Voilà, je commence ma première fiction, et c'est donc en me rongeant les doigts que je vous la présente aujourd'hui ! En espérant que ça vous plaise, n'hésitez pas à me faire part de vos conseils et opinions, ils me seront très utiles (et ça fait toujours plaisir ! ^^) !
Alors bien sûr, aucun des personnages ne m'appartient, je ne fais que m'amuser en les plaçant sans cesse dans de nouvelles situations (et je ne reçois pas d'argent, ais-je besoin de le préciser… :) )!
Il s'agit ici d'un Edward/Rosalie, mais d'autres couples sont présents, et j'espère encore qu'ils vous plairont…
A bientôt, j'espère !
PS : Comme vous pourrez le remarquez, j'alterne souvent les chapitres par longueur et points de vue…
RePS : Et comme je vous l'ai déjà dit, c'est ma première fiction, et donc mes premiers pas sur le site… Désolée pour les coquilles !
Dites-moi ce que vous en pensez ! ^^
I- L'Androgyne
PROLOGUE : EDWARD
)()()()()()()()()()()()()()()(
J'inspirais un grand coup, et sortis de ma voiture en claquant résolument la portière. Je pouvais le faire. Il le fallait.
En cette rentrée de septembre, le parking du lycée était bondé : les voitures arrivaient les unes à la suite des autres, recrachant de leurs petites capsules vitrées des garçons et des filles aux joues encore hâlées par le soleil, qui couraient s'embrasser et s'enlacer à grands bruits un peu partout. Moi seul restait là, les clés de ma voiture dans une main et mon sac dans l'autre, avec personne à qui dire bonjour et raconter mes vacances passionnantes chez ma grand-mère texannne.
Je me dirigeais avec un soupir vers les grandes portes en bois, tout en observant avec curiosité les différents bâtiments du lycée. D'après mon emploi du temps, j'avais pour premier cours Biologie, en salle B2. J'espérais y arriver à temps, car même si la sonnerie n'avait pas encore sonné, je savais déjà que je n'arriverais pas à trouver cette foutue salle pas moi-même.
- Excuse-moi, tu es le nouveau ?
Je sursautais et me tournais avec appréhension vers la voix qui m'avait sorti de mes rêveries. Elle appartenait à une jolie petite blonde qui me dévisageait avec beaucoup de douceur. Quoique je sois de nature plutôt timide, je ne pus m'empêcher de lui retourner son sourire.
- Oui, moi c'est Edward, fis-je en lui tendant la main. Et, tu es ?
Surpris de ma propre audace, je baissais les yeux, mais elle répondit avec la même gaité.
- Angela, rédactrice en chef du journal du lycée pour te servir !
Je ris avec elle, mais la sonnerie résonna dans le couloir, nous ramenant douloureusement à la réalité : la rentrée scolaire.
- Excuse-moi Angela, mais pourrais-tu juste m'indiquer le chemin pour la salle B2 ?
Ses yeux pétillèrent et son sourire s'élargit.
- Tu as cours de biologie avancée ? S'étonna-t-elle.
- Euh…oui. Mais, comment tu sais ?
- Ah, ah…fit-elle mystérieusement, j'ai mes sources, comme tout bon journaliste !
- Je dois avouer que je suis impressionné, dis-je sincèrement, je…
Mais elle pouffa, et je ne pus finir ma phrase.
- Je plaisante, idiot ! Moi aussi j'ai cours de bio, allez viens, m'entraîna-t-elle avant que je n'ai eu le temps de protester, je te montre le chemin !
Je la suivis en trottinant presque pour rester à la hauteur de ses longues foulées à travers un couloir jaunâtre où se hâtaient encore quelques derniers élèves. Nous arrivâmes enfin à la salle B2, et je fus quelque peu dépité. Elle n'avait rien à voir avec le laboratoire de mon ancien collège à Chicago.
- Il faut que je te laisse, me chuchota Angela, tu devrais te présenter à Mr Banner. J'ai déjà un voisin attribué, on garde les mêmes binômes que l'année dernière… A tout à l'heure, ajouta-t-elle en croisant le regard agacé de notre professeur à son bureau.
Et après avoir tapoté mon épaule, elle se faufila jusqu'à sa paillasse. Je déglutis difficilement en jetant un coup d'œil à la classe qui avait fini de s'installer. Je pouvais le faire.
- Bonjour Mr, je suis le nouvel élève, Edward Cullen, et…
- Ah, bonjour Edward ! J'ai beaucoup entendu parler de toi, mon garçon. Alors, premier jour à Forks ?
J'hochais timidement la tête.
- Tu n'es pas le seul, va ! Mets-toi au premier rang, à côté d'Isabella qui vient aussi d'arriver. Ce premier cours me permettra d'évaluer un peu votre niveau…
J'obéis docilement et gagnais la paillasse qu'il m'avait indiquée. Ma voisine m'offrit un timide sourire auquel je répondis, et nous rougîmes tous les deux.
- Salut, murmurais-je, moi c'est Edward.
- Bella.
- Un peu de silence, rouspéta Mr Banner à la classe qui avait commencé à somnoler, bercée par le ronronnement des machines et étourdie par la chaleur de la pièce. Nous accueillons aujourd'hui, pour la première fois dans l'histoire de ce lycée, deux nouveaux étudiants : Isabella et Edward, levez-vous !
Rougissant davantage s'il était possible, nous nous levâmes de nos chaises pour nous tourner vers nos camarades.
- Alors, reprit notre tortionnaire, Isabella nous vient de Phoenix et Edward de Chicago ! Je vous prie de bien vous occuper de nos deux nouveaux, et spécialement Edward, qui commence aujourd'hui sa première année au lycée.
Et, comme les élèves chuchotaient d'incompréhension et que je croyais défaillir de honte et de peur mêlées, il ajouta, triomphant :
- Et oui, Edward a sauté la seconde, et sort donc tout juste du collège !
A cet instant précis, je voulais mourir. Ils me regardaient tous avec une curiosité non dissimulée, comme si j'étais une bête de cirque. Et alors que je me rasseyais aux côtés de ma voisine, j'eus le pressentiment très net que pour moi, les portes de l'enfer venaient de se rouvrir.
)()()()()()()()()()()()()()()(
Il y avait peut-être une chose que je haïssais autant que le lycée : la neige.
Les vacances de Noel approchaient, pour ne pas dire qu'on n'y était déjà, ou qu'on n'y serait dans…une heure à présent. Le temps que ce stupide match de foot finisse et qu'on puisse tous filer se changer dans les vestiaires sans plus attendre, pour regagner nos maisons, et leurs sapins de Noel, et…
- Bordel, fais gaffe Cullen ! Cracha Eric. T'as pas vu que le ballon était de ton côté ou quoi ? Putain de merde ! Pourquoi c'est toujours moi qui dois me taper les paumés dans mon équipe ? FAIS CHIER ! Hurla-t-il en tapant dans le ballon de toutes ses forces.
Je ne répondis rien, le regard accroché à mes chaussures. Je n'en avais rien à foutre du match, pas plus que de lui et sa sale gueule. Le professeur siffla pour le rappeler à l'ordre, et tous les joueurs se dispersèrent après m'avoir insulté du regard une dernière fois. La partie se continua sans moi, Mike ayant trouvé le moyen de me laisser sur le banc de touche. Honnêtement, ça me convenait très bien. Seul et en paix, je pouvais écouter dans ma tête toute la musique qui me plaisait : Bach, Berlioz…Chopin. Ses Nocturnes s'accordaient délicieusement à mon humeur, et je restais à chantonner seul dans mon coin jusqu'à ce que la sonnerie ne vienne achever mon calvaire – la journée au lycée s'entend, pas la solitude. Elle avait longtemps été ma plus fidèle alliée, et elle était désormais la seule compagnie qui m'était permise.
- Cullen, viens me voir ! M'appela le prof alors que je filais vers les vestiaires.
Je soupirais avant de le rejoindre en trottinant.
- Oui monsieur ?
- Il faut te réveiller mon garçon, dit-il d'une voix plus douce que je ne l'aurais pensé : presque musicale, avec de petits accents rauques. Le problème n'est pas que tu es nul en sport, c'est que tu t'en fous complètement. Ca te passe au-dessus de la tête, comme qui dirait.
J'hochais la tête en me mordant nerveusement les lèvres. Je me sentis désolé, car il avait effectivement raison, et il se montrait plus gentil avec moi que je ne le méritais.
- Concentre toi un peu mon garçon, et tu verras, ça ira mieux. Allez, va ! Fit-il quand j'eus acquiescé avec un sourire.
Troublé, je regagnais les vestiaires en gardant les yeux fixés sur mes pieds, et je décidais en poussant la porte, qu'au prochain cours, je lui montrerais ce dont j'étais capable. Heureux, soulagé, et un plutôt fier de ma nouvelle résolution, je pénétrais dans la pièce le sourire aux lèvres.
- Ah, mais c'est notre champion ! M'accueillit Eric avec un sourire narquois. Eh, merci mec, grâce à toi on a gagné le match !
Et il parti dans une crise de rire en tapant dans la main de Tyler, qui lui aussi était plié de rire. Je les ignorais et commençais à délacer mes baskets. Mi-sol-si-mi-do-si…
- C'est ça, cracha Mike, c'est super drôle les mecs ! Bande de cons, va !
Eric et Tyler s'esclaffèrent de plus belle, et je pouvais sentir sur ma nuque le regard lourd de haine de Mike.
- Ouais, bah je me casse ! Finalement vous êtes aussi cons que le taré de Cullen !
Fa-mi-ré…
Mais moins de deux minutes plus tard, je me retrouvais enfin seul dans les vestiaires, et toute la pression que j'avais évacuée au cours de la journée s'évacua. Je chantonnais à voix haute en m'habillant, et j'étais heureux.
En passant les portes du gymnase pour le parking désert, je ne pus m'empêcher de me souhaiter : Bonnes vacances de Noel !
Mais mon ton était un peu désabusé…à moins que ce ne soit de l'amertume.
)()()()()()()()()()()()()()()(
Je jetais un dernier coup d'œil à la glace, resserrais mon nœud papillon, passais un coup de peigne dans mes cheveux, et descendis enfin les escaliers pour arriver dans le salon.
- Oh mon dieu ! S'écria ma mère en mettant une main devant sa bouche. Que tu es beau mon Edward !
Elle courut à moi pour me serrer dans ses bras avec une force qui me fit suffoquer.
- Euh, maman…Soufflais-je en gigotant, mal à l'aise. Je-je…
- Oui, oui, désolée…
Elle rajusta mon nœud papillon avec un sourire de pur bonheur, avant d'épousseter de mes épaules des particules de poussière inexistantes – ou invisibles, du moins.
- Tu es un vrai homme, à présent, sourit mon père en passant son bras autour de la taille de ma mère. Ton grand-père aurait été fier de toi.
Je souris, un peu tristement.
- Et ta cavalière, alors, tu ne nous la présentes pas ?
Je déglutis difficilement, et tâchais d'apaiser les battements de mon cœur. On arrivait à la partie de l'entretien que j'avais le plus redouté.
- Je dois la retrouver directement au lycée, dis-je t'un ton que je voulais détaché. C'est plus pratique pour elle, étant donné qu'elle habite dans le coin…
Ma mère hocha la tête d'un air entendu, et la culpabilité coula insidieusement dans mes veines, tel un poison. Je haïssais le mensonge. De toutes mes forces. Mais, leur annoncer qu'aucune cavalière ne m'attendait, ravissante dans une robe qu'elle aurait choisi rien que pour moi, avec des amies, et que les fleurs que ma mère avait acheté avec tant d'attention et d'amour partiraient directement à la poubelle…c'était au-dessus de mes forces. Je ne pouvais tout simplement pas.
Ils comprendraient que toutes les excuses que je trouvais à répondre à propos de mes amis, chaque dimanche où je restais à la maison, chaque samedi soir où je n'avais personne avec qui sortir…que tout était des mensonges, que la vérité était que je n'avais pas d'amis, que personne ne m'aimait, que je haïssais le lycée, que je haïssais tout simplement Forks…que je n'étais plus le même depuis…depuis l'accident… et ça les détruirait, je le savais.
- Bon, et bien, fis-je en me raclant la gorge, à demain ! Je vous raconterais tout au petit-déj' !
J'embrassais ma mère sur la joue avant de sortir dans l'air froid de la nuit pour prendre ma voiture. Mes parents, enlacés sur le perron, me firent de grands signes de la main jusqu'à ce que je disparaisse de leur vue dans un virage.
Le parking du lycée résonnait déjà des rires bruyants des élèves et de la musique qui s'échappait en sons métalliques des portes entrouvertes du gymnase. Je me garais avec un peu d'appréhension à ma place favorite, sous le grand pin, et descendis, mon bouquet à la main. Je n'avais à vrais dire aucune idée de ce que j'allais pouvoir faire : danser, tout seul ? Sûrement pas. Je n'avais pas besoin de cela pour paraître encore plus ridicule aux yeux de ce lycée. Rester seul, à boire dans un coin ? Peut-être… Après tout, je ne pouvais décemment pas rentrer à la maison avant minuit, ou mes parents se poseraient des questions… Alors autant en profiter pour grignoter quelques trucs en observant la foule brillante de mes camarades. Avec l'obscurité de la salle de dance, et la bière qui coulerait à flot, je ne serais embêté par personne.
- Edward ? Souffla une voix d'un ton plus que surpris.
Je me retournais sur Bella, accompagnée d'Angela.
- Tu es…sublime ! Poursuivit-elle les yeux écarquillés. Je ne t'avais pas reconnu !
Réalisant le sens de ses paroles, elle rougit brusquement en couvrant sa bouche de ses mains.
- Mais merci Bella, je suis très flatté ! Fis-je d'un air boudeur, en croisant mes bras sur la poitrine.
Angela pouffait discrètement et je lui fis un clin d'œil.
- Vous êtes très jolies, les filles, souris-je sincèrement, et aussi pour briser le silence qui s'était tendu.
- Merci, répondit précipitamment Bella, désireuse de réparer sa bourde. Dis-moi, Ed, elles sont pour qui ces belles fleurs ?
- Pour pers…mais pour vous, déclamais-je en lui tendant galamment le bouquet.
- Elles sont…magnifiques, Ed, merci, fit Angela.
Et soudainement, elle se haussa sur la pointe des pieds pour embrasser ma joue. Je me sentis rougir furieusement, et je balbutiais un « de rien » qui se perdit quelque part, au fond de ma gorge. Bella s'esclaffa à son tour, et m'embrassa aussitôt.
- Waouh, fis-je béatement, on ne m'avait jamais autant embrassé en une soirée ! Si j'avais su, plaisantais-je, je vous aurais acheté des fleurs chaque jour de l'année !
Leurs sourires fanèrent brusquement : Mike et Tyler nous jaugeaient d'un air mauvais, et tout laissait à penser qu'ils avaient saisi une bonne partie de notre échange.
- Alors Cullen, grinça Tyler avec un rictus mauvais, non seulement t'es pas fichu de te dégoter une cavalière, mais en plus tu viens draguer celle des autres ?
- Tyler, arrête imm…
- Tais-toi Angela, je parle ! Coupa-t-il en se retournant brusquement vers elle.
Il étudia un instant sa cavalière du regard, et ses yeux tombèrent sur les fleurs qu'elle avait accroché à son corsage.
- Non, mais dîtes-moi que je rêve ! Non seulement tu te permets de les draguer, mais en plus tu leur offre des fleurs ? Mais c'est que t'es un sacré salaud ! Un sacré salaud !
- Tu ne crois pas que c'est un peu exagéré, me révoltais-je en tâchant de dominer la rage qui me gagnait – je n'avais pas supporté la façon dont il avait parlé de mes deux amies, comme si elles n'étaient que des objets privés de toute volonté propre – Angela et Bella sont suffisamment grandes pour décider toutes seules de…
- Ta gueule ! Cria Mike en arrachant les fleurs des mains de Bella. Ferme ta putain de gueule !
Elle voulut protester, mais il la repoussa machinalement dans son dos.
- Je vais te dire un truc, l'attardé, siffla-t-il, je préférais quand tu te la gardais sagement fermée. Alors, je vais te donner un choix : soit tu te casses d'ici gentiment, sans rien dire, soit je ferais en sorte que ton année de terminale soit pour toi celle de l'enfer… Oh non, murmura-t-il d'un air menaçant quand il eut croisé ma moue dubitative, l'année qui s'achève aujourd'hui aura des allures de paradis quand j'en aurais fini avec toi…
- Et si ça ne te suffit pas, ajouta Tyler qui s'était approché, nous ferons en sorte que Bella et Angela soient des compagnons de misère… Tu ne m'en crois pas capable ?
Il semblait se délecter de l'inquiétude qui avait envahi mes yeux, car en effet, je savais quelque part au fond de moi qu'il en était pertinemment capable.
- Sache pour information que j'ai déjà piraté le serveur de l'ordinateur d'Angie, et que je pourrais en faire…bien des choses…dirons-nous pour te simplifier les choses…
Je jetais un coup d'œil par-dessus mon épaule, et mon cœur se serra devant mes deux amies, qui, livides et au bord des larmes, tâchaient de se hisser sur la pointe des pieds pour voir ce qui se passait. J'avais déjà gâché leur soirée, leur soirée de rêve qu'elles espéraient depuis le début de l'année… Alors, je sus que ma décision était prise.
- Ou soit, reprit Mike d'un ton douçoureux, tu peux faire en sorte qu'elles passent une bonne fin de soirée, qu'elles passent de bonnes vacances d'été et que leur année de terminale soit aussi bonne qu'elles le méritent… C'est ce que tu veux, non ?
A contrecœur, j'hochais la tête.
- Bien, alors ça sera sans ta sale gueule. Maintenant, dégage !
Alors que je me défaisais de sa poigne, Tyler me rappela.
- Attends ! Pour te remercier des fleurs !
Et, dos à mes deux amies, il m'envoya un coup de poing dans l'estomac, qui me fit ployer de douleur. Je retins un cri, et ouvrant la bouche à la recherche d'une bouffée d'air, je ne vis pas la main de Mike s'abattre sur ma nuque. Je demeurais plié de douleur, les yeux fermés, et le sang qui battait à mes tempes ne m'empêcha pas d'entendre le bruit de leurs voix qui s'éloignait :
- Tyler ! Cria Angela, mais où est parti Edward ? Qu'est-ce-qu'il s'est passé ?
- Rien, il s'est senti mal et a dû partir pour se soigner, répondit-il doucement. Il m'a dit de vous dire qu'il est désolé.
- Tu mens ! Paniqua Bella. Vous ne lui avez pas fait de mal au moins ? Où…
- Chuuut, l'apaisa Mike en l'embrassant sur le sommet de la tête. Il nous a fait promettre de vous faire passer une bonne soirée, et on compte bien la tenir ! Allez les filles !
- Mais…
Je rouvris les yeux quand le silence – ponctué du rythme sourd d'une batterie et du chant des criquets – retomba sur le parking, désert. A mes pieds, gisaient les pétales des fleurs qu'ils avaient arrachées des mains d'Angela et Bella, puis méthodiquement écrasé quand l'obscurité nous avait caché à leurs yeux.
Ces fleurs, ces si belles fleurs que ma mère avait choisi avec tant de soin, défigurées et saignantes sur le bitume du parking…
Pour la première fois depuis le début de l'année, je pleurais. Mes larmes semblaient brulantes.
)()()()()()()()()()()()()()()(
Dites-moi ce que vous en pensez s'il vous plaît ! ^^
