La bête et le truand
Il était une fois, une bête hideuse qui vivait dans un marais. Elle était très solitaire et effrayait quiconque voulait approcher son lieu de vie. Sa réputation n'était plus à faire et personne ne s'aventurait aussi profondément dans les bois et les marais sans une bonne raison qui justifiait de risquer sa vie ainsi.
Cependant, la bête n'était pas bien méchante et elle parlait aux oiseaux, aux fleurs et aux batraciens. Parfois cette solitude lui pesait et elle aurait tout donné pour avoir quelqu'un à qui parler et à qui cuisiner des bonnes choses. Mais elle savait pertinemment que c'était la rançon de la tranquillité. Alors elle vivait au jour le jour, attendant désespérément quelqu'un.
Un beau jour, ses prières furent entendues et alors qu'elle gambadait gaiement près de la rivière, un jeune homme séduisant et couvert de cicatrices apparut.
Il portait un sac en toile sur son épaule qui semblait bien lourd. Le jeune homme fut surprit de voir la bête dont tout le monde avait si peur mais il ne pouvait que lui demander l'hospitalité étant donné sa situation. On le pourchassait et il avais besoin d'un lieu où se cacher.
La bête refusa sur le champs de peur d'être traquée à son tour et partit vers son logis. Mais le truand ne comptait pas lui donner le choix et il le rattrapa pour lui passer un couteau sous la gorge afin de le menacer. La bête stupéfaite et horrifiée ne put qu'accepter à contre cœur. Elle leva les mains en l'air en signe de soumission et le couteau ôté de sa gorge, elle le dirigeât vers sa petite maison.
En chemin, le truand lui expliqua qu'il volait les beautés de se monde pour son plaisir et qu'il était sans foi ni loi. Si la bête tentait quoi que ce soit il lui assurait la mort. La bête déglutit difficilement et lui ouvrit sa porte.
Aussitôt une bonne odeur imprégna les narines de l'hôte. Un bruit de contentement sortit de sa bouche et bien que dans une situation peu commode, la bête appréciât ce compliment.
Ils passèrent à table rapidement et le truand sembla aimer le repas. Pour finir, la bête avait eut l'envie de préparer un gâteau et il fut heureux d'y avoir pensé plus tôt dans la journée, tant son hôte inopiné avait aimé.
Le truand fatigué de tout cela, courut se jeter sur le divan dans l'espoir de trouver le sommeil. Il le trouva quelques minutes après et dormit profondément. La bête éreinté de sa journée alla dans sa chambre et se prépara pour dormir dans sa petite salle de bain. Au bout d'une demi-heure de préparation, il put enfin se coucher avec empressement. Il n'oublia cependant pas de fermer sa porte à clef. On ne sait jamais, le truand s'était dit sans foi ni loi.
Durant la nuit, le truand se réveilla et voulut prévenir la bête de son départ mais la porte était fermée. Il décida de lui laisser un mot et il partit discrètement.
Le matin suivant, la bête se leva, se prépara et sortie guillerette de sa chambre. Lorsqu'elle vit le mot sur la table, elle s'en empara violemment et le lut avec avidité. Il disait « Merci de votre hospitalité mais je craint de devoir partir. Je reviendrais dans quelques jours pour vous remercier comme il se doit. »
La bête ne comprenait pas pourquoi elle était si heureuse mais une chose était sûre, elle reverrait le truand.
