₪ Titre : Ce Soir.
₪ Sur : Chitose Maria et Dewa.
₪ P'tit truc : L'amour est vil, l'amour fait mal, Chitose ne se comprend plus, et préfère se noyer dans les yeux de Maria.
₪ A venir : Centré sur Misaki, C'est ma faute. Centré sur Fushimi et la relation supposée Misaki / Mikoto -j'me comprend-, Je saigne encore. Sur Fushimi -presque- seul, Pardonné. Centré sur Totsuka et Kusanagi, Juste une dernière danse. Shouhei et Bando sur Comme des Frères. Eric Sutr sur Contact.
Premier OS d'une série sur les chansons de Kyo qui. .. Sont juste parfaites, d'abord. Tel est mon avis. Un One-shoot par semaine, je m'y engage ! Ils viendront pas dans l'ordre marqué en haut, c'est juste pour que je m'y retrouve. Il n'y a pas forcément de liens entre eux.
Concernant celui-ci, .. Herm. Il était pas prévu, je hais la description mais j'ai tenté d'en faire, et je suis censé dormir, donc désolé de la qualité. C: Pis la fin. BOUH. BOUH. J'l'avais pas prévu. Et bien sûr, risque d'OOC, hésitez pas à m'engueuler. :'D
.. Sur ce bonne lecture~.
• Plongez en moi, je m'ouvre une dernière fois, j'ai touché le fond, j'ai perdu ma voix. •
Ah. C'est pas beau, pas beau du tout. Tu regardes l'heure sur ton portable.. Bon sang, la luminosité de l'écran te fait plisser les yeux rapidement pour tenter de voir ce qui est marqué. Enfin, minuit est passé depuis un bon moment, tu pues la clope, le parfum et la bière. Si Dewa te voit ainsi, tu sais que t'es mal barré, que ton mal de crâne va s'accentuer au fur à et à mesure qu'il t'engueulera. Il disait rien avant, il s'en foutait même, mais là il en a marre, et tu lui en veux pas, il a raison, c'est un bon pote.
Doucement tu entres ta clef dans la porte de votre appartement, non sans mal bien sûr, avant d'actionner la poignet et de pénétrer à l'intérieur du logis, surprise, le brun t'attend. T'as attendu du moins, cette pensée te fait sourire, et ce spectacle aussi. Celui de Dewa assit contre le mur, les jambes ramenés vers lui, la mine soucieuse, endormi.
• Plongez en moi, elle a défié les sons, j'ai tatoué mon âme.. La chaleur d'une femme, j'ai appris à naître.
Elle cogne dans ma tête. •
Le portable soigneusement rangé dans ta poche se met soudainement à vibrer, tu sursautes et bien que fatigué tu saisis l'objet de façon vive histoire de ne pas réveiller ton partenaire. Un message. Ton cœur a faillit louper un battement, et ta tête te fait encore plus mal. Tu soupires simplement.
" Dans trente minutes. "
Écris-tu avant de le remettre à sa place. D'abord une douche froide s'impose, histoire de te réveiller tu te diriges jusqu'à la salle de bain en ôtant au passage des vêtements à chaque pas. Bon, tu sais très bien que Maman Dewa te grondera demain, mais tant pis, qu'il le fasse, tu as d'autres choses en tête. Plus importantes selon toi, mais tu ne lui diras rien, tu cacheras ce qu'il se trame derrière lui par un sourire d'éternel idiot coureur de jupons. Après tout, c'est ainsi qu'il te voit.
• Ce soir nos deux corps se mêlent, fiers d'une étreinte parfaite. •
Te voilà sous la douche, le jet d'eau glaciale te fait frissonner, tout tes muscles sont tendus, mais ça fait du bien. Ça te détend. Tu veux faire partir cette odeur de fêtard, pour elle. Tu veux savonner chacune des parcelles de ton corps pour effacer les baisers brûlants de ces inconnues qui au fond, ne t'intéressaient pas vraiment. Maintenant que tu la connais, tu trouves stupide, risible. Pourquoi des gars t'envient-ils ? Tu n'es plus capable d'être sérieux avec une femme, tu ne te souviens pas de leurs noms, de leurs visages. Tu leurs mens, et elles le savent, mais ça leur va. Et tu ne comprends plus.
• Et si elle veut la vie, moi je lui donne la mienne, elle a su m'affranchir de mes souvenirs. •
Maria. Ce prénom est divin à prononcer. Tu te rinces avant de couper l'eau en attrapant deux serviettes, une que tu accroches à ta taille, l'autre tu l'utilises pour te sécher les cheveux. Ceci fait tu t'avances vers ta chambre, Dewa dort toujours. Là devant l'armoire, tu hésites, parce que tu veux lui plaire à Maria. Même si tu remplaces son ancien petit ami, même si vous n'êtes rien l'un pour l'autre, il y a ce désir qui brûle dans ta poitrine. Et ça fait mal putain. Tu saisis une chemise et un jean, et en les enfilant, tu continues de ne rien comprendre. Ce soir, dans les draps d'un hôtel du quartier, tu ne diras rien. Elle non plus. Vous serez silencieux, pas de mensonges, pas de poudre aux yeux. Juste un acte purement physique, charnel.
• Plongez en moi, elle m'a ouvert le fond, sa voix comme sillon pour guider mes pas. •
Son histoire t'a fait mal. Tu as mal pour elle, c'est bien simple. Cette rupture douloureuse tu l'as aussi vécu, sauf que toi tu n'es pas ce qu'elle appelle un monstre, et pourtant, tu te sens aussi ignoble. Tout tes nouveaux principes elle les a remit en cause, et sans rien dire. Il a fallut que ton doigt se pose sur son visage, que vos yeux soient plongés les uns dans les autres pour que tu lui fasses cette promesse. Promesse que tu n'as pas respecté. Certes, dont tu t'es souvenu à temps, mais tu t'en veux encore. Tu ne sais même plus ce qui te pousses à accepter les rendez-vous, à le lui en donner.
• J'ai tatoué son âme, sous ma peau glaciale, j'ai appris à naître..
Elle cogne dans ma tête. •
Tu es prêt, il te reste une quinzaine de minutes pour rejoindre l'hôtel selon ton réveil, tout va bien donc. Avant de quitter ta chambre, tu t'empares de la couverture qui recouvre ton matelas pour l'amener sur ton ami qui apprécie visiblement beaucoup les bras de Morphée. Tu vas ensuite dans le salon pour t'emparer d'une feuille blanche et d'un feutre, histoire de lui dire ce qu'il sait déjà en partie.
"Je suis juste passé me doucher, m'attend pas pour aller à Homra. ;D
-Chitose~"
Tu poses le papier à côté de lui, et tu t'accroupis. Il est pas vilain faut dire, et tu ne vois pas pourquoi il n'a pas de petite amie. Peut être qu'il ne veut juste pas. Bah, au pire, ça t'arrange. C'est égoïste, mais vous êtes biens tout les deux. Tu te penches vers lui, tu aimerais partir maintenant mais impossible, tes lèvres se posent sur les siennes. C'est doux. C'est toujours doux. Car ce n'est pas la première fois que tu fais ça.
• J'irai brûler les feux, noyer vos fleuves, crever mes yeux, j'irai graver son nom, changer les saisons si elle le veut. •
Tes yeux se mouillent, ta gorge se noue, comme à chaque fois. Ah, s'il te voyait. Tu fuis ensuite dans la rue, vers l'hôtel. Maria. Maria est un substitut, et tu es le sien. Deux cœurs à panser qui se voient pratiquement tout les soirs pour sécher leurs larmes. Parlant avec leurs corps, ils soulagent leurs consciences un moment. Tu aimerais l'aimer sincèrement, tu aimerais qu'elle soit la seule et l'unique, mais tu sais que tu n'y arriverais pas. Elle mérite quelqu'un de bien. Pas toi. Pareil pour Dewa. La réalité fait mal, mais de toute façon, tu es devant votre chambre d'hôtel, alors tes tracas s'écouleront en même temps que les gouttes de sueurs dévaleront ton être.
• Brûlez, brûlez, brûlez ce monde.. •
Ce qui se passe dans cette chambre restera dans la chambre. Elle te réveille juste à dix heures pour que tu la prennes dans tes bras, ce que tu t'empresses de faire. Maria est déjà prête, elle te sourit, t'embrasse le front, pose le jus de tomate sur tes genoux et part. Ça ne change pas. Bientôt tu recevras un message de sa part, pas un grand texte pleins d'artifices, pas une phrase courte mais mensongère, juste un smiley et un coeur. Un bonhomme qui sourit. Et ça te fait plaisir, elle doit le savoir. Tu lui enverras la pareille bien entendu. Tu bois le jus avant de faire une toilette rapide pour te rhabiller et te diriger vers le bar.
• Brûlez, brûlez, brûlez ce monde.. •
Tu débarques souriant, heureux, car tu vas bien. Il y a le Roi qui joue avec la princesse, le chien, et le punk roux. Tout va de ce côté. Kusanagi parle à son cher comptoir, ça pourrait être flippant mais c'est aussi normal. Bon, et là-bas ? Shôhei qui rit nerveusement, Bandô qui semble vouloir dire un conseil vu l'air qu'il aborde, et Misaki qui semble dépassé. Au milieu du trio, Dewa. Tiens. Tu t'empresses de saluer les gens avant d'aller squatter le dernier groupe que tu as observé, et ta présence fait taire tout le monde.
« Mh~ ? »
Fis-tu donc pour leur demander si quelque chose n'allait pas, et ton portable dans les mains de ton camarade te fit tiilter. Tu te baissas pour lui piquer, mais Dewa te le rendit bien vite en te le lançant en plein visage avant de sortir du bar. Tu gémis de douleur avant de grogner, manquerait plus qu'il t'ai défiguré ducon. T'aurais peut être dû penser à faire les poches de ton autre jean avant de partir, m'enfin. Cette situation, tu ne la comprends guère. Alors tu sors le rejoindre, simplement. Vous resterez adossé contre le bar à fixer le trottoir jusqu'à ce qu'il se calme et que vous rentriez.
Car le monde pourrait brûler que jamais il ne t'avouerait que de son côté, quand tu joins vos lèvres, il feint le sommeil.
