Prologues
Nous sommes le 11 novembre 2010, la neige nappait le sol de la Russie d'un blanc étincelant. Dans une immense cour, au beau milieu du désert de glace, des enfants à bout de souffle étaient au garde à vous La sueur coulait leur front. Mains et pieds nues , rouge rouge sang; ainsi que le bout des oreilles de certains. Malgré la température extrêmement basse, ils étaient vêtues d'une simple combinaison sans bonnet ni capuche. Les plus menues d'entre eux tremblaient légèrement. La fumée sortaient de la bouche des plus essoufflés. Devant eux se dressait un homme avec une grosse fourrure. Il analysait chacun d'entre eux avec minutie. De temps à autre, ses lèvres esquissaient un sourire narquois. L'homme avait avec lui quelque soldat bien couvert. Il fit quelques aller retour devant les enfants. Des qu'il croisait le regard de l'un d'entre eux, les enfants baissaient les yeux. Après un bon quart d'heure d'observation, l'homme ordonna aux enfants de rentrait se doucher, leur rations leur seront servit une heure plus tard. Chaque enfant rentra dans sa cellule. Après leur douche respective personne ne se dirigea vers le réfectoire. Un soldat arriva essoufflé devant les appartements de l'homme à la fourrure.
« Amiral Akainu ! Les enfants ne sont plus dans leur cellule »
Un blanc se suivit. Le soldat déglutit. Toujours en manque de réponse, celui-ci s'apprêtait à répéter quand la porte s'ouvrit.
« Sonnez l'alarme ! Qu'on me retrouve ses enfants »
Aussi tôt dit aussi tôt fait. Une alarme retentit dans tout le bâtiment. Tous les soldats se mirent à chercher les enfants. L'amiral autorisa les tirs de sommations si besoin était. Toutes les pièces furent fouillées au millimètre près. Un soldat revient vers l'amiral qui était monté à la tour de contrôle de guet.
« Mon amiral aucun enfant n'a été trouvé dans à l'intérieur du bâtiment. »
L'amiral Akainu rigola d'amusement. Et répondit à l'information de son subordonné.
« c'est normal soldat, regardez là- bas ils sont déjà dehors . »
L'amiral reprit un ton autoritaire et énervé et ordonna :
« Ramenez moi ses morveux ! »
Les soldat sortirent du bâtiment. Les enfants étaient loin. Les traces de pas derrière eux était encore présentes. Les soldats pouvaient les suivre. Après une bonne heure à suivre les pas ils tombèrent sur une foret. Un premier groupe de soldat pénétra dans la foret. Ils avancèrent doucement. Les traces avaient disparue.
« restez sur vos gardes on ne sait pas de quoi son capable ces enfants. »
Aucune réponse. Le soldat se retourna . Où était passé ses compagnons. Il entendit un premier cri. Un homme était tombé dans un trou et était transpercé par des pics de bois soigneusement aiguisés ? Plusieurs cris se succédèrent. Les morts qui on suivi devait être de plus en plus horrible. Le soldat n'osait plus bouger. La créativité des enfants pour la torture était bien plus horrible que celle de l'amiral. Le soldat entendit un rire sadique. Derrière lui. Un enfant ?
« On le tue ?
-non
-oui !
-non, il faut toujours des témoins.
-l'amiral ne sera pas content »
Des pas se dirigeaient vers le soldat . Il tremblait. Comment de simple enfants pouvaient l'effrayer ? De simple enfants ? Non, des monstres ! On leur avaient enlevé leur humanité. Le soldat sentit une main lui tirait le manteau. Il regarda. Il plongea son regard dans celui de l'enfant, du monstre au yeux de bête assoiffait de sang.
Le deuxième groupe attendait. La foret laissait échapper des cris de terreur et d'effrois. Que se passait-il donc ? Les crocs de la foret finirent par laissaient échapper un bout de viande. Les monstres de la foret avaient-ils assez mangé? Un des soldats du groupe deux s'approchât.
« qu'est ce qui est arrivait aux autres ? »
Pas de réponse. Quoi de plus normal quand on à la bouche cousue. Le soldat à la bouche cousue avait les mains en sang, les ongles arrachés, un œil crevé on voyait encore un bout de bois coincé dedans. Un peu partout dans son corps des bouts de bois étaient encore en train de faire coulait le sang sur la neige.
Les hommes s'écartèrent. L'amiral avançait, en regardant ses hommes du coin de l'œil. Il s'arrêta. À ses pieds, un soldat se vidait doucement de son sang.
« où sont les autres ? »
le soldat à ses pieds répondit difficilement :
« mort mon amiral »
L'amiral soupira prit son revolver et tira sur le soldat.
« maintenant allons annoncer la nouvelle à l'organisation. »
Du côté des enfants, la neige autour d'eux était tachetée de rouge. A certains endroits non loin des cadavres des soldats, des yeux, des langues, des mains, des cœurs, des bout de chairs, des pieds, des ongles, étaient exposés à la lune qui maintenant éclairée la neige.
« qu'est ce qu'on fait ?
-on rejoins la ville la plus proche et on deviens libre !
-Pourra t-on vraiment l'être ?
-On peux essayer .
-Ils nous chercherons
-dispersons nous quelque temps. Leur recherche seront plus difficile. »
