Je me sens seul, tellement seul! Depuis qu'il est parti je ne ressens que de la solitude. Ça me rend complètement malade, rien que d'y penser! Comment es-je pus devenir aussi dépendant de sa présence, de son sourie, de lui? Moi, Ludwig, l'Allemagne en chair et en os? Celui qui n'a jamais eu besoin de personne, ni même de son frère aîné, Prusse? J'ai… cherché, cherché, cherché… je n'ai guère trouvé d'explications possible pour expliquer cette dépendance… peut-être parce qu'il était mon seul et unique réconfort quand je revenais chez moi le soir? Il est vrai que cela étais énormément réconfortant de savoir que quelqu'un m'attendait à la maison, puisqu'il ne pouvait point me suivre sur les champs de batailles. Son sourire réussissait toujours à me faire oublier. À tout me faire oublier. Les cris atroce de mon peuple déchiré en deux à cause de cette putain de guerre ignoble, les gens torturé juste parce qu'Il les soupçonnait d'être des traîtres, les atrocités des… camps de… concentration… je… je ne savais point ce qu'ils faisaient dans ces camps! Si j'avais su… si j'avais su je… je les aurais jamais laisser faire! Oh Dieux non! Je ne les aurais jamais laisser envoyer tout ces innocents à… leur mort! Je… je ne suis qu'un monstre! Comme… lui. J'en suis un, nous en sommes tous un. Nous lui avons obéi, nous, les soldats, même moi, sa patrie, parce que nous croyions tous en lui… et puis, vers la fin, nous l'avons obéi plus par peur que par fidélité… j'aurais dû faire quelque chose! J'aurais dû me révolter pour sauver mon peuple… j'aurais dû… faire… quelque chose.

-Ah… ah ah ah… Je me demande pourquoi il ne m'a pas abandonné plus tôt? Tout le monde lui disait de me quitter, mais il est rester assez longtemps pour que… Après ce que j'ai fais, il ne reviendra pas… ils ne me le pardonneront jamais…

Mais, Italie me faisait oublier toute ces choses. Il me faisait oublier que j'étais, et le serai pour toujours, un monstre. Il était le seul qui me voyais moi. Et non ce que l'Allemagne en général était devenu.

-Warum Italien? Pourquoi fallait-il que tu parte quand j'ai le plus besoin de toi…? Pourquoi ne pas me quitter avant?

Le petit italien était le seul à qui j'ai osé ouvrir mon cœur, a qui j'ai osé parler de mes sentiments. Il était la seule personne à qui je faisais totalement confiance. Son sourire pouvait ensoleiller les journées les plus sombre, Féliciano était le seul à être capable de me redonner ma joie de vivre d'antan. Mais, après ce que j'ai fais… je l'ai perdu pour toujours… et ne parlons même pas de mon frère! Je… Prusse n'est plus et tout cela à-à cause d-de… moi… il…

-Pardonne moi Gilbert, je… tout cela est de ma faute je… suis tellement désolé, Gilbert… Féli… tout le monde… pardonnez moi…

Quelques larmes se fraya un chemin dans ma barbe naissante. Je les essuya du revers de ma main.

-Sheisse…

Je contempla soudainement ma cent quarante-cinquième bouteille d'alcool vide ( merci au fait que certaines nations ont une tolérance immense à l'alcool ) et le déposa, que dis-je, la fracassa sur mon pauvre bureau sur qui je déversais ma colère ces temps-ci. Je senti une infime douleur sous mon poignet. Avant même que je puisse regarder si la blessure était superficielle,un assez grand filet de liquide rouge coula sur mon bureau rempli de morceaux de verre. Je soupira.

-Ça va assez mal comme cela, je n'ai pas besoin de cela en plus!

Je soupira encore une fois et me leva pour aller à la salle de bain, histoire de nettoyer ma blessure qui saignait maintenant fis quelque pas et me retrouva soudainement face contre terre. Il m'étais impossible de me relever tellement le monde tournoyait joyeusement autour de moi.

-Mhmmmmhmmmmnhmmfick…

Je tenta de me relever, sans succès. Je tenta encore et encore et encore, mais toujours sans succès. Ayant maintenant abandonné, je regarda devant moi. Pour regarder quoi? Je n'en sais rien. Tout autour de moi commençait à devenir flou et sombre. Un léger cognement sur la porte de mon bureau se fit entendre.

-Ludwig, mon ami. J'ai entendu quelque chose ou quelqu'un tomber. Ça va?

C'était France. Loin de moi était l'envie de lui répondre, alors je ne bougea pas d'un cil. Il tourna la poignée de porte, qui, comme toujours, était fermée à clef puisque je ne voulais guère me faire déranger pendant mon travail. Il cogna, mais cette fois-ci, un peu plus fort.

-Aller mon ami, ouvre cette foutu porte!

-Nnnhnnnnmnon…

-Aller! Ne fait pas l'enfant à la fin!

Je ne répondu point à cette phrase. Je n'en avais guère le goût et la force nécessaire pour le faire. Après quelques minutes de silence, j'entendis des pas s'éloigner de la porte. Surement Francis qui en avait marre et qui a décidé d'aller faire autre chose. De toute façons, ils s'inquiètent tous que parce qu'ils sont courtois. Une bonne quinzaine de minutes passèrent et je commençais sérieusement à avoir froid et de plus en plus de la difficulté à laisser mes yeux ouvert. Peut-être que ma blessure était plus grave que ce que je pensais? Pour en avoir le cœur nette, je pris les dernière force qui me restais et bougea de sorte à ce que je puisse voire ma blessure. Ce que je vis me surpris un brin.

-Sheisse, si ça continu comme cela, je vais me vider de mon sang! Quoique… ça ne dérangerait personne de toute façons…

Ce que je pensais être une petite blessure était, en fait, une plaie assez imposante. En plus, puisque la malchance semblait ce faire un malin plaisir pour me tomber dessus à chaque occasion possible, je m'étais ouvert les veines principal de mon bras gauche comme si j'avais voulu me suicider… Bah! Tant pis! À quoi bon rester en vie? J'ai perdu ceux qui m'était les plus chère à jamais… Mon frère ne reviendra surement jamais et Italie… il… me hais. J'en suis sur. Après ce que j'ai fais, c'est sur qu'ils me hais tous. Des bruits de pas me font sortir de mes pensées. Ces pas s'arrêtent justement devant ma porte.

-Hey dude! Tu m'entends? Francis nous a dit qu'il avait besoin d'un héro pour défoncer la porte parce que tu ne répond pas et tout! Alors me voilà! Le grand héro est arrivé! Hahahahahahahaha!

États- Unis et…

-Ferme-là veux-tu! En tout cas, il a raison. Face de grenouille nous a demandés de défoncer la porte parce que tu t'es enfermé comme un parfait imbécile et que tu ne répond pas.

… Angleterre.

Ils voulaient défoncer ma porte parce que je ne répond pas? On-il à ce point peur que je m'évade... ? Peut-être que si je fais un bruit, ils vont me laisser tranquille? Je pris la première chose qui me tomba sous la main et la lança de toute mes forces vers la porte. La bouteille d'alcool vide ce fracassa sur la porte avec un gros « BANG! » avant de retomber sur le sol et de se briser en milles morceaux.

-Bon sang! Qu'est- ce que c'était?!

-Je ne sais pas dude, mais c'était foutrement effrayant!

-Ouais… Aller! Maintenant défonce cette porte!

-Awwww pourquoi moi iggy?

-Parce que tu es le hér… BON SANG! COMBIEN DE FOIS T'AI-JE DIS DE NE PAS M'APPELER COMME ÇA!?

-Hahahahaha! Aller iggy! Ne sois pas rabat joie!

-Pff… Tu la défonce cette porte ou non?!

J'entendis Alfred rire avant qu'un gros « BANG! » se fasse entendre. Signe qu'Alfred avait donné un coup dans la porte pour la défoncer. Je ferma les yeux. J'avais de plus en plus froid et ma respiration devenait de plus en plus haletante.

-Italie…

La dernière chose que j'entendis avant ma perte de conscience fut la porte céder sous les coups d'État-Unis et une voix dire mon nom…

Merci d'avoir lu jusqu'au bout! Les conseils, corrections de mon français sont toujours appréciés! Je devrais updater à tous les mois si tout se passe bien et aux deux semaines si je suis vraiment rapide :D mais bon avec l'école et tout… Soyez indulgent svp c'est ma première fanfiction ^^ Alors au plaisir d'avoir de vaut conseil sur ce que je devrais mettre dans les chapitres à venir, sur la fanfict en général et tout :) Reviews toujours bienvenu!