Chapitre 1

Je suis là dehors, seule évidemment, pourquoi me serais-je encombrée d'une idiote ou même d'un idiot pour contempler cette merveille, non pas que je sois seule tout le temps, surtout ne ce moment où la cohabitation est plus que primordiale, mais moi j'aime regarder ce paysage seule, sortir de cette maison étouffante quoique trop silencieuse, dans laquelle baigne la douce odeur le l'inquiétude. Je suis donc là, il est trop tôt ou peut-être trop tard, je ne sais pas, je ne sais plus. Je regarde le paysage, les fleurs semblent fanées ou couchées par le froid peut-être, c'est vrai qu'il fait froid. Je commence à faire demi-tour pour rentrer dans "notre maison" quand je vois Severus avançant vers moi, il n'a pas l'air en pleine forme, il semble inquiet, perturbé, préoccupé peut-être, triste aussi.

« Hermione que fais-tu dehors ?
- Je...Je...Et toi ? D'où viens-tu ?
- Je...Je...J'ai un service à te demander.
- Lequel ? Si c'est de prendre encore quelqu'un c'est non nous sommes déjà huit et les jumeaux arrivent demain et prendront la dernière chambre.
- Ils ne viendront pas Hermione.
- Ils...Ils ne leurs est rien arrivés au moins ?
- Non ne t'inquiets pas ils m'ont aidés sur une mission disons un peu particulière et ils sont rentrés auprès de Molly qui devient folle de l'absence d'Arthur, mais Hermione je voudrais te confier une personne. Il n'y a qu'à toi que je fais confiance.
- Je la connais ?
- Oui.
- Fille ?
- Oui.
- Une Griffondor ?
- Non...Non Mione c'est une Serpentard.
- Hors de question tu sais très bien mon point de vue sur ce sujet Sev n'insiste pas .
- Hermione s'il te plait on aura qu'à dire que cette histoire de dette ne tien plus.
- Je n'aurais plus aucun service à te rendre ?
- Si un seul en plus de celui-la et ce sera fini, je n'utiliserais plus comme excuse le fait que je t'ai sauvée d'une mort certaine.
- Bon d'accord. Qui est ce ? Et pourquoi vient-elle avec nous si c'est une Serpentard ? Je suppose qu'elle fait parti d'une noble famille de noble mangemort non ?
- Oui c'est exact, mais elle c'est retournée contre papy Voldy dès le début de la guerre et nous l'avons retrouvées au manoir Lestrange avant-hier. Elle à passé c'est deux derniers jours à l'hôpital auprès d'un camarade qui, selon les dires de la Miss, l'a sauvée en prenant tout les coups pour elle.
- Un vrai Gentleman ! Ca se perd de nos jours, je croyais qu'il n'y avait que toi pour secourir les demoiselles en détresse Sev.
- Que veux-tu j'ai trouvé plus héroïque que moi.
- D'ailleurs tu ne m'as toujours pas dit qui est cette mystérieuse demoiselles en détresse ?
- C'est ...C'est Miss Parkinson ma belle.
- Heureusement que j'ai une dette envers toi Severus parce que...parce que... »

Je ne pus finir ma phrase quoique je ne sache guère que répondre à mon ami mais un poids bloque ma gorge, j'ai de plus en plus de mal à respirer comme ça m'arrive si souvent en se moment sous le poids du stresse, de la colère, de cette après guerre. Mais aussi de cette vie que je menais bien malgré moi. Je tousse beaucoup, énormément même, je crache un peu de sang comme toujours qu'importe tant que j'arrive à lui cacher, à leurs cacher .

« Tu...Tu vas bien Hermione ?
- Très...Désolé le froid sûrement...Tu ne veux pas rentrer ?
- Je n'ai guère plus le temps, Miss Parkinson arrivera vers dix heures cela te convient-il ?
- Oui très bien je te laisse, je vais aller me doucher puis préparer le petit déjeuner afin d'accueillir Parkinson comme il se doit parmi nous.
- Soit gentil avec elle s'il te plait, elle ne se souvient pas de tout alors ne la brusque pas. Elle a eu un grand choc tu sais, ça doit faire cinq mois qu'elle était enfermée, toi aussi, tu sais ce que c'est Hermione.
-Je sais et je sais aussi que je ne voulais pas de la pitié des gens Severus, le plus dur après des épreuves comme celle-ci c'est le regard des autres.
- C'est pour ça que tu ne leurs a rien dis ?
- Oui.
- Porte toi bien ma Hermione.
- Ne t'inquiète pas.

Je me retourne donc et me dirige vers une maison sur un étage blanche , la maison la plus simple qui puisse exister , c'était là notre refuge en attendant que tout les fidèles de notre chère papy Voldy soit enfin arrêtés et mis à Azkaban comme il se doit . Mais pour le moment régnait une atmosphère pire que celle qu'il y avait eu lors de la guerre, car les fidèles voyant leur maître tomber ne se sont pas rendu comme nous l'espérions mais on au contraire continués de tout dévaster en se cachant pour causer le plus de perte avant qu'ils tombent eux aussi. Beaucoup de quartiers avaient ainsi été détruits, anéantis. Les fidèles frappaient au hasard, comme ils le voulaient. Ils ne choisissaient pas de victime précise, ils tuaient juste le plus possible. Le ministère pour lutter contre ça avait mis à notre disposition des maisons dans les quelles il fallait s'entasser un maximum. Je vis en se moment avec Ginny, Ron et Harry bien entendu mais aussi d'autres personnes tel que Luna qui avait tout perdu ou des jeunes que je n'eu le temps de connaître à l'école, comme Celina et Warick Serdaigle tout deux et fort agréables, mais dernièrement une jeune fille, Sofia, Poutsoufle et fille de mangemort, nous avait rejoint par sécurité. Cette simple maison était une forteresse dont j'étais la gérante, bien malgré moi. Je fis donc le petit déjeuner comme tous les matins après une douche glaciale, l'eau chaude brûlant encore trop mes blessures trop ressentes. L'heure défila, dix heure arriva et la brunette fit son apparition, elle était dans un salle état.

« Euh...Parkinson ça...ça va ?
-Oui merci, je...j'ai passé la nuit à l'hôpital et ... euh ... j'ai…
-C'est pas grave, tu veux te doucher ? Tu as des affaires ? Tu en veux ?

J'avais du dire quelque chose de mal car Parkinson partie en larme. Elle tomba dans mes bras et me serra fort elle me dit entre deux sanglot :
-Merci d'être gentil, tu es tellement ... tellement merci Granger.
-Hermione, tu sais tu peux m'appeler Hermione, tu vas vivre avec nous alors autant s'habituer les uns au autres non ?
-Oui merci

Et voila encore une bonne action de la fille faible que je suis, mais ses yeux imploraient tellement fort au secours, je suis faible Severus le sait c'est pour ça qu'il me l'a confié je la prend par la main, passe par ma chambre, qui est plus une pièce aménagée pour dormir qu'une chambre prend deux trois affaires et continue ma route en direction de la salle de bain. Je la laisse là un peu déboussolée et lui fait un sourire en partant , sourire qu'elle me rend .Je me dirige vers la cuisine quand j'y rentre j'entends une voix qui me surprends je ne pensais pas que quelqu'un était debout . Il me dit :

-Tu es déjà levé amour ?