Par delà l'apparence
Introduction
Il y a de cela fort longtemps, je n'étais pas celle que je suis désormais. J'étais dotée d'une grande beauté que les hommes convoitaient sans vergogne. Pourtant, maintenant nul ne désire me regarder de nouveau! Ils ne voient qu'un horrible monstre. Laissez-moi vous rencontrez mon histoire.
Celle-ci commence il y a bien longtemps au cœur de l'Angleterre médiéval, plus précisément en l'an de grâce 1482. J'étais servante à la cours du roi Édouard IV. J'étais chargé de nettoyer les appartements de la reine Élisabeth Woodville. J'avais une vie des plus misérables. Ma beauté caché de tous, car la reine ne supportait guère que je sois plus belle qu'elle.
Un jour lors d'une visite chez ma vieille mère, j'ai croisé le chemin d'un jeune homme fort étrange habillé d'une grande cape noir sur lequel figurait l'insigne d'un serpent. Par la suite à chaque fois que je passais par là, il y était. Je le trouvais si beau et si mystérieux avec ses longs cheveux noirs. Un jour celui-ci vient m'adresser quelques mots.
-Bonjour gente demoiselle ?
Je le saluai en retour, cachant timidement mes joues rougies qu'un homme tel que lui ose venir saluer une vulgaire servante.
-Je n'ai pu m'empêcher de remarquer votre grande beauté ! Pardonnez-moi d'ainsi l'admirer. Me feriez-vous le plaisir de me tenir un peu compagnie le temps que je finisse de vous contempler?
Ce fût le début d'une étrange histoire. Je me suis mis à le voir bien souvent. Il était si bon conteur! Il me racontait des histoires merveilleuses ou la magie se dissimulait aux yeux des personnes ordinaires. Il y avait un grand royaume de magicien, des balais volants et même une école Poudlard. À cette époque, je n'avais jamais pensé un seul instant que ce n'était pas que des histoires, mais que tout était réel.
Au fil de nos rencontres, je finis par l'aimer et je crois de tous mon être que lui aussi il m'aimait. Son regard reflétait le désir. Un jour, il me convoqua hors du château du roi. Je sortis en douce pour le rencontrer et le rejoignit au pied de notre arbre. Il semblait terrifié. Il voulait qu'on fuit ensemble que ma vie était en danger et soudainement tous bascula quand cette femme apparut. Elle était vêtue comme lui. Je su par la suite qu'elle se nommait Mélodie Malfoy et que c'était la femme qui lui était promise depuis sa naissance.
-Adrien que fais-tu avec cette horrible moldu ? Traite à ton sang ! Traite à ton sang ! Je vais le dire à tout le monde Adrien et tu seras déshérité ! Comment oses-tu nous trahir ainsi ! Trahir la noble et pure lignée des Princes.
-Mélodie, tu le sais parfaitement que je ne t'aime pas comme ça. Réfléchis ma chère amie, ai-je le droit d'aimer qui me plait? Peut importe qu'elle soit une moldu, mon cœur..
-Assez Adrien ! Tu m'épousseras quoi qu'il en coûte!
Ce fût la dernière fois ou je le vue, mon beau Adrien! La femme aux cheveux blonds avait appelé avec son morceau de bois d'autres personnes qui saisirent mon amour pour le trainer de force. J'avais cru, à l'époque, qu'un noble n'avait guère le droit d'aimer une roturière tel que moi. J'étais si bouleversé que je n'avais guère remarqué la magie que les hommes avaient utilisées pour apporter avec eux mon Adrien.
Je m'enfuis les larmes aux yeux et retourna dans le château cirer les sols. J'ai essayé de l'oublier en travaillant plus fort chaque jour. Mais rien y fait. Aujourd'hui encore, son visage hâte mes rêves.
Pendant ce temps, au manoir Malfoy, une femme mijotait sa vengeance. Elle outré qu'une moldu soit aux yeux de son fiancé plus belle qu'elle. En lisant de vieux contes sorciers, elle tomba sur la vengeance parfaite; faire d'une femme un monstre.
Si j'avais su ce qu'elle mijotait, j'aurais profité de mon beau reflet pendant des heures sachant que plus jamais je pourrais le contempler.
Le matin du 4 juillet de l'an de grâce 1482, je me réveillai avec une étrange sensation au niveau de ma chevelure. J'avais l'impression qu'elle était devenue vivante! Elle bougeait et sifflait ! Incertaine, je touchai mes cheveux et constata avec horreur que c'était des serpents bien vivant qui y était. Je poussai un cri d'horreur. Peu de temps après, d'autres servante arrivèrent, mais elles ne purent rien faire, car au moment ou je les regarda paniqué, elles se transformèrent en pierre, figée à jamais dans le rock. Terrifié, je partie à courir dans le château, ne pensant qu'à fuir. J'avais tellement peur de blesser quelqu'un.
En ce jour maudit, je quittai le château du roi poursuivit par une foule brandissant leurs fourches meurtrières. Ma vie était finie! J'avais tout perdus, mon Adrien, ma beauté, mon travail…tout. J'ai airé pendant des jours dans les forêts pondant le domaine du roi, m'habituant peu à peu à ses sifflements venant de ses invités indésirés. Je me suis même mis à les comprendre et ils dévernirent mes seuls amis.
Un jour, lors de ma chasse quotidienne, je rencontrai un homme fort âgé; un sorcier du nom de Wilfred Dumbledor. Il était venu me faire une proposition.
Chère Méduse! Permettez-moi de vous dire à quel point votre situation est regrettable. Si j'en avais le pouvoir je vous rendrais votre silhouette de jadis, malheureusement j'en suis incapable. Mais j'aimerais que ce don si indésirable qui vous accable puisent servir le plus grand bien. J'ai en ma possession de nombreux artefacts d'une grande valeur et j'aimerais que vous en soyez le gardien. Il ne faudrait pas que cela tombe entre de mauvaises mains.
Je ne sais pas pourquoi j'acceptai l'offre de ce vieil homme étrange. Si j'aurais su que je serais enfermé avec ses objets maléfiques pour l'éternité, j'aurais peut-être refusée, mais à l'époque je ne savais que faire de ma vie et il m'offrait logis et nourritures.
Les siècles passèrent et les sorciers téméraires essayèrent de pénétrer dans mes ancres, mais malheureusement ils ne finirent que par compléter ma collection de statut de pierre. Les années passaient si lentement que je finis par lire tout les livres de magies que regroupaient le trésor de ce vieux fou. Ces ouvrages contenaient un grand savoir perdus sur la magie datant des premiers sorciers ayant existés.
Nous voilà désormais à une époque qui m'est inconnue. Je dois avouer qu'après 200 ans j'ai arrêté de conter. J'attends de pas qui résonnent, des invités approchent. Je m'étire dans mon lit, entouré de mes nombreux reptiles. Ils sont si nombreux à m'être rejoints au fils des années. Les serpents semblent beaucoup m'aimer. Je me lève.
-Allons accueillir nos invités!
