Note de l'auteur : Hello à tous voici enfin la suite de L'enfant perdu - Hostel !

Bonne lecture !

Rappel : Je ne possède pas TMNT.


Suite de L'enfant perdu - Hostel : La famille Hamato est enfin complète par le retour miraculeux de Donatello. Mais une présence rôde autour de la jeune tortue qui ne sait pas encore quel rôle elle va accomplir sur la destiné de sa famille. L'issue sera-t-elle fatale ?


Ma famille


Je connais ce rêve…

Le vent souffle dans les branches du cerisier, faisant osciller les feuilles alors que des pétales s'envolent. Des paroles s'élèvent doucement en même temps comme si le vent apporter ces mots.

« Ils ont tant grandi…

Mais ils ont encore besoin de toi… »

Quatre arbres apparurent devant le premier, tous des cerisiers.

Le premier est grand et vigoureux, ses feuilles d'un vert profond couvrent des branches qui sont nombreuses et épaisses. Les bourgeons des fleurs qu'elles portent sont sur le point de s'ouvrir laissant apparaître une douce couleur rose pâle.

Le deuxième est fort et large de branche comme s'il voulait s'étendre le plus loin possible pour montrer sa bonne santé. Les feuilles qui le couvrent sont d'une superbe couleur vert sain qui brille comme des émeraudes à la lumière du soleil alors que ses bourgeons sont en train de grossir pour une future éclosion.

Le troisième est encore jeune, élancé mais fort prometteur par la robustesse de son tronc et par ses branches couvertes de nombreuse feuille verte tendre. Ses bourgeons de fleurs sont déjà entre-ouverts et les pétales sont d'un doux rose pâle.

Le quatrième et dernier est chétif, ses branches semble trop lourde pour lui et les feuilles qu'un vert terne qui le couvre sont tournées vers le bas. Aucun bourgeon de fleur n'est en préparation sur ses frêles branches.

« Il a besoin de toi… » Souffle le vent entre les branches du plus grand cerisier qui s'efface.

Une silhouette surgit brusquement devant quatrième petit cerisier et le regarde avec une haine palpable. Sous son regard hostile le pauvre cerisier se rabougrit encore un peu.

Je crie. « Laissez mon enfant ! »

Des voix se joignent à la mienne.

« Laissez mon frère tranquille ! »

« Tu fout quoi là ! »

« Laissez le tranquille ! »

Alors que le vent souffle plus fort contre l'intrus et que les voix deviennent des cris qui le déstabilisent au point qu'il couvre ses oreilles de ses mains et pousse un cri avant de s'évaporer.


Splinter ouvrir les yeux et soupira en se les frottant. Il se redressa avec lassitude avant de se décider de se lever pour vérifier sur ses fils. Dont un en particulier qui lui causer beaucoup de soucis.

En allant dans le couloir, il tomba sur Léonardo dans le couloir qui venait apparemment le chercher comme il soupira de soulagement en le voyant. « Père ! »

Il se précipita à ses côtés et lui dit. « Donny à encore eu un cauchemar. Apparemment s'en était un violent car il refuse d'en parler et reste silencieux. »

Splinter hocha la tête et envoya son fils aîné en cuisine préparer un thé épicé pour apaiser les nerfs de son jeune frère. Il se rendit dans la chambre de Donatello et trouva Raphaël montant la garde près de la porte en veillant sur ses petits frères. Michelangelo était aux côtés de son jumeau de naissance, lui câlinant la carapace sans rien dire.

Le père mutant s'agenouilla au près d'eux et imita son plus jeune fils pour avoir l'attention de Donatello.

Le jeune mutant frissonna avant de lever la tête vers lui en murmurant.

« Splinter… »

Son père hocha la tête et le fit venir contre lui pour le consoler. Le jeune enfant se laissa faire mais ne sembla pas se calmer pour autant.

Léonardo arriva avec le thé et le proposa à son petit frère qui lui prit la tasse pour la humer. Les vapeurs épicés de cannelle et de gingembre firent leurs effets rapidement, car les épaules raides de la tortue se détendirent. Donatello en bu une gorgée avide et sembla reprendre des couleurs. Il se redressa pour tenir assis en tailleur et resta un instant les yeux plongé dans sa tasse avant de regarder sa famille autour de lui.

« Désolé… » S'excusa le jeune mutant vert olive en baissant les yeux.

Ses frères aînés s'approchèrent de lui, Léo le consola. « C'est pas grave Donny. »

Michelangelo lui prit la main. « Tu te sens mieux ? »

Donatello hocha la tête embarrassé alors que son petit frère le secoua par le bras en lui disant. « Tu veux sortir voir maman ? »

La jeune tortue verte olive hocha la tête et se leva pour suivre son petit frère alors que Raphaël les suivait tranquillement derrière eux pendant qu'ils allaient dans le jardin, sous le regard fatigué de leur père.

Léonardo qui était toujours aux côtés de ce dernier l'accompagna silencieusement alors que Splinter observa son fils aîné qui avait tant changé. Il avait déjà fêté ses 18 ans, c'était un jeune adulte en pleine possession de toutes ses forces et capacités physiques qui pouvaient encore se développer. Le jeune homme mutant était plus grand que lui à présent et arrivait sans mal au niveau des épaules de Casey.

Son aîné était un élève prodigue, il était devenu un maître ninja à ses 16 ans. Et faisait toute la fierté de son père en tant que maître Shinobi.

Le regard de Splinter dériva sur son deuxième fils, tout aussi prometteur que son aîné. Il avait depuis peu fêté ses 16 ans mais il était déjà aussi grand que son frère aîné, comme s'il refusait de se laisser distancer et d'une carrure d'épaule plus large que ce dernier. Le jeune adolescent mutant était une véritable force de la nature capable de déraciner un arbre si l'envie lui en prenait. Il allait bientôt acquérir tous les technique Shinobi et devenir un maître ninja dans peu de temps pour la plus grande fierté de son père.

Splinter observa ensuite Michelangelo et Donatello. Les deux jumeaux avaient bien grandi et étaient aussi différent l'un de l'autre que peuvent l'être des frères aussi proche.

Michelangelo qui avait fêter ses 14 ans, avait grandi d'un seul coup dépassant d'une tête son père. Mais il allait sans doute devenir aussi grand que ses aînés. Cet enfant était agile et posséder un talent brut qui ne demander qu'à être canalisé. Mais son fils était malheureusement indiscipliné. Il avait un tel potentiel que s'il avait la concentration de Léonardo, il serait déjà maître Shinobi depuis très longtemps. Mais à force d'entraînement il le serait vers ses 16-18 ans selon sa motivation.

Splinter laissa enfin son regard aller sur Donatello. Le jeune mutant de 14 ans, comme son frère jumeau, avait bien grandi durant ces dernières années écoulées parmi eux. À présent, il était légèrement plus petit que Michelangelo mais d'une silhouette totalement différente. Là où on voyait des muscles en pleine croissance chez le plus jeune un peu corpulent, on voyait chez son aîné immédiat qu'il était svelte et gracile. Mais ce qui tourmenter le plus Splinter était le visage de son troisième fils.

Comme s'il avait senti son regard sur lui, Donatello qui était assis au sol en face du cerisier se tourna vers lui alors que des pétales roses pâles tombèrent en tous sens sous le vent nocturne. Splinter senti son cœur se serrer dans sa poitrine en croisant le regard de Tang Shen.

Splinter ferma les yeux pour marquer cette vision dans son cœur troublé et les rouvrit en se forçant à se souvenir que sa femme était enterrée sous le cerisier et que c'était Donatello devant lui. Donatello qui était tout le portrait de sa défunte mère.

Au début, il n'avait pas remarqué la ressemblance.

Ça c'était produit quand les jumeaux avaient 12 ans, il avait surpris Michelangelo en train de déguiser Donatello et lui-même avec un des kimonos de leur mère et il fut foudroyé par l'image du jeune enfant portant le kimono pourpre aux motifs de chrysanthème blanc. Ressuscitant le souvenir de sa première rencontre avec Tang Shen devenue mutante.

« Splinter ? »

La voix de son fils ramena à la réalité le père mutant qui regarda ses enfants assis sous le cerisier. Il les rejoignit, Michelangelo se colla contre lui en disant d'une voix réjouis. « Je suis content quand on dors ici ! On est avec maman comme ça ! »

Splinter leva les yeux sur le cerisier et repensa d'un seul coup à son rêve. Il observa chacun de ses fils pour reconnaître en chacun d'eux l'un des jeunes cerisiers de sa vision. Son regard s'attarda sur Donatello et un pressentiment ainsi qu'une certitude l'assaillir.

Son fils était en danger, quelqu'un en avait après sa vie !


April soupira doucement en se demandant où était passé la petite coquine qui lui sert de fille. La jeune femme se gratta la tête en grognant en constatant que la chambre de Donatello était vide.

En général, comme sa fille se lever littéralement en même temps que le soleil. La petite furie allait directement voir son parrain préféré attitré qui était aussi matinal qu'elle.

La jeune femme rousse sourit en tirant ses cheveux rebelles du matin en queue de cheval. Shadow et Donatello étaient vraiment inséparables. La petite fille idolâtrée son aîné mutant à un point que Casey, jaloux, avait décidé de rassembler le plus de preuve possible de ces moments attendrissants pour la futur période d'adolescence de la petite et se venger en les lui ressortant à tout bout de champ.

Mais ce qui fit le plus plaisir à April, était que Shadow forçait le jeune adolescent à s'exprimer et à sortir de sa bulle par ses questions incessantes et loufoques.

Au début de son intégration au sein de sa famille, Donatello était curieux de tout et avait dévoilé une intelligence hors du commun qui ne demander qu'à être nourrit. Splinter avait été rapidement dépassé par le besoin de connaissance de son jeune fils, qui en un mois, avait appris le japonais et le pratiquer aussi bien, sinon mieux que son père.

Après avoir dévoré tous les livres de la bibliothèque à une vitesse folle. L'enfant s'était ensuite mis à démonter et remonter tous les appareils électroniques de la maison en ayant une prédilection pour le grille-pain, qui faisait maintenant des toasts parfait en moins de 10 secondes. Il avait même amélioré l'ordinateur familial et construit son propre ordinateur portable alors qu'il avait à peine 11 ans.

April avait tenté de s'occuper de l'éducation de l'enfant pour découvrir que Donatello était au même niveau qu'elle au bout d'un an et qu'il le lui avait dissimulé pour ne pas l'ennuyer. Après cela, la jeune femme tenta de l'aider à trouver des sites internet pouvant lui être utile pour son instruction, mais certain était si compliqué qu'elle devait étudier à part pour pouvoir l'expliquer au jeune génie qui lui le comprenait déjà rien qu'en le lisant.

À la fin, April décréta qu'elle ne pouvait plus rien faire pour l'aider à apprendre car elle était complètement dépassée par le niveau de l'enfant qui se retrouva en autodidacte complet à ses 12 ans et demi.

Et malheureusement, peu de temps après, Donatello devient taciturne. Au début, ils avaient mis cela sur le compte de la puberté. Mais l'état taciturne tourna lentement en une espèce de mélancolie qui faisait peine à voir.

Ses frères aînés veillant sur lui en s'assurant de ne pas être envahissant contrairement à Michelangelo qui sembler déterminer à sortir son frère de cet état dépressif. Ce qui, contre toute attente, se réalisa.

Donatello se remit à parler et à sourire, pas aussi souvent qu'auparavant, mais il faisait des efforts.


April sourit en arrivant sur la terrasse du jardin arrière.

De loin, sous la lumière matinale elle voyait Shadow dans les bras de Donatello assis au sol sous le cerisier de Tang Shen. En s'approchant, la jeune femme comprit que toute la famille avait passé la nuit à la belle étoile en voyant que les tortues n'avaient pas leur veste qu'elles portaient habituellement dans la journée.

À son approche, Splinter et Léonardo tournèrent la tête vers elle pour la saluer alors que la petite fille de 3 ans riait en tentant d'attraper les pétales du cerisier.

« Désolé pour Shadow. Elle ne tient pas en place dès que le soleil est levé, elle va après Donny. »

La tortue verte olive lui sourit en lui disant. « Ce n'est pas grave April. Shadow ne me gêne absolument pas. »

La jeune femme rousse lui fit un bisou sur le sommet de la tête avant de proposer de faire le petit déjeuner, réveillant Michelangelo qui s'écria. « Des crêpes ! »

« Ventre à patte ! » Souffla Raphaël qui ignora la langue tirée de son bébé de frère.

Ils ne le savaient pas, mais c'était l'un de leurs derniers moments en famille.

à suivre...