Bonjour bonjour C:

Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas attaquée au fandom Fairy Tail. Bien trop longtemps à mon goût, mais justement, les goûts changent et l'inspiration avec *PAN* Donc et bien je reviens pour une occasion spéciale qui me tenait à coeur :

La Crime Sorcière Week, organisée par la SPPS en collaboration avec le forum Fairies Fans.

Je tiens à faire un grand coucou aux copines de la SPPS donc, et celles de Fairies Fans aussi C: Merci à Bymeha surtout, pour m'avoir poussée à quitter Supernatural pour faire honneur à la SPPS, je remercie aussi Xheeart pour son aide sur le résumé.

Ensuite, pour ce qui est du recueil, les thèmes varient, donc j'annoncerais en début de chaque chapitre, le ton du texte, le rating et tout ça.

Rien ne se suit vraiment, les chapitres seront tous indépendants, vous pourrez donc les lire à votre guise.

Désolée pour la note d'auteur presque aussi longue que le texte C: Bonne lecture !


Premier Thème : Secrets

Centric : Meldy et Jellal. Surtout Meldy pour le coup.

Genre : Hurt/Confort je dirais. Et un peu de Family du coup. Ou Friendship.

Rating : K +, je sais jamais quoi mettre donc bon *PAN*


Secrets

Cela faisait déjà plusieurs semaines que la guilde clandestine Crime Sorcière étaient en cavale alors que le conseil avait retrouvé leur piste un peu trop rapidement. Les escales avaient alors êtes moins nombreuses et la fatigue plus grande encore.

Meldy était épuisée. Elle ne manquait pourtant pas d'exercice, mais son corps de jeune fille en pleine croissance ne pouvait plus supporter de courir sans pouvoir s'arrêter ne serait-ce qu'une nuit.

Et ça, Ultear et Jellal semblaient l'avoir bien compris, eux même sans doute arrivés à un point d'épuisement bien trop intense.

Alors ils s'étaient enfin arrêtés, estimant avoir assez fuis pour l'instant, comptant sur le fait que la cavalerie ne les retrouverait pas avant un bon moment.

Mais alors que lentement, avec une douceur exquise, Meldy se glissait dans les bras de Morphée, un sursaut de terreur la réveilla – comme si sa délicieuse glissade s'était soudainement transformée en une chute brutale et mortelle.

Un soupir se brisa contre les parois rocheuses de la grotte humide où ils avaient entreprit de s'installer pour la nuit. Un simple soupir dans les ténèbres, un simple souffle caressant le silence de la nuit sans étoiles, qui l'avait arrachée à son sommeil.

Un mouvement à sa droite, Jellal parlait. Ou du moins, il marmonnait quelques mots imperceptibles qui allaient se fracasser contre les murs dans un bruit sourd.

Jellal. Elle ne le connaissait pas encore très bien. Elle ne savait quasiment rien de lui. Mais, chaque jour, elle le voyait lutter contre lui-même. Chaque seconde, il semblait glisser un peu plus dans ses pensées sombres. Il se battait contre des ombres, des mirages qui semblaient lui glisser entre les doigts.

Erza. C'était le prénom que Jellal répétait le plus dans son sommeil perturbé. Peut-être ne s'en rendait-il pas compte. Oui, en réalité, il ne se rendait même pas compte qu'il n'allait pas bien.

Et Meldy ne savait rien de lui.

Alors qu'un animal sauvage semblait discuter avec les esprits de la nature au dehors, sous les rayons de lune, un frisson d'effroi glaça les membres de Meldy. Elle avait terriblement peur dans le noir, mais pour rien au monde elle aurait dérangé Ultear qui semblait être plongée dans un sommeil profond.

Se redressant dans son sac de couchage, elle observa longuement le jeune homme aux cheveux bleus, au passé tortueux.

Quelque chose lui traversa l'esprit. Et alors - peut-être parce qu'elle voulait lui venir en aide, ou simplement pour apaiser sa curiosité grandissante au fil des jours à l'égard de cette homme - Meldy se lia au dormeur agité.

Un hululement lointain la fit sursauter alors que son cœur battait la chamade – de peur ? -, et la jeune fille aux cheveux roses eut une soudaine envie de pleurer.

Elle avait mal – il avait mal. Il aimait et en souffrait. Il s'en voulait terriblement. Il avait…peur ? Il avait peur de ne pas être à la hauteur, peur de la perdre à jamais. Il avait peur de lui-même peut-être.

« Qu'est ce que tu fais ?

- J-...Je….Pardon. »

Même dans la nuit noire d'encre, elle percevait ses prunelles d'or la scruter avec insistance. Elle discernait aussi les ombres de son tatouage qui l'avait tant intriguée lors de leur première rencontre. Mais ce qu'elle voyait surtout sur son visage teinté par les ténèbres, c'était une infinie tristesse qu'il semblait sans cesse voiler sous un masque d'impassibilité.

« Tu l'aimais ? »

Un rougissement peut-être. Elle n'aurait su le dire avec certitude, mais les battements affolés de son cœur eux, ne trompaient pas.

« Tu devrais te reposer Meldy. La route sera encore longue.

- Pourquoi tu n'en parles jamais ?

- Parce qu'il n'y a rien à dire. »

Rien à dire. Peut-être n'avait-il pas tord après tout. Elle n'avait rien dit elle non plus à propos de son ancienne vie, à propos de tout ce qu'elle avait subie et tout ce qu'elle endurait chaque jour. Tout comme Ultear ne disait rien à propos de la douleur encore vive qui la tiraillait.

Ils n'avaient peut-être pas besoin de tout dire finalement. Ils étaient simplement là, et ça suffisait. Les paroles n'avaient pas autant d'utilité que des actes, que des présences - des regards.

Meldy vit alors un sourire se dessiner sur les lèvres de l'ancien détenu, ou du moins voulut-elle penser que les ombres qui dansaient sur son visage étaient celles d'un sourire.

« Ne t'en fais pas pour moi Meldy, tout ira bien. Mais il faut que tu dormes, surtout si tu ne veux pas réveiller Ultear. Tu n'es pas sans savoir qu'elle est insupportable quand elle ne dort pas assez. »

La rose laissa échapper un petit rire, et un hurlement dans la nuit sembla lui répondre. Délicatement, elle se rallongea dans sa couche sous le regard apaisant de Jellal.

« Bonne nuit Jellal.

- Bonne nuit Meldy…Meldy, le lien. »

Non sans un dernier éclat de rire, Meldy brisa le lien sensoriel avant de sombrer dans un sommeil apaisant. Des secrets, tout le monde en avait. Et peut-être qu'il n'était pas utile d'en parler, il fallait juste savoir écouter avec le coeur, comprendre avec ses yeux.

Comme les yeux du ciel qui veillaient sur les secrets du monde, sans jamais, un seul instant, les révéler.


Il se peut qu'il reste des fautes, auquel cas vous m'en voyez désolée. J'avoue avoir été prise par le temps, donc je suis aussi désolée pour la médiocrité du texte. On se retrouve donc demain pour le thème suivant, si je ne vous ai pas fait fuir C:

Prochain thème : Pêchés.