Avant de commencer je préfère vous prévenir que si vous osez me plagier... je vous mords *^*
Ah oui et bien évidement les personnages ne sont pas de moi, ils appartiennent tous sans exception à Masashi Kishimoto.
Seule l'histoire m'appartient.
Si près mais à la fois si loin..
Hime, tu ne trouves pas que ces quelques mots définissent bien notre relation, nous étions si proches, mais en même temps tellement éloigné, nous étions si différent mais pourtant si semblable.
Hime, aujourd'hui, je peux te le dire, mais je pense que tu avais quand même dû le remarquer, je t'ai détesté, j'ai souhaité te voir disparaître, te voir souffrir comme moi j'ai souffert. Pendant plusieurs années, tu as été comme un réceptacle pour toute la colère et la haine que j'éprouvais envers notre famille, je t'ai tenu pour responsable de toutes les souffrances que j'avais pu endurer alors que quelque part au fond de moi, je savais pertinemment que tu n'y étais pour rien, mais j'étais trop têtu pour l'accepter.
Hime, je te détestais, mais en même temps j'étais jaloux de toi et envieux de ce que tu possédais, du fait que tu sois née dans la branche principale et moi dans la branche secondaire, du fait que tu ai encore un parent - même si je savais qu'il te méprisait- ,tandis que moi je me retrouvais orphelin. Alors j'ai tout fait pour te surpasser, t'écraser de sorte que les membres de la Soke , les anciens et surtout ton père -mon oncle- reconnaissent enfin ma véritable valeur et j'ai réussi! À quel prix ?... J'étais devenu distant, hautain, froid et à plusieurs reprises je t'avais blessé, pas seulement physiquement, mais aussi mentalement. J'ai profité du fait que ton père ferme les yeux sur mes agissements pour te rabaisser davantage et comme à cette époque, tu manquais cruellement de confiance en toi, tu as cru mes propos et t'es effacé encore plus que tu ne l'étais déjà. Je me rends compte à présent que je suis en partie responsable de ta timidité maladive. Pardonne moi...
Hime, te souviens-tu du jour de l'examen des Chunins? Moi oui! Quand j'ai vu nos deux noms apparaître sur le tableau d'affichage, j'ai jubilé intérieurement en imaginant l'issue de ce combat que – malgré moi - je connaissais déjà. Avant le début de l'affrontement, nous avons discuté - beaucoup trop à mon goût- principalement de toi, de ton comportement, de ta personnalité, de tes manières et je t'ai dit des choses que je n'aurais pas dû.
Hime, durant tout le combat, je n'ai cherché à faire qu'une chose: t'affaiblir pour te porter le coup de grâce. Un moment lorsque tu étais allongé sur ce sol et que je pensais la victoire déjà mienne, je dois te dire que tu m'as surpris en te relevant et en me fixant avec cette détermination dans le regard. Tu t'es alors mise toi aussi à me parler de moi: de mon comportement, de la colère et de la rancœur que j'éprouvais. Tu avais touché un point sensible, quelque chose que je pensais pourtant pouvoir contrôler, car à cet instant j'ai senti une vague de colère mêlé à de l'orgueil me submerger et j'ai foncé sur toi pour réellement en finir et j'étais sur le point de le faire lorsque nos senseis sont apparu et m'ont stoppés. Sur le coup j'étais furieux, ils s'étaient tous déplacés pour toi, pour te protéger, pour te sauver, pour m'arrêter tous ces valeureux ninjas à la botte de la Sôke avais-je pensé ironiquement mais aujourd'hui, je sais que je ne leur remercierais jamais assez car grâce à eux, j'ai pu éviter de commettre la plus grosse erreur de ma vie.
Hime, je regrette d'avoir étais à deux doigts de t'assassiner, nous étions semblables, nous aurions dû nous soutenir, nous entraider, mais au lieu de cela j'ai été lâche, je t'ai tourné le dos et me suis éloigné de la vérité en te laissant tout affronter seule. Tu m'as dit que c'était du passé et que tu m'avais pardonné car tu savais que j'étais à l'époque trop jeune pour comprendre mais j'ai toujours ce sentiment étrange qui me ronge et que je ne saurais expliquer clairement pourtant que je pense être... le remords. Tu m'as dit il y a longtemps, que de nous deux, c'est moi qui avais le plus souffert de la situation familiale, mais c'est faux, tu as enduré les difficultés sans détourner le regard et sans jamais te plaindre, tu as toujours fait en sorte d'être gentille et compréhensive avec tout le monde même avec ceux qui t'ont rabaissés -comme moi- tu n'as jamais été en colère contre moi, tu as juste voulu me montrer que je me trompais, que j'avais tort. J'espère que dans un avenir proche, tu réussiras à faire de même avec le reste du clan.
Hime, je suis heureux d'avoir pu passer une partie de ma vie à tes côtés, à pouvoir veiller sur toi comme l'aurait fait un vrai grand frère... Grand frère ! C'est comme cela que tu aimais m'appeler n'est-ce pas ? Je pense que je ne pourrais jamais oublier le jour où tu l'as fait pour la première fois, la première fois que tu m'as appelé nii-san, tu ne peux savoir à quel point cela m'avait fait chaud au cœur! Tu t'étais présenté devant moi dans un de tes kimonos préféré - tu sais le blanc avec des fleurs de cerisier bleu sur le bas-côté droit- un bouquet de tournesol à la main et me l'avais tendu un sourire hésitant mais toutefois chaleureux sur ton visage enfantin, même en y repensant aujourd'hui cela me fait encore le même effet.
Hime, tu as été là pour me soutenir et m'encourager lors de mes entraînements même si les tiens étaient plus rigoureux, ces doux sourires que tu m'offrais m'ont souvent réconfortés lorsque je ne me sentais pas bien, tu trouvais toujours les mots juste pour me remettre sur le droit chemin. Si tu n'avais pas été présente ou si nous ne nous étions pas rapproché, je pense que j'aurais certainement été capable d'agir comme l'aîné Uchiwa et mettre à feu et à sang notre clan.
Hime, tu ne le sais pas mais tu es une personne incroyable, avenante avec les autres plus qu'avec toi même et pourvu du force moral que personne ne peut contester. Notre clan juge peut-être cela comme étant une faiblesse, mais c'est en fait une grande qualité que tout le monde ne possède pas, en fait, tu me fais un peu penser à Naruto, cet imbécile que tu admire tant. Vous êtes tout deux là pour les autres et êtes dotés d'une gentillesse incomparable mais, à l'instar de lui tu n'es pas aussi doté d'une grande idiotie car il n'a pas su comprendre tes sentiments mais ne t'en fais pas, je suis sûr -même certain- qu'un jour, tu rencontreras quelqu'un qui t'aimera et t'acceptera comme tu es. Malheureusement, je ne serais pas là pour juger si oui ou non, cette personne sera capable de te rendre heureuse, mais ne t'inquiète pas, je serais toujours présent auprès de toi et même si tu ne me vois pas, je continuerais à veiller sur toi comme je le faisais. Je sais que même si je ne suis plus physiquement auprès de toi, tu auras toujours des personnes sur qui compter comme l'Inuzuka et l'Aburame, tes deux coéquipiers à qui je fais confiance pour te soutenir et te protéger de retour au village.
Hime, aujourd'hui, je dois te laisser mais ne pleure pas pour moi et ne t'inquiète pas non plus on se quitte quelque temps, mais on se reverra bientôt - en tout cas, je l'espère, je prie pour que ce moment ne vienne pas vite, car je souhaite que tu ai toi aussi l'occasion de prouver à tous ceux qui t'ont sous-estimé ta véritable valeur, seulement je ne souhaite pas que tu changes pour autant, je veux pouvoir continuer à t'admirer tel que tu es.
Hime, je m'en vais rejoindre dans un monde sûrement meilleur -dans lequel il n'y aura pas de guerre, pas de morts inutile- ceux qui sont partis avant moi et je t'y attendrais avec tous les autres, mais surtout prend ton temps, je ne tiens pas à te revoir de sitôt. Et surtout...
…Au revoir Hinata .
Bon bah voilà mon tout premier one-shot, j'espère qu'il vous a plu et si c'est le cas laissez moi un commentaire ça fait toujours plaisir :)
