Un petit chapitre d'introduction avant de vous laisser découvrir cette fanfiction !

A la base, elle n'était pas faite pour sortir dans le but de participer au Challenge d'Octobre du Collectif NoName, mais puisque le thème de LeFan d'Ost "Il/elle est mort(e) mais pourquoi veux-tu t'arrêter de vivre ?" correspond à cette fanfiction je me suis dit : pourquoi pas ?

Une fanfiction assez longue, d'ors et déjà 6 000 mots à son actif et je ne suis arrivée qu'à la moitié de la rédaction. Mais là n'est pas l'important, il s'agit d'un projet assez personnel qui fait écho à ma première fanfiction publiée sur FF intitulée « The Empty House » que j'ai écris il y a cinq ans maintenant. Aujourd'hui est une page qui se tourne, puisque ça fait cinq ans que ma vie a basculé, et où tout devint ténèbres pour moi. Pour une raison ou pour une autre, j'avais besoin de pouvoir faire le point avec ces fanfictions, c'est pour ça que je vous demande votre soutien… Je ne cherche pas les reviews, mais une participation de votre part à ma « thérapie ».

En cinq ans, j'ai sombré dans l'enfer qu'a été mon quotidien, du harcèlement aux pensées les plus sombres, et j'aimerais beaucoup que vous puissiez lire The Empty House et The Full Home afin que vous me donniez votre avis, les différences que vous pouvez remarquer entre ces deux écrits, avoir un regard neutre et neuf sur moi-même (parce qu'on laisse toujours de soi dans ce que l'on écrit).

J'espère que cette nouvelle vous plaira, bien entendu certain d'entre-vous reconnaîtrons certainement l'inspiration dont elle sort. Mais plus encore j'espère que je parviendrais à vous faire passer les émotions comme je le souhaitais.


Pour répondre aux questions de LeFan d'Ost : "Quel serait votre ressenti par rapport à la mort d'un personnage de fiction et mettriez-vous un ordre d'importance dans ce ressenti en fonction de la valeur du personnage à vos yeux ? Quel est donc votre rapport à la mort dans la fiction ?"

On s'attache forcément à des personnages de fictions, on arrive à se mettre à leur place et lorsqu'ils viennent à mourir, on se sent abandonné et perdu. Pour prendre mon cas, à chaque fois que je relis le canon Holmésien, je ne peux m'empêcher de verser ma larme à la fin du Problème Final, non seulement je me mets à la place de Watson, mais je me mets également à la place du lecteur de l'époque qui ne savait pas s'il y allait y avoir une suite ou non et qui on attendu dix ans avant de pouvoir découvrir La Maison Vide.

Il existe différentes morts dans les œuvres de fictions, une mort pour approfondir l'empathie et l'amour du spectateur pour un personnage (l'exemple typique de Sherlock dans la série éponyme de la BBC, ou encore Wolverine dans les comics), et dont on sait qu'ils reviendront à un moment où à un autre.

Il y a aussi les morts parce qu'un acteur ou une actrice décide de quitter la série, je pense notamment à Sasha Alexander (Kate Todd) dans NCIS à la fin de la saison 2, pour les fans inconditionnels de la série, sa mort est encore bien présente dans leurs cœurs. Au même titre, je pense que l'on peut aussi citer les morts des Doctors de Doctor Who (pardonnez-moi les Whovians, je ne regarde pas votre série cinquantenaire…), puisque l'on change d'acteur à chaque fois.

Tout dépend de la raison de la mort du personnage, mais il est vrai que l'impact que cela aura sur moi, dépendra aussi de la mise en scène. La mise en scène de la mort de Sherlock aura eu un bel effet, parce que contrairement à Doyle, Moffat et Gatiss l'ont fait mourir sous les yeux de John. En revanche, là où je ne m'y attendais pas, c'était la mise en scène de la mort de Mary, voir John réagir telle une bête blessée m'a fendu le cœur.

D'ailleurs vous allez pouvoir découvrir cela aussi avec le prochain chapitre et la lecture de The Full Home !