Bonjour, étrangers et pèlerins, d'en haut, d'en bas et d'à côté. Bienvenue dans ce hall.
Mes publications furent parfois qualifiées de pédantes, guindées, creuses, emphatiques, snobs, cabalistiques, baroques, aberrantes et moult phonèmes (Où était-ce l'auteur? Je ne sais plus très bien). En tout cas, mes personnages et narrateurs correspondent au profil : je valide.
Peu importe qu'ils trahissent mes crimes ou qu'ils charment le plus grand nombre; mes écrits n'ont d'autre ambition que de coucher ces lettres qui m'animent et m'abandonnent lâchement à ma stupeur d'écolier — Les syllabes se chevauchent, la ponctuation se dérobe, saloperies de mots! — Et quoiqu'on m'en ait prêté l'intention, l'envie de vérifier la bêtise d'un tondu et trois pelés, n'aurait pas suffi à motiver mon travail. Mon égo démesuré me porte à privilégier mes conneries qui, elles, ne se comptent pas.
Pour tirer le rideau, je dirai qu'en un point, nous serons d'accord à l'unisson : ce site est un lieu de loisir. Chacun comprendra donc sans mal qu'il plaise à quelques uns de goûter aux plats du kamoulox pompeux, de la piquette théâtrale, du chewing-gum grandiloquent et autres mets indigènes —Faut-il que nous ayons le vent en poupe et l'estomac bien accroché !
J'ajouterai qu'il m'amuse de lire cent fois un texte pour le dépecer, et qu'au delà des fables hiéroglyphiques, j'aime fabriquer un peu de musique qui accompagnerait le sens d'une lecture orale. Une fanfare tapageuse, une cacophonie, cela s'entend!
Maintenant, il ne me viendrait pas à l'esprit d'imposer à monsieur X un jeu qui l'ennuie, comme il ne me viendrait pas à l'idée de stopper ces pièces qui m'égaient.
En braves flibustiers, nous pourrions empiler nos sarcasmes dans la joie et la bonne humeur, mais je ne raffole pas du barouf qui s'éternise, au mépris de mes thèmes de prédilection. Et pensons aux mortels qui viennent ici pacifiquement, sans le moindre Colt; ils prendraient peur à la vue de tous ces coups d'feu!
Billy the kid, grand apôtre du tir convivial, soutient que c'est en décrispant son poing de la gâchette qu'on épouse le port suave de Clint Eastwood. Ou peu s'en faut.
N'ayez craintes, rôdeurs et naufragés qui pénétrez dans ce trou maudit et respirez son air déchu : je plante en interlude, un petit parasol jaune et vert, parapet plutôt criard —Le marchand ne faisait pas de prix sur les perroquets. J'ai tout d'même négocié un harmonica, haut les coeurs! Si l'instrument n'use pas des chants de l'Olympe, il doit bien emprunter le gazouillis de quelques méduses.
Et si le radeau fait naufrage, sachez que « je suis le maître à bord! / Sauve qui peut! Le vin et le pastis d'abord! / Chacun sa bonbonne et courage » ! [Brassens, Supplique pour être enterré à la plage de Sète]
Azouli
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NB : Vous l'aurez remarqué, mes dernières lubies ont disparu du site ( Encore! ). Explications à consulter sur mon profil.
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