitôt sa main à lui. La bouffe, c'était sacré. Satisfaite, Tora lui adressa un autre sourire, un sourire de contentement pour une fois et pas du tout un sourire flippant.
– Par contre, j'peux te taxer une gorgée de café? demanda t-il. Steup'?
Elle fit mine de réfléchir quelques instants, les yeux relevés vers le plafond carrelé d'un noir profond qui n'était pas sans rappeler la couleur de l'obsidienne et un doigt délicat négligemment posé sur ses belles lèvres pulpeuses en un geste faussement pensif.
– Allez, j'me sens d'humeur généreuse aujourd'hui. finit-elle par déclarer en secouant la tête. Une gorgée.
– Oh merci, vous êtes trop bons mon prince. ironisa l'autre en saisissant son mug fumant sur la table basse finement ouvragée de leur salle commune.
Devant eux, le feu de bois continuait de craquer et crépiter paisiblement, ses belles flammes dansant dans l'âtre sombre et réchauffant doucement l'air froid de cette fin de décembre.
– Quelque chose à redire à la manière dont je gère mes possessions, manant…? répliqua t-elle en retournant à son bouquin, sourire au coin des lèvres.
C'était une vieille blague entre eux. En réalité, des deux Serpentard, c'était bien Adrian qui pouvait se réclamer d'une certaine noblesse. Le jeune homme descendait d'une longue lignée de sorciers, le genre de lignée qui se trimballe un ou deux manoirs gothiques dans le patrimoine familial et qui se noie limite dans un pognon stocké frénétiquement sur trois ou quatre comptes différents à Gringotts. Tora, elle, n'avait rien dans son ascendance qui s'approche un tant soit peu du «pedigree» d'Adrian. Ses parents étaient des sorciers, tous les deux. Pas des Sangs Purs mais pas loin et surtout, de ce qu'elle avait pu en comprendre par la suite, de belles pourritures qui traînaient un peu trop avec certains mages noirs. À vrai dire, ils étaient morts alors qu'elle était encore assez jeune et elle avait survécu de justesse à l'accident qui leur avait coûté la vie. Accident ou vieille vengeance, elle n'en savait trop rien, à part qu'ils avaient trempé dans des trucs pas nets durant la Deuxième Grande guerre des Sorciers. Elle n'avait au final que très peu de souvenirs d'eux et non pour être honnête, cela ne la gênait pas plus que ça. Ne pas avoir de famille lui convenait qu'importe les élans de compassion que les gens pouvaient avoir lorsqu'ils comprenaient que l'adolescente était une orpheline depuis sa tendre enfance. «Ce que la vie a été cruelle avec toi! Pauvre petite!» Bah non. C'était des connards, ils étaient morts, pas elle et puis voilà. Ça lui allait très bien.
– Non, non, rien à redire. Votre Grandeur. fit Adrian en avalant une rapide gorgée de café brûlant.
En fait, c'était lui qui avait lancé cet espèce de délire récurrent entre eux. Une fois, il avait vu Tora marcher sous la neige, calme, quelques flocons flottant autour de son visage et le vent agitant doucement son incroyable chevelure nacrée. Il avait voulu l'appeler pour lui dire que les cours n'allaient pas tarder à commencer mais sur le moment, il n'avait pas réussit à se souvenir de son prénom. Du coup, il avait lancé un tonitruant «Eh! La Reine des Glaces! Faut qu'on y aille, le prof va nous buter!» Depuis, ce surnom lui était resté. Il va sans dire que Tora avait adoré que quelqu'un l'appelle ainsi.
– Et j'peux savoir pourquoi tu viens me harceler au fait…? fit l'adolescente tandis que son ami reposait précautionneusement le mug au précieux liquide.
Adrian haussa les épaules, étalant à son tour ses jambes en posant ses pieds sur la table basse.
– J'te harcèle pas j'te signale et…
– Adriaaaan! le coupa t-elle en grognant, à deux doigts de lui asséner la tranche épaisse de son manuel élimé sur le haut de son crâne de piaf.
– Okay, okay. J'voulais juste savoir si tu savais déjà avec qui aller au Bal.
Tora cligna des yeux, le regardant fixement.
– Le Baaaal, répéta doucement Adrian en articulant exagérément, tu sais, le Bal de Noëëëël, pour le Tournoi des Trois Sorcieeeeers…
Elle retourna son livre et le posa d'un coup sec, ouvert à sa page, sur ses cuisses qu'elle avait croisées pour être plus à l'aise, les fesses bien calées sur ce confortable canapé.
– Okayd'accordjemetais.
Amusée, Tora frappa amicalement son épaule musclée de gros dur de son poing refermé.
– Pff… lâcha t-elle. Nan. J'sais pas.
Adrian haussa un sourcil.
– Sérieux?
– Bah oui, sérieux. J'sais pas avec qui je vais aller à ce Bal. Je ne sais même pas si je vais y aller si tu veux tout savoir.
Le jeune homme rigola brièvement. C'est qu'il commençait à bien la connaître la jeune demoiselle. Cinq ans qu'ils suivaient les mêmes cours, cinq ans qu'ils déconnaient ensemble et maintenant deux ans qu'ils jouaient ensemble dans l'équipe de Quidditch de Serpentard. Oh, c'est vrai que d'ordinaire, la très virile équipe vert et argent ne recrutait pas de filles. Seulement, le mec qui avait tenté d'expliquer ça à Tora lorsqu'elle s'était présentée aux sélections avait fini avec des tentacules de poulpe fluos sur tous les bras et assorties à des écailles d'un rose tout aussi peu discret sur le visage formant les mots TROUDUC DE COMPÈT. D'après les ragots, l'adolescente avait même menacé de l'empaler vif sur Big Ben si il ne la laissait pas entrer sur le terrain, ce qui expliquerait pourquoi le pauvre jeune homme évitait dorénavant Londres avec une frousse de tous les diables. C'est qu'il ne faisait jamais bon d'énerver Tora Ogosoka, ça, tout le monde l'avait compris.
– Même pas vrai.
– … Tu m'cherches manant?
– Mmm, non, j'suis pas encore stupide à ce point là, je te rassure. Mais quand tu dis que tu ne vas pas y aller, moi je te réplique même pas vrai.
– Raaah…! soupira t-elle en s'enfonçant un peu plus dans les moelleux coussins vert d'eau. Tu m'saoules.
– Ben quoi? Comme si tu allais résister à l'envie d'étaler ta beauté et ta majesté aux yeux de la totalité des étudiants…! De tout Poudlard plus deux autres écoles, eh!
Tora rigola doucement, faisant dodeliner sa tête de gauche à droite.
– D'accord, d'accord. J'avoue. fit-elle avec un sourire aux lèvres. J'vais pas résister.
– Eh. Quand j'te dis que je te connais.
Elle soupira rapidement, sourire au coin des lèvres. La jeune fille – la jeune femme – était belle. Elle était belle et elle le savait. Elle le savait parfaitement. Et rien ne l'amusait plus que d'en jouer. En fait, son physique n'avait réellement rien d'exceptionnel. Elle était plutôt belle, certes, mais sa beauté n'avait rien de transcendant en soi. Les traits de son visage étaient assez basiques et ordinaires à vrai dire, avec de jolies lèvres rondes, un nez droit et fin, d'élégants yeux gris nacrés vaguement en amandes, des pommettes et un front haut, un menton fin, une peau légèrement tannée… Son corps était plutôt bien proportionné – voire très bien proportionné – avec une taille fine, de longues jambes galbées, une poitrine assez large, une musculature discrète… Oui, Tora était belle mais en réalité, elle n'était pas spécialement beaucoup plus belle que ses condisciples de dortoir d'un point de vue purement physique (à l'exception de l'une d'entre elles qui se trouvait être le portrait craché de Ronald Reagan).
La différence avec ses camarades était simple. C'est que elle, elle savait en jouer. Lorsqu'elle décidait de sortir le grand jeu, les gens se retournaient sur son passage. Elle savait comment mettre en valeur ses atouts, quelle robe choisir pour flatter ses courbes, quelles chaussures porter pour donner un surplus d'élégance à sa silhouette, comment se maquiller pour rehausser ses traits, quels bijoux prendre pour faire ressortir ses yeux couleurs de brouillard, de quelle manière coiffer son incroyable chevelure pour lui donner un air majestueux, ou irréel, ou séducteur, ou ce qu'elle voulait… Tora savait parfaitement comment faire pour prouver au monde entier qu'elle méritait parfaitement son surnom de Reine des Glaces.
Et oui, oui, évidemment que ça lui plaisait lorsque sa beauté devenait éclatante et que les regards se retournaient vers elle. Lorsqu'elle faisait tout pour cela, évidemment que cela lui plaisait. Ce n'était pas pour autant qu'elle se mettait à tolérer les remarques à la con et les propos sexistes des bas de plafond. Et puis si elle avait la flemme de sortir sa baguette, cachée quelque part dans une manche ou dans son profond décolleté, quelle que soit la situation, son légendaire coup de genoux était toujours aussi efficace. Elle aimait se faire belle et se sentir belle dans le regard des autres, cela n'autorisait en aucun cas les autres à la considérer comme un objet avec des boobs.
Être belle était quelque chose qui lui plaisait, c'était vrai. Mais, question de fierté, hors de question qu'elle le reconnaisse à voix haute. Et puis, pour être honnête, la plupart du temps, elle se contentait de nouer vaguement ses cheveux lorsqu'elle avait besoin qu'ils ne la gênent pas, en cours de potion par exemple. En temps normal, c'était l'uniforme, pas de maquillage et son incroyable chevelure lâchée dans son dos. Elle faisait ce qu'elle voulait et puis fuck off.
– T'as déjà ta robe?
– Adrian mon cher, me sous-estimerais tu…?
– … Évidemment que tu as déjà ta robe, suis-je con.
– Depuis le temps que je me tue à te dire que tes neurones sont une espèce en voie d'extinction…
– Boarf.
– … «Boarf»? C'est tout ce que tu as trouvé à me répliquer là, t'es sérieux?
– Ouaip. fit-il en retour avant de se laisser retomber contre les coussins, très fier de lui.
Tora lui colla un nouveau coup de poing dans l'épaule, un peu plus fort cette fois-ci.
– Aïe… T'es une vraie brute.
– Mmmouais, je sais, fit-elle, plutôt contente d'elle-même pour le coup.
– Bon alors, pas d'idée de cavalier?
– Bordel mais tu vas pas lâcher l'affaire hein?!
– Nan. répliqua le jeune homme avec un grand sourire. Pas ma faute, j'suis obstiné.
– T'es têtu comme une mule ouais. Ta nourrice t'as bercé trop près du mur Adrian, sans déc'.
– … Pas la moindre petite idée?
– Puisque je te dis que non!
– Oh, allez, y'a bien un mec qui te plaît dans le lot…?
– HAHAHA! Nan.
– … Ouah, t'es dure.
– Ouais ben tu m'excuseras mais c'est pas ma faute si ils ont autant de charme que le poulpe géant du lac.
– Personne dans l'équipe…?
– Ouhlà.
– Okay, on oublie l'équipe.
– Heureusement que je vous ai avec moi dans l'équipe, toi, Lucian et Peregrine parce que sinon, j'te jure qu'il y a des Nimbus 2001 qui auraient fini dans le rectum de leurs propriétaires depuis un sacré bout de temps.
– Ceci dit, fit Adrian après quelques secondes de réflexion, je persiste à dire qu'un jour tu vas finir par craquer et mettre ta menace à exécution, à savoir empaler notre cher capitaine Will Everett sur un des buts.
– Oh, tu sais, il faut reconnaître que ce serait rendre service à l'Humanité. Et puis c'est pas ma faute si depuis ce cours d'Histoire de la Magie sur Vlad Tepes, j'ai une toute nouvelle curiosité pour l'empalement, je te jure.
– Le pire, c'est que je suis sûre que tu vas faire ça au beau milieu d'un match. Hâte d'entendre les commentaires de Jordan Lee Jr., j'sens qu'il va littéralement craquer son slip si jamais tu lâches le Souaffle au milieu du match pour te jeter sur Will avec la bave aux lèvres.
– Un de ces quatre, McGonagall va vraiment lui retirer le micro…
– Mouais. Mais ça serait dommage. Il a beau être un Gryffondor et se lâcher carrément sur nous pendant les matches, reste qu'il me fait mourir de rire.
– Ouais bah c'est pas non plus une bonne chose ça. J'te signale que l'année dernière t'as faillit tomber de ton balai en plein vol parce que McGonagall menaçait de le métamorphoser en cochon.
– J'ai cru que Malfoy allait me tuer pour ça après le match d'ailleurs… ou tout du moins essayer. Nan parce qu'il est mignon mais j'fais au moins deux fois sa taille.
– Et trois fois son poids.
– Pauvre Blondie McNunuche… ricana Adrian.
Un léger silence tomba doucement entre eux tandis que Tora avalait une nouvelle gorgée de café chaud. Autour d'eux, les étudiants de Serpentard continuaient de passer tranquillement dans la salle commune sans vraiment faire attention aux deux adolescents.
– … et… repris le jeune homme l'air de rien. Euh, mmm, pas de prétendant?
– Adrian!
– Quoi?! J'demande, c'est tout! C'est juste que je trouve ça bizarre que personne ne t'ait encore invitée, là, t'es contente?
– … Pourquoi quelqu'un voudrait m'inviter?
Adrian leva les yeux au ciel, désespéré.
– T'as ptêt un caractère de chacal mais t'es canon, j'sais pas si t'es au courant.
Son amie grogna vaguement.
– T'es sympa mais si c'est pour mes seins ou mon cul qu'on m'invite, ça ne m'intéresse pas.
– Roooh, ça va, c'est un juste un bal. C'est pour aller danser, pas pour se marier.
– Pff…
– Nan, sérieux, personne t'as invitée?
Tora leva vaguement les yeux au ciel, réchauffant négligemment ses longs doigts fins contre le mug encore chaud.
– Si.
– Ah bah voilà! On progresse, on progresse! Alors, dis moi tout? Qui est-ce que tu as déjà envoyé sur les roses avec une de tes légendaires répliques assassines?
– Roh, t'exagères, j'suis pas non plus…
– Si, si.
– Bon, okay. Ben y'a Dave qui m'a demandé mais j'lui ai dit que tant qu'il serait aussi con, il n'avait pas la moindre chance. Et vu qu'à moins d'un miracle il y a peu de chances pour que son QI repasse dans des chiffres positifs, c'est mort pour sa gueule.
– Le pauvre. Tu sais qu'il a déjà demandé aux trois-quarts des filles de sixième et septième année?
– Bah putain. Il a la foi lui. Sinon, j'crois que Thomas voulait me demander aussi mais j'l'ai frappé avant qu'il ouvre sa gueule.
– Wow. fit Adrian, les yeux grand ouverts. Pourquoi tant de violence?
– J'aime pas les remarques salaces qu'il lâche à la moindre nana qui passe. Depuis le début de cette année, je ne sais pas si c'est le fait d'avoir du poil qui lui pousse au menton ou quoi mais il est infernal de ce côté là. Du coup…
– T'es une putain de brute. Un jour, tu vas te retrouver devant le tribunal et ça m'étonnera même pas.
– Merci de ton soutien.
– Quoi? J'suis réaliste ma vieille!
Tora eut un bref éclat de rire.
– Réaliste mon cul ouais. Comme si ils allaient être fichus de me chopper pour me présenter à un tribunal, c'te blague.
– Ce que j'adore chez toi, c'est ta modestie.
– Merci, manant. Bon et euh sinon, y'a Per' qui m'a demandé mais je l'ai un peu engueulé et…
– Aaaah, c'était ça ce cri l'autre jour? s'exclama Adrian, deux de ses neurones semblant avoir fait une connexion sous ses cheveux noirs comme l'ardoise. Putain, je te jure, on aurait dit un rugissement.
Tora cligna des yeux et son regard gris perle se perdit un instant dans le vide, pinçant subrepticement ses lèvres. Puis, lentement, elle tourna sa tête au port altier vers son ami.
– Les êtres humains ne rugissent pas, Adrian.
– Ouais, ouais, je sais! esquiva t-il avec un grand sourire. Mais sans déc', c'était juste ultra-flippant… Sacrée capacité vocale ma vieille.
– Si tu le dis. fit la jeune fille en haussant vaguement les épaules, son mug chaud entre les mains.
Merde. Il allait falloir qu'elle fasse gaffe. Elle ne pouvait pas se permettre que… Il fallait qu'elle prenne un peu plus de précautions, juste un peu plus de précautions et tout irait bien, pas de problème.
– Et euh, fit Adrian en fronçant les sourcils, j'peux savoir pourquoi tu lui as hurlé dessus comme ça en fait…?
Per', Peregrine Derrick de son nom complet, était avec Lucian Bole un des rares amis de Tora. En fait, autant Adrian connaissait Tora et était proche de cette étrange demoiselle depuis leur première année, autant Peregrine et Lucian avaient fait sa rencontre plus récemment. Ils s'étaient connus deux ans auparavant en fait, lorsque Tora était entrée dans l'équipe de Quidditch en tant que Poursuiveuse, poste qu'occupaient déjà le maigre et maladroit mais vif et incroyablement agile sur un balai Peregrine, et son ami d'enfance, Lucian, une sorte d'armoire à glace sur pattes et qui semblait avoir un amour inconsidéré pour les phrases les plus courtes possibles. Les sélections avaient été plus que sportives à vrai dire… Explosives aurait été un meilleur terme.
Les deux Poursuiveurs déjà dans l'équipe, Per' et Lucian donc, avaient eut pour charge de tester les différents candidats. Et quand Tora, en tenue vert et argent complète, s'était pointée, de plutôt mauvaise humeur après avoir éclaté l'infortuné qui avait voulu tenter, dans un brusque élan de folie suicidaire, de l'empêcher d'entrer sur le terrain… Les deux adolescents avaient d'abord cru à une blague. Une fille dans l'équipe? Non, Will Everett, leur capitaine, continuait de le répéter à qui voulait bien l'entendre (personne à vrai dire parce qu'il était con comme ses pieds mais il n'avait pas l'air de tilter que personne n'avait envie de l'écouter) qu'ils ne prenaient pas de filles dans l'équipe. Ils avaient donc rigolé et demandé à ce qu'un autre candidat s'avance. Tora, toujours au sol et son balai à la main, n'avait rien dit. Elle n'avait lancé aucune réplique acide, aucune insulte bien sentie. Non, rien de tout cela. Sans rien dire, elle leur avait souri. Calmement, elle avait pris le Souaffle rouge dans sa main, le faisant reposer sur sa paume ouverte. Et sans que le moindre des deux adolescents ne comprenne de quoi il retournait, elle avait soudain lancé le Souaffle en l'air et, avant qu'il ne retombe au sol, l'avait frappé de toutes ses forces en un superbe coup de pied circulaire. Aussitôt, l'épaisse balle de cuir écarlate avait sifflé dans les airs à toute vitesse, avait heurté le thorax de Per' de plein fouet manquant de le faire tomber de son balai, le souffle coupé. Sans leur laisser le temps de saisir la situation, Tora avait aussitôt enfourché son balai et décollé à pleine vitesse. Et, leur passant pile sous le nez, elle avait récupéré le Souaffle d'un geste rapide, avait entrepris de faire trois tours du stade le plus vite que le permettait son balai tout en esquivant les deux adolescents brusquement remontés et puis elle avait, tout simplement, marqué. Le tout sous le regard hilare d'Adrian, écroulé de rire dans les gradins au milieu du reste de l'équipe.
Par la suite, grâce à l'insistance d'un des batteurs de l'équipe – Adrian – et des deux Poursuiveurs – Lucian et Per' – combinés, Will Everett avait cédé et accepté d'intégrer Tora. Il faut toutefois noter que Lucian, d'une de ses courtes phrases si célèbres, avait précisé que «tu dis non, j'me casse». Et Lucian était un excellent Poursuiveur.
Depuis, les quatre adolescents étaient devenus amis et excellaient au Quidditch, Tora ayant très vite trouvé comment s'adapter aux façons de jouer de Lucian et Per' tandis qu'Adrian, batte en main, se chargeait des Cognards. Problème, les autres équipes avaient eux aussi de très bons joueurs et ça, ben c'était moins cool. Boarf. Après tout, ce qui importait à Tora, c'était de pouvoir jouer, de sentir l'adrénaline affluer dans ses veines lorsque le vent se mettait à fouetter son visage. Un balai, une équipe et des adversaires à massacr… à affronter et c'était bon, elle n'en demandait pas plus. Tout ce qu'elle voulait, c'était jouer.
– Ben tu connais Per' hein… souffla la jeune fille. Rien que prendre la parole en cours le fait stresser. Alors imagine un peu ce que c'est pour lui d'aller demander à une fille si peut-être, éventuellement, elle accepterait de venir au Bal avec lui mais euh, si elle veut pas c'est pas grave hein… Peregrine quoi.
– Ouaip. Faut vraiment qu'il arrive à prendre confiance en lui-même, sérieux…
– Facile à dire dans une société où le moindre de tes gestes est épié, scruté, dépecé. répliqua Tora.
Le jeune homme haussa un sourcil.
– T'exagères pas un peu là…?
– Du tout. Enfin bref, il a tellement la trouille de demander à Serena qu'il est venu me demander à moi. Je suis son amie, tu vois? Donc pour lui, c'est plus simple de demander à une fille de venir avec lui si, eh bien, si c'est son amie et pas la fille dont il est éperdument amoureux.
– Donc c'est pour ça que tu as gueulé…
– J'ai pas gueulé! Je lui ai juste dis que c'était hors de question qu'il aille à ce bal avec quelqu'un d'autre que Serena, ça fait deux ans qu'ils crèvent d'amour l'un pour l'autre et qu'ils n'osent quasiment pas se parler, ces cons.
– Si, t'as gueulé, on t'as entendue sur au moins deux étages!
– Ça, c'est parce qu'il m'a demandé si je pouvais aller demander à Serena d'aller avec lui au Bal à sa place, genre, pigeon voyageur…
– Donc, tu lui as gueulé dessus pour lui dire de le faire lui-même.
– … Ouais. admit Tora. J'étais de mauvaise humeur.
– Oh, c'était cette période du mois…? ironisa Adrian avec un sourire parfaitement crétin.
– Putain Adriaaaan! grogna l'adolescente, agacée. Tu t'es jamais dis qu'une fille pouvait être de mauvaise humeur juste parce que les gens sont des cons finis autour d'elle et pas plus?! C'que tu peux être débile parfois…!
– … Désolé, j'voulais pas, t'sais, c'était juste une vanne. s'excusa vaguement l'adolescent.
– Encore heureux tiens!
Tora soupira doucement, se pinçant l'arrête du nez.
– Fais pas gaffe mon vieux, j'suis un peu sur les nerfs en ce moment, il s'est passé pas mal de trucs et… Enfin bref.
– J'avais cru remarquer, t'inquiètes. Je ne t'avais jamais vue pleurer. Si jamais t'as besoin de quoi que ce soit, t'oublies pas que j'suis là hein?
– T'en fais pas va. Ça s'est arrangé.
– L'autre jour, t'as quand même envoyé une table à travers la salle commune. À mains nues.
Tora rigola doucement.
– Bah, tu me connais.
– Ouais, enfin, d'habitude, quand tu fais ce genre de trucs, tu le fais pas pile devant le prof, tu vois ce que je veux dire…? T'as choppé combien au fait?
– Deux mois de retenue, yipiiie.
– Et, hem, pourquoi t'es sur les nerfs comme ça…? Ça a un rapport avec ton prétendant secret?
La jeune fille éclata de rire.
– Mon prétendant secret? Adrian, de quoi est-ce que tu parles bordel?
– Ben de la personne qui te fais des cadeaux là! Sauf qu'on sait pas qui c'est…!
Amusée, elle rigola de plus belle.
– Adriaaan…! Déjà, il n'y a eut qu'un seul paquet cadeau, pour mon anniversaire.
– Ouais, sauf que ton anniversaire c'est le 19 décembre et que le cadeau a été déposé devant l'entrée de notre salle commune le 15 avec une feuille de papier qui indiquait «Tora Ogosoka, les autres pas touche (ou vous êtes putain de mort, sans déc)».
– Quoi, c'est l'intention qui compte. Pis y'avait un autre petit mot dans le paquet qui disait un truc du genre «j'crois que ton anniv c'est le 19, ouais, j'pense que c'est le 19 mais euh, j'ai la trouille de me planter donc voilà ton cadeau.» J'trouve ça plutôt touchant.
– Ça fait surtout maladroit en fait…
– Jaloux de pas avoir eut de cadeau déposé devant les cachots par un inconnu? se moqua Tora.
– C'est ça, marre toi… N'empêche que t'as un prétendant, là, dehors. Et que ce prétendant va t'inviter au Bal.
– Si tu veux Adrian, si tu veux… C'était juste un cadeau, c'est tout. Pas la peine d'en faire tout un plat.
– Me dis pas que ça ne t'intrigue pas?!
– Mmm, sans plus. fit-elle avec un léger sourire en coin.
– Raaah… T'es un cas désespéré.
Amusée, un léger sourire vint se dessiner au coin des lèvres fines de l'adolescente.
– En tout cas, viens pas me dire qu'offrir à la plantureuse et caractérielle nana que tu es une peluche de tigre blanc est le cadeau le plus logique de la galaxie.
Sans rien dire, Tora se contenta de fermer un peu plus les yeux et de laisser son sourire délicat s'agrandir jusqu'à lui dévorer le visage.
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TADAAAAAAAH...!
J'ai tellement la trouille si vous saviez... (c'est tellement pas claiiiiiiir haaaaaa)
Eh bien voilà, c'était mon retour... Et vouais, j'ai fait un UA de Feu et Foudre chez Riri Potter. Du coup, ça m'a fait un peu bizarre avec le disclaimer, parce que là, y'a que dalle de Bleach hein. Pis au cas où vous viendriez d'une autre galaxie, l'univers d'Harry Potter appartient à J.K. Rowling, on est d'accord.
Et euh oui, ça se passe bien après le passage de Harry à l'école, c'est une année avec le Tournoi des Trois Sorciers. Et qui dit Tournoi des Trois Sorciers dit Bal. Eh. Pis les deux autres écoles ne sont pas Durmstrang et Beauxbâtons, j'ai voulu changer un peu, vous verrez ça dans les prochains chapitres.
ME DEMANDEZ PAS COMMENT M'EST VENU L'IDÉE J'SAIS PO. Enfin bon, je sais que Zerikya aime Harry Potter du coup... Tadaaah! L'idée vous plaît? Et, euh, c'était clair? Enfin, je sais pas, vous en avez pensé quoi...? Voui, je suis en train de vous demander des chtites reviews. C'est que je suis rouillée après tout ce temps, et j'ai du mal à voir ce que vous pourriez penser de ce nouveau (pitit) texte... Donc ouaip, LÂCHEZ VOUS DANS LES COMMENTAIRES, J'SUIS PRÊTE \O^O/
Sinon...! Quelques explications rapidos, comme d'habitude!
Adrian Pucey, Peregrine Derrick et Lucian Bole ne sont pas des personnages que j'ai inventé en fait. Bon, je suis trèèèèès loin d'être une Potterhead (j'adore Harry Potter hein, je les ai lus et relus, ces romans sont géniaux mais j'ai pas dû en lire un depuis des années et le dernier film que j'ai du voir, ça doit être Les Reliques de la Mort part. 2, et au cinéma... donc ouais, ça date). Je suis juste allée sur le wikia d'Harry Poter et il se trouve que ce sont les noms de trois gars de l'équipe de Serpentard à l'époque de Harry. Parce que ouais, ça se passe davantage de nos jours, donc après le passage d'Harry et compagnie à Poudlard. Si vous voulez, Sûuko et Kaede ont à peu près le même âge que Harry et tout. Et comme Harry est aujourd'hui père... Ben tadaah. Et du coup j'ai appelé l'affrontement final avec Voldy là la Seconde guerre des Sorciers. Chais po, ça me paraissait logique (J'AI UN PEU BEAUCOUP GALÉRÉ, OUI)
Et oui, y'a des anachronismes... Parce que Adrian, Per et Lucian sont des personnages de l'époque de Harry alors que ça se passe bien vingt ans plus tard. Mais McGonagall est encore là (ELLE EST INCREVABLE MCGONAGALL OKAY C'EST LA MEILLEURE). Et j'ai casé un Lee Jordan Jr parce que j'adoraaaais Lee Jordan et ses commentaires durant les matches de Quidditch, vous n'avez pas idée.
Du coup, yup, j'ai casé Tora à Serpentard. Héhéhéhéééé. À votre avis, où que c'est qu'elle est Beni? (R.I.P. la langue française)
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UN IMMENSE, UN GIGANTESQUE, UN ÉNOOOOORME JOYEUX ANNIVERSAIRE À L'ÉTOILE DE MA VIE, MA ZERIKYA ADORÉE!
Joyeux anniversaire mon cœur :3 Je t'aime très fort
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ET UN GRAND MERCI À VOUS, QUI ME LISEZ ET QUI ÊTES TOUJOURS LÀ.
Z'ÊTES DES GENS BIEN BORDEL.
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Le bouton pour reviewer / laisser ses headcanons sur dans quelles maisons de Poudlard vous caseriez les personnages de Feu et Foudre (OUI JE SUIS CURIEUSE HÉHÉ) / passer le coucou à l'auteur, est juste en dessous!
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Prochain chapitre samedi: 2. Sunrise
