« Ombrage se sentait seule, incomprise et délaissée par ses pairs. C'est ainsi qu'elle se promena dans les bois, respirer l'air du vent et de la forêt, pour entendre le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour et les pleurs des chats sauvages au petit jour. Ses talons roses laissèrent quelques traces dans la mousse verte et luxuriante de la forêt. Des traces, que Firenze suivit, attiré par ce parfum de rose et de fruit. Il regarda cette petite femme, l'âme triste, qui broyait du noir. Il lui évita bien des dangers sur sa route, éloignant les autres centaures, animé par un instinct protecteur, une envie irrépressible de la protéger.
Arrivée à une clairière, ou la lumière inondait l'atmosphère, il la contempla sourire. L'humidité sentait dans l'air, mais le goût du soleil, réchauffait le cœur d'Ombrage. En levant le nez, elle aperçut un arc-en-ciel. Firenze, caché dans les arbres, toujours en retrait, ne le voyait pas. Et pourtant, dans les yeux d'Ombrage, il les voyait, les couleurs de l'arc-en-ciel. »
- C'était ta meilleure histoire papa !
- Merci Rosie chérie ! Bonne nuit mon ange !
Ron éteignit la lumière, avant de sortir de la chambre de l'enfant. Derrière la porte, Hermione l'attendait :
- Ombrage et Firenze ? Sincèrement ?!
- L'amour ne connait aucune frontière !
