Bon, premier essai…oulà c'est bien peu…(me débrouille mal avec ce site en anglais, moi…)
Jasdero: Tu aurai pu trouver un peu plus d'aspiration! Hi!
David: T'as intérêt à ce que des gens trouvent ça sympa, sinon tu va DEROUILLER!
Moi: Ah, mais il fallait se plaindre avant. Si vous voulez vous plaindre, faites la queue, comme tout l'monde u_u
David (braque un pistolet sur ma tempe droite): Y A INTERÊT, COMPRIS?
Moi: O….Okay. On s'calme, hein? Bon, gentils lecteurs, une review…(ayez pitié…)
La nuit avait installé son manteau sombre sur la grande ville.
Seuls quelques lampadaires étaient restés allumés à cette heure avancée du soir, n'offrant qu'une mince sensation de sécurité aux rares badauds encore debout: un voleur, un assassin, une crevette en chaussettes auraient pu se tenir à cinq mètre d'un passant qu'il ne l'aurait pas vu venir.
La lune apparaissait seulement en croissant fin, comme un immonde sourire un peu fou qui narguerait les humains grouillant en contrebas.
Quand tout l'monde dort tranquille
Dans les banlieues dortoirs
C'est l'heure où les zonards
Descendent sur la ville
Pour parfaire ce tableau peu engageant, un brouillard persistant et sinistre avait décidé d'élire son territoire sur la ville.
Peu de monde encore debout, mais surtout des chasseurs de primes allant dans des bars mal famés à la recherche de sensations fortes, de quelqu'un à qui se frotter, au sens littéral même parfois; ou bien des aristocrates et des bourgeois peu prudents qui avaient décidés d'agrémenter leur ridicule vie d'humain en allant à quelque fête mondaine.
Qui est-ce qui viole les filles,
Le soir dans les parkings,
Qui met l'feu aux buildings ?
C'est toujours les zonards
Deux ombres fondues en une seule se découpaient sur les murs des bâtiments blancs d'une rue adjacente à la Grand rue principale, qui comportait bien moins de circulation.
Elles avançaient d'un bon pas, comme si le brouillard ambiant ne les gênaient pas. Comme si le fait de n'avoir aucun repère dans ce territoire inconnu ne les gênaient pas.
Comme si….ils n'avaient rien à craindre, comme si ça ne les gênaient pas. Comme si ils ne devaient craindre aucune menace, parce que justement, c'étaient eux la plus grande menace en ville ce soir.
Alors c'est la panique sur les boulevards
,Quand on arrive en ville
Les deux ombres fendaient le milieu de la rue brumeuse, ignorant les passants d'allure menaçante ou non qui passaient à proximité d'eux. S'ils avaient été humains, entièrement, les deux adolescents, l'un brun, l'autre blond, ils auraient du avoir peur. Une silhouette plus imposante que les autres se dressa soudain devant eux. Un homme d'une trentaine d'année, champion bodybuildé de bras de fer sur les docks, avait besoin de sa dose quotidienne d'adrénaline. Deux adolescents, deux freluquets, 1voilà une proie facile. Mais au moment de faire face, l'homme stoppa net.
Quand on arrive en ville,
Tout l'monde change de trottoir
On n'a pas l'air virils
Mais on fait peur à voir
Un spectacle étrange s'offrait à ses yeux. Il était partagé.
Des gars qui se maquillent,
Ça fait rire les passants
Les deux adolescents étaient maquillés d'une façon excessive: du mascara, du…rimmel. Des vêtements qu'on aurait mieux vu sur le « dos » de filles de joie:, des pantalons à lacets en cuir, et le brun avait même jarretière en soie noire qui lui enserrait la jambe gauche. Des plumes, des fanfreluches. De hautes bottes de cuir. Cela eut pour effet de faire sourire le trentenaire.
Mais quand ils voient du sang
Sur nos lames de rasoirs
Ça fait comme un éclair dans le brouillard,
Quand on arrive en ville
En revanche, les guns qu'ils avaient en main le firent vite déchanter.
Les deux jumeaux levèrent un même regard doré vers l'humain qui avait osé marcher sur leur trajectoire. L'homme sentit une force colossale sur ses épaules, une force qui le força à tomber à genoux.
Nous, tout c'qu'on veut c'est être heureux
Être heureux avant d'être vieux
On a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans
Les deux adolescents sourirent, l'un d'eux, le blond, lâcha un « Hi! » de satisfaction.
Nous tout c'qu'on veut c'est être heureux,
Être heureux avant d'être vieux
On prend tout c'qu'on peut prendre en attendant
Jasdero et David marchaient, sans dévier de leur route initiale. Ils étaient les Jasdevi, le « lien ». Rien ni personne ne pourrait les séparer, le lien entre eux était trop fort, trop puissant. Ce n'était certainement pas un homme qui les ferait plier, se dénouer, se briser. Le lien ne pouvait pas être brisé.
La brume les enveloppaient, maigres silhouettes, frêles ombres dansant sur les murs gris, sur la route, dans l'air frais du soir.
Quand on arrive en ville,
on arrive de nulle part,
On est sans domicile,
On dort dans des hangars
Les Jasdevi n'avaient qu'un seul domicile, et ils l'avaient quittés dès qu'ils avaient reçu l'ordre de pourrir Cross de la part du Comte.
Jasdero sourit, sa bouche formant une ligne tordue à travers le fil qui lui couturait les lèvres.
Pas de lien avec un endroit.
Pas de lien avec le passé.
Juste un lien fort, indestructible, entre eux.
Le jour on est tranquille,
On passe incognito,
Ils avaient l'apparence de personnes à peine majeures.
Le soir on change de peau,
Et on frappe au hasard
Mais ils étaient en réalité un, deux, des 13 apôtres réellement choisis par le Seigneur.
Alors, préparez-vous pour la bagarre,
Quand on arrive en ville
Des descendants de Noé.
Quand la ville souterraine
Est plongée dans le noir
Les gens qui s'y promènent ressortent sur des brancards
L'homme tomba bientôt de tout son long à terre.
Des compagnons à lui virent à son secours, essayant vainement de le réanimer.
David eut un sourire sadique: l'homme ne pouvait pas aller mieux.
On agit sans mobile
Ça vous paraît bizarre
Il n'avait de lien comme Jasdevi. Quand une partie de lui n'allait pas bien, Jasdero était là pour le soutenir. Et inversement.
Pas besoin de mobile pour faire souffrir les humains.
C'est p't être qu'on est débile
C'est p't être par désespoir
Du moins c'est ce que disent les journaux du soir
Quand on arrive en ville
Il n'y avait aucune cohésion entre les humains. Pas de « lien » logique et indestructible comme les Jasdevi. Aucun partage.
Tuer, faire souffrir les humains, c'était plus qu'un jeu. C'était une façon de montrer aux humains à quel point ils leur étaient inférieur, à Jasdevi.
Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux
Etre heureux avant d'être vieux
On a pas le temps d'attendre d'avoir trente ans
Mais cette vengeance ne devait pas être prise au sérieux.
Ils aimaient rigoler avant tout. C'était une partie de plaisir.
Une façon de jouer, oui, mais avec un enjeu ô combien important.
Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux
Etre heureux avant d'être vieux
Nous on prend tout ce qu'on peut en attendant
Faire sentir aux humains que le « lien » était plus fort que tout, qu'il s'en dégageait une force qui pouvait tout surpasser, parce que Jasdero et David pouvaient faire en sorte que Un avec Deux deviennent le Tout.
Et le Tout était Jasdevi, uni par un lien puissant, que rien ni personne ne pouvait briser.
Quand viendra l'an 2000 on aura 40 ans
Si on vit pas maintenant, demain il sera trop tard
Vivre. Voilà un des objectifs de Jasdero et David.
Vivre jusqu'à ce que le « lien » se délie. Mais il ne pouvait pas être délié. Impossible.
Le B.A.-BA du « lien » de Noé, c'est justement qu'il ne pouvait pas être délié.
Qu'est-ce qu'on va faire ce soir
On va peut-être tout casser
Si vous allez danser ne rentrez pas trop tard
De peur, qu'on égratigne vos Jaguars
Et le fait que certains humains, comme cet Allen Walker, croient pouvoir défaire ce lien, c'était une idée insoutenable pour les Jasdevi. Une insulte personnelle, un affront insurmontable.
Préparez vous pour la bagarre
La main de David se serra sur la crosse de son pistolet doré, dans un sursaut de rage, et il serra la mâchoire.
C'est la panique sur les boulevards
La main de Jasdero raffermit sa prise sur sa propre arme: le fil qui lui enserrait les lèvres se tendit à l'extrême quand un nouveau sourire se forma sur le visage du blond, qui lâcha un « Hi! » d'excitation.
Quand on arrive en ville
Ils allaient montrer au monde entier, et en premier aux exorcistes, que le « lien » avait son importance, qu'il ne fallait pas les sous-estimer.
Les Jasdevi allaient leur montrer.
Bon, woilà, première fic, …..
Je vous rappelle gentiment svp, une petite review (sous la menace de Jasdavid qui me pointe un gun sur la tempe…HEEEEEELP!)
Merci d'avance! (paske mine de rien, le remerciement A son importance...)
