Titre anglais : Love Will Always Win
Titre français : L'amour gagne toujours
Auteur : LuvSam.
Traductrice : Toumies
Genre : Romance, drame.
Couple principal : Brian/Justin
Rating : M
Avertissement : L'histoire se situe après le dernier épisode de la saison 5. Il y aura différent POV, du drame, du sexe non protégé et la mort d'un personnage. C'est, évidemment, un slash, donc des relations entre deux hommes (NdT : Enfin, c'est le fandom de Queer As Folk alors bon). Si vous êtes tombé dessus par hasard, pas la peine de rester si ça ne vous plaît pas.
Disclaimer : Tous les personnages de QaF et les décors sont la propriété des auteurs et réalisateurs de la série. Aucun profit n'est retiré de cette histoire ; aucun droit d'auteur n'est enfreint.
NdT : Histoire originale dans mes favoris. Premier chapitre traduit dans le fandom de Queer as Folk, plus relecture de ma part.
Bonne lecture !
Partie 1, chapitre 1 – Vivre sans lui.
BRIAN
La semaine dernière, le Babylon a ré-ouvert.
Sur la piste de danse, il y avait les mêmes canons, les mêmes mecs chauds. C'était Michael qui m'avait convaincu d'ouvrir à nouveau. Il disait que c'était mieux que toutes les pédales de Pittsburgh viennent au Babylon au lieu de traîner dans les rues.
Je ne suis pas d'accord. Il y a trop de souvenirs dans ce lieu. Je me souviens quand Justin était venu ici la première fois. Seul. Pour me conquérir, pour me prouver qu'il pouvait être à la hauteur.
C'est un bon souvenir...
J'ai un autre de bon souvenir. C'était après l'agression, Justin venait d'emménager à nouveau quelques semaines auparavant. Après avoir encore tiré mon coup, il m'a demandé pourquoi il était là. Je ne pouvais pas répondre. Trop effrayé de dire quelque chose de gentil, quelque chose qui ne me ressemblait pas. C'est pourquoi il m'a quitté.
Debbie m'avait donné un bon conseil cette nuit-là : Dis-lui que tu l'aimes. Et puis, Justin et moi avons passé « l'accord ». Je me souviens de sa tentative de contrainte et « d'être à la maison à deux heures du matin », ainsi que ma réplique : « Être à la maison à quatre heures. »
Il avait sourit. Je me souviens de son sourire lorsqu'il a dit : « Trois heures. Encore une chose, tu n'embrasses personne d'autre que moi sur la bouche. »
Cette partie de l'accord me plaisait et je l'ai respecté.
Soupir.
J'ai dansé, seul, à l'ouverture. Mon cœur et mon âme étaient avec Justin. Malgré la distance, je le vois tous les jours, à travers la webcam qu'il a installé dans son studio. C'était son premier investissement. Il disait qu'il voulait laisser la caméra en ligne, comme ça je pourrais faire ce que je veux.
Mon Dieu qu'il me manque...
Trois putain de mois... ça fait trop longtemps.
J'ai essayé de lui rendre visite mais à chaque fois que j'essayais de prendre un avion pour New York, quelque chose survenait.
Je me souviens de notre dernière nuit ensemble. Son vol était à dix heures. Cela nous donnait plus de cinq heures. Cinq heures pour quoi faire ? Pour lui dire que je l'aime, encore une fois ? Pour lui dire qu'il me manquera ? Trop tard. Il le sait déjà. Je l'ai laissé partir pour devenir quelqu'un.
Je me souviens de sa voix, de son regard, comment je me sentais lorsqu'il a pris la boîte sur la table basse. Souffrance, désespoir, tristesse, amour. Beaucoup d'amour.
Je pourrais à peine le retranscrire en mot. Je n'avais jamais été à l'aise avec les mots. J'ai donc fait la seule chose que je faisais de bien, je l'ai embrassé. Je l'ai embrassé avec amour... tant d'amour.
Je pensais : « Allez tous vous faire foutre ! »
Ils n'ont pas besoin de comprendre. Il est le seul qui doit comprendre.
Il est le seul qui doit savoir qu'il est plus qu'une simple baise ou qu'une courte liaison. Il est le seul doit savoir que je l'aime, plus que tout, et que j'attendrai aussi longtemps que nécessaire pour me marier avec lui. Parce que je vais me marier avec lui, malgré le fait que l'on ait annulé le mariage.
C'est pourquoi cette nuit-là était différente. Je savais qu'il allait bien. Et mon résultat final est arrivé cette semaine-là. Le jour où nous avons décidé de ne pas nous marier, le jour avant notre dîner de répétition. Depuis, nous avons passé la plupart de notre temps ensemble. Et je dois dire que j'étais content. J'ai toujours su qu'il ne me jouerait pas de tour, à moins que nous soyons en train de parier. Puis, le pari, c'était seulement pour me plaire. Pour me prouver qu'il pouvait le faire.
Paris stupides. Et, plus important, je suis un idiot.
Mais cette nuit-là était différente. Je le savais. Je l'avais décidé lorsque je l'ai allongé sur le canapé. Cette nuit-là, je lui ai fait l'amour sans barrière, sans retenue. Il m'a regardé et je savais, à ce moment-là, que c'était la meilleure chose à faire. Parce que je l'aime et qu'il m'aime.
Doucement et attentionné, je me glissais en lui, emplissant sa chaude et étroite intimité, le déclarant mien. C'était si bon, si chaud, tellement lui. Il s'agrippait fermement à mes reins, acceptant ma décision. La décision que j'avais prise pour nous deux. Il a entouré ses jambes autour de ma taille et a rapproché son corps près de moi. Nous avons jouis ensemble, subjugués par une foule d'émotion.
Nous avons voulu nous laver dans la salle de bain mais nous ne l'avons jamais fait et nous sommes restés dans le lit. Nous avons refait l'amour. La chose la plus importante était l'amour. Face à face, nous pouvions voir chaque émotion, chaque sentiment. Encore une fois, il a entouré ses jambes autour de ma taille pour me donner un meilleur accès, et j'ai pu y aller plus profondément. J'entrais lentement, en allant toujours plus profond. Mais ce n'était pas assez. Ce n'est jamais assez quand tu aimes quelqu'un.
Comme la première fois, nous avons jouis ensemble, subjugués par les même émotions. Ses mains étaient en train de se balader sur mon corps. Je l'ai regardé en caressant son visage ; son beau visage, tout transpirant, et ses magnifiques yeux bleus. Il m'a sourit.
Lorsque nous nous regardons, il n'y pas besoin de parler. Tout était écrit sur son visage. Je voulais lui dire de rester mais je n'avais pas le droit de dire ça. Puis, j'ai passé ma main dans ses cheveux et je l'ai tiré vers moi l'enlaçant étroitement. J'ai posé ma tête contre son épaule, restant en lui. Il s'est un peu plus rapproché de moi, plaçant son pied sur ma cuisse. Et nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre.
Il a du partir pendant que je dormais car je me suis réveillé seul. Je savais que je devais apprendre à vivre sans lui. Il nous a fallu tellement de temps pour être ensemble, vraiment ensemble. Et puis...
Aucune importance, c'est mieux comme ça.
A suivre...
Correction du chapitre par LuvSam.
