Salut la populas' Comment vous allez? Etes-vous revenues bronzées? Personnellement, je suis aussi blanche qu'il y a deux mois... PTDR Nulle. Je suis dégoûtée! ENFIN ... Bref!
D'abord, merci de votre fidélité! Et pour entamer cette rentrée scolaire et professionnelle, sauf pour les chanceuses de la fac, je vous offre un Os. Oui, je poste sur Je t'aime alors je t'ignore bientôt !
Tout appartient à Stephenie Meyer.
J'espère avoir vos avis, vraiment.
Dédicace: Cet Os est pour une merveilleuse jeune femme de ce site qui m'a supportée durant cette année très difficile pour moi, psychologiquement parlant. Alors merci pour les longues conversations, les mots réconfortants et toute l'aide que tu as pu m'apporté. J'ai nommé DAZZLING. Ma petite Maitresse, je t'aime. *OUI, l'handicapé des sentiments que JE suis, LE DIS !*
Ô et puis un grand MERCI à ma Crotouille, Imagine-Twilight pour le titre, tu m'as sauvée sur ce coup là, merci ! :O
Bonne Lecture à tous.
Au fait, Le répertoire, Starbucks-Twilight organise un concours qui mêle vos fantasmes et les sept péché capitaux. Appétissant? Vous n'avez encore rien vu ! Alors rendez-vous sur la page Fanfiction du répertoire et n'hésitez pas à participer!
F'.
Hammam of bad things.
C'était ridicule… Pourquoi faisais-je ça ?
Je tournais en rond devant la porte d'entrée, réfléchissant à toute allure. Etais-je si désespérée ? N'avais-je donc aucun autre choix ? Je m'arrêtais quelques instants et fixai les prix sur la vitre de la porte. D'un coup, ils disparurent, on venait d'ouvrir cette dernière. Crotte ! Ce serait honteux de m'en aller ainsi en courant, je n'avais pas six ans!
Une dame, relativement jeune, un teint halé et de grands yeux noirs, vêtue d'un haut foncé et d'un paréo m'apostropha.
-Je peux faire quelque chose pour vous ?
Plus le choix Bella. M'encourageai-je.
-Je viens pour le … pour les renc… pour le…
Lorsque j'arriverais à parler, je repasserais. Je devins rouge de honte, ridiculement pathétique. Elle me sourit, pas du tout agacé, ou même moqueuse. Juste agréable.
-Les rencontres en speed Dating ?
Je rougis plus encore, qu'est-ce que je fichais là ? J'hochai timidement la tête alors qu'elle me faisait un sourire rassurant.
-Entrez donc. Je quittais donc le froid glacial de cette journée d'hiver pour accéder au bâtiment.
A peine passé les portes, la chaleur m'étouffa. L'odeur de l'encens pénétra tous mes ports et je me détendis instantanément. Un bureau était entreposé juste à l'entrée. Mes yeux papillonnèrent et les couleurs orientales me mirent à l'aise.
La jeune femme se présenta sous le nom d'Irina, elle regarda quelque chose sur son ordinateur avant de relever les yeux vers moi.
-Vous pouvez enlevez votre écharpe et votre manteau, vous savez.
-Oh, bien sur ! Je m'exécutai rapidement, honteuse de ne pas avoir pris l'initiative seule plus tôt. Elle me sourit de nouveau, attrapa quelques feuilles entreposaient ici et là avant de me faire un geste de la suivre.
Nous longeâmes un long couloir. Avant de tourner à gauche. « Chambre chaude. » L'inscription sur la porte me fit froid dans le dos. Qu'est ce que je fichais ici ? Je n'allais tout de même pas rentrer avec mon jean dans cette pièce.
Je sortis de ma torpeur, lorsque je sentis une pression sur mon épaule.
-Mademoiselle, vous me suivez ? Je remarquais alors qu'au bout du couloir, résidait un escalier. L'encens fumait toujours et je m'enivrais de cette odeur relaxante et aussi peu agressive. Sur les bords des escaliers, quelques bougies étaient allumées. Ces dernières étaient dans des peaux qui dessinaient de jolies ombres sur les murs d'un orange peu commun. Lorsque nous entamâmes la montée elle m'expliqua, prenant place devant moi, l'escalier étant trop étroit pour que nous puissions monter côte à côte.
-Je ne vous ai jamais vu ici. Je secouai la tête négativement mais elle ne prit même pas le temps de se retourner pour me regarder. « Alors je vais vous expliquer. Vous vous êtes présentée aux heures de speed Dating, effectivement notre hammam vous permet de rencontrer un homme et d'être enfermer avec lui pendant deux heures dans une salle d'eau et un sauna. Vous y trouverez une collation ainsi que des ustensiles, afin de vous laver et de vous masser. Afin de connaitre vos gouts et vos désirs je vais vous faire entrer dans une pièce où vous remplirez ce formulaire. » Elle me montra vaguement un groupement de feuilles. Le haut était encore plus beau que le bas. Je tournai ma tête vers ma gauche et admirai un magnifique salon maghrébin accessoirisé à la perfection. Quelques femmes étaient assises en peignoirs, buvant un thé traditionnel. Elles discutaient tranquillement parfaitement détendu. Vers la droite, je vis une porte avec l'inscription « Vestiaires ». Une autre porte dont j'ignorais la consistance. « Lorsque vous aurez fini de remplir le formulaire, vous irez vous changer et nous vous guiderons vers votre partenaire pour deux heures. » J'acquiesçai et me tournai pour apercevoir une pièce magnifique et immense où se trouvaient chaises longues, fontaines décontractante et lumières enivrantes. Le plafond était lui-même travaillé. Ce devait être la salle de repos. J'avais l'impression d'être dans un monde de paix et de décontraction totale. L'orient dominant tout le temps grâce aux fenêtres respectant l'art oriental. C'était un autre monde.
-Suivez-moi, vous allez remplir le questionnaire si vous le voulez bien.
Elle me fit entrer dans une pièce avec des poufs aux sols et une petite table en vieux bois. Un beau tapis aux tons rouges recouvraient entièrement le sol et je me serais cru dans une page de magasine tant chaque détail fut travaillé.
Je m'assis sur un pouf et j'aurais pu rester assise toute ma vie. Elle me tendit le questionnaire et un crayon.
-Je reviens dans dix minutes. Je lui souris, la remerciant poliment. Je ne savais toujours pas pourquoi j'étais là mais j'entamai le questionnaire.
Dix minutes plus tard, la description de mon homme parfait fut la suivante : Grand, svelte, musclé sans excès, intelligent, vingt-cinq ans, hétéro et plus ou moins beau, recherchant une amitié et plus si affinités.
Ce qui fut logique étant donné que j'étais petite, fluette, que j'avais vingt-trois ans et que j'aimais les hommes. Je voulais pouvoir me débarrasser de cet homme, et l'amitié était toujours un bon moyen.
Alors que j'allais poser mon stylo, je remarquais une question.
« Veuillez précisez votre nom entier. (Vous cocherez ensuite la case « non» si vous ne désirez pas que votre nom complet soit signalé à votre compagnon.) »
Isabella Marie Swan. Je cochais la case « non » et fermai soigneusement le questionnaire. La jeune femme arriva juste après et récupéra le tas de feuille. Elle m'apporta un grand verre d'eau froide et m'emmena ensuite vers les vestiaires.
Elle me sourit chaleureusement.
-Mettez vous en maillot de bains et nouez ceci ainsi. Elle me donna un tissu qui avait la forme d'une serviette de bains. Elle le fit passer sous mes bras, croisa les deux bouts au niveau de mon torse avant de faire un nœud derrière ma nuque. « Quelle taille faite vous afin que je vous amène de quoi vous chausser ? »
-37, s'il vous plait.
-Je vous apporte ça.
Elle referma la porte et je vis des rangées de casiers en bois. Le sol était carrelé et les murs toujours de ce orange tentateur. J'enlevai mon pull et mon jean, retirai mes sous vêtements et enfila mon bikini marron foncé. J'enfermais le tout dans un casier et en retirai la clé. Alors que je finissais de nouer le tissu-paréo autour de mon cou, la dite Irina entra.
-Tenez. Dit-elle en posant des tongs sur le sol. Je les enfilai doucement. Contre toutes attendes, même ces chaussures en plastiques ne m'agressèrent pas.
Elle me montra une enveloppe, alors que je fronçais les sourcils.
-Le nom de votre première rencontre. Suivez-moi. Nous reprîmes le chemin de plus tôt et elle continua. « Si vous entrez et que la personne devant vous ne vous plait pas avancez-vous vers lui et enlevez lui le bracelet. Aujourd'hui ce sont les hommes qui tournent, il sera donc redirigé vers l'extérieur et on lui donnera un nouveau bracelet, gardé tous ceux que vous prenez. Si vous ne plaisez pas à l'homme que vous rencontrerez, il se lèvera et s'en ira sans un mot. »
J'acquiesçais, pensant que c'était une bien mauvaise manière de quitter une femme. La jeune femme ria alors qu'il ne restait que quelques marches à descendre.
-Mais normalement ça devrait bien se passer ! Vous ne ressortirez pas ici comme vous y êtes entrée.
Ca avait tout l'air du slogan du hammam. Bien, ça saunait à double sens, ou bien étais-ce moi ?
Elle faillit ouvrir la porte que j'avais remarquée plus tôt mais s'arrêta.
-J'allais oublier. Il y a plusieurs règles. Elle ouvrit la porte et nous entrâmes dans une pièce totalement vide carrelée du plafond au sol. Les quatre murs de la pièce avaient chacun deux portes. Sur chaque porte était écrit « Chambre chaude » accompagné d'un numéro allant de un a huit. Je soufflais doucement. Courage ! « Premier règle : Ne demandez jamais à votre partenaire son nom et sa profession… » J'hochai la tête. « Deuxième règle : Ne sortez sous aucun prétexte des deux pièces qui sont mises à votre disposition avant que l'on vienne vous chercher. » Je ne comprenais pas très bien, mais prononçai un faible « ok » malgré tout. « Et enfin, troisième règle… dit-elle en ouvrant la porte de la chambre chaude numéro 2 : Savourez. »
Elle referma la porte sur moi et je sus à ce moment-là que ce lieu était irréel. La pièce devait être la salle d'eau. Un gros blog, entièrement carrelé sous la forme d'une table et tenu par cinq piliers sur chaque extrémité, était disposé au milieu de la pièce. Une douche tout de suite sur ma droite, et à ma droite, une porte de bois encastré. Cela devait être le sauna.
Dans la diagonale, je vis deux robinets avec un récipient en poterie entreposé juste en dessous. Toute la pièce était grandement éclairée, des lumières remplissant la totalité du plafond, tenu par je-ne-sais-quoi. J'admirais encore la décoration et les petits détails entreposé ici et là créant une ambiance relaxante lorsque j'entendis un bruit de porte. Je me tournais et tombai sur un maigrichon, très blanc. TROP blanc. Je m'approchai de lui et coupai le bracelet. Il me sourit et s'en alla. Ok, ça n'avait pas l'air très dur.
Trois bracelets plus tard, un homme très grand, et très musclé entra, il me sourit, s'avança et repartit.
Je ne souris pas du tout sur ce coup, mon égo venait d'en prendre un putain de coup. Il me souriait et il se barrait. Je me tournai et soupirai. Alors que je me dirigeais vers la porte voulant sortir et atteindre le vestiaire lassé par ce faux speed-dating, et vexée au possible la porte s'ouvrit et je me retrouvai torse contre torse avec un inconnu.
Le contact m'électrisa automatiquement. Je relevais la tête alors que lui, la baissai et je tombai sur des yeux d'un vert transparent. Je souris. On souriait beaucoup ici. Comme si c'était normal.
-Vous vouliez sortir ? Murmura-t-il. Sa voix avait un timbre veloutée et tentant.
-Oui, effectivement.
-Je ne le vous conseille pas, ça risque de vous attirer plus d'ennui qu'autre chose. Il me recula de lui avant de me dépasser et de s'assoir sur la table. Je me tournai pour l'admirai. Il était grand et svelte. Son corps n'était pas vraiment musclé, seul ses bras semblaient avoir été travaillés dans le marbre. Il avait de larges épaules et son teint était légèrement halé. Ses cheveux étaient mouillés et plaqué à l'arrière de son crâne. Il avait un maillot de bains style boxer qui ne le serrait pas avec excès. La seule chose qui me fit presque baver fut sa mâchoire carrée et ses lèvres fines mais tentantes.
-Merci pour le renseignement… Mais je vais quand même tenter… Avant que je puisse porter ma main à la poigné, son corps était plaqué contre mon dos, sa main ferme collé contre la porte, m'empêchant de l'ouvrir.
-Vous n'avez pas le droit. Sa voix avait une intonation beaucoup plus autoritaire. Si vous ne voulez pas passer un moment avec moi, couper ce bracelet, sinon venez vous assoir.
J'haussai un sourcil. Voulait-il réellement parler avec moi ? Je soupirai. C'était mon type d'homme… alors pourquoi pas ? Je me retournai, alors qu'il était déjà assis à m'attendre. Je me posai consciencieusement à une certaine distance de lui.
-Comment vous vous appelez ?
-Bella. Dis-je simplement. Un silence s'installa. Il soupira. Bon, j'aurais pu lui demander qu'elle était son prénom. Je ne comprenais pas ma réaction. Un très bel homme cherchait à me connaitre, il était à moitié nu, et je ne prenais même pas la peine d'en profiter.
-Vous ne comptez pas m'aider pour le dialogue ? Je souris.
-Bella, ravie et vous ? Repris-je plus joyeusement, feintant l'enthousiasme.
-Edward. Il me sourit. Il faillit dire quelque chose mais un bruit de vapeur me fit sursauter. « Ne vous inquiétez pas, il s'agit du sauna, ils ont du le mettre en route. Au dessus du bac en poterie il y a un bol remplissez-le d'eau froide et rejoignez-moi à l'intérieur.
-Vous ne le faites pas ? Il me sourit, amusé par ma mine gênée surement.
-J'ai l'habitude de la chaleur, au pire j'utiliserais du votre, à tout de suite. Dit-il en entrant dans le sauna. Mon ventre se tordit en le voyant disparaitre dans la vapeur. Cet Edward était bien étrange…
Je fis malgré tout ce qu'il me dit avant de porter ma main à la pogné du sauna. Etais-ce vraiment une bonne idée ? Cet homme était très attirant, mais étais-ce vraiment ce que je voulais ? J'haussai les épaules et tirai la porte. Contrairement à la salle d'eau, l'intérieur du sauna n'était que faiblement éclairé. Effectivement, seules quelques bougies faisaient office de lumières. Une mini fontaine était au milieu de la pièce, un porte charbon fumait et de l'encens brulait. Une douce musique emplissait l'endroit, et la chaleur me frappa de plein fouet, me détendait automatiquement.
Le dit Edward était sur un banc carrelé –pour changer- dans un coin assis, profitant apparemment de la chaleur environnante, les yeux mi-clos, le menton légèrement relevé, la bouche entre ouverte. Il était d'une grande beauté, même lorsque ses jolis yeux étaient clos. J'inspirai doucement, me donnant du courage. C'était tellement hors du commun ce mode de rencontre. Qui à l'idée de se rencontrer dans un hammam à moitié à poil à part des nudistes en manque ?
-Bella alors ? Que faites-vous là ? Vous êtes charmantes, vous n'avez pas besoin de Speed-Dating pour trouver votre âme-sœur. Je souris en m'asseyant en face de lui sur le banc vide. Il n'avait pas vraiment besoin de cours de charme. Il savait parler aux femmes.
-La même chose pour vous. Il sourit. Je veux dire, vous n'avez pas besoin de ce lieu, pour trouver quelqu'un qui vous sautera dessus sans problème ! Je rougis, quel tact, bravo Bella ! Il rit quelque peu.
-Vous avez raison ! Le prétentieux ! Mais je ne veux pas qu'une femme me saute dessus, je veux lui sauter dessus. C'est beaucoup plus… gouteux.
Le lieu vient de prendre dix degrés si ce fut possible. Le rouge me monta aux joues suites à cette déclaration très érotique et ce n'était définitivement pas à cause de la chaleur. Désormais à la même hauteur que lui, je ne voyais que son hombre mais je distinguais très nettement le sourire qui fit place sur ses belles lèvres suite à la réaction que produisit sa déclaration sur moi.
La vapeur m'entoura et je pris l'eau froide pour en faire couler sur mes cuisses, mes seins et mes cheveux. Je sentis ses yeux s'attardaient sur chacune des zones que j'hydratais et je fus tout aussi fière de moi que lui précédemment. La chaleur venait encore de monter.
-Je vous avez dit que vous en auriez besoin… Dit-il en désignant d'un vague signe de tête le bol rempli d'eau froide. Je m'attardais sur les décorations du bol avant de relever les yeux.
-J'adore la décoration.
-Merci. Dit-il simplement. J'arquai un sourcil. Quoi, il vivait ici ? Que faites-vous dans la vie Bella ?
-J'apprends aux gens à me tutoyer… Souris-je me sentant de plus en à l'aise. Et vous ? Je savais que je n'avais pas le droit de poser cette question comme je savais qu'il n'allait pas répondre à la vérité. Je prenais le bol pour en verser directement entre mes seins. Il faisait vraiment chaud ici. Edward dégageait un réel sex-appeal qui m'émoustillait plus que je ne voulais le laisser croire et voir.
-J'apprends aux gens à me divertir. Le mot n'avait pas été utilisé au hasard, je décidais de relevais le défi, un désir ardant et croissant, consumant mes sens.
-Et comment peut-on te divertir ?
-De pleins de manières différentes. Je décidais de m'allonger.
-Qui sont les personnes qui vous divertissent le plus ? Dis-je en traçant des cercles sur mon ventre. Contrairement à ce que lui-même pouvait croire, c'était un tic que j'avais depuis de longues années.
Je tournai ma tête vers lui et constatai qu'il observait avec des yeux luisants le geste de ma main.
Se pourrait-il que… Je glissai légèrement ma main vers le bas de mon ventre, alors que j'entendis un bruit venant de lui.
Grognement ? Venait-il de déglutir ? Je ne saurais le dire.
-Les femmes de toute évidence. Sa voix était rauque, et j'anticipais déjà la suite de cette rencontre. Cette phrase ruina mon bas de bikini, et je me relevai afin de prendre de l'eau froide et la verser sur mes cheveux et mes cuisses.
-Comment font-elles ? Demandai-je en perdant mon self control et l'aguichant.
-Tout dépend de leurs atouts. M'apprit-t-il en se replaçant. Je le voyais en position de garde, près à me bondir dessus. La tension sexuelle était palpable et je savais que ma prochaine remarque serait la fin de notre conversation. Jerelevai mon visage mes cheveux bruns et longs me suivant.
-Et que peut faire une femme… comme moi pour vous divertir ? Dis-je en le dardant d'un regard brulant. Je me levais, me positionnant à un mètre de lui. J'avais veillé à atteindre cette distance en me dandinant.
-Que voudriez-vous faire ? Me demanda-t-il.
-Ca par exemple. Dis-je en passant mes deux bras derrière mon dos, une de mes mains sur le milieu et l'autre au niveau de ma nuque tirant sur les fils de mon haut de bikini.
Celui-ci s'échoua sur le sol et la seconde qui suivit le corps d'Edward était plaqué contre le mien. Je sentis son énorme érection sur mon ventre, alors que je me frottai outrageusement à lui. Sa main tira sur mes cheveux, dégageant mon cou et il se mit à sucer violemment cette zone sensible. J'étais désormais trempée. La chaleur du sauna, et l'eau que j'avais versé sur moi faisant glissé nos corps, il me poussa jusqu'à mon banc. Il envoya à l'aide du bol de l'eau sur le mur, avant de m'ordonner autoritairement de monter debout sur mon ancien siège. Il me colla contre le mur, et le contact du froid et la chaleur du corps brulant d'Edward réveilla des sensations qui m'étaient encore inconnues.
Il replongea sa tête dans mon cou et empauma mes deux seins d'un même mouvement. Il le malaxa durement.
-J'en rêve depuis que j'ai franchi la porte. Dit-il entre deux baisers accentuant d'avantage la pression sur mes tétons. Il aspirait l'eau qui tombait sur mes épaules et je me dandinai de plus en plus excitée.
Je gémis en posant mes mains sur ses épaules voulant l'attirer encore plus vers moi. Il me releva et plaqua son bassin contre le mien. Son érection rentrant en contact direct avec mon intimité trempée. Il aurait pu être en moi s'il n'y avait pas eu ces deux tissus inutiles. Ridiculement inutile et totalement frustrant.
Je gémis de frustration en avançant mon bassin voulant sentir quelque chose de plus fort. Il plaqua une main sur mes fesses afin de me relever et de m'empêcher de bouger.
-« Bouge pas ! » M'ordonna-t-il. Il mordit mon épaule, et mes yeux roulèrent de plaisir. Ses mains étaient désormais sur mes fesses, m'empêchant de toucher le sol. Dans cette position je me frottai outrageusement à lui alors qu'il m'intimait un rythme plus rigoureux encore. Une de ses mains remonta sur ma nuque et pour la première fois nos lèvres se rencontrèrent. Le baiser fut explosif. Nos lèvres se rencontrèrent encore et encore. Toujours plus sauvagement. Durement. Sa langue ne demanda pas l'accès à ma bouche, elle s'y infiltra avec passion et notre baiser devint gémissant, désireux. Il instaura une mini distance entre nous pour s'abaisse et empaumer de nouveau mon sein. Il se retrouva à genoux, ses pieds en l'air hors du banc. Il déchira le basde mon maillot de bains, ses mains claquèrent contre mes fesses, m'amenant directement devant son visage et sa langue glissa dans mon intimité. Je me cambrai alors que ses doigts pinçaient mon téton. Un cri m'échappa. L'extase totale.
-J'aime lorsqu'elles sont réceptives à mes caresses. Laisse toi aller, crie, n'hésites pas… Murmura-t-il. Sa langue glissa encore et encore à l'intérieur de moi alors que je me sentais défaillir. Il mordilla mon bouton de plaisir et je basculai la tête en arrière sous l'effet de la vague de plaisir qui m'envahit. Il faisait chaud, très chaud, trop chaud. Je le poussais et il retomba sur ses pieds. La faible luminosité lui donnait un air indomptable, intouchable, irréel. Il me sourit et de mon corps engourdit de plaisir, je l'embrassais de nouveaux fougueusement. Je léchais son cou humide puis son torse. Mes mains descendirent de sa nuque à son boxer. Je passai mes mains de chaque coté de ses hanches et je fis glisser ce dernier le long de ses jambes musclés. Je léchais de la même manière son nombril et l'espace entre ce dernier et la limite du fruit défendu. Se fut donc à mon tour d'être à genoux devant lui, mes yeux envieux en face de son énorme érection. Ma langue passa sur mes lèvres, je voulais ça à l'intérieur de moi. Peu importe où, il me le fallait.
J'approchais ma main et appliquai une première pression qui le fit basculer la tête en avant. Il me regarda à travers ses cils, et je mouillais plus que nécessaire.
-J'aime lorsqu'elles peuvent me faire du bien. Prends ta décision maintenant. Il parlait de plusieurs choses et je le savais. Alors je gobais l'objet de mon désir et je l'entendis grogner presque férocement. Sa main se plaqua sur l'arrière de mon crâne attrapant mes cheveux. Je gémissais de bonheur avec lui à l'intérieur de moi. A ce moment là je ne devins qu'un pion. Il entra et sortis son sexe de ma bouche comme il le voulait, de manière plus ou moins rapide, durement et brutalement. Ma bouche glissait et il y prenait plaisir. J'entendais ses grognements alors que je m'excitais de sa fougue. Son sexe était des plus tentants et il remplissait ma bouche totalement. Le rythme s'intensifia et je sentis sa main se crisper un peu plus sur mes cheveux. Alors que je pensais qu'il allait jouir, il me repoussa et me regarda de ses grands yeux verts.
Nu ainsi, vu d'en bas il était magnifique, on aurait pu le prendre pour Apollon lui-même et je ne m'étonnerais guère en le découvrant dans un magasine de mode.
-C'est ce que tu veux ? Me demanda-t-il. Comment pouvait-il passer d'un acte animal à une parole si… humaine ? Je souris, comme si je serais agenouillée devant lui si ce n'était pas ce que je voulais. J'attrapais ses mains qui pendaient le long de son corps et lui intimai de s'assoir. Lorsqu'il allongea ses jambes sur le sol, je me relevai, j'écartai ses jambes et le vit grimacer. Il ne devait pas être à l'aise…
-Avant toutes questions, un préservatif ? Il tendit la main et la plongea dans la fontaine. Il en ressortit un préservatif. Elle servait donc à ça. J'en avais oublié la chaleur ambiante. Edward était désormais assis, et si vu d'en bas il était magnifique, le spectacle était encore plus tentant d'en haut. Dieu, si c'était une femme, devait se régaler. Je marchais donc entre ses jambes avant de me positionner juste au dessus de lui.
Une nouvelle vague bruyante de vapeur nous envahit et Edward empala le préservatif sur son sexe. N'y pouvant plus, je me glissais sur lui, son sexe buttant au fond de moi. Une de ses mains se plaqua sur mes reins et l'autre sur ma cuisse, afin de me pénétrai plus durement. Ma tête bascula en arrière.
Lorsque j'arrivais à rouvrir les yeux, le spectacle que m'offrit Edward était magnifique. Son visage tordu par le plaisir, était faiblement éclairé, la vapeur décuplant sa beauté. Cette dernière s'échouait sur son corps devenant goute d'eau. Sa tête s'abaissa et se fut lui qui suça l'eau présente sur mon épaule. Je gémissais alors qu'il grognait. Il inversa les positions, nos corps glissant à cause de l'eau présente sur le sol. Il sortit de moi avant d'attraper mes cuisses et de faire glisser mon dos jusqu'à ce que nos sexes se rencontrent. Il alla buter à l'intérieur de moi avec une telle virilité qu'un cri proche de la jouissance m'échappa. Une vague de plaisir venait effectivement de me terrasser. Il continua à buter sur cet endroit sensible alors que mes yeux se noyaient dans la vision d'un Edward au dessus de moi les cheveux en bataille, dégoulinant d'eau. Je levai mes mains et griffai son dos, attrapai ses cheveux alors qu'il butait plus profondément encore. Il s'approcha et m'embrassa encore plein de fougue et de désir. Ses lèvres remontèrent vers mon oreille alors qu'il accélérait le rythme. Je nouais mes jambes derrière son dos décuplant encore les sensations.
-J'adore les entendre jouir pour moi… Souffla-t-il avant de sucer mon lobe. Je me cambrai et laissai m'envahir le tsunami du plaisir, criant le prénom de mon compagnon. Il jouit au même moment que moi, lorsque mes parois se serrèrent autour de lui. C'était l'extase à l'état pur. Le plaisir à l'état brut. Le sexe primaire.
J'en avais encore des frissons lorsqu'il se releva et sortit du sauna. Il revint plus tard alors que je me relevai, peinant sur mes jambes flageolantes. Il se balada nu devant moi, avant de se positionner devant moi. Maintenant que la raison me reprenait et que la chaleur me tapait un peu moins à la tête, je réalisais que j'avais vraiment fait preuve d'immaturité en aguichant ainsi un inconnu.
Mais ça avait été tellement bon !
-Si on allait se laver ? Me sourit-il en me dardant d'un regard totalement comblé.
Au moins, nous étions deux à avoir pris un pied total !
-Je crois que c'est une bonne idée. Souris-je.
Nous sortîmes de la pièce et je me rendis compte qu'il faisait très chaud dans le sauna. Je glissais sans le faire exprès et je pouffai alors qu'il rigolait aussi. Il reprit la conversation comme si nous ne venions pas de nous envoyer en l'air comme des bêtes.
-Tu viens souvent rencontrer des gens ici ? Dis-je pour couper à sa tentative de diversion. Il alluma le jet de douche et se tourna vers moi. Il attrapa mes mains et me colla au mur.
-Que des femmes… Je souris alors qu'il prenait de quoi laver ses cheveux. Je mis mes mains dans ses cheveux. J'aurais aimé les voir secs. Je glissais mes mains et il enleva les siennes qu'il glissa sur mon cœur. Il prit une noisette de gel douche et me commença à glisser le savon sur mon corps. Ce dernier ne tenu pas longtemps tout de suite remplacé par l'eau qui coulait sur nos corps.
Ses mains étaient fermes et précises et glissaient sur mon corps, réveillant mon désir. Mes mains rincèrent consciencieusement ses cheveux et descendirent sur son dos. Un bruit de porte empêcha nos lèvres de se lier.
Je soupirais.
-je crois que la réalité vient définitivement de nous rattraper. Sourit-il.
Je sortis mon visage de la douche et apercevait Irina. Elle me sourit et je vis apparaitre toutes ses dents. Je lui souriais en retour.
-Les deux heures sont écoulées. Sourit-elle désolée.
Je cachai mal ma déception.
-Les peignoirs sont là. Dit-elle en les posant proche de la porte. Edward ?
-Hum ? Répondit ce dernier. Etait-il connu ici ? Il ne prit même pas le temps de se décaler pour la regarder. Bizarre…
-Tu sais que tu dois…
-Ouai, je sais… J'arrive.
Elle ne dit rien et se retourna pour partir.
Je tournai la tête et remarquai la table était pleine de gâteaux, sucreries en tout genre. La collation ?
-N'hésites pas à te servir, je suis désolé, je dois partir. Je lui souris.
-Pas de souci.
-Je suis ravi de t'avoir rencontré Bella. Dit-il en finissant de se rincer. Je vais essayer de repasser. Il éteint l'eau, j'étais déjà totalement lavée.
Il sortit et me tendit un peignoir. Nous l'enfilâmes et il m'approcha de lui, m'offrant un baiser chaste et plein de promesses. Il se décala, ouvrit lentement les yeux et souffla.
-A bientôt…
La porte se referma sur lui et je m'assis sur la table devant toute cette nourriture, les yeux fixés sur la porte qu'il venait de refermer. Je pris un croissant et mâchai consciencieusement.
Il ne revint jamais…
Sadique? Non, à peine. T'façon ça me dérange pas, moi j'aime bien (8). J'ai le droit de savoir ce que vous pensez ? :D
J'hésite pour une suite.. Bref, bisous, prenez soin de vous! F'.
