Zut ! Il y en a marre de toujours trouver un beau gosse sur sa route ! Vous n'avez jamais remarqué que, dès que vous faites quelque chose en groupe, il y a toujours LE beau gosse qui, soit ignore royalement ses admiratrices comme si elles n'avaient pas plus de valeur qu'un essuie-tout usagé, soit en profite et a une tête plus grosse qu'une pastèque ?

Dans cet univers de Hollow et de Shinigami, le beau gosse ne peut être que Byakuya Kuchiki qui a, au passage, opté pour la première technique : « ignorage impérial de mes admiratrices bavant des litres à chacun de mes pas »

Ainsi, Yoka, une élève de sa classe, va apprendre à Byakuya ce que ça fait que de se faire rembarrer…et méchamment en plus !

Fic qui se présente sous la forme de plusieurs one-shot pas du tout sérieux. (légères références yaoi de temps en temps mais rien de bien concret)

Chapitre 1 : Prologue et chapitre 1.

Prologue :

Byakuya Kuchiki, beau gosse tout désigné de la Soul Society et du monde réel réunis, avait cette réputation de beau mâle depuis sa plus tendre enfance (mais à l'époque, il n'était encore qu'au stade « gentil garçon adorable qui fait chavirer les cœurs de ce que la gente féminine compte de 3 à 6 ans » )

Bien sûr, en tant que noble, il avait reçu une bonne éducation, et une des choses qu'on lui répétait le plus souvent était de ne pas abuser de son auguste splendeur sublimissime qui faisait baver et saigner du nez la moitié de la gente féminine de la Soul Society (l'autre moitié étant aveugle ou lesbienne)

En tant que petit garçon modèle, car c'est vrai, s'il y a bien une chose que Byakuya a acquis, c'est une bonne morale et une conduite stricte. Et oui, c'est cette seule chose qui lui est due, car on ne peut pas dire qu'il avait beaucoup ramé pour avoir son visage d'ange vu que tout était dans les gènes. Merci papa, merci maman !

A son entrée à la maternelle, les dessins couverts de petit cœur et de guimauve pleuvaient.

A son entrée en une sorte de classe entre la maternelle et l'Académie des Shinigamis et qui s'apparente au collège, les dessins se transformèrent en lettre d'amour. La plupart des filles n'ayant appris à écrire que dans leur but de déclarer leur flamme au Mini-Frigo. (oui, il n'avait jamais été très sociable, ça aussi c'était dans les gènes…)

A son entrée à l'Académie des Shinigami, cette fois, ce furent des choses plus… osées qui pleuvaient au sens propre du terme comme par exemple un soutien-gorge en dentelle lancé en plein dans sa face au détour d'un couloir mal éclairé.

Ce qu'il a fait de tous ses trésors, dessins et sous-vêtements confondus ? Certaines (voire certains…) espèrent qu'il les a précieusement gardé et qu'il les fétichise tous les matins avant le petit-déjeuner, d'autres, plus réalistes et moins tarés, disent qu'il s'en sert pour alimenter son feu de cheminée les longues soirées d'hiver.

Un top-model doublé d'un écolo, que demander de plus ?

Et bien pourtant si ! On peut demander plus à Monsieur Glaçon ! Un peu de considération par exemple ! Ca n'a jamais tué personne de répondre quand une fille toute timide l'abordait, et pourtant, il semblerait que la simple vue d'une fille lui donnait des boutons, ce qui explique par la même occasion les rumeurs sur sa prétendue homosexualité qui coururent un moment (et ce sont ces mêmes rumeurs qui, tombées dans l'oreille d'un lieutenant rouquin dont les fantasmes concernant son supérieur étant tout sauf professionnels, ont donné naissance à un véritable harcèlement -quasi sexuel- de Renji sur Kuchiki Taicho)

Et pourtant, l'impossible se produit. A parier, les gens auraient préféré miser leur vie sur l'hypothèse « un dragon bleu à quatre têtes et douze yeux qui a mangé des pâtes au fromage y'a deux jours va enlever le petit cousin au dixième degré de Yamamoto pour le faire rôtir à la broche » plutôt que sur l'hypothèse, que dis-je, l'arnaque, que représentait « Byakuya va être intéressé par une fille ». Et pourtant ! Et pourtant !

Chapitre 1 : Premier contact…raté.

Toute la classe s'était retournée comme un seul homme vers la nouvelle arrivante, qui était à la bourre, soit dit en passant !

- Ah ! Fit le professeur. Vous devez être Shirayuki Yoka, non ?

- Hm. Acquiesça la nouvelle arrivante.

- On m'avait prévenu de votre transfert ici. Soyez la bienvenue ! Je vous en prie, installez-vous.

Shirayuki, Yoka de son prénom, zieuta la classe et trouva une place au premier rang. Elle traversa la salle sous les yeux exorbités de ses camarades.

Pour en résumer avec son physique, les filles diraient que ses cheveux mi-longs rouges flamboyants dans le soleil dont certains étaient retenus sur le côté droit de sa tête par une chouchou noir et qui encadraient deux grands yeux bleus océans mangeant la moitié d'un visage pâle comme la neige et dégringolant sur une poitrine plutôt généreuse lui donnaient tous les attributs d'un être du ciel…mais comme les filles se sentant rabaissées peuvent se répandre pendant des heures en compliments sur leurs rivales, nous résumerons Yoka par la pensée masculine : 95-60-90-BONNASSE !

La Shirayuki s'installa donc au premier rang, juste devant Byakuya, dans un silence d'église, et surtout de contemplation béate.

- Ca va être du gâteau. Toutes les filles me tournent autour, et si elle ne m'a pas encore sauté dessus, c'est juste qu'elle ne m'a pas vu. S'était dit Byakuya.

Et oui, à force d'être idolâtré, le noble avait prit ses habitudes.

Erreur fatale.

Durant le cours ô combien passionnant où la moitié des élèves dormaient et où les autres tentaient de dormir malgré les ronflements des voisins, Byakuya se pencha en avant et effleura les cheveux de Yoka pour attirer son attention.

La belle se retourna avec un regard totalement glacé façon Byakuya-dans-quelques-années.

Le Kuchiki, tout sourire et ego sur le point d'exploser, murmura :

- Ca te dirait qu'on…

La fin de sa phrase n'était qu'un simple « sorte ensemble », mais il n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit car Yoka compléta sa phrase :

- Qu'on s'ignore, qu'on ne se parle pas et qu'on s'évite car tu n'es sûrement rien d'autre qu'un petit con prétentieux qui croit pouvoir tout avoir en claquant des doigts y comprit moi ? Oui, ça me dit.

Et elle se retourna pour noter son cours, laissant là un Byakuya désabusé, désarmé, voire décédé suite au choc.

- Ah…c'est comme ça… C'est ce qu'on verra. Je jure qu'avant la fin de l'année scolaire, je sortirai avec elle ! Grinça-t-il, n'ayant pas l'habitude de se faire refouler de la sorte.

- On est le 4 septembre…tu vas souffrir. Souffla Yoka qui avait tout entendu et qui lui lança un regard doublé d'un sourire à la Ichimaru Gin dans ses meilleurs jours, donc dans les pires pour les personnes le croisant.

Certes, Yoka était, comme dit ci-dessus, une « bonnasse », seulement elle n'avait pas le tempérament qui allait avec. Elle n'était pas spécialement dédaigneuse ni prétentieuse, mais elle voyait clair dans les intentions des gens, c'est pourquoi elle pouvait sembler un peu hautaine en rembarrant les garçons, mais, après tout, il ne tenait qu'à eux d'être bien attentionnés !

Oh oui, Byakuya allait souffrir…