Bonsoir !
Ceci est un recueil de drabbles et d'OS. Voilà, le décor est planté. Salut !
...
Non, j'blague. Oui, il y aura des petits textes, mais promis il y aura plus d'explications hein ! Donc celui d'aujourd'hui parle de Skull Kid et Link. Ils ont un but commun, tous les deux, et toutes les vidéos qui sont sorties ces derniers temps me l'ont rappelées, comme un bon coup de poing. Alors voilà, il fallait que je tapote sur mon clavier. En espérant que vous aimerez, et que vous partagerai votre avis avec moi :)
Genre : Angst
Personnage : Link et Skull Kid
Période : Fin de Majora's Mask
NdA : Tic-Tac
"Heh heh... Merci... Tu es gentil... Hum... Je peux te poser... Une question ? Le bon choix... Quel est-il ? Je veux dire... Si tu fais le bon choix... Est-ce que tous... Le monde sera vraiment... Heureux ?" Enfant de la Lune
Tic Tac.
Le temps file, inlassablement, et moi je reste là, plongé dans tes yeux, plongé dans ta mélancolie. J'entends tes larmes, elles dévalent tes joues pour sombrer vers le sol, dans un fracas assourdissant. Ce bruit là fait mal, il m'enveloppe et me déchire de part en part. De tristesse ou de douleur, je ne saurais dire. Mais je les vois, je les entends, et je me moque des mots, me moque des actes, ne me fie qu'au regard.
Tic Tac.
Je ne vois qu'un enfant face à moi, perdu dans les profondeurs des bois, seul et désespéré. Je ne vois qu'un enfant éperdu d'amour, souhaitant rire par-dessus tout, et ne trouvant que les farces pour seules compagnes. Je ne vois qu'un enfant perdu dans sa solitude, tentant d'appeler à l'aide, ne s'attirant que la haine. Ce que je vois dans cet enfant, c'est moi. Un enfant sans fée, sans amie à qui parlait des tracas de la vie.
Tic Tac.
Moi aussi je cherche cette amie. Et je ne la trouve pas. Je l'attends derrière chaque brin d'herbe, chaque pierre, dans chacune des rivières que je croise. Je prie vers le ciel son retour. Mais rien. Je suis seul, moi aussi. J'entends tes larmes, et tes appelles de détresses, enfant des bois. J'en oublie la Lune, qui nous regarde de toute sa haine, elle ne m'effraie plus. Il n'y a que toi et ta solitude, et ma main tendu vers les tiennes.
Tic Tac.
Les notes s'enchaînent et résonne l'appel. Ils sont là, tous les quatre, eux aussi te tendent la main. Il n'y a plus que ce masque entre eux et toi, entre vous et vos rires, entre vous et le monde. C'est Majora qui retient l'enfant perdu dans les bois, et toi qui te caches derrière lui, n'osant lever les yeux vers le ciel, vers quatre amis qui t'attendent et te cherchent.
Tic Tac.
Tic Tac.
Tic… Tac.
… Tac.
Merci d'avoir lu !
