Salut à tous !

Me voilà de retour pour une nouvelle fanfic sur Fairy Tail (heumheum NaLu heumheum) ! J'opte, pour cette fois, un style différent de d'habitude. De plus, les relations et les liens entre les personnages seront chamboulés. Vous allez être choqué xD

Les personnages seront OOC. Je vous préviens maintenant comme ça vous buguez pas en voyant un personnage qui se comporte pas normalement xD

J'espère que cette histoire vous plaira :D

BONNE LECTURE !


Chapitre 1

En 1225, une année se situant en plein Moyen-âge, des peuples se battent pour leurs terres ou pour en conquérir. Des États sont crées et d'autres sont détruits. Les riches profitent du désespoir des pauvres. Les marchands d'esclaves exercent leur commerce dans les marchés, exposant les qualités physiques, ainsi que d'autres plus ou moins importantes, de leurs « marchandises ». Les acheteurs qui, quant à eux, les examinant avec la même attention qu'ils accordent pour les animaux.

L'État de Fiore est un « jeune État » en pleine expansion. En quelques années, sa taille a doublé, suite à plusieurs conquêtes, à des batailles historiques décisives. Pourtant, au départ, il ne s'agissait que d'une tribu nomade.

En effet, à l'origine, Fiore ne faisait partie que d'un seul État : Ishgar. Suite à un conflit avec un pays voisin envahisseur du nom d'Alvarez, Ishgar dû se diviser en 21 Tribus. Ces tribus nomades, chassées de leur terre natale, se mirent en route à la recherche d'un nouvel endroit où ils pourront vivre en paix. Mais la paix... ils ne pourront jamais la connaître, tant qu'ils ne se seront pas unis... En effet, le pays envahisseur ne s'était pas simplement contenté du pays d'Ishgar. Son empereur voulait conquérir le monde.

Fiore a alors connu une expansion considérable, passant de « tribu » à État. Il possédait enfin des terres. Les autres tribus s'étaient alors rangées sous l'aile de Fiore, se battant pour la prospérité de ce dernier, de leur peuple.

Fairy Tail faisait partie des plus grandes tribus d'Ishgar. Comme chaque tribu nomade, les personnes vivent dans des tentes assez grandes pour être à l'aise dedans. Sa source financière principale est la vente d'animaux, tels que des vaches ou des moutons mais également la vente de tissus en tout genre et de tapis.

À la tête de Fairy Tail se trouve le Grand Lord Ignir. Cet homme était connu pour les batailles glorieuses qu'il avait menées, ainsi que pour les services qu'il avait rendus à Fiore. Même si son âge avancé ne lui permet plus d'aller sur les champs de bataille aussi souvent qu'avant, il continue à se battre pour l'intérêt de son peuple.


Sur les plaines de Magnolia, quatre hommes sur leur destrier galopaient à toute allure vers une direction précise. Ils portaient tous une sorte d'armure en cuir et en fourrure, ainsi que des épées à leur ceinture. Des bouclés étaient attachés sur les selles de leurs chevaux. L'un d'eux, au lieu d'une épée, brandissait une hache. Leurs cris raisonnaient, accélérant la course de leur monture.

Après quelques minutes de galop, ils arrivèrent enfin à leur destination : Fairy Tail. Un jeune homme accompagné d'autres jeunes garçons s'approchèrent d'eux pour prendre en charge leur monture. Le jeune homme s'exclama :

- Lord Natsu ! Quelles sont donc les nouvelles ?

Le dénommé baissa ses yeux onyx vers son interlocuteur. Ses cheveux roses virevoltaient sous le souffle du vent. Il afficha un sourire puis répondit :

- Nous allons sortir chasser.

La joie se lisait sur le visage du jeune homme. Avec enthousiasme, il emporta, avec ses amis, les chevaux vers l'écurie.

Natsu, se tourna vers ses trois compères, puis leur ordonna :

- Allez vous préparer pour la chasse. Je vais me rendre à la forge. Je vous rejoindrais à l'écurie.

Les trois hommes acquiescèrent, lâchant un « Bien, mon Lord ! » à l'unisson.


Un homme dont l'âge justifiait son expérience sortit un métal du feu la déposant sur la surface en fer. Il souleva son marteau, puis en un cri il frappa sur le métal en feu. Un autre cri retentit et un autre marteau s'abattit sur le bout de ferraille. Natsu mettait toute sa force, tout son cœur à frapper sur le métal, donnant un coup de main au forgeron : Makarof. Après plusieurs coups, Makarof plaça le métal dont la forme avait quelque peu changé, dans de l'eau pour le refroidir. Une fumée blanche se répandit dans la seule forge de la Tribu.

Le vieux forgeron se tourna vers Natsu, le sourire aux lèvres et lui annonça :

- J'ai quelque chose à te montrer !

Le jeune homme était perplexe. Il observait le vieil homme partir en direction du comptoir. Il attrapa un objet bien précis qu'il présenta à Natsu. Ce dernier prit l'objet qui n'était autre qu'une épée dans sa fourrure. Il dégaina pour observer la lame. Il était stupéfait par sa qualité et son tranchant. L'épée n'était ni trop légère ni trop lourde, parfaite à ses yeux. Il fit vite part de sa stupéfaction au vieux forgeron :

- C'est une magnifique épée Makarof ! Tu t'es surpassé !

L'homme lui répondit d'un ton fier :

- J'ai donnée tout ce que j'avais pour forger cette lame ! Une épée digne de ce nom doit pouvoir trancher sans difficulté tous ceux qui se mettront sur le chemin du valeureux guerrier qui la maniera !

- Eh bien, ce guerrier a vraiment de la chance de pouvoir posséder une lame de cette qualité ! S'exclama le jeune homme.

Le vieil homme répliqua, le sourire aux lèvres :

- Ce valeureux guerrier, c'est toi Natsu ! Je te l'offre !

Le jeune homme était stupéfait, surprit :

- Makarof, je ne peux pas accepter...

- Ne discute pas mon grand ! C'est un honneur pour moi qu'un guerrier comme toi combatte avec l'épée que j'ai forgé. Vois ça comme le dernier vœu d'un vieil homme.

- Ne dis pas ça Makarof, tu a encore de longues dates devant toi !

L'homme à la chevelure rose observa une dernière fois la lame. Il était vraiment heureux d'acquérir une arme de cette qualité. Il se débarrassa rapidement de son ancienne épée à sa taille, pour placer la nouvelle. Une fois cela fait, il offrit un sourire reconnaissant au vieux forgeron et le prit dans ses bras en le remerciant :

- Merci Makarof ! Avec cette arme, personne ne pourra m'arrêter !

- J'attends de voir tes exploits mon grand !


Un homme était assis au sol, devant sa tente, en train d'observer une sorte de carte. Son visage marqué par une cicatrice affichait un air sérieux. Il passa une main dans ses cheveux blonds pour frotter son crâne qui commençait à le faire souffrir. Une jeune femme à la longue chevelure blanche s'approcha de lui et s'assit à ses côtés, observant cette même carte, curieuse de savoir de quoi il s'agit.

- Luxus ? Qu'est-ce que c'est ?

L'homme, surpris, tourna la tête vers son interlocutrice pour lui répondre :

- Ah, c'était toi Mirajane ?! Il s'agit en fait d'une carte de cette région de l'État de Fiore.

La jeune femme, stupéfaite, posa une autre question :

- Et où est-ce que nous nous situons ?

Le dénommé Luxus indiqua l'Est sur la carte :

- Nous sommes ici, derrière ces montagnes se trouve Alvarez. Il déplaça son doigt vers le Sud. Ici se trouve le Royaume de Pergrande. Il indiqua ensuite le nord. Et là, c'est l'Empire Minstrel.

- Nous sommes donc entourés d'ennemis c'est ça ? Demanda la jeune femme d'un air inquiet.

- Le Royaume de Pergrande n'est pas vraiment notre ennemi. Nous sommes plutôt neutres dans nos relations. Malheureusement, les deux autres États sont véritablement nos ennemis. Répondit l'homme à la chevelure blonde.

- Luxus... il faut absolument que nous partions de ces terres stériles...

La jeune femme venait de vider son sac à un moment inattendu. Elle continua :

- Nous ne pouvons rien cultiver ici. Les animaux sont mal-nourris ! De plus, la peinture que nous fabriquons pour les tissus est de couleur très fades par manque de fleurs et de plantes. Nous ne pourrons jamais vendre nos marchandises dans cet état !

L'homme lâcha un soupire.

- Je sais Mira... je sais. C'est justement le sujet principal de l'assemblée de ce soir.

- J'espère que la décision finale sera favorable pour une migration.

- Oui, il le faudra bien. J'ai déjà ma petite idée de l'endroit où il faudra se rendre.

Mirajane voulu demander à quel endroit il pensait mais elle fut interrompue par la vision d'une jeune femme à la chevelure courte, aussi blanche que la sienne, qui fixait une direction précise. Elle suivit son regard et lâcha un sourire en voyant « qui » elle observait vraiment. Elle prit alors la parole pour attirer l'attention de Luxus :

- Eh, regarde qui voilà.

L'homme leva la tête. Il vit au loin un jeune homme à la chevelure rose préparant sa monture, accompagné d'autres hommes. Il l'interpella aussitôt.

- Natsu ! Où vas-tu comme ça ?!

Ce dernier se tourna vers le blond et éleva également la voix pour qu'il puisse l'entendre, malgré la distance :

- Je pars chasser !

- Mais on a une assemblée ce soir !

- Tu peux avoir l'assemblée, la chasse est à moi grand-frère !

Luxus répondit avec le sourire :

- D'accord mais ne t'éloigne pas trop ! Pars vite et reviens tôt !

Natsu acquiesça de la tête puis se remit à sa tâche de préparation de sa monture.

Pendant ce temps là, Mirajane s'était approchée de la jeune fille à la même chevelure blanche qu'elle, qui observait le rose avec admiration. Elle lui adressa la parole.

- Si tu ne te bouge pas, tu vas finir par le perdre.

La jeune femme sursauta puis répliqua :

- Grande-sœur ! Tu m'as fait peur !

Mirajane lâcha un petit rire amusé et prévint :

- Je t'aurais prévenu Lisanna.

Puis elle s'en alla, laissant sa sœur dans ses pensées.

Du côté de Natsu et ses compagnons, la bonne humeur régnait. Un jeune homme à la chevelure ébène s'adressa à un autre avec des cheveux plus longs de la même couleur.

- Hé, Gajeel ! C'est quoi toute cette nourriture ? On part juste chasser, t'as oublié ?

Un autre jeune homme, qui lui avait les cheveux bleus et une sorte de tatouage sur le visage, continua avec un sourire moqueur affiché sur les lèvres :

- Nous ne te laisserons pas mourir de faim durant la chasse, ne t'inquiète pas.

Le dénommé Gajeel répliqua :

- Grey, Jellal, vous savez très bien que tout peut arriver dans ces terres sauvages. Un guerrier qui a le ventre vide ne vaut rien !

Natsu tapota l'épaule de Gajeel.

- Tu as totalement raison ! Allez mes guerriers, il est temps de partir !

Ils montèrent sur leurs chevaux puis partirent en direction de la sortie du camp.


Pendant ce temps là, dans un château aux abords d'une haute falaise, des chevaliers étaient en plein entraînement, entrechoquant leurs lames et leurs boucliers. Ils ne se doutaient pas qu'un homme encapuchonné était en train de grimper le mur extérieur de l'édifice. Ce dernier atteint le haut du rempart, se mit sur ses pieds et immédiatement, attrapa un garde inattentif par derrière. Il lui attacha une corde, qui traînait là, autour du cou et le balança du rempart, du côté de la cour du château, exposant le corps à la vu de tous. D'autres gardes tentèrent d'intervenir mais ils furent tous vaincus sans aucune difficulté.

L'intrus descendit pour rejoindre les chevaliers qui s'entraînaient quelques minutes plus tôt. Ces derniers étaient méfiants, guettant chaque faits et gestes du meurtrier. Tout-à-coup, l'individu enleva sa capuche. Aussitôt, en découvrant son visage, tous les chevaliers se mirent à se prosterner devant lui. Ce dernier était en colère. Il était quasiment possible de voir sa longue chevelure noire se hérisser. Ses yeux tout aussi noirs paralysaient les pauvres hommes qui ne comprenaient pas vraiment ce qui leur arrivait. L'intrus prit la parole.

- C'est comme ça que la forteresse impénétrable des Oracion Seis, l'un des grands représentants des Templiers est gardé ?

Le silence régna dans la cour. L'homme reprit :

- Un seul homme a suffit à pénétrer à l'intérieur sans problème ! Dorénavant, vous suivrez un entraînement intensif, dirigé par moi-même. Le prochain que je prends à rêvasser et à ne pas être à la hauteur, subira le même sort que votre camarade qui se balance là-bas !

Les hommes se tournèrent en direction du pendu puis déglutirent. L'un d'eux prit la parole.

- Veuillez nous excuser Sir Macbeth. Cela ne se reproduira plus.

- J'espère bien !

Tout-à-coup, le garde du portail principal du château annonça l'arrivé de nouvelles personnes, en ouvrant les portes. Plusieurs chevaliers sur leur monture pénétrèrent dans la cour. Ils étaient suivis par un homme qui semblait être une personnalité importante, étant donné que Macbeth se prosterna immédiatement à sa vu, suivi de ses hommes qui firent de même. L'homme sur son cheval remarqua le corps pendu sur le rempart. Il afficha un air dégoutté avant de s'adresser à l'auteur de cet acte.

- Est-ce que tout va bien ici, Macbeth ?

Le dénommé répondit aussitôt.

- Comme vous le voyez, Grand Maître Brain, je mets tout en œuvre pour éviter d'être entouré d'incapables.

Brain descendit de son cheval pour s'avancer devant Macbeth qui se releva et lui baisa la main.

- Quel honneur de vous voir parmi nous maître.

- Tout l'honneur est pour moi !

Ils se dirigèrent ensuite vers l'intérieur du château.

Arrivé à la grande salle, le maître Brain demanda :

- Quel est la situation avec les prisonniers ?

Macbeth répondit aussitôt.

- J'ai chargé Sawyer de livrer Jude et sa famille à José. Pour les autres, j'ai préféré vous attendre.

- Bien...


En plein milieu d'une forêt, un convoi se dirigeait droit vers une destination précise. L'un des chariots, au lieu de contenir de la nourriture ou du tissu, transportait une cage dans lequel se trouvaient trois personnes. Un homme, une jeune fille et une plus petite. L'homme qui dirigeait le convoi, ordonna à ses hommes de s'arrêter pour faire une pause. Pendant ce temps là, la petite fille demanda à l'homme se trouvant dans la même cage qu'elle :

- Où est-ce qu'ils nous emmènent, papa ?

L'homme resta silencieux quelques instants, sous le regard curieux de l'autre jeune fille, puis répondit :

- Dans notre palais, ma fille.

Elle posa alors une autre question.

- Là-bas, nous seront enfin libres n'est-ce pas ?

Le père répondit, un sourire triste sur les lèvres :

- Pour l'éternité, ma fille... pour l'éternité...

La petite avait l'air satisfaite de la réponse, tandis que la jeune fille qui se situait à l'opposé de la cage tentait, de retenir ses larmes. Ses yeux rencontrèrent ceux d'un garde qui se trouvait non loin de la cage. Son sourire malsain lui donnait des nausées. Elle tourna la tête vers le père et prit la parole :

- Notre destin est donc de retourner à Magnolia de cette manière... De mourir par la main de mon oncle, dans le palais où nous sommes nés et où nous avons grandit.

- Je ne laisserais personne toucher à un seul de tes cheveux, ni de ta sœur, ma fille.

Un silence régna dans la cage...


Brain était toujours en discussion avec Macbeth. Il constata :

- Ce coup va nous permettre de nous lier avec José. Il est important qu'il soit remarqué et apprécié par Belserion, l'Empereur de Fiore.

- Le fait que José réussisse à monter les échelons au sein du Palais de Fiore nous permettra de respirer un bon coup. Affirma Macbeth.


Dans un caravansérail, un édifice qui accueille les marchands et les pèlerins le long des routes et dans les villes, un homme distingué était assis sur ce qui semblait être une sorte de trône. En réalité, il s'agissait de son propre caravansérail. L'un de ses hommes lui annonça :

- Tout se passe comme prévu, Sir José...

Il fut immédiatement coupé par son supérieur.

- C'est bon ! Capitaine, les tribus d'Ishgar paient-ils leurs taxes ?

- Nous n'arrivons pas à tout récolter, mon Commandant. Ils sont constamment en mouvement.

José bouillonnait de l'intérieur. Il demanda :

- Quel est la plus grande tribu ?

- C'est Fairy Tail, mon Commandant. Ils se sont échappés de l'invasion d'Alvarez et sont arrivés sur ces terres.

- Quel est leur Grand Lord ?

- Il s'agit d'Ignir.

- Combien de tentes ont-ils ?

- Deux milles tentes, mais ils possèdent de braves guerriers.

- Est-ce que cette tribu de braves paie ses taxes ?

- Oui mon Commandant, elle le fait.

- Bien... Alors, qu'elle paye plus tôt cette année.

Le subordonnée fut surpris de cette décision. Il tenta :

- Mais, mon commandant...

Il fut directement coupé.

- Tu as entendu ce que je viens de dire. Comment cet État va-t-il survivre sinon ?! Informez tout de suite toutes les tribus !

- Bien mon commandant !

Le subordonné s'en alla. José, agacé, s'impatienta :

- Où diable sont ces Templiers !


Brain et Macbeth continuaient leur réunion stratégique. Brain était venu dans cette région dans l'idée de commencer une croisade. Mais un seul obstacle lui barrait la route : L'Etat de Fiore. C'est pourquoi il avait décidé de prendre part lui-même au « combat » face à cet ennemi redoutable. Il exposa ses idées :

- Macbeth, tu devrais placer plus d'hommes au sein du Palais de Fiore.

- Vous voulez être sûr de contrôler tout le Palais...

- Un groupe aux côtés du Pape est contre la croisade. Il ne faut pas prendre de risque.

Macbeth lâcha un rire amusé avant d'avouer :

- Ça ne m'étonne pas. Nous devons tout mettre en place pour mobiliser tout le continent. Nous devons y arriver.

- Le monde de la croisade doit s'unir et se mobiliser vers Sin, la Terre Sainte pour la récupérer des mains des hérétiques. Pour cela, il faut provoquer ces derniers et les forcer à nous attaquer.

Cette fois, dans un sourire satisfait, Macbeth annonça :

- Je possède de précieux prisonniers. Nous pouvons commencer avec eux.


Du coté du convoi transportant les prisonniers, l'un des gardes s'approcha de la jeune fille aînée. Il s'assura que les deux autres dans la cage dormaient bel et bien. Il tendit sa gourde remplit d'eau vers elle, en lui murmurant :

- Tiens, je t'ai apporté de l'eau.

La jeune fille voulu prendre la gourde mais l'homme la retira aussitôt. La fille, impassible, se retourna, en ne lui prêtant plus aucune attention. Il lui tendit à nouveau la gourde en lui intimant de la prendre. Elle tendit la main de nouveau mais au moment où elle approcha sa main, il l'attrapa par le cou pour l'attirer à lui et plonger sur ses lèvres. Le père de la fille se réveilla aussitôt et attrapa l'homme par les cheveux, lui fracassant le front contre les barreaux de la cage. Il le maintint contre la ferraille et attrapa son épée pour planta sa lame dans sa gorge. Les autres ne remarquèrent rien. La petite fille se chargea de monter la garde. Le père ordonna à sa fille aînée, dans un murmure :

- Prends la clé...

La jeune fille s'exécuta puis ouvrit la porte de la cage. Son père laissa tomber le garde au sol, le laissant mourir à petit feu. Ils sortirent enfin de leur prison. Ayant remarqué la fugue des prisonniers, les gardes se mirent à leur poursuite.


Natsu et ses compagnons étaient dans la forêt, à la recherche de gibier potentiel pour leur chasse. Toute-à-coup, le rose aperçu enfin un faon qui se mit à fuir en voyant les intrus. Les quatre hommes descendirent de leur monture et se mirent à la poursuite de l'animal. En peu de temps, ils se séparèrent. Natsu était très proche de la bête. Il la vit s'immobiliser. Avec des gestes très lents, il attrapa son arc, plaça la flèche et se mit à viser l'animal. Le jeune homme resta immobile. Il eut un instant d'hésitation, voyant l'innocence du petit faon, mais il se reprit. Il retint son souffle et s'apprêta à décocher.

Soudain, il entendit des cris au loin qui le surprirent et firent fuir l'animal. Il tendit l'oreille pour déterminer d'où venaient ces cris.

- Papa ! Papa !

- Lucy ! Partez ! Fuyez !

Il se dirigea vers l'origine de ces cris. Il aperçu enfin trois individus : un homme, allongé au sol, une flèche dans la jambe gauche, une jeune fille à la longue chevelure blonde qui tentait de relever l'homme avec l'aide d'une petite fille qui elle avait une chevelure bleue. Le rose, surprit, observait la scène, se demandant ce qu'il se passait.

- Non ! Je ne peux te laisser comme ça ! S'exclama la jeune fille blonde.

- Prends ta sœur et vas-t-en vite ! Ordonna celui qui semblait être son père.

Tout-à-coup, un chevalier sur son cheval, arriva au niveau des trois individus. La blonde ramassa un bâton du sol et le secoua devant elle, faisant perdre l'équilibre au cheval qui tomba au sol avec l'homme qui le chevauchait. Elle assomma aussitôt ce dernier, avec un coup sur la tête. Néanmoins, ils n'étaient pas tirés d'affaire. Plusieurs autres chevaliers couraient vers eux, dans l'idée de les capturer à nouveau. Ils tentèrent de fuir, mais en vain. Le père avait beaucoup de mal à marcher avec sa jambe blessée.

Natsu, voyant la scène et constatant sa propre infériorité numérique, réfléchit à une stratégie pour aider les pauvres fugitifs. Il décida de contourner l'ennemi et le prendre par derrière.

Le père et ses filles ce firent attraper par leurs geôliers. Ils plaquèrent la jeune blonde au sol, sous le regard du père qui était menacé par une lame sous sa gorge. Le chef du convoi s'approcha de la fille.

- Tu vas voir ce qui coûte de me contrarier, moi, le capitaine Sawyer !

Suite à sa réplique, il se mit à défaire sa ceinture. La jeune fille comprit directement où il voulait en venir. Elle se mit à paniquer :

- Papa ! Papa !

La jeune fille se débattait du mieux qu'elle pouvait. Le père ne pouvait rien faire. Il ne put que crier :

- Que quelqu'un nous aide !

Tout-à-coup, une flèche se planta dans la gorge d'un chevalier. Le chef Sawyer fut surpris. Ils se tournèrent tous en direction de l'origine du projectile. Ils virent un homme à la chevelure étrangement rose les prendre en joug. Ce dernier décocha à nouveau et toucha un autre homme. Il jeta ensuite son arc au sol, puis dégaina son épée dans un cri. Il battu deux hommes sans difficulté. Il fut rejoint par trois autres personnes, ses compagnons, qui prirent part à la bataille. L'un tranchait ses ennemis à l'aide de sa hache, l'autre les cisaillait avec ses deux lames, une dans chaque main. Le dernier, ne laissait aucune faille grâce à son bouclier et son épée à double tranchant.

Sawyer, fou de rage, voulu donner le coup de grâce à la jeune blonde qui était toujours au sol. Il leva son épée pour l'abattre sur elle mais fut bloqué par le père qui venait de ramasser une arme au sol. Le duel débuta. Malheureusement, le père se prit un coup sur le flanc droit. Il tomba au sol. Ses enfants, inquiets, s'approchèrent de lui. Autour d'eux, la bataille continuait. Les nouveaux arrivants battaient leurs ennemis les uns après les autres. La jeune blonde tentait d'arrêter l'hémorragie au niveau du ventre de son père.

- Oh non ! Il saigne beaucoup trop ! S'inquiéta-t-elle.

Elle leva la tête pour chercher une quelconque aide. Elle observait les combats quelques instants. L'homme à la longue chevelure noire, qui brandissait une hache fit descendre un chevalier de sa monture, en lui plantant son arme dans le torse. Il vit ensuite un autre ennemi qui tentait de fuir mais il l'en empêcha en balançant sa lourde hache, qui se planta dans son dos. L'homme à la chevelure bleue, brandissant deux épées, faisait tomber ses ennemis les un après les autres. Celui à la chevelure courte, ébène, bloquait les coups avec son bouclier et esquivait les attaques en réalisant plusieurs acrobaties. Son agilité et ses figures, finalisées par des coups de lame précis, offraient un spectacle ahurissant.

Le regard de la jeune blonde rencontra celui du rose. Il baissa son regard inquiet sur le père mal en point, mais il partit en direction d'un autre ennemi qui ne demandait qu'à finir au sol. Le rose tenta de lancer un poignard en direction du chef de convoi mais ce dernier prit l'un de ses hommes en bouclier. Natsu se dirigea vers lui, tout en battant tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin.

Il se retrouva enfin face à lui. Tous les chevaliers venaient de se faire battre. Sawyer était seul.

Le duel final débuta. Le chevalier ruait de coups de lame le rose qui les bloquait tous, sans difficulté. Les rôles s'inversèrent. C'était au tour de Natsu de frapper mais son adversaire bloquait également tous les coups. Ce dernier repoussa le rose avec un coup de pied. Ils s'observèrent quelques instants. Natsu arborait un sourire moqueur. Il planta sa lame au sol, sous le regard interrogateur de Sawyer. Ce dernier se mit aussitôt à attaquer son adversaire avec sa lame. Il allait la lui planter dans le ventre mais le rose esquiva au bon moment, coinçant le bras de son ennemi sous le sien pour le renverser au sol et lui faire lâcher son arme. Le chevalier sorti son poignard, lâchant des regards méfiants aux compagnons du rose qui observaient le combat. Il se mit à courir vers son opposant mais ce dernier esquiva de nouveau, attrapant son poignet pour lui faire planter sa lame dans son propre corps. Natsu ressortit ensuite la lame pour enfin achever son adversaire en lui tranchant la gorge. Le vainqueur récupéra son épée plantée dans le sol et l'essuya sur le cadavre de son ennemi. Il s'approcha ensuite du père qui souffrait le martyr. Il l'examina quelques instant puis ordonna à l'homme aux cheveux bleus.

- Jellal, ramène-moi une feuille de chêne !

- Tout de suite ! Répondit-il.

Natsu s'approcha de la flèche plantée dans la jambe du père. Il cassa le bout qui dépassait, puis sortit le bout restant, arrachant un cri de douleur du pauvre blessé. Il pressa plusieurs feuilles de chêne sur la blessure, pour éviter une perte de sang abondante. Instinctivement, la jeune blonde plaça également sa main sur la blessure de son père. Elle ne put éviter un contact avec celle du jeune homme qui, surprit, l'observa quelques secondes avant de reprendre là où il s'était arrêté au niveau des soins qu'il prodiguait à l'homme. Il lui fit une sorte de bandage à la jambe avant de s'adresser à la jeune blonde :

- Nous devons partir tout de suite.

La jeune fille, au départ surprise, répondit sèchement :

- Vous, partez ! Nous pouvons nous débrouiller seuls.

- Le ciel va bientôt s'assombrir. Les chacals ont dû sentir l'odeur du sang depuis longtemps. Insista-t-il.

Il s'adressa ensuite à ses compagnons.

- Gajeel, Grey, ramenez les chevaux.

Les hommes s'exécutèrent. Il se tourna de nouveau vers la jeune fille pour revenir à ce qu'elle avait affirmé quelques instants plus tôt, c'est-à-dire, le fait qu'elle pouvait se débrouiller seule.

- Que pouvez-vous faire toute seule, avec une enfant et un homme blessé ?

- Je vous ai dit que nous n'allions pas venir avec vous ! S'exclama-t-elle, une pointe de colère dans sa voix. Elle marqua une pose avant de continuer. Nous vous devons une vie. Nous paierons notre dette un jour. Laissez-moi connaître votre nom.

- Je me nomme Natsu de la tribu de Fairy Tail. Il se releva. Comme vous le voudrez. Je vous souhaite bonne chance dans votre périple.

Il commença à partir. La petite fille à la chevelure bleue supplia sa sœur de partir avec eux. Les gémissements de son père firent craquer la jeune blonde qui demanda :

- Votre camp, est-il loin ?


Voilà !

Le premier chapitre est terminé ! J'espère que ça vous aura plu ! Dites-moi ce que vous en pensez :D

TCHOUUUUUUU